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Le Web des Cheminots

[X 4300 / 4500 / 4630 / 4750 / 4900] Sujet Officiel


dada76

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Le 13 avril 1995, une composition comprenant de la tête à la queue XR8402-X4602 menant et XR8505-X4601 mené quitte Pont-de-Briques (62) en direction d'Amiens.
Lors de l'accident de Saint-Leu-d'Esserent, c'était la même U.M. qui était impliquée, mais les deux éléments étaient inversés dans leur rôle menant et mené par rapport à ici, et également orientés avec leur remorque en tête.
Notons que celle de la X4601, la XR8401, fut déclarée réparable (moyennant certaines réserves) après une visite des techniciens des Ateliers du Mans sur son lieu de garage, et ce malgré les dégâts spectaculaires qu'elle avait alors subi, à condition également que son acheminement jusqu'au Mans puisse être réalisé. Faute d'avoir été libérée en temps utile par la justice, elle sera remplacée par décalage par l'ancienne 8505 (la S.N.C.F. a toutefois pu se faire restituer la motrice une fois établi que le matériel n'était pas en cause, qu'elle avait demandée afin de reconstituer un élément).
Une fois libérée, en 2003 seulement, elle a été découpée au dépôt du Petit-Thérain (Creil), où après l'accident elle avait été convoyée puis garée, bâchée, placée sous scellés, pour l'enquête, son bogie AV étant chargé sur un wagon garé à proximité immédiate et remplacé sous la remorque par des lorrys.

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Le 15 avril 1995, une doublette de X4500 avec en tête l'élément X4571-XR8557, reconnaissable à ses tampons à plateaux de 600 mm de large (tampons d'élément modernisé) attend le départ en gare de Paris-Nord (75) pour Laon ou Beauvais.
On remarquera dans le reflet des voitures en livrée dite "C1" et le persiennage du compartiment "échappement" obtenu à partir de panneaux de première (partie gauche) et seconde génération (partie droite) sur la motrice X4557.

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En avril 1995, les éléments automoteurs X4325-XR8315 et X4326-XR8316 sont vus à Haguenau (67).
Le 4325 rentrera aux Ateliers de Nevers quelques semaines plus tard tandis que le 4326 rentrera à ceux du Mans dans quelques jours seulement pour y subir chacun leur dernière révision générale. A cette occasion, ils seront les derniers E.A.D. à perdre le modèle de portes de fourgon que nous voyons ici, portes nervurées, avec grande baie mais sans main montoir. Leurs nouvelles portes seront à face lisse (avec panneaux verticaux, les premières du genre les avaient horizontaux), baie réduite en largeur et équipée d'une main montoir, facilitant ainsi la sécurité des agents qui ont désormais avec la main montoir visible sur la carrosserie deux points de préhension pour monter dans les engins ou en descendre.
 
J'ignore pourquoi ces photos ont sont d'une qualité juste, mon appareil de l'époque ne permettait aucun réglage donc je ne peux pas l'avoir mal réglé...

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Dépôt de Metz-Sablon (57), avril 1995.
L'X4443 vient de rentrer et est en cours de lessivage au balai.
Et deux vues d'un moteur Poyaud provenant ou à destination d'une motrice X4300.

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Cholet (49), 28 février 1994.
Bien qu'amputée depuis déjà longtemps de son antenne allant à Bressuire, Parthenay et Poitiers, la gare est encore assez active grâce à la volonté du Conseil Régional des Pays de la Loire, qui insistera pour qu'en revanche la section menant à Clisson (Nantes) ne ferme pas.
Nous voyons en gare deux trains, dont celui de gauche, formé par les éléments automoteurs X4671-XR8648 et 4637-XR8649 (deux des trois éléments qui seront ultérieurement modernisés pour la Picardie avec mutation sur Longueau) partira pour Angers tandis que celui de droite, assuré par l'X4668-XR8665 partira pour Nantes. En plus de son engagement pour les lignes, le conseil Régional demandera à faire rénover sept éléments utiles pour la desserte Angers - Cholet, principe finalement étendu aux 21 éléments alors à son parc en première partie des années 1980. Le premier sortira des Ateliers du Mans à l'été 1985 et le dernier à l'été 1987.
Par suite de l'électrification de l'étoile d'Angers et de l'engagement de Z2, les éléments de Tours-Saint-Pierre ne pouvant plus alimenter de façon "naturelle" cette zone d'action, le dépôt de Nantes se verra reconstituer un parc d'éléments X4300 mais des X4630 devenant disponibles peu après avec l'électrification de Lyon-Grenoble et la mise en service de R.R.R. sur la région Lyonnaise, 21 engins de cette série les remplaceront, et les X4300 seront mutés principalement à Nevers, ce qui permettra avec Longueau qui a des X4500 et 4630 d'enfin faire facilement monnaie d'échange entre les différentes séries d'E.A.D. lorsqu'un X4500 était en surnombre quelque part mais qu'en revanche il fallait un X4300 ailleurs.
Visitons maintenant un de ces éléments, dits "Ambulance" avec une vue des compartiments de première et de seconde classe (respectivement les sièges d'origine rehoussés et des sièges type Z6400), ainsi qu'une plate-forme avec des portes d'intercirculation largement vitrées).
Les cloisons sont en stratifié imitation mélèze, et les tapis de sol, les portes de compartiment vitrées et les portes-bagages type Z2 préfigurent déjà les éléments modernisés (en cours de conception lors de la sortie de la première Ambulance). Notons toutefois que ces aménagements ne sont pas compatibles avec les modernisés, aussi, dix ans après cette rénovation, lorsque ces engins avaient de nouveau atteint leur parcours de révision (800000 km + tolérance de 15 %), "Le Mans" proposera par souci d'économies de seulement moderniser les nez des engins tout en procédant à la révision du reste en le maintenant sur son modèle. Le Conseil Régional décidera finalement de les faire traiter en modernisation complète afin de les aligner sur ses six éléments supplémentaires qui avaient été modernisés.
Terminons sur les péripéties conjugales de la 4671: suite à la destruction accidentelle de sa remorque originelle XR8668, dans un face à face sur voie unique à Dompierre (03), notre motrice héritera par voie de croisement entre plusieurs éléments de la 8648 de la 4636. La 8668 (un palindrome) sera la caisse d'E.A.D. ayant eu la longévité la plus courte (quelques semaines de service seulement).

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Dépôt de Sotteville (76), des X4500 sont en maintenance sur voies sur fosses en février 1994.
X4561-XR8575 modernisé Basse-Normandie, premier élément concerné par les permutations de remorques par les Ateliers du Mans sur la quasi-totalité des modernisés suivants et quelques rouge et crème, avec renumérotation de la remplaçante en remplacée (de 1963 à 1976, les divorces et remariages seront très nombreux pour adapter les effectifs des dépôts en X4300 ou 4500 d'un côté ou en XR8300 ou 8500 de l'autre, mais ils n'entraineront pas de renumérotations). Ceci pour que les remorques, plus longues à traiter, puissent être terminées en même temps que leur nouvelle motrice et ainsi éviter à la motrice d'attendre sa remorque originelle et rendre disponible immédiatement un élément nouvellement constitué. La 8575 que nous voyons ici arborant fièrement son numéro n'est autre que l'XR8587 radiée dont la caisse a été réutilisée (élément radié en 1988 après destruction de la X4419 par incendie criminel à Stiring-Wendel le 26 novembre 1987 -manifestation de mineurs de fond contre la fermeture programmée des H.B.L.- tandis que la 8587 s'en sortait moins mal pour si j'ose dire n'avoir qu'été saccagée: toutes vitres brisées, intérieurs détruits par vandalisme, etc., mais sa structure n'était pas touchée).
A l'époque de cette prise de vue, les éléments modernisés ne sont pas encore équipés d'éperons chasse-obstacle, et on distingue au dessus des pares-brise.le report du numéro de la motrice, spécificité locale sur les X4500.
 
X4625, vu lors de son second séjour dans ce dépôt. Cet engin est l'ancien X4371 transformé comme deux autres X4300 en X4500 en 1973 et 1975 par suite de problèmes récurrents sur les moteurs Poyaud qui équipaient les X4300: comme il n'aurait pas été intéressant économiquement de commander quelques malheureux moteurs isolés pour en avoir plus en rechange, il fut décider, puisqu'on continuait à commander des éléments montés avec le Saurer (X4630) de commander quelques moteurs de plus que ceux habituellement pris à titre de parc de rechange et d'en équiper trois X4300 donc devenus X4500, ainsi que la motrice diésel du T.G.S. lors de sa transformation d'élément d'essais en élément pour affrètements) afin de disponibiliser leur Poyaud pour le parc de rechange. Cette transformation impliquait principalement des modifications au niveau des points d'ancrage (moteurs implantés à droite pour le Poyaud, à gauche pour le Saurer), le changement du coupleur Ferodo (26 pouces contre 23) et quelques autres travaux complémentaires. Notons qu'à l'issue de ces transformation, les manuels de conduite et guides de dépannages mentionnaient "éléments automoteurs X4301 à 4451 et 4501 à 4629", comme si on avait voulu se laisser la possibilité de transformer de la sorte encore trois autres éléments.
Sur la troisième photo un moteur Saurer SDHR équipant justement les X4500 (ainsi que les X4630 et 4900, et les motrices T1500) et en quatrième photo, vue côté droit une boîte de vitesse De Dietrich BDD, commune aux X4300 et 4500. Au premier plan on distingue la manette d'accélération à vide, et au fond, le volant de commande de l'inverseur.

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Février 1994, voici aujourd'hui une des deux versions d'intérieurs ayant existé sur les X4900 avant leur modernisation.
On regrettera que leur prise en R.G. à la fin des années 80 n'ait pas été l'occasion, sans procéder encore à une modernisation, d'au moins modifier leurs aménagements intérieurs afin de les rendre un peu plus gais que ces couleurs pour le moins largement passées de mode. D'autant qu'ils ont conservé ces aménagements encore longtemps ensuite.
L'autre version, dont vous verrez publication bien plus tard, comprenait des cloisons marrons et les sièges de seconde classe n'étaient plus ce type U.S.I. mais ressemblaient sans en être aux sièges de type Z2 omnibus.

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Il y a 17 heures, E.T.G. a dit :
Février 1994, voici aujourd'hui une des deux versions d'intérieurs ayant existé sur les X4900 avant leur modernisation.
On regrettera que leur prise en R.G. à la fin des années 80 n'ait pas été l'occasion, sans procéder encore à une modernisation, d'au moins modifier leurs aménagements intérieurs afin de les rendre un peu plus gais que ces couleurs pour le moins largement passées de mode. D'autant qu'ils ont conservé ces aménagements encore longtemps ensuite.
L'autre version, dont vous verrez publication bien plus tard, comprenait des cloisons marrons et les sièges de seconde classe n'étaient plus ce type U.S.I. mais ressemblaient sans en être aux sièges de type Z2 omnibus.

Un petit air de RTG aussi... tout comme l'éclairage au plafond. 
Tu aurais une photo des 4750 au début, avec le logo doré en relief et les sièges en skaï orange vif ?

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Je n'ai que fort peu de photos avec le logo en relief, ceux-ci ayant disparu pour la plupart avant que je fasse des photos aux quatre coins de France.

Les Ateliers du Mans m'ont offert le monogramme de la X4771 lorsqu'elle est passée en R.G. en 1995 et qu'elle les a perdu à cette occasion. Je le conserve précieusement comme toute ma collection.

Quant aux banquettes oranges, c'est encore plus simple, je sais bien que ça peut existe, mais je n'en ai aucun souvenir, les deux couleurs tabac et fauve ayant pris le dessus avant que j'émerge. Idem pour les banquettes couleur tabac (je m'aperçois parfois en fouinant dans ma photothèque que j'ai photographié des trucs dont je n'avais plus souvenir ou que je ne pensais pas avoir vu, mais ici hélas, je crois bien qu'effectivement je n'ai vraiment pas connu: je ne suis pas assez vieux pour. Je n'ai même pas le souvenir d'avoir vu en vrai la livrée type 1973, par exemple, alors que j'en suis contemporain).

 

Les rampes d'éclairage des X4900 étaient du même modèle que celles des R.T.G. De toute évidence, aux coloris intérieurs, les X4900 sont bien nés dans les années 70! Passons les sièges marrons, mais cette cohabitation de l'orange et du jaune me donne envie de vomir...🤮

Modifié par E.T.G.
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J'évoque assez souvent les Ateliers du Mans (72) pour ne pas vous y emmener.
Voici quelques photos faites en juin 1994, avec pour cette première série des épaves.
Sur les deux premières photos, la motrice X4508, radiée dès 1988 après une sévère collision avec un poids lourd à Dainville (62) le 17 avril 1987. Elle ne présente pas de dégâts apparents (sinon un marchepied tordu) mais sa remorque, la XR8346 a souffert de l'accident. Aussi, la S.N.C.F. jugeant l'élément redondant (chose assez étonnante alors que le parc était déjà pénurique) sa satisfera d'une radiation avec indemnisation de sa valeur résiduelle. Pour autant, la XR8346 sera remise en état avec modernisation et repartira sous le numéro 8406, mariée avec la motrice X4606 afin de remplacer par décalage la 8589 originelle détruite par incendie criminel. La motrice, un moment pressentie pour devenir avec une remorque d'élément postal l'élément automoteur Astrée ne sera finalement pas réparée ni remise en service, deux motrices diésel d'E.T.G. ayant finalement été préférées pour former l'élément expérimental.
Sur les trois autres photos, la motrice X4340 originelle.
En effet, cet élément, justiciable en 1994 d'une Révision Générale est arrivé avec la motrice présentant de nombreuses zones corrodées. Aussi, par mesure d'économie, on a pris en révision la motrice X4305 radiée, disponible et en bien meilleur état. Cette motrice 4305 est ressortie sous le numéro 4340, mariée avec la XR8325 précédemment mariée avec la 4340 originelle. Concernant la radiation prématurée de l'élément X4305-XR8505, celle-ci a été, et alors que là aussi le parc était toujours cruellement insuffisant, demandée par Le Mans, qui était confronté à un manque criant de pièces, en particulier de composants électriques Télémécanique (ayant équipé les X4301 à 41 et 4501 à 41). L'arrêt définitif d'un engin pour servir de banque de pièces était la seule solution pour en disponibiliser rapidement, le retrait de service de la motrice X4508 en 1987 (inutilisable) et 1988 (radiation officielle) n'ayant à l'époque permis qu'une bouffée temporaire d'oxygène.
Les deux épaves X4340 originelle et 4508 ont été démolies lors d'une campagne faite sur place et incluant quelques motrices turbines et remorques TR51000 (comprenant à l'origine une partie restauration) d'E.T.G., les motrices diésel et les remorques mixtes étant préservées pour une éventuelle remise en service sous forme d'éléments à trois caisses, qui n'a jamais eu lieu.

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Les éléments X94750, autrement appelés R.A.P., Rames Automotrices Postales, ont eu une carrière assez éphémère, puisque construits en 1978, ils ne furent mis en service qu'au printemps 1979, pour cesser tout service en 1994.
Nos engins auront toutefois bien roulé puisqu'ils parviendront à échéance de Révision Limitée dès 1988. L'élément XP94755-XRP98755 sera traité mais La Poste étant en pleins atermoiements car l'abandon progressif des relations ferroviaires était déjà d'actualité, les sept autres éléments feront in extrémis l'objet de prolongations de parcours, faute de savoir quoi faire autrement.
Finalement, leur service ayant cessé, C.L.B.I. (Cannes-La-Bocca-Industrie) rachètera l'élément passé en révision dans l'idée de le reconditionner en élément pour voyageurs qu'elle pourrait revendre à l'exportation, notamment en Afrique. Cette opération ne sera jamais réalisée et il sera finalement sauvegardé par le musée des ambulants de La Poste à Toulouse. Les sept autres, non passés en révision, seront garés sur le faisceau postal de Paris-Evangile où ils serviront de stockage.
La S.N.C.F. sera intéressée par la reprise de ce matériel à des fins de récupération des moteurs et des convertisseurs hydrauliques pour la maintenance des autres éléments au parc ayant ces pièces en commun, ou pour transformer des éléments X4300 en X4750, aux bien meilleures performances. C'est finalement cette idée qui prévaudra, Le Mans conduira une étude qui fera apparaître que les travaux à mener pour transformer une motrice 4300 en 4750 sont très lourds (l'implantation du moteur et de la boîte de vitesses, en particulier, sont complètements différents), Economiquement, la meilleure solution, bien moins onéreuse, sera finalement de laisser les motrices postales sur le type X4750, et transformer leur carrosserie: obturer la porte de chargement des chariots de courrier, créer les ouvertures pour les baies, la porte voyageur et réaménager l'ancien local de service situé entre la cabine et les armoires techniques (ventilation, batteries, aspiration, échappement) en fourgon (démontage des toilettes installées dedans), transformer la porte de service à ce local et à la cabine en porte coulissante de fourgon, création entière de l'aménagement intérieur avec reprise complète des planchers, pose de cloisons, des sièges, nouvelles toilettes, et plus généralement, installer une carrosserie neuve en remplacement des anciennes parties restantes.
Ces éléments ne venant pas en plus du parc X4300 mais s'y substituant nombre pour nombre, on récupérera sur les X4300 ou sur des E.T.G. arrêtées certaines pièces nécessaires, telles que portes de fourgon avec leurs glissières, organes de chauffage voyageur (Avialex) dont les éléments postaux étaient dépourvus, etc. Les remorques postales étant abandonnées, on prendra en modernisation les remorques des X4300 arrêtées. Toutefois, les Ateliers du Mans opérant des décalages entre les motrices et remorques, ce ne sera pas toujours la remorque de la X4300 remplacée qui équipera la nouvelle X4750.
On voit ici l'élément XP94757-XRP98757 garé dans l'enceinte des Ateliers du Mans (72) en juin 1994, venu pour regarder la faisabilité du projet, puis reparti à l'Evangile, les Ateliers ne voulant pas avoir la série en garage tant que l'achat n'était pas confirmé, afin d'éviter l'encombrement de ses voies. Une fois l'opération concrétisée, des garages seront organisés à proximité car ces engins plus quelques caisses d'E.A.D. plus les E.T.G. radiés, ça commençait à faire du monde et à prendre de la place! Observez la prise à gauche de la porte de cabine de la motrice, destinée à alimenter l'engin en électricité quand il stationnait à quai de (dé)chargement, qui étaient des quais hauts.
Dans moins de deux ans, il connaîtra une seconde jeunesse. Les agents de l'établissement avaient là encore montré leur savoir-faire et leurs compétences et réalisé de belles prouesses pour redonner vie à ces motrices dont l'état général pouvait faire croire qu'il serait impossible de les "récupérer". On peut, sur cette opération, parler de reconstruction totale.
Curieusement, les remorques postales échapperont à la vague de démolition opérée à proximité immédiate des Ateliers en 1997 (diverses caisses d'E.A.D. et E.T.G., Z5100, etc.) et ne seront démolies que dans la suivante, en 2010: elles auront existé plus longtemps réformées qu'en service!

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Retour aux Ateliers du Mans (72) en juin 1994 avec ces épaves d'E.T.G.: TR21012, T1012 quelque peu "hautes sur pattes", posées sur de "faux bogies", permettant de les déplacer si besoin est; et d'E.A.D.: X4508.

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Retournons aux Ateliers du Mans (72) en juin 1994 ou plusieurs caisses isolées sont visibles.
La XR8426 a été désaccouplée de sa motrice X4446 et attend son tour pour être prise en mains pour subir son ultime R.L. ou R.G. Dans deux mois, elle ressortira complètement remise à neuf.
De son côté, la XR8789 vient de sortir des tunnels à peinture et ne va pas tarder à retrouver sa motrice X4789. Dans quelques jours seulement, des essais à poste fixe seront menés sur chaque caisse séparément puis sur l'élément reconstitué, avant un essai en ligne (généralement un aller-retour Le Mans - Château du Loir), et l'engin reviendra pour d'éventuelles retouches avant d'être remis à disposition du Transport. C'est leur ultime opération également, cet élément sera le premier X4750 radié après tamponnement de la remorque dans le dépôt de Chalindrey. Une XR avait bien été prévue pour la remplacer, et puis on a finalement décidé qu'on n'avait plus besoin de cet élément (ce alors que le parc était plus que tendu).
Dernière photo, l'élément X4707-XR8704 de Lyon-Vaise emprunte la voie d'entrée-sortie et quitte l'établissement après être venu pour l'équiper du K.V.B., D.A.A.T., R.S.T. Une fois rendu au dépôt, il sera utilisé pour assurer un train commercial: les engins venaient et partaient "en charge" dans la mesure du possible
Certains éléments sortaient avant toute opération, en particulier pour les R.L. et R.G. De façon le cas échéant à leur faire faire un parcours en triangle autour du dépôt:(triage-gare, ligne de Paris, retour triage) afin que lors de la prise en charge de l'élément, la motrice soit orientée côté Tours (pour les X4900, seule la motrice "mal tournée" sortait faire ce périple,avec opération inverse avant réaccouplement des caisses; et pour les E.T.G., c'était la motrice diésel qui devait être orientée côté Tours). ceci pour des raisons pratiques liées à la pose et dépose du moteur (par système coulissant sur deux rails sur le côté de l'engin), et afin de repérer plus facilement les caisses dans l'établissement en fonction de leur sens.

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L'élément automoteur X4640-XR8652 du dépôt de Nevers est garé hors de sa zone habituelle d'action, aux Ateliers du Mans (72) en juin 1995.
Bien qu'il soit pimpant, il ne sort pas de Révision Générale ou de Révision Limitée, il est juste venu se faire installer des équipements sécuritaires (D.A.A.T., K.V.B., R.S.T.).

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Quelques photos de la modernisation des E.A.D. aux Ateliers du Mans (72) prises en novembre 1988 et au printemps 1990.
 
Dans le bâtiment A, Chaudronnerie, masque posé et travaux de chaudronnerie terminés, le câblage électrique posé, les conduites pneumatiques remises en place, les compartiments voyageurs de cette caisse sont en cours de création: l'isolation thermique, les parois sont installées, les cloisons, portes bagages et la rampe centrale sont terminés également, la pose du plancher est en cours. Du côté cabine de conduite, le nouveau pupitre (en fait l'ancien reconditionné dans une enveloppe) est bien avancé. Les organes sous caisse (moteur, boîte de vitesses, réservoirs d'air et de gasoil, Statodyne, démarreur, Avialex, etc.) ou situés dans les placards techniques sont en cours de repose ainsi que les armoires pneumatiques, électriques et les compartiments aspiration, échappement, batteries avec leurs équipements sont en cours de remontage ou d'ajout pour le convertisseur statique (qui prendra place dans le couloir au dessus de la porte d'accès à la cabine).
Sur un autre élément, les travaux de modernisation proprement dite sont en cours: après avoir découpé la cabine de conduite sur la caisse et avoir mis celle-ci entièrement à nu, ne laissant que le chaudron, découpe de la traverse avant et ajout de profilés afin d'allonger le châssis de 500 mm. La traverse a été reposée et l'ossature (renforcement de cabine) est soudée dessus. Parallèlement, le chaudron sera modifié afin d'obturer une des portes par face sur motrice et adapter l'emplacement de l'autre à la porte Mielich (idem pour l'adaptation sur remorque et réduction d'une baie voyageur). Dans la phase suivante, une tôlerie neuve habillera le chaudron et le masque en bout sera installé. Les modernisations (et les révisions générales) pouvaient être considérées comme des G.R.G. (ce terme n'était pas utilisé sur les E.A.D.) avec la pose d'une carrosserie neuve sur leur ancienne charpente, elle même modifiée ou dont des pièces étaient changées s'il le fallait, permettant aux engins de continuer leur carrière dans d'excellentes conditions.
Sur la dernière photo, hélas de qualité plutôt médiocre prise dans le bâtiment C, Sellerie-Peinture, mais sur laquelle on distingue en arrière-plan une remorque-bar de T.G.V. Atlantique, le premier élément modernisé rouge vermillon (X4699-XR8696), dont seuls six exemplaires auront été ainsi peints est proche de sortir. Cet élément est modernisé non pas à l'instigation d'un Etablissement Public Régional mais d'un Conseil Général, en l'occurrence celui de l'Ain, afin d'améliorer les conditions de transport sur la ligne Bourg-en Bresse - Lyon par les Dombes, avec création d'un aller-retour supplémentaire à assurer avec les deux éléments dont il finance la modernisation (au Mans, nous appellerons ces éléments "Lyon-Bourg", par analogie au "Cannes-Ranguin"). Notre élément est sorti de peinture récemment après avoir retrouvé des bogies classiques d'E.A.D., ses baies et portes ont été reposés, ses aménagements intérieurs installés, ses marquages effectués. Les essais à poste fixe de chaque caisse isolée puis de l'élément constitué ont maintenant lieu avant la terminaison (pose des verres sur les phares et feux, et quelques autres accessoires) puis les essais en ligne valideront les travaux effectués avant retouches éventuelles.

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Modifié par E.T.G.
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Le 02 novembre 1988, l'élément automoteur X4583-XR8374 est quasiment prêt à sortir des Ateliers du Mans (72) pour faire sa marche d'essais de sortie de R.L. ou R.G. Ne restent à fixer que les essuie-glaces et terminer deux-trois détails, enlever le chiffon sur la plaque-marchepied.
Pour la marche d'essais, les Ateliers demandent un conducteur au dépôt qui en enverra un dès que possible. Une fois les manoeuvres de sortie faites, l'engin effectue un aller-retour Château-du-Loir avec à son bord des techniciens des Ateliers, trajets durant lesquels seront mesurées ses performances en traction et en freinage. Un contrôle de son comportement sera réalisé en même temps, avec observation du passage des rapports de vitesses, régime du moteur, dégagement de fumées (échappement), absence de bruits anormaux, etc.
A l'issue de ces marches, l'élément rentrera pour d'ultimes éventuelles retouches puis sera rendu au Transport. Pour ce faire, les Ateliers demanderont de nouveau un conducteur pour emmener l'engin des Ateliers au dépôt. Puisque c'est un engin de Longueau, il sera graphiqué sur un train pour Caen, l'étape suivante étant de rallier Rouen puis Amiens.
Les différents Postes de Commandement ayant compétence sur l'itinéraire Le Mans - Longueau auront la charge de le suivre pour le faire rentrer à son dépôt puisqu'il circule sur des itinéraires ne rentrant pas tous dans la zone d'action habituelle des X4500 de Longueau. Pour certains dépôts, des marches (raccord) en W ou l'incorporation en Comme Véhicule pourront être nécessaire car les E.A.D. ne circulent pas en temps normal sur certaines portions de ligne qu'il faudra emprunter. Ces règles de suivi des engins sont les mêmes pour ceux changeant d'affectation (mutations).
Une fois parvenu dans son dépôt titulaire, l'élément subira une V.I.C. (Visite d'Initialisation Cycle), sorte de contre-visite servant à valider la qualité des travaux réalisés et à réaliser les corrections qui seraient éventuellement encore nécessaires malgré le soin apporté au Mans dans la réalisation des travaux, qui découlent d'un inventaire précis pré-établi pour chaque engin.
Cette visite marque aussi la remise à zéro de différents compteurs: c'est à partir d'elle que les pas temporels et kilométriques redémarrent pour toutes les interventions ultérieures de maintenance préventive (voire curative) de l'engin. A partir de là, l'élément devient utilisé en complète banalité avec les autres.

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X4419-XR8587.
Si comme moi vous déplorez les retraits de service prématurés, cet élément automoteur vous dit quelque chose.
En effet, alors qu'il assurait un W entre Forbach et Sarrebruck le 26 novembre 1987, cet élément a été bloqué sur la voie au niveau de l'ancienne gare de Stiring-Wendel par des mineurs des Houillères du Bassin de Lorraine qui protestaient contre la fermeture prochaine de leur puits. Après avoir invité le mécanicien et l'agent de train à descendre, des manifestants ne trouvèrent rien de mieux à faire que de saccager l'élément avec leurs piolets (vitres cassées, aménagements intérieurs dévastés, réservoirs percés, etc.), sans omettre d'incendier la motrice.
Nous voyons aux Ateliers du Mans (72) en novembre 1988 et au printemps 1990 ce qu'il reste de l'élément avec sur la première photo l'extrémité 2 brûlée de la remorque. Observez la "traverse postiche", traverse amovible servant à convoyer des caisses isolées d'E.A.D. ou E.T.G. en donnant la possibilité d'atteler les bouts borgnes dans un train classique comme si on incorporait un quelconque véhicule muni du traditionnel attelage classique à vis, en les plaçant cependant en queue.
Toutefois, si cette remorque a été radiée (et donc le numéro a disparu), ses structures n'étant pas atteintes, la caisse fut réparée et remise en service sous le numéro 8575 avec remariage avec la motrice X4561. On s'était en effet aperçu que la modernisation des E.A.D. requiérait 58 jours ouvrables pour les motrices et 65 pour les remorques, ce qui fait que les motrices attendaient leur remorque entre sept et onze jours (il faut inclure les week-ends) et étaient improductives. et donc l'idée émergea de réutiliser cette remorque avariée, qu'il était possible de remettre en état sans difficulté particulière. La remorque d'un futur élément modernisait entrait en chantier en avance par rapport à sa future motrice de sorte à ce que leur sortie coïncide. La seule contrainte étant qu'il fallait impérativement que les éléments sortent avec la même immatriculation qu'à l'entrée, même si la remorque avait été permutée entre temps (on pouvait reconnaître certains éléments car la toiture de la motrice était rainurée et celle de la remorque, lisse, ou inversement, si l'échange avait concerné deux caisses de toiture différente). Par ailleurs, les plaques constructeur n'étaient plus remises afin de ne pas trahir ces remariages (les premiers éléments modernisés les avaient puisqu'ils n'avaient pas été concernés).
Pour des questions d'ordonnancement, la plupart des éléments modernisés ensuite ont bénéficié de cette manipulation, mais pas tous, et des croisements furent aussi opérés avec des éléments non modernisés. La remorque arrivée en fin de chaîne et donc orpheline fut la 8783, qui n'aura vécu que...21 ans (Nevers-Machines n'a pas eu recours à cet "escalier" lors des modernisations qu'il a ensuite effectué).
Sur la seconde photo, la partie de châssis (correspondant à celle située sous la cabine et le fourgon, avec la traverse de tête, toujours utile pour réparer une autre motrice si besoin) qui a pu être récupérée de la motrice X4419 qui a complètement brûlé. Au sens figuré, cette motrice est arrivée au Mans avec "le ventre qui touchait par terre". Sur des photos que j'ai dans ma collection, on la voit encore en feu sur les lieux du sinistre avec déjà la caisse bananée (je ne publierai cependant pas ces photos car par probité, politesse -et accessoirement afin d'éviter des emmerdes- je m'interdis de publier des documents dont je ne suis pas l'auteur, ce dernier étant seul légitime pour le faire, et en mentionner son nom ne me donne aucun accord de sa part). A droite, vous apercevez des ossatures de cabine destinées aux éléments modernisés, et les deux caisses à gauche sont la motrice diésel du T.G.S. dépouillée et "étêtée" après sa pseudo-modernisation (voir publications à ce sujet) et la XR8346 (X4508), élément également radié prématurément suite à choc sur passage à niveau, et dont vous verrez prochainement que cette remorque accidentée fut elle aussi remise en service sous un autre numéro pour une autre raison!

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X4508-XR8346, un élément lui aussi arrêté de façon précoce.
En effet, alors qu'il assurait le 17 avril 1987 un train Arras - Saint-Pol-sur-Ternoise, il est entré en collision (à 70 km/h) contre un poids lourd transportant des boissons par temps de brouillard sur un passage à niveau à Dainville. Le mécanicien eut juste le temps de quitter sa cabine, le chauffeur routier fut tué).
Notre élément fut convoyé aux Ateliers du Mans (72) où on le voit en novembre 1988 sur ces photos.
Un des responsables du Transport ayant en tête de commencer à radier les E.A.D. puisqu'ils étaient les suivants sur la liste après les X2400 et 3800 qui avaient pratiquement tous disparu, et ce malgré que le parc autorails et automoteurs était déjà contraint, il fut proposé à la compagnie d'assurances du camion de payer la valeur résiduelle de l'engin plutôt que de procéder à sa réparation.
Il aurait pourtant été possible de reconstituer un élément X4508-XR8587 (la remorque "rescapée" de l'incendie de Stiring-Wendel, que vous avez vue en publication récemment).
La remorque XR8346 sera pourtant réhabilitée pour remplacer la 8589 détruite en 1990 par incendie dû à du vandalisme. Afin de ne pas laisser sa motrice X4570 veuve, les Ateliers du Mans devant faire face à cette période à plusieurs éléments accidentés jongleront entre les caisses afin de reconstituer au plus vite des éléments dont le Transport a besoin.
Première étape, la motrice X4374 est en Réparation Accidentelle suite à collision. Sa remorque XR8350 disponible est remariée immédiatement à la motrice X4570, avec laquelle est est par chance complètement compatible puisque les X4374 et 4570 sont identiques techniquement dans leurs variantes d'équipement, à la motorisation près bien sûr. C'est maintenant la 4374 qui est seule. Compte-tenu des dégâts très importants qu'elle a subi (cabine écrasée, châssis faussé, planchers déformés, etc.), il est opportun quitte à la réparer de procéder à la modernisation de la 8346. C'est ainsi qu'elle sortira en 8406 avec la motrice X4606 en modernisation Bretagne. La 8406 d'origine devenant en conséquence et tout en conservant sa disposition à douze places de première classe une nouvelle 8589, ce qui constitue une anomalie, avec placement sur la 4374 en sortie de réparations.
La motrice X4508, peu avariée de son côté, fut pressentie un moment pour servir de motrice Astrée, accouplée avec une XRP98750 (remorque postale), avant qu'on envisage de prendre un élément Postal complet, pour finalement utiliser les deux motrices E.T.G. que nous connaissons tous. Elle ne sera finalement jamais réparée mais ses organes serviront avantageusement pour la maintenance des autres E.A.D.
Entre temps, le responsable qui voulait fossoyer les E.A.D. avant l'heure sera arrêté dans son élan par ses pairs, clairvoyants eux. Pour résumer, on lui a dit: "et si on réforme les E.A.D., avec quoi va-t-on assurer les trains?". Dans le détail, les livraisons de matériel neuf étaient quasiment terminées (ne restait à livrer que quelques remorques XR6200 et quelques segments R.R.R.), le T.G.V.-Atlantique ne libérerait pour les omnibus que peu de voitures d'express vu le volume de radiations de voitures grandes lignes à compenser par glissement. les fermetures de lignes ne suffiraient pas à libérer le surplus nécessaire à la croissance du parc T.E.R., les immobilisations de matériel pour Réparation Accidentelle battaient des records pour cause de plusieurs accidents (principalement des collisions sur passage à niveau), et les E.A.D. passant en modernisation étaient immobilisés plus longtemps, et pendant ce temps, il fallait bien avoir le matériel pour pallier leur absence à disposition du Transport...
Ce n'est qu'ainsi que les E.A.D. ont vu leur carrière se prolonger de plusieurs années, alors qu'une liste funeste avec les numéros précis de X4300 prévus à radier circulait dès fin 1987: les engins incriminés ont d'ailleurs tous été modernisés. Les X4500 prévus à garer bon état n'ont pas pu l'être puisqu'ils étaient finalement utiles quotidiennement, et malgré cela le parc est resté dans une insuffisance chronique pendant plusieurs années, que l'accident du X2841 occasionnant son retrait de service n'a pas contribué à arranger, Nevers-Machines, débordé n'ayant pas pu le réparer (Bordeaux, en perte de vitesse, aurait pu s'en charger si on l'avait voulu, mais comme il y avait une volonté farouche de fermer cet établissement, on s'est bien gardé de lui confier quelque travail propre à le maintenir plus longtemps que ce qu'il fut)...

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Le X4590 (aujourd'hui préservé à l'A.T. T.C.V.) est garé aux Ateliers du Mans (72) en attente de Réparation Accidentelle après avoir déraillé à Elbeuf-Saint-Aubin et heurté le parapet du pont sur la Seine (déraillement provoqué par malveillance avec pose d'obstacles sur la voie). Nous le voyons extérieurement la première fois à côté du bâtiment "Sipeg", du nom de la société à laquelle était sous-traité le nettoyage des engins en entrée et sortie d'établissement), la seconde sur une autre voie de garage, face au X4508 radié. Pendant qu'on y est, vue intérieure de la cabine.
Les dégâts sont dus au bord du pont, qui est un gros pont en acier, avec un vrai parapet en acier bien lourd, et non un simple pont en béton avec une simple rambarde en tubes métalliques de cinq cm de diamètre.
Globalement, les E.A.D. modernisés n'ont pas connu de gros accidents avec des dégâts trop importants. Ceux qui ont heurté des poids lourds s'en sont toujours assez bien sortis. Je me risque à faire du B.F.M.-T.V.: je mentionnerai tout de même un masque qu'il avait fallu changer sur un élément de Nantes consécutivement au heurt d'une piétonne sur un passage à niveau à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Non pas que le choc en lui-même l'ait endommagé, mais il avait fallu lever de quelques cm l'avant de la motrice pour dégager la malheureuse, et la contrainte des élingues passant sur le masque l'avait fissuré!
Pour revenir au X4590, cet engin avait servi de cobaye pour la pesée et différentes mesures sur les E.A.D. modernisés dont les devis de masse avaient été dépassés sur les premiers. Par la suite, des allègements (tôles de plafond, aménagement de cabine différent, etc., seront faits sur les engins passant en modernisation.

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Un peu de détail aux Ateliers du Mans (72) au printemps 1990, avec ces deux cabines découpées de X4300 accidentés après des collisions à des passages à niveau, avec en arrière plan des moteurs Renault 517 dont l'établissement était directeur, et le regretté T.G.S.
Sur la première photo, on remarque que la cabine provient d'un élément des tranches X4301 à 4341 et 4501 à 4541, puisque le choc a fait réapparaître les traces des limites inférieures des pares-brise originels, également visibles sur les éléments non accidentés à condition d'avoir l'oeil! Cela me permet d'identifier le X4338 qui avait eu une R.A. à cette époque. Je n'ai plus le numéro de l'autre en tête, il me faudrait consulter mes documents pour l'identifier.
Pour ces réparations somme toute assez simples de dégâts plus spectaculaires que méchants, les Ateliers greffaient une cabine intacte déposée d'un élément pris en modernisation et la raccordaient sur la caisse restante du véhicule accidenté (dans certains cas de choc léger, un simple retôlage pouvait suffire).

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Activités aux Ateliers du Mans (72) le 24 juin 1992 avec la modernisation d'E.A.D.
Première photo, nous voyons la X4392 en Réparation Accidentelle.
Cette motrice est un chat noir puisque accidentée une fois dans sa carrière rouge et crème, elle n'aura en sortie de modernisation Champagne-Ardenne pas le temps d'arriver à son nouveau dépôt d'attache, Metz. Elle sera en effet impliquée dans une collision survenue sur un passage à niveau entre Nevers et Dijon avec une camionnette (pour rentrer à Metz, les éléments sortant du Mans effectuaient leurs trains en charge selon un itinéraire les faisant transiter par Tours, Nevers, Dijon, Saint-Florentin-Vergigny et Troyes, où l'engin est dès lors dans la zone d'action habituelle des engins messins). Le passage par Nevers permettra à cette motrice de faire un dernier adieu à ce dépôt puisque c'était son titulaire jusqu'à sa prise en charge au Mans. Lors de son arrivée à Metz, ce dernier remettra sa composition en ordre, Le Mans ayant croisé sa nouvelle remorque avec celle abîmée d'un autre élément modernisé Champagne-Ardennes lui aussi en réparation afin d'en disponibiliser un rapidement avec les caisses valides provenant des deux éléments accidentés.
Le masque bleu posé ici sur la X4392 en cours de remontage n'est pas son masque final, c'est un mannequin utilisé pour valider le raccord de chaudronnerie lorsqu'il faudra poser le masque définitif. Ce masque étalon qui n'a pas reçu de laque de finition. est toutefois équipé de pares-brise pour en maintenir sa rigidité lors des multiples manutentions fréquentes dont il fait l'objet. La caisse a été mastiquée et le remontage des parties remplaçant celles endommagées commence. Elle recevra ensuite une couche d'apprêt avant la mise en peinture des zones réparées.
Deuxième photo, la X4346, elle aussi ex Nevers et destinée également à Champagne-Ardennes et Metz est un tout petit peu moins avancée.
Le dépôt de Nevers n'a pas eu de chance, il a souvent eu des éléments désignés pour être modernisés, et donc immobilisés trois mois, au terme desquels il ne les reverra pas et où seulement le dépôt prenant lui en adressera un autre en échange pour compenser, obérant la disponibilité de son parc. Après s'en être plaint auprès de la direction du Transport, les règles d'équilibrages de parc seront changées et le dépôt prenant devra adresser au dépôt cédant un élément de remplacement à deux mois d'immobilisation, durée d'une révision sans modernisation. Cela ne règlera que partiellement le problème puisque les éléments donnés en compensation sont assez souvent des éléments devant justement partir en révision dans quelques mois, et leur absence est tout de même supportée par Nevers pendant deux mois, ce qui est toujours à son détriment!
Troisième photo, la nouvelle XR8663 est sur dés en cours de travaux de chaudronnerie visant à l'amener sur le type modernisé: après découpe de l'ancienne cabine, allongement du châssis, pose de l'ossature de la nouvelle cabine et son bouclier de renforcement, modifications au niveau des portes d'accès (et sur les motrices prolongement de la carrosserie de caisse en remplacement de deux portes voyageurs supprimées) la caisse sera rhabillée en tôlerie, opération qui inclura l'obturation partielle de deux baies voyageurs (pas pour les motrices) et à partir de 1992 complète de l'ancienne vitre des toilettes (comme pour la motrice). Après ces travaux, cette caisse sera mastiquée et parviendra au même stade que la 4392 vue plus haut.
Pour ces gros travaux de découpe, meulage, etc., très poussiéreux et bruyants, les Ateliers du Mans feront aménager des alvéoles par cloisonnage complet comprenant une atténuation acoustique dans le bâtiment A, bâtiment chaudronnerie, afin que les autres corps de métier puissent travailler sur les autres caisses sans subir les gênes inhérentes à ces activités.
En sortie de modernisation, cette remorque sera accouplée à la X4666 et constituera le premier élément modernisé Picardie, qui sera présenté aux élus au cours d'un voyage inaugural.
Dernière photo, la XR8663 originelle, provenant justement de la X4666, vient d'être prise en mains. Dès lors, elle s'appelle 8607. Ses bogies "de ligne"ont été déposés tandis que des bogies d'ateliers destinés à déplacer la caisse lors des différentes étapes de son parcours au sein de l'établissement lui ont été posés.
Son nouveau numéro 8607 est reporté sur tous les équipements qui lui sont destinés (chariots de pièces, etc.) et n'est pour l'instant pas apposé sur la caisse puisqu'elle est en cours de déshabillage par retrait de tous ses constituants, qui seront envoyés pour ceux révisés (système de chauffage Avialex, bogies, etc.) dans les ateliers divisionnaires spécialisés ou seront jetés, comme les anciens aménagements intérieurs, l'ancienne isolation en laine de verre, etc. La cabine, porteuse de l'ancien numéro 8663 bien qu'il soit barré, ne va d'ailleurs pas tarder à être découpée.
En sortie de modernisation, cette remorque sera mariée à la X4388, ex...Nevers et destinée également à Metz pour Champagne-Ardennes! Quand je vous dis que Nevers est littéralement déshabillé par les modernisations!
On notera que les éléments X4666-XR8663 et X4388-XR8607 ayant été affectés à Nevers simultanément auparavant, il est possible que la remorque XR8663 et la X4388 se soit déjà retrouvées attelées par leur extrémité 1 lors d'une utilisation de ces deux éléments en U.M., sans savoir qu'elles allaient ensuite se retrouver pour former un couple permanent avec liaison par leur extrémité 2 par voie de remariage, mutations et modernisations, alors qu'entre temps la XR8663 avait été mutée à Longueau! Une motrice ex Nevers + une remorque ex Longueau donnent un élément pour Metz!

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Le 24 juin 1992, des cabines découpées d'E.A.D. qui sont passés en modernisation sont stockées aux Ateliers du Mans (72) afin d'être greffées sur des éléments accidentés non destinés à la modernisation et présentant entre autres dégâts une cabine abîmée.
Sur la première photo, pas inédite mais nécessaire pour introduire le sujet, les cabines des X4793, XR8794 et X4794 (ces cabines sont en parfait état puisqu'issues des éléments les plus récents.
Deuxième photo: cabines récupérées sur la XR8438, dont le numéro de sa motrice X4664 est reporté "à la sauvette" à côté, afin que les mécaniciens sachent quelle est la motrice de leur élément (c'est elle qui détermine le numéro de l'élément).
Ironie du sort, ces cabines faites pour en remplacer des accidentées sont issues d'un élément lui-même accidenté, mais dont les cabines n'ont pas été touchées (éventrations latérales multiples par sa benne après la percussion d'un camion-multibennes à chaînes suivi d'un couchage de la remorque, face latérale à reconstituer entièrement).
C'est seulement à partir des années 90 que les deux numéros seront indiqués directement plutôt que seul le numéro de la remorque à côté duquel le numéro de la motrice était sommairement gribouillé.
Troisième photo: cabine de la X4392, cabine reconstruite entièrement après une collision (avant le début des modernisations, donc pas de récupération de cabines pour rechange à cette époque).
A l'issue de sa modernisation, cette motrice sera de nouveau accidentée avant même d'avoir pu rejoindre son nouveau d'attache, et il faudra remettre sa nouvelle cabine en état!
Quatrième photo: cabines des XR8438 (X4664) et XR8611 (X4392).
Dernière photo: alignement de cabines (vue d'intérieurs), avec celle de la X4664 au premier plan. Remarquer la présence d'une banquette au sol, faisant penser à un squat.

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Un exemplaire unique, l'élément automoteur X94630-XR98630.
En voici différentes vues faites à Cannes et Ranguin (06) en 1993 et 1995.
Comme l'indique sa numérotation, il n'appartient pas à la S.N.C.F. mais à un tiers, en l'occurrence le Syndicat Intercommunal des Transports Publics Cannes-Le Cannet, qui en a fait l'acquisition afin de reprendre la desserte voyageurs Cannes - Ranguin. Des difficultés ayant contrarié la réouverture totale de la ligne, qui si elle avait été faite, aurait justifié l'achat d'un second élément pour rallier Grasse. L'occasion de rendre ici hommage à la ténacité des membres du Comité Cannes-Grasse qui se sont battus et ont pu arracher cette victoire compte-tenu des obstacles qu'ils ont rencontrés. Sans eux, rien n'aurait été possible.
D'un point de vue technique, cet élément, appelé localement "Perruche", et "Cannes-Ranguin" aux Ateliers du Mans, qui en étaient Directeurs, a été commandé le 04 mars 1977 sur délibération du 26 octobre 1976, livré le 25 avril 1978 et mis en exploitation le 27 mai suivant. Il a couté 2988949 F.H.T.
Par rapport aux éléments X4630 de la plus récente commande S.N.C.F., desquels il est dérivé, il présente outre sa livrée certaines particularités:
_capacité de 149 places (60 pour la motrice et 89 pour la remorque), toutes en seconde classe; absence de cartouches d'indication de classes, de numérotation des places et de garde-places, "fumeurs" ou "non-fumeurs"; absence de cloisonnettes des locaux à bagages à mains; montage de quatre composteurs de tickets (seuls les tickets du réseau urbain sont valables dedans); indication des places pour mutilés;
_dispositif de commande de fermeture des portes avec ronfleur depuis les postes de conduite et signalétique correspondante ("interdiction de monter ou descendre dès que le signal sonore retentit"), bien qu'il soit équipé du dispositif de correspondance;
_dans le fourgon à bagages, montage de deux banquettes sans dossier et au plafond de deux barres avec poignées de maintien type autobus au lieu de la barre à crochets destinée au transport de bicyclettes; tableau de commande éclairage et chauffage muni d'une trappe verrouillable à la clé de Berne; pas de casiers à plis ni de tablette pour agent de train; vue son utilisation prévue, absence des câblots de couplage et jumelage et de leurs supports (toutefois, l'engin reste couplable ou jumelable avec les autres autorails ou éléments automoteurs en utilisant les câblots de ces derniers), installation d'un coffre à outillage dans le fourgon;
_en motrice, pas de strapontins sur la plate-forme;
_en remorque, en entrant dans le compartiment voyageurs côté extrémité 1, première banquette à quatre places de front; absence de cabinet-toilette sur l'extrémité 2; pose d'une barre de maintien verticale supplémentaire sur la plateforme de cette extrémité.
Sa conduite est assurée par un mécanicien S.N.C.F. accompagné par un agent du réseau urbain. Il assurera selon les années dix à douze allers-retours journaliers (temps de trajet d'une course: douze minutes) jusqu'au 26 novembre 1995, à la veille de grandes grèves. Sa fréquentation allant décroissante, il était question avant les grèves d'arrêter son exploitation et il ne sera pas remis en service à la reprise du trafic sur le réseau. Les mercredis après le service, il s'octroyait une escapade au dépôt de Nice-Saint-Roch pour faire ses pleins; ou plus longtemps pour aller en maintenance à Marseille-Blancarde, voire en reprofilage au tour en fosse d'Avignon, auxquels cas il était remplacé par un X4500 accompagné par un contrôleur S.N.C.F.
Son kilométrage qui ne le justifiant pas d'une opération périodique, il a fait l'objet d'une Révision Limitée en 1984 aux Ateliers du Mans pour tenir compte de sa présence continuelle dans des environnements à l'air salin; ainsi que la remorque a bénéficié d'une Réparation Accidentelle aux Ateliers de Nevers-Machines en 1994 ou 1995 (face latérale partiellement arrachée lors d'une prise en écharpe au dépôt de Nice-Saint-Roch). A l'issue de sa carrière, il est racheté par la S.N.C.F. qui compte, chose incompréhensible alors que les X4630 justiciables d'une Opération Périodique sont en quantité insuffisante pour fournir toutes les demandes de modernisations sur cette série, le mettre au type non modernisé! Transféré dans cette optique aux Ateliers de Nevers-Machines, les Ateliers du Mans demanderont son transfert chez eux et obtiendront gain de cause afin de le moderniser pour le compte de la Région Picardie. La motrice, dont on pourrait dire qu'on lui a mélangé le bleu et le jaune, ressort en livrée verte en 1997 sous le numéro X4744 accompagnée de l'ancienne XR8717 renumérotée 8744. La remorque, qui n'était déjà plus celle d'origine pour avoir été croisée lors du séjour en 1984 (je n'ai en revanche, excusez-moi, jamais pu retrouver sous quel numéro est repartie la 98630 primitive ni savoir quelle remorque l'a remplacée en reprenant son numéro) est du fait d'un nouveau remplacement ressortie en livrée jaune et renumérotée en 8801, accouplée à l'ex 94751 devenue 4801. X94630 et XR98630 ont poursuivi sous leur nouveau numéro leur carrière respectivement jusqu'en 2009 et 2011.

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