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Voilà une question qui me turlupine : pourquoi les changements de voies sont de véritables traumatismes pour l'usager ?

Je pense que tu veux parler des "turbulences" au franchissement des aiguillages.....

Et bien, disons en simplifiant à l'extrème que tu prends un virage "à plat", sans devers par rapport à la voie sur laquelle tu circulais jusque là.

Le devers, c'est la différence de hauteur qui existe entre les deux files de rail dans les courbes.

Publication: (modifié)

Voilà une question qui me turlupine : pourquoi les changements de voies sont de véritables traumatismes pour l'usager ?

Traumatisme ? ah bon....

Ca dépend de la structure et de l'importance de la gare, de la qualité de l'information, de ce qu'on a à porter... et évidemment du délai qui reste au voyageur pour changer de quai.

Voir par exemple la problématique soulevée ici en période de travaux :

opinions et debats

Modifié par michael02
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Voilà une question qui me turlupine : pourquoi les changements de voies sont de véritables traumatismes pour l'usager ?

Et voilà une autre question qui me taraude : pourquoi ne pas faire de sujet plus clair pour l'utilisateur de ce forum ? :rolleyes:

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Et voilà une autre question qui me taraude : pourquoi ne pas faire de sujet plus clair pour l'utilisateur de ce forum ? :rolleyes:

C'est sur .... si c'est une question d'aiguillage, je conseille la sortie nord de Compiègne pour ceux qui vont vers Maubeuge : à pleine vitesse il est conseillé de s'accrocher à tout ce qui dépasse ...

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Je crois que Monsieur veut nous parler des grandes gares à quais multiples..... :rolleyes:

Fabrice

Publication: (modifié)

Je crois que Monsieur veut nous parler des grandes gares à quais multiples..... :rolleyes:

Fabrice

Je l'ai compris comme ça aussi. Même dans de "petites" gares de banlieue, ça peut être très gênant : mouvement de foules pour rejoindre rapidement "son" quai, donc le plus souvent descente sur les voies => interruption de trafic => retard, vilains cheminots, nantis, etc etc..

Le traumatisme pour l'usager se trouve alors dans la peur de rater son train, la peur du changement d'habitude, ...

Gom

Modifié par gomen
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Je crois que Monsieur veut nous parler des grandes gares à quais multiples..... :rolleyes:

Fabrice

je pense aussi ! lorsque vous arrivez gare de lyon , par exemple , que vous êtes debout en attendant de descendre en gare, les passages d'une voie à l'autre sont assez brusque ! il est difficile de tenir debout !

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C'est sur .... si c'est une question d'aiguillage, je conseille la sortie nord de Compiègne pour ceux qui vont vers Maubeuge : à pleine vitesse il est conseillé de s'accrocher à tout ce qui dépasse ...

Idem a Laigneville ( a coté de creil ) , quand j'etais etudiant et que les rames Z "ché plus quoi en automoteur inox " s'arretaient, t'avais interet à bien te tenir car ca penche severe pascontent

ou bien souvenir dans la courbe des Joncherolles direction DCO, en bb16500 ou 16700 ( avec les fameuses voituresV2N oranges ) , je me suis retrouvé le c.. à terre dans la cabine :Smiley_14: j'etais pourtant assis sur le siege

Le conducteur a bien rigolé en voyant cela , il a fait expres de rien dire nonmais

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Voilà une question qui me turlupine : pourquoi les changements de voies sont de véritables traumatismes pour l'usager ?

Faut demander aux usagers...

mais il est sûrement certain que c'est toujours stressant surtout si il s'agit d'un départ immédiat...

courir, éviter de heurter les ceux qui viennent en sens inverse ou ceux qui stationnent droit debout dans leurs bottes et qui n'ont pas l'intention de bouger d'un iota...

ne pas se tromper de voie ou de quai, ne rien oublier en route (ses affaires, son mari ou épouse, sa maitresse du jour..., sa grand-mère, ses enfants, le doudou et autres misères...)

Trouver une place assise : un plaisir en heure de pointe...

Publication: (modifié)

Je pense que tu veux parler des "turbulences" au franchissement des aiguillages.....

Et bien, disons en simplifiant à l'extrème que tu prends un virage "à plat", sans devers par rapport à la voie sur laquelle tu circulais jusque là.

Le devers, c'est la différence de hauteur qui existe entre les deux files de rail dans les courbes.

Voilà tu as tout à fait compris ma question. Pour les autres autres, je suis en position assis pendant mon parcours (ligne J) et d'un seul coup je peux me retrouver sur les genoux de la demoiselle d'à côté, ce qui n'est pas pour me déplaire ...

En effet, cela peut arriver près d'un embranchement multiple (ex: gisors, pontoise, saint lazare).

Je pense donc que ton explication de devers est la meilleure que j'ai pu lire.

Merci :Smiley_14:

Modifié par le-negociateur
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Voilà tu as tout à fait compris ma question. Pour les autres autres, je suis en position assis pendant mon parcours (ligne J) et d'un seul coup je peux me retrouver sur les genoux de la demoiselle d'à côté, ce qui n'est pas pour me déplaire ...

En effet, cela peut arriver près d'un embranchement multiple (ex: gisors, pontoise, saint lazare).

Je pense donc que ton explication de devers est la meilleure que j'ai pu lire.

Merci :Smiley_19:

Cela dépend aussi du matos qui roule...

Par exemple, les express qui circulent entre Paris et Chartres roulent à plus de 100km en gare de Rambouillet (car pas d'arrêt), là où il y a de multiples appareils d'aiguillage.

Si le train est une rame Corail, ce passage se fait sans à-coup, c'est à peine si on ressent de légers soubresauts.

Par contre si le train est (était) une Z5300, le même passage à Rambouillet provoquait systématiquement des cahots dans les voitures. Je me souviens même de cette pauvre dame, assise côté couloir, avoir fait un saut de son siège jusqu'au sol, et donc de se retrouver sur le dos, la culotte à l'air devant tous les autres passagers.

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Cela dépend aussi du matos qui roule...

Par exemple, les express qui circulent entre Paris et Chartres roulent à plus de 100km en gare de Rambouillet (car pas d'arrêt), là où il y a de multiples appareils d'aiguillage.

Si le train est une rame Corail, ce passage se fait sans à-coup, c'est à peine si on ressent de légers soubresauts.

Par contre si le train est (était) une Z5300, le même passage à Rambouillet provoquait systématiquement des cahots dans les voitures. Je me souviens même de cette pauvre dame, assise côté couloir, avoir fait un saut de son siège jusqu'au sol, et donc de se retrouver sur le dos, la culotte à l'air devant tous les autres passagers.

On peut aussi rajouter la vitesse de franchissement par rapport à la vitesse maximale autorisée sur l'aiguille franchie: plus les deux sont proches, plus çà risque de secouer. De plus, globalement, pour les aiguillages franchissables à plus de 90 km/h, les mouvements se font moins ressentir vu que l'angle de déviation par rapport à la voie d'origine est plus faible.....

Bref, il y a des tonnes de raisons qui peuvent engendrer cet inconfort.

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Bref, il y a des tonnes de raisons qui peuvent engendrer cet inconfort.

Inconfort qui n'est pas synonyme de déplaisir, si j'en crois ce qui est écrit plus haut...

Comme quoi il y a TOUJOURS les deux côtés de la situation.

Fabrice

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