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Le Web des Cheminots

Lettre ouverte au Président Directeur Général de la S.N.C.F.


Messages recommandés

Ne sachant pas trop ou posté ce texte, à tout hasard, je le poste sur ce secteur du forum. Bien entendu, je ne suis aucunement responsable des propos tenu ci-dessous, je ne fait que porté à la connaissance de tous de cette lettre ouverte trouvé via Google Actualité.

Source : Bellaciao

Date ; 17/07/2009

Lettre ouverte au Président Directeur Général de la SNCF Monsieur Guillaume Pepy

Monsieur le Président Directeur Général,

Amenée à effectuer régulièrement des trajets en train entre Paris Saint Lazare et Rouen, je tiens à vous informer d’une situation alarmante concernant la violence psychologique que subissent certains voyageurs sur ce trajet, notamment des jeunes le plus souvent d’origine étrangère, violence que vous ne pouvez ignorer, dans la mesure où elles se répètent voire deviennent habituelles, lors d’intervention de la police du rail ou de la Police Nationale. Par ailleurs, des abus sont commis par les contrôleurs qui se permettent pour un simple oubli de compostage d’un billet, de faire appel de façon inconsidérée aux forces de sécurité. Je m’insurge en tant qu’usager contre ces pratiques arbitraires. Les forces de police sont quasiment systématiquement présentes en particulier dans les trains qui s’arrêtent à Mantes la Jolie, et absentes dans les trains directs de Paris à Rouen. Par conséquent une population est discriminée, considérée comme potentiellement délinquante, ce qui est contraire à l’égalité de traitement des usagers tant des services publics que privés.

Le 21 juin dernier j’étais à bord du train corail inter cités 13 111 CIC, voiture 13 (départ 16h20 de Paris Saint Lazare) qui marquait un arrêt à Mantes-la –Jolie. Nous avons été contrôlés. Le voyageur assis en face de moi, un homme d’une quarantaine d’années dormait lors du premier passage du contrôleur. Il a signalé poliment à son second passage qu’il n’avait pas eu le temps de composter son billet. Le contrôleur n’a rien voulu savoir et l’a verbalisé. Le ton a monté, le contrôleur l’a alors menacé s’il ne réglait pas l’amende d’appeler la sécurité. Un très jeune homme assis en face de moi a dû régler une taxe de 15 euros, ignorant que l’on était en période blanche et non bleue ! lorsque j’ai tenté d’intercéder en sa faveur il m’a été répondu de manière très désagréable par le contrôleur qu’il « suffisait de se renseigner ». Le premier passager n’ayant toujours pas réglé son amende, le contrôleur à appelé la sécurité. Trois policiers de la police nationale armés sont arrivés au pas de charge, comme s’il était question d’interpeller un criminel ! Pour ne pas créer d’esclandre dans le compartiment le passager les attendait dans le SAS entre deux wagons. Cet homme a eu droit par ces trois policiers à un contrôle d’identité, à une fouille au corps avec palpation sans ménagement, son sac de voyage a été totalement vidé et fouillé, puis étant donné qu’aucune charge n’était retenue contre lui, excepté le crime de ne pas avoir composté son billet, on lui a laissé poursuivre son voyage ! Ça n’était pas un jeune d’origine étrangère me direz vous…Quelques minutes plus tard, un deuxième contrôleur qui sévissait voiture 13, appelle de nouveau la sécurité : Même scénario catastrophe, avec les trois policiers revenant au pas de charge. Ils s’en prennent alors avec une violence verbale inadmissible à une jeune « black » d’une quinzaine d’années sans titre de transport, puis à un second jeune garçon visiblement terrorisés , ils les embarquent au fond du compartiment, les encerclent. A ce moment précis j’ai fait un mouvement pour intervenir, car je ne supporte pas ces méthodes arbitraires, qui rappellent celles des états totalitaires, mais j’ai eu peur…peur de la violence potentielle, même verbale de ces policiers, peur de leur nervosité, peur que l’on « m’embarque » à mon tour.

A la gare de Mantes la Jolie, les trois policiers sont descendus avec les jeunes, les ont bloqués sur le quai de la gare, devant tous les voyageurs, les encerclant avec deux autres contrôleurs venus courageusement leur prêter main forte ! Le train est reparti…Qu’est t’il advenu ?

Les contrôleurs de la SNCF doivent -ils se transformer en indicateurs où en auxiliaires de police ? Ont-ils une prime au mérite lors de tels agissements ? Les deux qui sévissaient ce jour là dans le train et s’en prenaient arbitrairement à ces passagers, ont fait appel aux forces de l’ordre pour les réprimer, donnent une drôle d’image du service public. J’ai oublié de dire que le premier contrevenant était tatoué, existe- t’il un « délit de sale gueule »ou de faciès répréhensible dans les trains du service public Français ?

Ce mercredi 8 juillet, j’ai de nouveau pris le train de Paris à Rouen. Bien qu’opposée au privilège occasionné par les transports en première classe le hasard d’une réservation à bas prix sur Internet m’y a conduite. L’homme d’affaire assis à côté de moi n’avait aucun titre de transport. On lui a demandé avec déférence de bien vouloir régler son billet, et le contrôleur a dû attendre qu’il daigne terminer ce qu’il était en train d’entreprendre sur son ordinateur portable pour être réglé, tandis que les jeunes, et plus particulièrement les jeunes d’origine étrangère, dans une situation identique, règlent pas un simple billet de train, subissent violence verbale, mépris, interpellations, et discriminations de la part de vos services. Ils connaissent eux et leurs familles une situation de paupérisation sans précédent et il serait parfaitement légitime dans une société qui se respecte qu’ils bénéficient des transports gratuits ! S’il n’y avait la course au profit qui conduit à la chasse à l’homme ! Ces démonstrations de force, ces humiliations répétées ne peuvent conduire ces jeunes qu’au désespoir, et à la révolte, elles se surajoutent à l’absence d’emploi, à l’impossibilité de se projeter dans un avenir possible, à l’incompréhension qu’ils subissent au quotidien.

Je peux encore citer pour exemple un jeune d’origine Maghrébine qui pour avoir craché par terre dans le hall de la gare de Rouen a été poursuivi et interpellé sans ménagement par trois vigiles de la police ferroviaire, alors qu’il était blessé au bras. Comble de malchance il n’avait pas de pièce d’identité. La police ferroviaire a alors appelé la police Nationale, qui l’a arrêté après qu’il ait été encerclé pendant plus d’une heure par ces vigiles pour enfin être conduit au commissariat. Il était là, paumé, apeuré, on ne l’a même pas autorisé à téléphoner ! Cette fois ci, je suis intervenue et nous nous sommes regroupés à plusieurs usagers indignés dans la gare pour dénoncer ce qui était en train de se dérouler sous nos yeux. D’où vient l’insécurité dans ces cas précis monsieur le Directeur ? Comment pouvez-vous tolérer un tel arbitraire ? Je me sens dans un état profond d’insécurité dans les gares, les trains et le métro, cette insécurité est uniquement liée aux dispositifs répressifs qui sont mis en place grâce aux connivences entre la SNCF, la police et l’armée. Je ne supporte pas de me retrouver face à face avec des militaires, la mitraillette au poing lorsque je croise le quai d’un train de banlieue, de voyager dans des compartiments quadrillés par des policiers en armes, d’assister aux humiliations que subissent ces enfants qui pourraient être mes enfants ou les vôtres !Par conséquent, en tant qu’usager de vos services, j’estime que cela suffit et vous informe que cette lettre ouverte est rendue publique, tout en espérant que les usagers soumis à de tels traitements portent plainte afin de mettre fin à de tels agissements arbitraires.

Recevez monsieur le Président Directeur Général mes salutations distinguées. Sophie Lecomte

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On devrait lui proposer pendant quelques jours de faire le "Vis ma vie" revoltages

Heureusement que c'est pas comme cela tous les jours !

Enfin je ne permettrais pas de juger n'ayant pas tou sles éléments de cette histoire.

J'en ai marre de ces gens qui prennent la défense des autres mais ces gens là ne prennent pas notre défense si on se fait aggresser par exemple !

Enfin je touche du bois je ne me suis jamais fait aggresser.

@+ Marc

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On devrait lui proposer pendant quelques jours de faire le "Vis ma vie" bigbisous

Heureusement que c'est pas comme cela tous les jours !

Enfin je ne permettrais pas de juger n'ayant pas tou sles éléments de cette histoire.

J'en ai marre de ces gens qui prennent la défense des autres mais ces gens là ne prennent pas notre défense si on se fait aggresser par exemple !

Enfin je touche du bois je ne me suis jamais fait aggresser.

@+ Marc

Il y a un message politique dans cette lettre ouverte. La phrase sur la gratuité arrive comme un justificatif de la fraude.

Evidemment elle ne dit rien des cas ordinaires où tout se passe correctement, sinon bien...

La photo qui illustre la lettre sur le site de Bellaciao n'a pas grand rapport avec les situations décrites

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On devrait lui proposer pendant quelques jours de faire le "Vis ma vie" bigbisous

Heureusement que c'est pas comme cela tous les jours !

Enfin je ne permettrais pas de juger n'ayant pas tou sles éléments de cette histoire.

J'en ai marre de ces gens qui prennent la défense des autres mais ces gens là ne prennent pas notre défense si on se fait aggresser par exemple !

Enfin je touche du bois je ne me suis jamais fait aggresser.

@+ Marc

Je suis comme toi, je ne fait aucun jugement, nous n'avons pas tous les éléments, mais lorsqu'elle écrit

Le premier passager n’ayant toujours pas réglé son amende, le contrôleur à appelé la sécurité

Je me suis déjà fait verbalisé dans un train, le contrôleur à fait son amende (72€ svp), sois je paie sur le champs par CB (sauf visa electron), sois je paie auprès de l'agence commercial de la gare de résidence (solution que j'ai pris, car j'ai une visa electron, le controleur ayant vue ma bonne foi), mais je pense qu'a aucun moment, on peux forcé un client de payer sur le champs, à moins que l'idendité et l'adresse laisse des doutes.

avec les trois policiers revenant au pas de charge. Ils s’en prennent alors avec une violence verbale inadmissible à une jeune « black » d’une quinzaine d’années sans titre de transport

Visiblement cette personne n'aurait-elle pas tout vue, et au vue de la jeunesse d'aujourd'hui, une jeunesse de menfoutiste et d'irrespect à certainement provoqué le ou les controleurs, ce manque de respect à certainement plus qu'énervé le controleur ne pouvant plus faire respecté le réglement SNCF et à fait valoir son droit de se faire épauler par la police ferroviaire.

Bref! mais lorsqu'on joue contre le réglement de la SNCF (affiché dans toutes les gares de France), il ne faut pas s'étonner de se faire attraper.

Modifié par Thierry80
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La photo qui illustre la lettre sur le site de Bellaciao n'a pas grand rapport avec les situations décrites

La photo à était rajouté, hier soir, elle n'y était pas.

Mais je ne savais pas que la SUGE était comme des CRS

D'ailleurs, regarder dans les commentaires à la fin de l'article sur bellaciao, il y a de la récupération syndicale de SUD.

Modifié par Thierry80
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Elle avait qu'à lui payer son amende ! bigbisous

Mais bon, des gens qui dorment avant de se faire controler, j'en croise tous les jours !

Mode HUMOUR PROVOC ON

Le train berce trop les gens c'est que le réseau est bien entretenu sinon si cela ne faisait que de "sauter" les gens ne pourraient aps dormir !

Mode HUMOUR PROVOC OFF

bigbisous

@+ Marc

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Elle avait qu'à lui payer son amende ! okok

Mais bon, des gens qui dorment avant de se faire controler, j'en croise tous les jours !

Mode HUMOUR PROVOC ON

Le train berce trop les gens c'est que le réseau est bien entretenu sinon si cela ne faisait que de "sauter" les gens ne pourraient aps dormir !

Mode HUMOUR PROVOC OFF

bigbisous

@+ Marc

Non Marc!, c'est la preuve que le matériel et surtout les sièges sont beaucoup plus confortable qu'avant.

Je reprocherai cependant une chose à nos chers controleurs adoré bigbisous agissait un peu plus sur ceux qui foutent leurs godasses sur les sièges de nos merveilleux trains, ça m'éviterai de m'énervé dans le train et de foutre mon poing dans la gueule d'un jeune de 17ans. (fallait pas qu'il insulte ma mère alors que je l'invité à retiré ses godasses des sièges.)

Modifié par Thierry80
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Tout à fait Thierry,

Cela m'énerve et je leur dis toujours à celles et ceux qui font cela, si ils font cela à la maison !

La plupart du temps leur réponse est : "Oui".

Comme par hasard.

Je leur demande de mettre soit leur sac et là ils ne le veulent pas c'est étrange !! Ils ont peur de le salir ou quoi ?

Sinon de mettre un journal ou sinon d'enlever les chaussures ! Mais des fois vu les odeurs on s'en passerait bien volontiers.

Sinon c'est 45 € les pieds sur la banquette !

Et cela doit être tous les jours la même chose !

@+ Marc

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Bonsoir

Pour parcourir cette ligne quotidiennement, je commence à connaitre la "clientèle", même si je suis en cabine.

Le premier cas est vraiment pas mal : un homme ne composte pas son billet, et LA PREMIÈRE CHOSE qu'il trouve à faire quand il monte dans le train, c'est DORMIR !!! Au lieu de trouver le contrôleur et de régulariser la situation. C'est quand même du foutage de gueule ça ... cartonrouge

Le mec qui "confond" la période bleue et blanche, c'est pas mal aussi, ça fait des lustres que ça existe, et il y a toujours des petits malins genre "ah je me suis trompé, j'avais pas remarqué..."

Après que le ton monte, c'est normal de faire appel à la Police. Combien de fois j'ai vu des menaces envers les contrôleurs et contrôleuses. Et là personne ne prend leur défense, trop content de voir un agent SNCF se faire taper... cartonrouge

Par deux fois en un an, une contrôleuse est venue en cabine Rever en pleurant car elle s'était fait insulter de toute part, car elle avait "osé" demander à des jeunes de payer un billet qu'ils n'avaient pas... Et toujours cette même gare : Mantes la Jolie

Dernier cas : le gars qui crache dans la gare de Rouen, et qui n'a pas de papiers... Ben logique qu'il soit arrêté non ?

Et j'adore le fait de préciser à certains moments les origines des gens... Alors quand c'est un maghrébin, c'est parce que le contrôleur est raciste qu'il le verbalise. Mais si c'est un chinois ou un canadien, ou un polonais, ce n'est pas le cas ?

Finalement c'est son message qui est discriminatoire...

Pour finir, quand elle dit que la présence de la police lui fait peur, je l'invite à se rappeler de la station Strasbourg St Denis, il y a quelques années, avant que le "ménage" soit fait.

Nico

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Pour ajouter un truc sur l'excllent message de Nicopasta :

Je n'avais pas relevé à propos de Vigipirate : il faut savoir que pour les militaires, arpenter les gares sans rien n'avoir à faire, ça les fait ch*er maison !!! par ailleurs les chargeurs sont dans les poches sous cellophane. Et le fait de décellophaner apporte énormément de problème au mili.

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Invité technicentre

Allez, bon courage aux ASCT. Votre métier est difficile, mal compris de certain(e)s, mais nécessaire.
Dur dur le métier... Je suis un ancien de La Folie donc de PSL, j'ai jamais voulu partir au contrôle mais encore moins sur Mantes ou Les Mureaux... Mais essayez de faire comme faisait "Lucky Luke" il y a une vingtaine d'années: Pas de billet, pas de papier d'identité+ insultes: demande d'arrêt en pleine voie à un endroit sans danger (et en rase campagne de préférence) puis descente du contrevenant et redémarrage du train... Mais il est vrai que tout le monde ne fait pas 1m95 et du rugby...

Sinon, petites précisions pour l'auteur de cette lettre ouverte au PDG de la SNCF:

1°) Je ne suis pas adepte du tout répressif, mais il est facile de sortir des faits du contexte, d'une violence quotidienne dont sont victimes aussi les collègues.

2°) La SUGE (surveillance générale du Réseau) est une force de police qui a été créée sous Louis Phillippe. Elle sert à sécuriser les installations, matériels, usagers et personnels de la SNCF. Ce ne sont pas des vigiles mais des forces de police assermentées.

3°) Pour m'être retrouvé une fois avec un couteau sous la gorge parce que je demandais à un individu de bien vouloir sortir du véhicule où je devais travailler, j'ai du faire appel au maître chien qui s'est fait agresser. OUI la SUGE a été appelée et est arrivée avec les flics nationaux. Le gentil mignon a été embarqué en nous insultant, crachant dessus et en nous menaçant de représailles...

Désolé, je ne travaille pas en Tchètchènie, ni en Colombie. Je ne souhaite faire que mon métier de technicien de maintenance et sans risquer de recevoir un mauvais coup.

Alors OUI, je comprends que certains collègues appellent au secours les forces de police. Et malheureusement, je comprends cela peut expliquer les dérapages et pertes de contrôle de certains collègues.

MORALITE: Pour les mauvais comportements de certains, c'est tout le monde qui s'en prend plein la gueule... CQFD. Désolé pour ce coup de gueule d'un gars du matériel, non au contact des usagers normaux. koiquesse:Smiley_15: :)

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Ne sachant pas trop ou posté ce texte, à tout hasard, je le poste sur ce secteur du forum. Bien entendu, je ne suis aucunement responsable des propos tenu ci-dessous, je ne fait que porté à la connaissance de tous de cette lettre ouverte trouvé via Google Actualité.

Source : Bellaciao

Date ; 17/07/2009

Lettre ouverte au Président Directeur Général de la SNCF Monsieur Guillaume Pepy

Monsieur le Président Directeur Général,

Amenée à effectuer régulièrement des trajets en train entre Paris Saint Lazare et Rouen, je tiens à vous informer d’une situation alarmante concernant la violence psychologique que subissent certains voyageurs sur ce trajet, notamment des jeunes le plus souvent d’origine étrangère, violence que vous ne pouvez ignorer, dans la mesure où elles se répètent voire deviennent habituelles, lors d’intervention de la police du rail ou de la Police Nationale. Par ailleurs, des abus sont commis par les contrôleurs qui se permettent pour un simple oubli de compostage d’un billet, de faire appel de façon inconsidérée aux forces de sécurité. Je m’insurge en tant qu’usager contre ces pratiques arbitraires. Les forces de police sont quasiment systématiquement présentes en particulier dans les trains qui s’arrêtent à Mantes la Jolie, et absentes dans les trains directs de Paris à Rouen. Par conséquent une population est discriminée, considérée comme potentiellement délinquante, ce qui est contraire à l’égalité de traitement des usagers tant des services publics que privés.

Le 21 juin dernier j’étais à bord du train corail inter cités 13 111 CIC, voiture 13 (départ 16h20 de Paris Saint Lazare) qui marquait un arrêt à Mantes-la –Jolie. Nous avons été contrôlés. Le voyageur assis en face de moi, un homme d’une quarantaine d’années dormait lors du premier passage du contrôleur. Il a signalé poliment à son second passage qu’il n’avait pas eu le temps de composter son billet. Le contrôleur n’a rien voulu savoir et l’a verbalisé. Le ton a monté, le contrôleur l’a alors menacé s’il ne réglait pas l’amende d’appeler la sécurité. Un très jeune homme assis en face de moi a dû régler une taxe de 15 euros, ignorant que l’on était en période blanche et non bleue ! lorsque j’ai tenté d’intercéder en sa faveur il m’a été répondu de manière très désagréable par le contrôleur qu’il « suffisait de se renseigner ». Le premier passager n’ayant toujours pas réglé son amende, le contrôleur à appelé la sécurité. Trois policiers de la police nationale armés sont arrivés au pas de charge, comme s’il était question d’interpeller un criminel ! Pour ne pas créer d’esclandre dans le compartiment le passager les attendait dans le SAS entre deux wagons. Cet homme a eu droit par ces trois policiers à un contrôle d’identité, à une fouille au corps avec palpation sans ménagement, son sac de voyage a été totalement vidé et fouillé, puis étant donné qu’aucune charge n’était retenue contre lui, excepté le crime de ne pas avoir composté son billet, on lui a laissé poursuivre son voyage ! Ça n’était pas un jeune d’origine étrangère me direz vous…Quelques minutes plus tard, un deuxième contrôleur qui sévissait voiture 13, appelle de nouveau la sécurité : Même scénario catastrophe, avec les trois policiers revenant au pas de charge. Ils s’en prennent alors avec une violence verbale inadmissible à une jeune « black » d’une quinzaine d’années sans titre de transport, puis à un second jeune garçon visiblement terrorisés , ils les embarquent au fond du compartiment, les encerclent. A ce moment précis j’ai fait un mouvement pour intervenir, car je ne supporte pas ces méthodes arbitraires, qui rappellent celles des états totalitaires, mais j’ai eu peur…peur de la violence potentielle, même verbale de ces policiers, peur de leur nervosité, peur que l’on « m’embarque » à mon tour.

A la gare de Mantes la Jolie, les trois policiers sont descendus avec les jeunes, les ont bloqués sur le quai de la gare, devant tous les voyageurs, les encerclant avec deux autres contrôleurs venus courageusement leur prêter main forte ! Le train est reparti…Qu’est t’il advenu ?

Les contrôleurs de la SNCF doivent -ils se transformer en indicateurs où en auxiliaires de police ? Ont-ils une prime au mérite lors de tels agissements ? Les deux qui sévissaient ce jour là dans le train et s’en prenaient arbitrairement à ces passagers, ont fait appel aux forces de l’ordre pour les réprimer, donnent une drôle d’image du service public. J’ai oublié de dire que le premier contrevenant était tatoué, existe- t’il un « délit de sale gueule »ou de faciès répréhensible dans les trains du service public Français ?

Ce mercredi 8 juillet, j’ai de nouveau pris le train de Paris à Rouen. Bien qu’opposée au privilège occasionné par les transports en première classe le hasard d’une réservation à bas prix sur Internet m’y a conduite. L’homme d’affaire assis à côté de moi n’avait aucun titre de transport. On lui a demandé avec déférence de bien vouloir régler son billet, et le contrôleur a dû attendre qu’il daigne terminer ce qu’il était en train d’entreprendre sur son ordinateur portable pour être réglé, tandis que les jeunes, et plus particulièrement les jeunes d’origine étrangère, dans une situation identique, règlent pas un simple billet de train, subissent violence verbale, mépris, interpellations, et discriminations de la part de vos services. Ils connaissent eux et leurs familles une situation de paupérisation sans précédent et il serait parfaitement légitime dans une société qui se respecte qu’ils bénéficient des transports gratuits ! S’il n’y avait la course au profit qui conduit à la chasse à l’homme ! Ces démonstrations de force, ces humiliations répétées ne peuvent conduire ces jeunes qu’au désespoir, et à la révolte, elles se surajoutent à l’absence d’emploi, à l’impossibilité de se projeter dans un avenir possible, à l’incompréhension qu’ils subissent au quotidien.

Je peux encore citer pour exemple un jeune d’origine Maghrébine qui pour avoir craché par terre dans le hall de la gare de Rouen a été poursuivi et interpellé sans ménagement par trois vigiles de la police ferroviaire, alors qu’il était blessé au bras. Comble de malchance il n’avait pas de pièce d’identité. La police ferroviaire a alors appelé la police Nationale, qui l’a arrêté après qu’il ait été encerclé pendant plus d’une heure par ces vigiles pour enfin être conduit au commissariat. Il était là, paumé, apeuré, on ne l’a même pas autorisé à téléphoner ! Cette fois ci, je suis intervenue et nous nous sommes regroupés à plusieurs usagers indignés dans la gare pour dénoncer ce qui était en train de se dérouler sous nos yeux. D’où vient l’insécurité dans ces cas précis monsieur le Directeur ? Comment pouvez-vous tolérer un tel arbitraire ? Je me sens dans un état profond d’insécurité dans les gares, les trains et le métro, cette insécurité est uniquement liée aux dispositifs répressifs qui sont mis en place grâce aux connivences entre la SNCF, la police et l’armée. Je ne supporte pas de me retrouver face à face avec des militaires, la mitraillette au poing lorsque je croise le quai d’un train de banlieue, de voyager dans des compartiments quadrillés par des policiers en armes, d’assister aux humiliations que subissent ces enfants qui pourraient être mes enfants ou les vôtres !Par conséquent, en tant qu’usager de vos services, j’estime que cela suffit et vous informe que cette lettre ouverte est rendue publique, tout en espérant que les usagers soumis à de tels traitements portent plainte afin de mettre fin à de tels agissements arbitraires.

Recevez monsieur le Président Directeur Général mes salutations distinguées. Sophie Lecomte

Je l'adore cette Sophie, elle représente bien le genre de personne que je hais par dessus tout.

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Lorsqu'il n'y a pas de contrôles à bord c'est la débandade assurée ; sur les Paris Mantes, combien acquittent leur billet ? Il n' y a pas de CAB ni de contrôleur. Sur les Paris Rouen, lorsqu'il y a des contrôles c'est forcément un peu musclé et les contrevenants du jour sont les fraudeurs quotidiens.

Prenant quotidiennement le train depuis 11 ans, les fraudeurs du 3330 (Caen Paris) du matin, je les connais depuis un bout de temps et lorsqu'il y a contrôle, ils parviennent toujours à déjouer les contrôleurs en dernier recours en se planquant dans les toilettes.

Coincés une fois puisqu'il y avait 2 ou 3 contrôleurs à bord, ils ont été accueillis à l'arrivée à PSL par plusieurs agents de la SUGE qui les ont conduit, bien penauds, au poste de police.

En 11 ans, j'ai assisté une seule fois à cette scène, et pourtant ces fraudeurs sont à bord tous les jours.

Il faut qu'il ait plus de moyens pour les contrôles à bord et de temps en temps des contôles à l'embarquement comme ça se faisait il y a quelques années.

La lettre de Sophie Lecomte, c'est les anecdotes du jour enjolivées d'exagérations sans doute mais qui n'a rien à voir avec le quotidien.

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Je viens de lire cette lettre, et effectivement, rien de bien nouveau sur ce qui ce passe en IDF. Que les jeunes d'origine étrangère foutent le bordel et soient sans billet, malheureusement, c'est la routine, mais il y a aussi beaucoup de blanc.

Il y a aussi une grosse fraude sur les BNC et les changements de période.

Ce type de lettre est une honte car elle me fait rappeler Vichy. Comme disait Marc, elle n'a qu'à venir dans les trains voir comment ça se passe.

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Ne sachant pas trop ou posté ce texte, à tout hasard, je le poste sur ce secteur du forum. Bien entendu, je ne suis aucunement responsable des propos tenu ci-dessous, je ne fait que porté à la connaissance de tous de cette lettre ouverte trouvé via Google Actualité.

Source : Bellaciao

Date ; 17/07/2009

Lettre ouverte au Président Directeur Général de la SNCF Monsieur Guillaume Pepy

Monsieur le Président Directeur Général,

Amenée à effectuer régulièrement des trajets en train entre Paris Saint Lazare et Rouen, je tiens à vous informer d’une situation alarmante concernant la violence psychologique que subissent certains voyageurs sur ce trajet, notamment des jeunes le plus souvent d’origine étrangère, violence que vous ne pouvez ignorer, dans la mesure où elles se répètent voire deviennent habituelles, lors d’intervention de la police du rail ou de la Police Nationale. Par ailleurs, des abus sont commis par les contrôleurs qui se permettent pour un simple oubli de compostage d’un billet, de faire appel de façon inconsidérée aux forces de sécurité. Je m’insurge en tant qu’usager contre ces pratiques arbitraires. Les forces de police sont quasiment systématiquement présentes en particulier dans les trains qui s’arrêtent à Mantes la Jolie, et absentes dans les trains directs de Paris à Rouen. Par conséquent une population est discriminée, considérée comme potentiellement délinquante, ce qui est contraire à l’égalité de traitement des usagers tant des services publics que privés.

Le 21 juin dernier j’étais à bord du train corail inter cités 13 111 CIC, voiture 13 (départ 16h20 de Paris Saint Lazare) qui marquait un arrêt à Mantes-la –Jolie. Nous avons été contrôlés. Le voyageur assis en face de moi, un homme d’une quarantaine d’années dormait lors du premier passage du contrôleur. Il a signalé poliment à son second passage qu’il n’avait pas eu le temps de composter son billet. Le contrôleur n’a rien voulu savoir et l’a verbalisé. Le ton a monté, le contrôleur l’a alors menacé s’il ne réglait pas l’amende d’appeler la sécurité. Un très jeune homme assis en face de moi a dû régler une taxe de 15 euros, ignorant que l’on était en période blanche et non bleue ! lorsque j’ai tenté d’intercéder en sa faveur il m’a été répondu de manière très désagréable par le contrôleur qu’il « suffisait de se renseigner ». Le premier passager n’ayant toujours pas réglé son amende, le contrôleur à appelé la sécurité. Trois policiers de la police nationale armés sont arrivés au pas de charge, comme s’il était question d’interpeller un criminel ! Pour ne pas créer d’esclandre dans le compartiment le passager les attendait dans le SAS entre deux wagons. Cet homme a eu droit par ces trois policiers à un contrôle d’identité, à une fouille au corps avec palpation sans ménagement, son sac de voyage a été totalement vidé et fouillé, puis étant donné qu’aucune charge n’était retenue contre lui, excepté le crime de ne pas avoir composté son billet, on lui a laissé poursuivre son voyage ! Ça n’était pas un jeune d’origine étrangère me direz vous…Quelques minutes plus tard, un deuxième contrôleur qui sévissait voiture 13, appelle de nouveau la sécurité : Même scénario catastrophe, avec les trois policiers revenant au pas de charge. Ils s’en prennent alors avec une violence verbale inadmissible à une jeune « black » d’une quinzaine d’années sans titre de transport, puis à un second jeune garçon visiblement terrorisés , ils les embarquent au fond du compartiment, les encerclent. A ce moment précis j’ai fait un mouvement pour intervenir, car je ne supporte pas ces méthodes arbitraires, qui rappellent celles des états totalitaires, mais j’ai eu peur…peur de la violence potentielle, même verbale de ces policiers, peur de leur nervosité, peur que l’on « m’embarque » à mon tour.

A la gare de Mantes la Jolie, les trois policiers sont descendus avec les jeunes, les ont bloqués sur le quai de la gare, devant tous les voyageurs, les encerclant avec deux autres contrôleurs venus courageusement leur prêter main forte ! Le train est reparti…Qu’est t’il advenu ?

Les contrôleurs de la SNCF doivent -ils se transformer en indicateurs où en auxiliaires de police ? Ont-ils une prime au mérite lors de tels agissements ? Les deux qui sévissaient ce jour là dans le train et s’en prenaient arbitrairement à ces passagers, ont fait appel aux forces de l’ordre pour les réprimer, donnent une drôle d’image du service public. J’ai oublié de dire que le premier contrevenant était tatoué, existe- t’il un « délit de sale gueule »ou de faciès répréhensible dans les trains du service public Français ?

Ce mercredi 8 juillet, j’ai de nouveau pris le train de Paris à Rouen. Bien qu’opposée au privilège occasionné par les transports en première classe le hasard d’une réservation à bas prix sur Internet m’y a conduite. L’homme d’affaire assis à côté de moi n’avait aucun titre de transport. On lui a demandé avec déférence de bien vouloir régler son billet, et le contrôleur a dû attendre qu’il daigne terminer ce qu’il était en train d’entreprendre sur son ordinateur portable pour être réglé, tandis que les jeunes, et plus particulièrement les jeunes d’origine étrangère, dans une situation identique, règlent pas un simple billet de train, subissent violence verbale, mépris, interpellations, et discriminations de la part de vos services. Ils connaissent eux et leurs familles une situation de paupérisation sans précédent et il serait parfaitement légitime dans une société qui se respecte qu’ils bénéficient des transports gratuits ! S’il n’y avait la course au profit qui conduit à la chasse à l’homme ! Ces démonstrations de force, ces humiliations répétées ne peuvent conduire ces jeunes qu’au désespoir, et à la révolte, elles se surajoutent à l’absence d’emploi, à l’impossibilité de se projeter dans un avenir possible, à l’incompréhension qu’ils subissent au quotidien.

Je peux encore citer pour exemple un jeune d’origine Maghrébine qui pour avoir craché par terre dans le hall de la gare de Rouen a été poursuivi et interpellé sans ménagement par trois vigiles de la police ferroviaire, alors qu’il était blessé au bras. Comble de malchance il n’avait pas de pièce d’identité. La police ferroviaire a alors appelé la police Nationale, qui l’a arrêté après qu’il ait été encerclé pendant plus d’une heure par ces vigiles pour enfin être conduit au commissariat. Il était là, paumé, apeuré, on ne l’a même pas autorisé à téléphoner ! Cette fois ci, je suis intervenue et nous nous sommes regroupés à plusieurs usagers indignés dans la gare pour dénoncer ce qui était en train de se dérouler sous nos yeux. D’où vient l’insécurité dans ces cas précis monsieur le Directeur ? Comment pouvez-vous tolérer un tel arbitraire ? Je me sens dans un état profond d’insécurité dans les gares, les trains et le métro, cette insécurité est uniquement liée aux dispositifs répressifs qui sont mis en place grâce aux connivences entre la SNCF, la police et l’armée. Je ne supporte pas de me retrouver face à face avec des militaires, la mitraillette au poing lorsque je croise le quai d’un train de banlieue, de voyager dans des compartiments quadrillés par des policiers en armes, d’assister aux humiliations que subissent ces enfants qui pourraient être mes enfants ou les vôtres !Par conséquent, en tant qu’usager de vos services, j’estime que cela suffit et vous informe que cette lettre ouverte est rendue publique, tout en espérant que les usagers soumis à de tels traitements portent plainte afin de mettre fin à de tels agissements arbitraires.

Recevez monsieur le Président Directeur Général mes salutations distinguées. Sophie Lecomte

et pis c'est tout !

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Pour la crédibilté de ce genre de démarche, il faudrait déjà que ce ne soit déjà pas caricatural et que l'on représente une majorité...

Exemple avec le blog des abonnés Paris Rouen : ceux-ci trouvent que les contrôles sont quasi-inexistants entre PSL et Mantes, mais omniprésents sur la limite IDF - Normandie (Vernon)

Autant je suis contre les méthodes de "cowboy" autant je reste désarmé avec ceux qui refusent de présenter une pièce d'identité ou simplement de donner verbalement leur identité par exemple et qui savent très bien que l'on ne pourra rien faire...

Au début j'avais des propos "angéliques" qui me disaient qu'il ne fallait pas généraliser, qu'il ne fallait pas juger au faciès ; que tous les manouches n'étaient pas forcément "emmerdants" par exemple. Et que constate-t-on sur le terrain : que ce sont souvent les mêmes qui inventent telle ou telle excuse bidon. Avec comme conséquence qu'il est impossible de différencier ceux qui font la comédie et ceux qui sont vraiment honnêtes/étourdis.

Donc des actions un peu plus musclées envers les jeunes "zy-vas" ou les blancs cravattés qui nous prennent pour moins que rien, j'y suis favorable

Enfin pour finir sur le site Bellaciao : je suis favorable à des médias alternatifs aux TF1, figaro et cie. Mais un excès de militantisme comme sur Bellaciao nuit à la crédibilté du site (avis perso)

Modifié par chalut
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Je ne vais pas m'attarder sur cette "lettre ouverte" qui ne mérite pas plus d'attention que ça de ma part.

Mais je me pose une question quand aux contrôles :

n'est-il pas possible de contrôler les passagers à l'accès au quai, comme ça se fait (faisait) souvent pour les Aqualys Paris - Orléans ?

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Mais je me pose une question quand aux contrôles :

n'est-il pas possible de contrôler les passagers à l'accès au quai, comme ça se fait (faisait) souvent pour les Aqualys Paris - Orléans ?

C'est probablement une des mesures les plus efficaces. Elle est indispensable pour accompagner la mise en place (pas souhaitable) de l'EAS.

Un des difficultés, c'est que cette disposition limite l'accès aux trains à la dernière seconde, mais il y a déja une information en cours pour que les voyageurs soient prêts deux minutes avant le départ.

Sur transilien, l'absence de contrôle de sortie dans les gares incite aussi à la fraude. Mais sur l'efficacité et la rentabilité économique des contrôles électroniques en Ile-de-France, il y a beaucoup à dire ...

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Mesure efficace... à voir.

Rien n'empêche quelqu'un qui veut mettre le train à sac d'acheter un billet pour la 1re gare d'arrêt et ainsi passer le filtrage sans aucun problème...

Exemple sur Paris Rouen : acheter un billet pour Mantes et aller jusqu'à Rouen.

A Clermont lorsqu'il y a filtrage, les gens ne sont pas stupides, ils font demi-tour... Par contre un petit filtrage à l'arrivée auraît plus d'effet sur les fraudeurs

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en effet, ce qui est efficasse, c'est à l'arrivée. j'habite à Etampes, sur le RER C, et il arrive parfois qu'il y ait un contrôle des billets à l'arrivée à la gare d'Etampes, et là c'est le pactole niveau contrôle :D

certains essayent d'aller jusqu'au terminus (St Martin d'Etampes) mais pendant le contrôle à quai, un contrôleur fait le tour du train pour contrôler les billets, assez rapide car peu de personnes vont à St Martin.

Pour les Paris Orléans, le contrôle à l'embarquement est efficace, car le train est sans arrêt de Paris jusqu'aux Aubrais-Orléans.

Mais pour la ligne de Rouen, quelqu'un qui prend son billet jusqu'à Mantes, c'est déjà pas mal. et puis rien n'empêche de faire un contrôle à la montée à PSL, puis des contrôles dans le train entre Mantes et Rouen.

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Il est clair que c'est une lettre complètement partisane! Les gens en ont marre de l'insécurité, puis gueulent lorsque l'on tente de remédier à cette plaie? Que faire? Ne rien faire?

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