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Le Web des Cheminots

Guide du patron séquestré


DavidKorner

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Je sais pas pour vous, mais je me suis tapé une bonne barre en tombant sur le guide du patron séquestré dans le journal par excellence du patronat, le Figaro.

http://www.lefigaro.fr/lentreprise/2009/04...faire-face-.php

Par contre, il n'y a pas de guide de l'ouvrier licencié ou de conseils donné aux travailleurs pour faire face aux patrons dans le journal de M. Dassault! controleursncf

Séquestration des patrons : comment y faire face ?

Alors que les séquestrations de dirigeants par leurs salariés se multiplient en France, des sociétés spécialisées en ressources humaines préparent les patrons à affronter ce genre de situation. «Une séquestration n'arrive jamais à l'improviste. Les chefs d'entreprise doivent apprendre à décrypter les signaux». Xavier Tedeschi est dirigeant d'Horemis, une société d'accompagnement managérial, social et humain des mutations d'entreprise. Depuis vingt ans, il conseille les dirigeants de société pour les aider à gérer au mieux les projets de restructuration de leur entreprise. «Nous intervenons sur l'ensemble du processus de redéploiement : préparation du projet avec l'équipe dirigeante mais aussi aide au reclassement des salariés concernés par le plan social», précise le dirigeant d'Horemis. La société propose notamment un service de coaching pour aider la direction à affronter une éventuelle séquestration en cas de conflit social. «Avant, mes clients suivaient cette formation d'une oreille distraite. Mais avec le climat actuel et les nombreuses séquestrations de patrons ces derniers jours, ils écoutent un peu plus», constate Xavier Tedeschi.

Soigner la communication

La formation dure une demi-journée. Il faut déjà sensibiliser les chefs d'entreprise à la communication d'annonce du projet de restructuration de la société. «Nous les préparons à avoir une communication pédagogique claire car une crise sociale part souvent d'une incompréhension entre le patron et les salariés», explique Xavier Tedeschi. En effet, le chef d'entreprise néglige parfois les premiers signes de tension et pour justifier son projet de redéploiement, il a souvent recours à une raison extérieure, pas toujours justifiée dans leur cas - 'ce n'est pas ma faute, c'est la conjoncture économique' - ce qui exacerbe davantage les rancoeurs des salariés. Les dirigeants doivent ainsi impérativement apprendre à décrypter cette montée en puissance de la grogne pour réussir à désamorcer le conflit.

Être préparé psychologiquement

«Nous ajustons nos méthodes en fonction des membres de l'équipe dirigeante. Pour certains, nous mettrons davantage l'accent sur le soutien psychologique», précise Xavier Tedeschi. Car les séquestrations peuvent laisser des traces. Comme pour les quatre cadres de l'usine Caterpillar à Grenoble, retenus par des salariés pendant vingt-quatre heures. Ils ont été privés de téléphone fixe et de portable et ont été victimes d'intimidations. A la fin de la séquestration, les quatre dirigeants sont sortis sous les crachats et les huées. D'un point de vue psychologique, «c'est une situation d'une violence extrême», reconnaît Gilles Verrier, directeur d'Identité RH, une société de conseil en ressources humaines. «La séquestration est la réponse extrême des salariés face à leur désespoir. On sait quand cela commence mais on ne sait pas quand cette situation va prendre fin». Cependant toutes les séquestrations ne sont pas aussi radicales. Pour François Hallai, médiateur en charge de régler le conflit entre les salariés et la direction de l'Imprimerie Nationale, «cela s'est passé sans violence». «Nous avons continué à discuter et à négocier avec les salariés donc cela n'a duré que quelques heures». Mais même lorsque ces situations se produisent sans complication, un traumatisme peut toujours se produire. «Tout dépend si on est préparé ou pas à vivre ce genre de chose», poursuit François Hallai.

Avoir son kit de survie

Enfin, Horemis propose également à ses clients d'avoir toujours un «kit de survie» dans leur bureau. Il contiendra des effets personnels de rechange (chemise, cravate etc) et une trousse de toilette (rasoir, brosse à dent etc). Mais aussi «un deuxième téléphone portable avec un numéro masqué, dans lequel seront enregistrés des numéros utiles comme celui de la famille, de la préfecture ou de la gendarmerie afin de les avertir au plus vite de la situation», poursuit le dirigeant de la société de conseils. De quoi faire face au moins à une nuit de séquestration.

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pôvres peutits patrons, ils ne peuvent même plus se faire des c... en or en usant leurs escl ... euh, ouvriers jusqu'à les foutre dehors parce que de toute façon, çà sera plus juteux de délocaliser à l'étranger ... etc ...

le figaro, un journal que j'ai livré ( porté ) ... que j'en ai honte, que je regrette ... enfin, quand je voyais le "salaire" pour porter ce torchon à ses abonnés, je ne m'étonne pas de son contenu ...

bon allez, je fini d'en dire trop, ou simplement comment çà se passe au figaro :

j'ai livré très peu de temps ce journal en 99 ( avec quelques autres, herald tribune, france soir, la croix ... ), les tournées de portage se déroulaient entre 2h du mat et 5/6h suivant la tournée donc de nuit, je livrais AVEC mon propre véhicule, toute prime comprise et 6 jours sur 7, je touchais 2400/2500 francs ... croyez moi, j'ai vite lâché ce travail qui coutait limite plus qu'il ne rapportait ! ! !

rien d'autre à ajouter .

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