Dom Le Trappeur Publication: 30 avril 2009 Publication: 30 avril 2009 Bernard Thibault épingle les partis "simili-syndicats" AP Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault déplore jeudi que certains partis, sans les nommer, se prennent "pour des simili-syndicats" et "entretiennent une vision archaïque du parti-guide". "Parmi les partis de gauche, il y a ceux qui reconnaissent le rôle spécifique des syndicats et le respectent. Et ceux qui entretiennent cette vision archaïque du parti-guide", accuse M. Thibault dans "Libération". Ils "voudraient prétendre par leur présence ou leurs déclarations dicter aux salariés ce qu'ils devraient faire". "Quand des partis veulent penser à la place de l'intersyndicale et nous dire ce que nous devrions faire, ils se trompent de mission", prévient le leader syndicaliste. "Qu'ils réfléchissent à l'évolution de la société, aux conditions dans lesquelles ils prétendent un jour parvenir au pouvoir plutôt que de se prendre pour des simili-syndicats". Le secrétaire général de la CGT avance d'autre part que la manifestation intersyndicale du 1er Mai "sera historique". "Il n'y a pas de précédent à un appel de l'ensemble des syndicats". "Cela se traduit par un nombre record de manifestations: 283. C'est deux fois plus qu'au 1er Mai de l'an dernier, et plus que le 19 mars, où trois millions de personnes sont descendues dans la rue", précise-t-il. Interrogé sur les séquestrations de patrons, il note que "les salariés ne sont pas idiots: ils essaient d'éviter les formes d'action qui pourraient desservir leur cause. Mais "si les salariés ont recours à des formes d'action plus spectaculaires, médiatisables, c'est aussi la conséquence de déclarations comme celles qu'avait faites le chef de l'Etat, disant que les grèves et les manifestations, cela ne se voyait pas". AP
Dom Le Trappeur Publication: 30 avril 2009 Publication: 30 avril 2009 Libération 30 avril 2009 Derrière la façade du 1er Mai unitaire, radicaux et réalistes s’opposent Les syndicats hésitent sur les suites du mouvement, alors que FO appelle à la grève générale. Et après ? Pour la troisième fois en quatre mois, les syndicats mettront vendredi dans la rue un nombre impressionnant de salariés. Avec 283 cortèges dans toute la France et une manifestation parisienne qui devrait battre des records, le succès de cette troisième journée d’action ne fait guère de doute. Pourtant, cette mobilisation croissante complique un peu plus la stratégie des organisations syndicales, qui jouent l’union sacrée face à la crise économique, mais sont de plus en plus tiraillées entre réalistes et radicaux. Trotskistes. Lundi, les huit de l’intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Solidaires, FSU) se sont retrouvés au siège de Force ouvrière pour définir les revendications communes. Sur ce chapitre, pas de surprise : ce sont l’emploi, le pouvoir d’achat et la relance économique. Mais pour la suite des événements, le scénario est plus complexe. Aussi les huit organisations syndicales ont-elles décidé… de se revoir le 4 mai «pour débattre des objectifs, des modalités et du calendrier des prochaines initiatives». Dans le camp des radicaux, on trouve Solidaires, la FSU et Force ouvrière, qui verraient bien un appel à la grève générale avant l’été. Une stratégie inspirée par les militants trotskistes du Nouveau Parti anticapitaliste d’Olivier Besancenot (nombreux à Solidaires, dans les syndicats SUD), de Lutte ouvrière et du Parti ouvrier indépendant, l’ancien Parti des travailleurs (à FO et parfois à la CGT), mais aussi du PCF et du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, influents à la FSU. Cette résurgence du vieux mythe de la grève générale a le don d’exaspérer les leaders du bloc «réaliste» au sein de l’intersyndicale, rassemblé derrière un front CGT-CFDT plus uni que jamais. Le fait que Force ouvrière s’accroche au mot d’ordre de grève générale les irrite particulièrement. «Même en mai 1968, rappelle un responsable CGT, on n’a pas appelé à la grève générale. Et sur le terrain, dans les boîtes, on aimerait bien les voir un peu plus les gars de FO. Là où ils sont encore présents, c’est pas des foudres de guerre.» Confidences «off», bien entendu. L’heure est à l’unité syndicale. Maladresse calculée. De leur côté, les militants «radicaux» critiquent de plus en plus ouvertement la CGT et la CFDT, dont le gouvernement souligne avec une maladresse calculée «le sens des responsabilités», en l’opposant aux débordements réels ou supposés observés dans les conflits locaux, qu’il s’agisse des séquestrations de dirigeants ou des dégradations de la sous-préfecture de Compiègne. «Chacun en réalité sait très bien que le premier qui quitte l’intersyndicale apparaîtra comme un briseur de l’unité d’action», observe un responsable de l’Unsa : «On est donc condamnés à s’entendre.» La seule fenêtre de lancement pour une prochaine action commune est la deuxième quinzaine de juin. A la mi-mai, en effet, ont lieu les quatre grandes manifestations européennes auxquelles les quatre syndicats membres de la Confédération européenne des syndicats (CGT, CFDT, FO et Unsa) se doivent de participer activement. Le 7 juin ont lieu les élections européennes. Reste trois semaines avant les vacances d’été. Quant à la nature de la mobilisation, elle pose aussi problème. Le record que ce 1er Mai devrait constituer sera difficile à battre. «Il nous faut trouver une forme d’action qui ne permette pas la comparaison», confiait un dirigeant de la CFDT. Une équation difficile à résoudre alors que le bloc des «radicaux» pourra continuer à réclamer un appel à grève générale.
Invité 5121 Publication: 30 avril 2009 Publication: 30 avril 2009 (modifié) Ce qui me dérange là-dedans, c'est que tu pars du principe que ceux qui sont d'accord avec toi sont plus intelligents que les autres. Comme si personne ne pouvait avoir une autre sensibilité sans être taxé de stupidité. Ce n'est pas ce que j'ai dit. Le drame de ceux qui ont le plus rompu avec la logique de la soumission au système et aux idées qu'il véhicule , c'est de devoir constater à quel point "les autres" mettent du temps à comprendre Ceux qui se sont beaucoup investis dans le mouvement syndical aimeraient toujours que tout le monde partage leur enthousiasme. On peut le comprendre. Et comprendre leur impatience de voir les choses bouger. C'est bien ce qui transparaît des réactions de nos amis sur ce fil. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut prendre "les autres" pour des imbéciles, mais expliquer , encore expliquer et toujours expliquer ... et ça c'est long et usant, parce qu'en face, il y a du monde .... et les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des espérances. Je ne pense pas que ce soit le but du forum. ce n'est pas non plus ce que je pense. Par contre, le forum est un thermomètre de l'opinion de ceux qui nous entourent. C'est en ça aussi qu'il m'intéresse, perso Modifié 30 avril 2009 par 5121
Roukmoute Publication: 30 avril 2009 Publication: 30 avril 2009 (modifié) On ne va pas faire de sémantique ni épiloguer pendant 3 plombes, mais Ce n'est pas ce que j'ai dit. Pour moi, "mettre du temps à comprendre", c'est une périphrase pour "forrest", donc si ce n'est pas ce que tu voulais dire, tant mieux. Ceux qui se sont beaucoup investis dans le mouvement syndical aimeraient toujours que tout le monde partage leur enthousiasme. On peut le comprendre. Et comprendre leur impatience de voir les choses bouger. Et c'est ce que je leur reproche. Si, moi, je ne suis pas leur discours, ce n'est pas forcément parce que je suis long à la détente ni fainéant/soumis/autre, c'est peut-être aussi parce que je ne suis pas d'accord avec eux et que j'ai ma propre vision des choses (de laquelle je n'ai pas forcément envie de faire étalage). Ce qui ne veut pas dire qu'il faut prendre "les autres" pour des imbéciles, mais expliquer , encore expliquer et toujours expliquer ... et ça c'est long et usant, parce qu'en face, il y a du monde .... et les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des espérances. Et si le résultat n'est pas toujours à la hauteur, ce n'est pas forcément à cause des "autres". C'est aussi un reproche que je fais à certains : ils feraient mieux de se regarder le nombril de temps en temps plutôt que de critiquer les (désormais fameux) "autres". ce n'est pas non plus ce que je pense. Par contre, le forum est un thermomètre de l'opinion de ceux qui nous entourent. C'est en ça aussi qu'il m'intéresse, perso Il y en a qui vont expliquer que le thermomètre est faussé par l'équipe du forum, mais c'est un autre problème (et j'en soupe bien assez)... :Smiley_68: Modifié 30 avril 2009 par Roukmoute
Invité MarcM Publication: 3 mai 2009 Publication: 3 mai 2009 (modifié) Tu as tort Marc, je le dis sincèrement. J'apprécie tes interventions, mais il faut faire attention à ne pas se retrouver seul en première ligne et personne derrière. Tort , sauf que j'ai quand même suivi cela (via les infos et la presse ) , je crois ne pas être le seul à m'interroger sur la stratégie puisque JC Mailly (FO) disait clairement : " On ne va pas appellé les salarié(e)s tous les mois à faire grève ...." Si j'ai repris ta phrase sur Baden-Baden, c'est précisément pour ça. Désolé que tu n'ai pas compris que c'était tout simplement une image pour dire que NS ne risque pas de trembler face à la startégie en place ... Je suis de ceux qui ont fumé au moment des grèves marseillaises (SNCM et RTM) en voyant que personne ne prenait le relais, et que les actions de solidarité comme celles de 1995 envers les cheminots étaient restées localisées. Je me suis laissé dire ensuite qu'il y avait un très gros risque de partir en dérapage incontrôlé, un certain NS étant alors ministre de l'Intérieur. Et alors ????? En 1968, alors que deux guignols que je ne nommerai pas chauffaient Charléty en faisant croire que le pouvoir était vacant et à ramasser, tu te souviens probablement ce que de Gaulle faisait en grand secret, à Baden-Baden. En effet personne ne savait qu'il était là-bas. Personne, sauf le général Massu qui lui avait assuré du soutien de l'armée, déjà préparée à une éventualité de ce genre. Il aurait été archi-facile de déclarer factieux tous ceux qui auraient participé de près ou de loin à une telle aventure. Les élections qui ont suivi ont démontré qu'une telle opération n'aurait malheureusement pas été rejetée par la majorité de la population. Surtout qu'en 68 , la CGT n'a jamais appellé à la grève générale .Elle a suivi .En aucun cas , je dis : "refaisons 68 ......" .L'expression "Baden-Baden " n'était qu'une image ! ! Il ne faut pas être naïfs. S'il est vrai que le mouvement monte, Ah , bon ......Pas l'impression , désolé. ça bouge "exclusivement " quand les boites ferment ou sont déjà fermées......Point barre .Et ils se battent pour avoir de meilleures indemnités (attention , je ne critique que ces salariés cherchent à "gratter des tunes ...) et non pour autre chose. Non , à mes yeux , rien ne gronde . ! rien n'est prêt politiquement pour le consolider (et je ne parle pas des actuels partis politiques de gauche). Donc , implicitement , tu admets "qu'une grosse OS" est peut être timorée à cause de cela .Perso , j'en suis convaincu ! ! Par contre, en face, tu peux compter sur la tendresse de MAM ... au cas où. Et une débandade sous les coups de l'ennemi, il n'y a rien de pire. Qui t'as parler de se battre "physiquement " ? Le drame de ceux qui ont le plus rompu avec la logique de la soumission au système et aux idées qu'il véhicule , c'est de devoir constater à quel point "les autres" mettent du temps à comprendre Quand tous les participants au forum (à part quelques irréductibles) seront d'accord sur les points essentiels, alors on pourra commencer à espérer un changement radical. En attendant, demain, j'y serai. Le pire serait de leur donner raison et de leur permettre de jubiler sur une éventuelle démobilisation. Tant mieux , j'attends la suite !Voir ce que vont décider les pontifs ! Loco Vapeur écrit : "encore une fois de plus tu change pas " Oh , si j'ai changé ...je ne suis plus décidé à subir quoique ce soit d'où que ça vienne ! Mais j'aimerais que tu me dises : - as tu été sollicité pour savoir les suites à donner ? Car ils ont déjà décidé ...au moins sur un calendrier , ! A propos , tu ne réponds pas à mon sujet .Par contre , tu portes un jugement sur ma position .....! Si j'avais dit : je vais au 1er Mai = j'aurais été un chic type... ! Je ne suis pas satisfait de la manière dont ça se passe et je l'exprime ; Je te précises que j'ai posté aussi d'autres sujets , exemple , l'histoire du 1er Mai , l'as tu lu , as tu répondu ...? Tu participes juste pour me dire que je suis un "anti" .Il est vrai que le suivisme est plus simple ...ça évite les conflits avec des collègues tout en passant pour un battant .... J'ai aussi posté sur la CES, ITF, ETF ...mais je ne t'ai pas lu .Donc , pas d'avis !Et pourtant , tu aurais un début de réponse sur la stratégie actuelle. Idem pour le festival de Cannes.............. Mais ????? Donc , pour te faire plaisir , je t'affirme que j'irai en 2010 (même si je n'y vais pas ) , ...facile et en paix avec les bons penseurs . Modifié 3 mai 2009 par MarcM
Invité 5121 Publication: 3 mai 2009 Publication: 3 mai 2009 (modifié) Tort , sauf que j'ai quand même suivi cela (via les infos et la presse ) , je crois ne pas être le seul à m'interroger sur la stratégie puisque JC Mailly (FO) disait clairement : " On ne va pas appellé les salarié(e)s tous les mois à faire grève ...." Tout le monde s'interroge. Par contre les réponses doivent avoir un minimum de crédibilité. Quand le 1° mai à Paris, les 350 personnes de FO réclament la grève générale, ça fait plutôt rigoler. Il y avait au moins 10 fois plus de Tamouls, et 500 fois plus de manifestants ! L'expression "Baden-Baden " n'était qu'une image Baden-Baden est pour moi tout sauf une image. C'est plutôt le symbole de ce qui peut se passer si le mouvement social s'aventure au delà des conditions réelles de l'état d'esprit général. On connaît Massu. On sait ce que ce genre de personnage est capable de faire. Que 72 % des interrogés approuvent la journée du 1° mai ne signifie pas qu'ils sont pêts à affronter la perspective d'un état d'urgence militaire avec des dizaines de milliers d'emprisonnements. Certains trouveront que j'exagère. Je fais le lien entre le refus obstiné de lâcher le moindre kopek, la présence inutile de treillis dans les lieux publics, la mise en fiche massive de tous ceux qui ont la moindre activité sociale, et le maintien en ordre de marche d'un appareil policier de mieux en mieux équipé prêt à fonctionner au cas où. Si tu as oublié les provocs au moment des manifs de la sidérurgie en 1979, moi pas. On est en face d'un adversaire coriace. De gens au passé (et au présent) pas spécialement attaché aux valeurs démocratiques (l'ombre d'Occident rôde pas bien loin, Madelin a reçu la Légion d'Honneur des mains de Sarko lui-même le 23 mars). Donc , implicitement , tu admets "qu'une grosse OS" est peut être timorée à cause de cela .Perso , j'en suis convaincu ! pas timorée ... peut-être un peu plus réaliste que toi et moi, parce que disposant d'un point de vue plus large Qui t'as parler de se battre "physiquement " ? je parle de coups politiques évidemment, et de débandade politique elle aussi, de la part de gens prêts à monter sur les barricades, mais à en descendre encore plus vite ... Modifié 4 mai 2009 par 5121
Invité 5121 Publication: 3 mai 2009 Publication: 3 mai 2009 (modifié) tiens, si tu crois que Baden-Baden n'est qu'une image, lis ça http://www.lepost.fr/article/2009/05/02/15...tml#xtor=RSS-30 Stéphane, un habitant d’Abbeville (Somme), âgé de 29 ans, a reçu sur son téléphone portable un SMS étonnant : « Pour faire dérailler un train, t'as une solution ? ». Le SMS était envoyé par une vague connaissance de travail, selon Le Courrier Picard. Mais voilà, ce SMS a été jugé « tendancieux » par la justice… Et le jeune menuisier s’est retrouvé en garde à vue pendant 24 heures. Jeudi, 16 avril, Stéphane a été convoqué au commissariat d’Abbeville. « Ils voulaient avoir des précisions sur ce SMS. Je m'y suis rendu sans aucune appréhension, je ne voyais vraiment pas où était le mal » confie-t-il au Courrier Picard. Mais quand Stéphane est arrivé au commissariat, les policiers lui ont parlé d’une affaire criminelle, de terrorisme, de garde à vue qui pourrait durer jusqu’à dix jours. Les policiers lui ont même posé la question de savoir s’il était « capable de choses farfelues comme, par exemple, faire dérailler un train ». C'est alors que les policiers lui demandent le nom du collègue qui lui a envoyé le SMS. Ils perquisitionnent chez son collègue et le ramènent au commissariat. « Je me disais, ils vont faire les vérifications et tout sera terminé. En fait, le cauchemar ne faisait que commencer » avoue le jeune menuisier. A 16 heures, Stéphane est placé en garde à vue, sur instruction du parquet. « C'était un véritable choc. En deux secondes, j'ai eu l'impression de devenir un vulgaire criminel. Je me retrouve dans une belle cellule jaune qui sent la pisse, j'ai l'impression d'être traité comme un chien » confie dans le Courrier Picard, Stéphane. La garde à vue de Stéphane ne prendra fin, que le lendemain après-midi, à 16 heures. Explications : Le téléphone portable sur lequel Stéphane a reçu le fameux SMS était un appareil prêté par son opérateur de téléphonie mobile. Et le procureur de la république d’Abbeville précise : « L'opérateur a le droit de consulter ces messages et le devoir d'alerter les autorités s'il estime qu'un crime ou un délit est susceptible d'être commis. » Et l’erreur de Stéphane c’est de ne pas avoir alerté les autorités après avoir reçu le SMS de son collègue… Éric Fouard, le procureur de la République justifie cette garde à vue car «la procédure pénale est la même pour tout le monde, que le risque soit probable ou peu probable ». Un procureur qui met en avant le principe de précaution qui prévaut en matière de terrorisme. Car derrière cette histoire incroyable, il y a bien entendu, l’affaire de Tarnac et de Julien Coupat. C’est en tout cas l'avis du procureur d’Abbeville : « Cette actualité récente a certainement joué en sa défaveur. Je comprends que, de son côté, la garde à vue puisse paraître violente mais, dans ce genre d'affaire, on ne peut prendre aucun risque. » Stéphane se souviendra longtemps de ce SMS: « C'est totalement irréel. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu. » (Source: Le Courrier Picard) Modifié 3 mai 2009 par 5121
Dom Le Trappeur Publication: 4 mai 2009 Publication: 4 mai 2009 Il est interdit de péter de travers dans ce pays ... dès fois qu'une étincelle ...
Invité 5121 Publication: 4 mai 2009 Publication: 4 mai 2009 Il est interdit de péter de travers dans ce pays ... dès fois qu'une étincelle ... et en plus, si tu pètes, je suis obligé d'aller le déclarer au commissariat ! :)
Invité MarcM Publication: 4 mai 2009 Publication: 4 mai 2009 (modifié) Tout le monde s'interroge. Par contre les réponses doivent avoir un minimum de crédibilité. Quand le 1° mai à Paris, les 350 personnes de FO réclament la grève générale, ça fait plutôt rigoler. Il y avait au moins 10 fois plus de Tamouls, et 500 fois plus de manifestants ! Bien sûr le mauvais élève de la classe est trouvé .....L'unité à sens unique = ! Il est trop facile de montrer du doigt "les autres" pour probablement caché une Chéréquisation (!) Pour précision , qui dit grève générale n'a jamais voulu dire : - grève illimitée - et/ou violente ça me rappelle quand Fo , au plus fort du conflit de 2003 , réclamait une grève générale et que B.T estimait que le climat n'était pas propice................. ! Non , la grève générale peut se manifester sous diverses formes .Par exemple , sous la forme d'un appel d'une heure pour tous les salarié(e)s avec des rassemblement sous les bureaux du tôlier et casses - croutes fraternels .Et sur des bases communes à tous et non chacun avec ses revendications Et voir si "d"autres " pourraient s'y joindre .Je pense à certaines profession souffrant de la crise mais non salarié(e)s Baden-Baden est pour moi tout sauf une image. C'est plutôt le symbole de ce qui peut se passer si le mouvement social s'aventure au delà des conditions réelles de l'état d'esprit général. On connaît Massu. On sait ce que ce genre de personnage est capable de faire. Que 72 % des interrogés approuvent la journée du 1° mai ne signifie pas qu'ils sont pêts à affronter la perspective d'un état d'urgence militaire avec des dizaines de milliers d'emprisonnements. Bon , tu es gentil mais ne saute pas sur une expression......Est - ce une manière de dégager en touche ? Donc sous couvert de risque , on ne fait rien ? Justement si la stratégie actuelle persiste , les risques de débordement existent car , justement , des salarié(e)s se sentiront floués par cette fumeuse stratégie..... Certains trouveront que j'exagère. Je fais le lien entre le refus obstiné de lâcher le moindre kopek, la présence inutile de treillis dans les lieux publics, la mise en fiche massive de tous ceux qui ont la moindre activité sociale, et le maintien en ordre de marche d'un appareil policier de mieux en mieux équipé prêt à fonctionner au cas où. Si tu as oublié les provocs au moment des manifs de la sidérurgie en 1979, moi pas. Tu t'éloignes ....car depuis 1979 , il y a bien eu des actions d'ampleurs , non ? On est en face d'un adversaire coriace. De gens au passé (et au présent) pas spécialement attaché aux valeurs démocratiques (l'ombre d'Occident rôde pas bien loin, Madelin a reçu la Légion d'Honneur des mains de Sarko lui-même le 23 mars). Précision , ce n'est pas l'objet du post . L'adversaire a toujours été coriace......Il y a eu le SAC (assasinat de P.Maitre) , les "syndicats maison" (type CSL) d'extrême droite .Donc , rien de nouveau sous le soleil ! pas timorée ... peut-être un peu plus réaliste que toi et moi, parce que disposant d'un point de vue plus large Ma foi , le tout est d'en être persuadé ! ! je parle de coups politiques évidemment, et de débandade politique elle aussi, de la part de gens prêts à monter sur les barricades, mais à en descendre encore plus vite ... Qui te parles de barricades ????Moi , je parle d'actions "Tous ensemble " et sur des revendications communes à tous..... Dis moi pourquoi , par exemple ,il n'y a pas encore eu de meeting, avec tous les leaders syndicaux (tous salairés réunis) dans les villes où les grosses ets vont fermées (cater-Mollex-Scappa etc...)depuis le temps que ces salariés se battent seuls .Ils sont confédérés , non ?Ils cotisent dans une union locale , dans une fédération proféssionnelle et dans une confédération nationale ....Et doivent se sentir seuls. Je déplore que la stratégie actuelle conduit à des grève "chacun dans mon coin"....D'ailleurs , je constate que des grèves vont avoir lieu le 6 (à la sncf ) sur des revendications catégorielles (c'est le moment et judicieux ... !)...... Modifié 4 mai 2009 par MarcM
Invité MarcM Publication: 4 mai 2009 Publication: 4 mai 2009 (modifié) Tout le monde s'interroge. Par contre les réponses doivent avoir un minimum de crédibilité. Quand le 1° mai à Paris, les 350 personnes de FO réclament la grève générale, ça fait plutôt rigoler. Il y avait au moins 10 fois plus de Tamouls, et 500 fois plus de manifestants ! Juste pour info , il n'y a pas que FO qui pense qu'il faut changer de braquet , je cite : "MOTION et APPEL à une Coordination Nationale des Collectifs Interprofessionnels de la FSE à LYON lundi 4 mai 2009 Proposition de motion de la FSE pour l’assemblée du 1er mai 2009 convoquée à l’initiative de la FSE à LYON Elle est adressée au Collectif National CGT Lutte de Classe (issu du meeting du 29 novembre 2008) et à CL CGT "L’AG interprofessionnelle réunie ce jour à Lyon prend acte que les journées d’action espacées dans le temps n’ont pas permis de faire reculer le gouvernement. De plus, les directions nationales des syndicats qui y appellent ne reprennent généralement pas les revendications de la base et négocient trop souvent les modalités d’application des réformes avec le gouvernement. La grève générale est pourtant le seul moyen d’action qui nous permettra d’aller à la victoire face au pouvoir et à ceux qui veulent nous faire payer la crise de l’économie capitaliste. Nous n’avons rien à gagner à perdre notre temps à discuter avec le gouvernement, et ainsi à le légitimer. Nous interpellons l’ensemble des organisations syndicales, associatives et politiques et des collectifs, pour que se crée, à l’échelle locale comme nationale, une structure du type « LKP » pour préparer et appeler dans l’unité à la grève générale. Nous décidons dès à présent de former un tel collectif sur Lyon et son agglomération, et appelons tous et toutes à le rejoindre. Nous proposons une première réunion de structuration avec des délégations des différents secteurs et des différentes organisations et collectifs, le 7 mai à 19h à l’Université des Quais, rendez vous devant le 4 bis rue de l’Université (salle indiquée à l’entrée)." === APPEL à une Coordination Nationale des Collectifs Interprofessionnels le week-end du 15 mai à Lyon. Depuis un long moment déjà, la grève étudiante dure. Elle subit des attaques multiformes. Attaques par la répression, par le chantage aux absences, à la distribution de zéros, aux examens, attaques par le black-out médiatique, attaques par l’embargo des directions syndicales sur tout mouvement de jeunesse, considéré comme « dangereux ». Ce mouvement est attaqué parce que le pouvoir craint une convergence avec la grande masse des salariés, comme en 2006 dans la lutte contre le CPE, ou la France frôla la grève générale. Massivement, le mouvement étudiant est conscient qu’il se bat contre des réformes qui frapperont demain l’ensemble des travailleurs (notamment : plus de diplômes nationaux = plus de reconnaissance de ces derniers dans les conventions collectives et les grilles de qualification = pression à la baisse sur l’ensemble des salaires). Il est conscient que chaque lutte sectorielle touche d’une certaine manière aux intérêts de l’ensemble des salariés. Le mouvement étudiant est majoritairement conscient, enfin, qu’il ne gagnera pas seul, n’ayant pas le pouvoir, notamment de bloquer l’économie, et qu’il ne peut remporter de victoire que dans le cadre d’une grève générale, comme en témoignent les prises de positions répétées de la Coordination Nationale Etudiante, dans laquelle toutes les universités mobilisées envoient des délégations. Néanmoins, cela fait plusieurs semaines que la Fédération Syndicale Etudiante de Lyon bataille en Coordination nationale pour un Comité National de grève, qui structurerait nationalement le mouvement étudiant dans la pratique, et non seulement via les appels votés en « Coordo ». Cela aurait permis notamment de mener de manière nationale et organisée les prises de contacts avec les salariés pour étudier les possibilités de grève générale. Nous nous sommes en cela heurtés à des forces politiques qui considéraient avec plus ou moins d’honnêteté, que le travail en vue de la grève générale se fait uniquement au niveau local. L’enseignement que nous en avons tiré est, qu’en matière de structuration nationale, il fallait que quelqu’un prenne l’initiative, et ensuite amener les uns et les autres à se positionner. C’est dans cet esprit que la section lyonnaise de la FSE a décidé de proposer, aux AG étudiantes de Lyon 2, puis à la Coordination Nationale Etudiante, puis au Collectif Tous Ensemble, une Coordination Nationale des Collectifs Interprofessionnels pour étudier les possibilités dont nous disposons. Nous étions prêts à le faire à Lyon, et à mettre à disposition les locaux de l’Université Lyon 2 (en grève) pour mener à bien cette tâche. Nous considérons que la journée du 1er mai était le meilleur moment pour faire la publicité de cette proposition. En effet, le moi de mai constitue le moment charnière de mobilisation des salariés cette année. Nous devons en profiter pour nous organiser et élargir notre base, pour pouvoir demain faire trembler, et, si cela est nécessaire déborder, les directions syndicales. Le 19 avril 2009, la Coordination Nationale Etudiante a appelé pris la position suivante : « Les mouvements interprofessionnels et les grèves générales menés par les populations d’Outre-Mer ne sont que les prémices de l’insurrection qui vient. Nous appelons d’ores et déjà l’ensemble des étudiants mobilisés à participer aux manifestations interprofessionnelles du 1er mai et à l’issue de celles-ci, à mettre en place partout en France des Assemblées Générales de ville. Ces assemblées générales seront à même de construire une grande coordination nationale inter-luttes pour organiser la grève générale. » Un peu plus tard, suite à la volonté de certains participants des collectifs interprofessionnels de ne pas organiser en pratique la convergence, les militants de Continuer la CGT ont appelé à mettre en place un « collectif des collectifs » et ont à ce titre proposé une plate-forme intéressante. Je pense que nous devrions nous appuyer sur les positions prises par Continuer la CGT et la Coordination Nationale Etudiante dans le cadre d’une action unique. La plate forme de Continuer la CGT devrait servir de base de discussion à tous ceux qui veulent l’unité pour la grève générale. Quand à la perspective d’une coordination nationale interprofessionnelle, elle pourrait être un premier jalon qui permettrait de donner un corps organisationnel à tout cela. Restons réalistes, même si il n’y a pas beaucoup de délégations à cette coordination, celle-ci nous permettrait : d’amener les collectifs, les sections syndicales, les travailleurs en lutte à se positionner, ou au moins à se poser des questions de consolider l’unité entre les travailleurs et la jeunesse, notamment étudiante et lycéenne de « profiter » du climat social propice pour se renforcer organisationnellement, pour limiter la perdition de force, la démoralisation issue des prévisibles nouvelles trahisons des directions syndicales Il faut bien que l’initiative ait lieu quelque part, alors pourquoi pas à Lyon ? Nous appelons donc à une Coordination Nationale des Collectifs Interprofessionnels le week-end du 15 mai à Lyon. Dans l’unité et le contrôle de la base, construisons le notre !" Mais aussi : "Commission exécutive Syndicat CGT Michelin Usine Michelin 43700 Blavozy le 7 avril 2009 à : Bernard THIBAULT secrétaire général CGT Cher camarade, Après le succès considérable des journées de mobilisation du 29 janvier et 19 mars qui se sont traduites par 80 à 90% de débrayages sur l’usine Michelin de Blavozy, et une très forte participation aux défilés, le syndicat CGT s’inscrit dans l’initiative commune aux confédérations vis-à-vis de la journée de mobilisation du 1er mai. Néanmoins nous ne pouvons que regretter que face à ce mouvement initié le 29 janvier et 19 mars, il faille patienter un mois et demi pour qu’une nouvelle action nationale soit décrétée. Une grande partie des manifestants, des salariés en lutte, confronté à des pertes de salaires très importantes, à un souci permanent vis-à-vis de l’emploi, de la survie même de l’usine, souhaitait un prolongement rapide à la journée du 19 mars. Bien évidemment , nous comprenons que l’unité syndicale peut être un moteur décisif à l’enclenchement d’un mouvement de protestation beaucoup plus large, mais pour autant, la CGT qui rassemble sous « ses couleurs » une grande majorité de non syndiqués ne peut être assujettie et conditionné à la volonté d’organisations syndicales réfractaires à l’idée même que la victoire contre le patronat et gouvernement est possible. En conséquence de quoi, la CGT, première organisation Française conforté par les résultats aux élections prud’homales, se doit de prendre ses responsabilités en organisant la lutte, y compris unité syndicale ou pas. Nous demandons donc auprès du premier de nos secrétaires, de donner des perspectives à courte échéance, après la journée du 1er mai, dont à notre échelle nous allons nous efforcer de tout mettre en œuvre pour la réussite de celle-ci. Nous pensons qu’il serait dangereux de laisser la situation « se pourrir », alors que les exaspérations sont de plus en plus fortes, mais que va se poser avec force la problématique liée aux pertes de salaires avec le chômage partiel, ce qui peut aussi devenir un facteur de blocage « d’aller à l’action » pour nombre de salariés . Reçois cher camarade, nos fraternelles salutations. Pour le syndicat CGT Michelin et au nom de la commission exécutive Le secrétaire René VILLESECHE " Modifié 4 mai 2009 par MarcM
Invité 5121 Publication: 4 mai 2009 Publication: 4 mai 2009 Bien sûr le mauvais élève de la classe est trouvé .....L'unité à sens unique = ! Il est trop facile de montrer du doigt "les autres" pour probablement caché une Chéréquisation je ne montre pas FO du doigt, simplement, il vaut mieux avoir la politique de ses moyens. En l'occurence, la mobilisation des militants de FO le 1° mai n'est guère encourageante pour tout le monde à entrer dans une action d'envergure. C'est tout ce que je voulais dire ! Quant à Chérèque, là c'est sûr que tu peux attendre encore un moment avant même qu'il en parle ... et qu'il la lance ! Pour précision , qui dit grève générale n'a jamais voulu dire : - grève illimitée - et/ou violente pas besoin de me faire un dessin, j'ai assez entendu, tu sais de la part de qui, parler de grève générale illimitée ... il y a donc en effet une différence Non , la grève générale peut se manifester sous diverses formes .Par exemple , sous la forme d'un appel d'une heure pour tous les salarié(e)s avec des rassemblement sous les bureaux du tôlier et casses - croutes fraternels .Et sur des bases communes à tous et non chacun avec ses revendications Et voir si "d"autres " pourraient s'y joindre .Je pense à certaines profession souffrant de la crise mais non salarié(e)s ça ne s'appele plus une grève, mais des actions, d'aillleurs c'est ce qui sera proposé ce soir, d'après les indiscrétions de Mireille Dumas. On verra alors si les dirigeants du pays sont plus démocratiques que les dirigeants de l'ex-DDR qui ont cédé après les "manifestations du samedi" (ou du lundi, je ne me souviens plus) Bon , tu es gentil mais ne saute pas sur une expression......Est - ce une manière de dégager en touche ? Donc sous couvert de risque , on ne fait rien ? Justement si la stratégie actuelle persiste , les risques de débordement existent car , justement , des salarié(e)s se sentiront floués par cette fumeuse stratégie..... où as-tu vu qu'il ne fallait rien faire ? Il faut ajuster les actions au contexte. sinon, tu fais comme un boxeur qui fonce sans même tâter l'adversaire .... c'est plus que risqué, d'autant qu'on ne peut guère prétendre être déjà les plus forts pour imposer une quelconque "volonté populaire" qui n'existe pas encore Tu t'éloignes ....car depuis 1979 , il y a bien eu des actions d'ampleurs , non ? Précision , ce n'est pas l'objet du post . L'adversaire a toujours été coriace......Il y a eu le SAC (assassinat de P.Maitre) , les "syndicats maison" (type CSL) d'extrême droite .Donc , rien de nouveau sous le soleil ! là, c'est toi qui refuse de regarder la réalité en face. On a présentement en face de nous un adversaire bien différent de celui des années 1995-2007. Chirac n'était en rien lié à l'extrême droite. Ce n'est pas pour rien que j'ai mentionné Madelin, Devedjian aussi fait partie de ces cercles bien décidés à casser du "coco" si l'occasion se présente. J'ai vu le premier en action quand j'habitais Vanves. Pas beau à voir ! Qui te parle de barricades ???? Moi , je parle d'actions "Tous ensemble " et sur des revendications communes à tous..... les barricades, c'est proposer une forme d'action que trop peu de gens sont prêts à suivre. Si tout le monde est prêt à une grève générale, je suis pour. Si une majorité préfère ne pas voir ses revendications noyées dans la masse d'un mouvement général, alors il ne faut pas y aller ! Ils ont tort à mon point de vue, mais tu ne pourras pas aller les chercher par le fond de culotte. Il faut faire avec. Il faut que les illusions tombent. Il faut qu'ils constatent sur leur propre exemple qu'il n'y a vraiment plus rien à attendre de ceux qu'ils ont mis eux-mêmes au pouvoir ! Je déplore que la stratégie actuelle conduit à des grève "chacun dans mon coin"....D'ailleurs , je constate que des grèves vont avoir lieu le 6 (à la sncf ) sur des revendications catégorielles (c'est le moment et judicieux ... !)...... Je le regrette autant que toi. Mais tant qu'il y aura des syndicats catégoriels avec pas mal de salariés derrière, c'est ce qui continuera de se produire. Fais venir ces gens là vers un syndicat confédéré d'abord, après, on pourra imaginer des mouvements qui se raccordent au mouvement général.
Invité MarcM Publication: 4 mai 2009 Publication: 4 mai 2009 Je le regrette autant que toi. Mais tant qu'il y aura des syndicats catégoriels avec pas mal de salariés derrière, c'est ce qui continuera de se produire. Fais venir ces gens là vers un syndicat confédéré d'abord, après, on pourra imaginer des mouvements qui se raccordent au mouvement général. Hé , non , voilà le problème ....à l'initiative de la CGT ......et de Sud! Et pas chez les ADC... !
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant