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La communauté d'agglomération d'Amiens a accepté ces jours-ci de participer au financement du futur atelier d'entretien des matériels TER, que la SNCF construira à Longueau. Arrachée de haute lutte par la Région Picardie, l'implantation de cet atelier dans le faubourg cheminot d'Amiens restait conditionnée à un accord sur le financement. Sur les 42 millions d'euros que représente ce projet, la SNCF avait annoncé qu'elle mettrait 10 millions d'euros.

Restaient donc à trouver 32 millions d'euros, à charge pour les collectivités concernées de se répartir la somme.

Un accord a semble-t-il été trouvé entre le conseil régional, le conseil général de la Somme et la communauté d'agglomération d'Amiens. Comme prévu c'est la Région en tant qu'autorité organisatrice des transports ferroviaires de la vie quotidienne, qui mettra la part la plus importante, soit 24 millions d'euros. La communauté d'agglomération a de son côté accepté de financer le projet à hauteur de 4 millions d'euros.

Un atelier au cœur du triangle ferroviaire de Longueau

Cette lettre d'intention de Gilles Demailly, le président de la communauté d'agglomération d'Amiens, lève donc un obstacle majeur et permet d'envisager avec sérénité la suite du projet.

Cet atelier qui sera construit au cœur du triangle ferroviaire de Longueau, permettra d'assurer la maintenance des rames du TER Picardie, mais également celles des régions voisines de Champagne-Ardenne et de Haute-Normandie.

La construction de cet ensemble ultramoderne, qui se voudra par ailleurs exemplaire en termes d'impact environnemental, devrait durablement conforter le rôle du dépôt de locomotives SNCF d'Amiens-Longueau dont il dépendra. La mise en service de cet équipement devrait à terme générer une cinquantaine d'emplois.

Auteur : Philippe Fluckiger

Source : Le Courrier Picard du 6/08/2009

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Bonne nouvelle, cela permettra peut-être à certains collègues mutés d'office sur Tergnier de rester sur Longueau. (Suite au transfère de l'activité de réparation de wagons de Longueau à Tergnier.)

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Bonne nouvelle, cela permettra peut-être à certains collègues mutés d'office sur Tergnier de rester sur Longueau. (Suite au transfère de l'activité de réparation de wagons de Longueau à Tergnier.)

Tu veux plutôt dire, c'est une très bonne nouvelle.

Vue qu'en ce moment c'est plutôt des tristes nouvelles

  • 1 mois plus tard...
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Date ; 18/09/2009

Source : Le Courrier Picard

Le site de maintenance des locomotives a obtenu sa certification ISO 14 001. La consécration d'un travail de longue haleine qui a aussi révolutionné les méthodes de travail.

C'est une démarche de longue haleine qui vient de trouver son aboutissement. Sept ans après avoir engagé les premières réflexions sur les problématiques environnementales, l'EMT, établissement maintenance-traction - alias dépôt de locomotives - d'Amiens-Longueau - vient d'obtenir sa certification ISO 14 001. Celle qui a trait à la sauvegarde de l'environnement.

Nouveau standard du « politiquement correct », le concept de défense de l'environnement a été décliné ici suffisamment loin et concrètement, pour que l'EMT entre dans le club fermé des établissements SNCF certifiés. Une démarche pas forcément évidente, comme en témoigne Annabelle Gravel, ingénieur chargé de piloter le dossier : « Les choses n'ont pas toujours été simples. Il a souvent fallu que les agents changent profondément leur façon de travailler. Mais à force d'arguments on y parvient et chacun finit par y trouver son compte... Ce qu'il faut maintenant, c'est intégrer définitivement cette nouvelle approche et rester dans les schémas que nous avons mis en place ».

L'établissement fait partie des sites à risques. Gasoil, huiles, liquides de freinage ou de refroidissement... Le dépôt regroupe tout ce qu'il faut pour faire une bombe écologique. Il a donc fallu commencer par un état des lieux, identifier les risques, répertorier les « mauvaises pratiques » avant de se donner quelques priorités : prévention contre la pollution des sols, gestion des déchets, amélioration de la qualité des rejets des eaux résiduaires et maîtrise des consommations énergétiques.

Une révolution culturelle

Les différents effluents sont séparés strictement. Le tri désormais, s'effectue en amont, les huiles et autres liquides ayant chacun leurs récipients identifiés. Des systèmes de rétention ont été créés pour l'ensemble du stockage des produits dangereux, histoire d'éviter à tout prix la pollution de sols en cas de fuite. L'Âvre il est vrai, ne coule qu'à quelques dizaines de mètres de là. L'aire de stockage des déchets a elle aussi fait l'objet d'une mise aux normes, avec une séparation des différents déchets. L'EMT pratique à son niveau, le tri sélectif.

Enfin, le dépôt s'est doté d'une installation qui permet de recueillir les eaux de ruissellement du parking, des toitures de la rotonde et des ateliers. Ces eaux sont traitées dans un décanteur-déshuileur avant d'être rejetées dans la rivière voisine.

Plus inattendue ; la mise en place de ces nouvelles normes écologiques a aussi débouché sur une vaste refonte de l'environnement des postes de travail, conformément à une méthodologie héritée du Japon.

« Les statistiques sont édifiantes, rappelle Cyril Carlier, directeur de l'EMT d'Amiens-Longueau. Dans toutes les entreprises et les établissements qui appliquent ces normes, on a constaté une baisse sensible du nombre d'accidents du travail... »

Quand la problématique environnementale vient au secours de la sécurité au travail.

  • 5 mois plus tard...
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Du liquide de freinage...Qu'est ce donc ?

Sinon, il est a noté que seul le site de Longueau est concerné .

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bonjour

sur certain autorail il existe un système hydraulique d'accélération manuel du DZL au niveau du moteur qui utilise ce genre de liquide.

  • 10 mois plus tard...
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Courrier Picard du 8 janvier 2011

Pourquoi donc le projet de nouvel atelier SNCF a-t-il tant de mal à émerger ? Officiellement tout le monde en veut, mais personne ne se lance. Alors que le temps commence à presser.

Le nouvel atelier TER de Longueau verra-t-il le jour ? La question se pose, au vu de la lenteur avec laquelle avance le dossier et du peu d'empressement de certains acteurs.

Rappelons que ce nouvel atelier doit permettre d'entretenir les futurs trains régionaux. La Région, qui achète ces rames, a toujours exigé que leur maintenance soit effectuée en Picardie. La SNCF, elle, entendait utiliser ses installations du Landy, en région parisienne.

Début 2010, on pensait que le plus dur était fait lorsque Claude Gewerc et Daniel Beurdeley, président du conseil régional et vice-président en charge des transports, avaient obtenu de Guillaume Pépy une implantation à Longueau.

« L'accord » prévoyait un financement du projet par les collectivités à hauteur de 32 millions d'euros, la SNCF mettant 10 millions d'euros. La Région prenait à sa charge 26 millions, le département de la Somme et la communauté d'agglomération d'Amiens se partageant à parts égales les 8 millions restants.

Depuis, plus rien. Le projet qui devait être formalisé en fin d'année traîne dans les cartons.

Pourtant, la Région paraît toujours aussi volontaire. Interrogée, la métropole affirme vouloir maintenir son engagement à hauteur de 4 millions d'euros. Elle indique qu'elle « ne comprendrait pas que le projet puisse être envisagé ailleurs, et souhaite que les négociations en cours entre les différents acteurs, au premier rang duquel la SNCF, aboutissent ».

De son côté, le président du Conseil général Christian Manable a récemment fait part de son scepticisme et rappelé qu'en dépit des efforts des collectivités, la SNCF refuse de s'engager sur les emplois, les 50 postes provenant de transferts. Pour autant, il n'a pas affirmé que le conseil général refuse de payer.

Pourquoi alors, le projet a-t-il tant de mal à émerger ? La SNCF a-t-elle réellement renoncé à son rêve francilien ? Est-elle en train de jouer la montre en se disant que dans deux ans à peine, les nouvelles rames régionales seront là ?

Du côté des ateliers SNCF, la CGT rappelle que sans ce nouvel équipement, c'est l'avenir de l'établissement qui est à terme menacé. Or le dépôt, c'est tout ce qu'il reste du chemin de fer à Longueau.

Du coup, on se demande si la vraie question n'est pas : « Qui osera le premier dire qu'il ne veut pas ? »

PHILIPPE FLUCKIGER

  • 3 semaines plus tard...
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52 M€ pour 50 emplois maintenus sur site, c'est probablement bien trop cher pour les contribuables picards, vu les besoins sur bien d'autres domaines.

Il ne s'agit que d'y entretenir les rames électriques qui se substitueront aux rames tractées existantes déjà entretenues au Landy, qui desservent aussi Paris-Beauvais et Paris-St. Quentin. Pas sûr qu'Amiens soit le lieu picard idéal.S'il fallait trouver le meilleur site en Picardie : l'ancien dépôt de Creil-Nogent est en friches...

Les rames thermiques sont déjà entretenues sur Amiens-Longueau (+station-service de Laon) et le resteront.

En période de crise, il y a probablement des investissements plus pertinents, comme des chasse-neige... pour éviter les ennuis de cet hiver ;-)

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Courrier Picard du 8 janvier 2011

Pourquoi donc le projet de nouvel atelier SNCF a-t-il tant de mal à émerger ? Officiellement tout le monde en veut, mais personne ne se lance. Alors que le temps commence à presser.

Le nouvel atelier TER de Longueau verra-t-il le jour ? La question se pose, au vu de la lenteur avec laquelle avance le dossier et du peu d'empressement de certains acteurs.

Rappelons que ce nouvel atelier doit permettre d'entretenir les futurs trains régionaux. La Région, qui achète ces rames, a toujours exigé que leur maintenance soit effectuée en Picardie. La SNCF, elle, entendait utiliser ses installations du Landy, en région parisienne.

Début 2010, on pensait que le plus dur était fait lorsque Claude Gewerc et Daniel Beurdeley, président du conseil régional et vice-président en charge des transports, avaient obtenu de Guillaume Pépy une implantation à Longueau.

« L'accord » prévoyait un financement du projet par les collectivités à hauteur de 32 millions d'euros, la SNCF mettant 10 millions d'euros. La Région prenait à sa charge 26 millions, le département de la Somme et la communauté d'agglomération d'Amiens se partageant à parts égales les 8 millions restants.

Depuis, plus rien. Le projet qui devait être formalisé en fin d'année traîne dans les cartons.

Pourtant, la Région paraît toujours aussi volontaire. Interrogée, la métropole affirme vouloir maintenir son engagement à hauteur de 4 millions d'euros. Elle indique qu'elle « ne comprendrait pas que le projet puisse être envisagé ailleurs, et souhaite que les négociations en cours entre les différents acteurs, au premier rang duquel la SNCF, aboutissent ».

De son côté, le président du Conseil général Christian Manable a récemment fait part de son scepticisme et rappelé qu'en dépit des efforts des collectivités, la SNCF refuse de s'engager sur les emplois, les 50 postes provenant de transferts. Pour autant, il n'a pas affirmé que le conseil général refuse de payer.

Pourquoi alors, le projet a-t-il tant de mal à émerger ? La SNCF a-t-elle réellement renoncé à son rêve francilien ? Est-elle en train de jouer la montre en se disant que dans deux ans à peine, les nouvelles rames régionales seront là ?

Du côté des ateliers SNCF, la CGT rappelle que sans ce nouvel équipement, c'est l'avenir de l'établissement qui est à terme menacé. Or le dépôt, c'est tout ce qu'il reste du chemin de fer à Longueau.

Du coup, on se demande si la vraie question n'est pas : « Qui osera le premier dire qu'il ne veut pas ? »

PHILIPPE FLUCKIGER

Alors que dans la Marne (à 2 pas ), les ateliers d'Epernay , sont condamnés à la fermeture...Avant d'ouvrir quoique ce soit , maintenons déjà l'emploi , là où il est !

Modifié par Gnafron 1er
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Alors que dans la Marne (à 2 pas ), les ateliers d'Epernay , sont condamnés à la fermeture...Avant d'ouvrir quoique ce soit , maintenons déjà l'emploi , là où il est !

Certes, mais les régions finançant le marèriel TER, il est normal qu'elles veuillent que l'entretien s'effectue sur place. En outre envoyer ce matèriel se faire entretenir sur une autre région entraine des parcours à vide payés par la région propriétaire: elle y perd sur tous les tableaux, pas d'emploi localement et des frais d'acheminement...

Publication:

et puis la Marne ne fait pas partie de la Picardie...

encore un effet pervers de la régionalisation mal appliquée !

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

TRAM21

Posté Aujourd'hui, 08:39

et puis la Marne ne fait pas partie de la Picardie...

encore un effet pervers de la régionalisation mal appliquée !

Certes, mais les régions finançant le marèriel TER, il est normal qu'elles veuillent que l'entretien s'effectue sur place. En outre envoyer ce matèriel se faire entretenir sur une autre région entraine des parcours à vide payés par la région propriétaire: elle y perd sur tous les tableaux, pas d'emploi localement et des frais d'acheminement...

Désolé de vous contredire .....Mais je désapprouve ce système qui consiste à dépenser du pognon pour de nouvelles installations pendant que de l'autre côté , on va en fermer d'autres .

Quel coût pour la nouvelle construction , ensuite formation du personnel etc....

Donc , dépenses des 2 côté sous prétexte de "marches à vide " .Ces 2 régions sont limitrophes ,et sont -elles séparées par un mur de Berlin ?

Gérer , c'est cela ? Est ce logique ? Car en finalité ,qui paye ? Pour quels résultats ?Et l'expérience du personnel marnais , c'est quoi ? C'est un capital !

Bref , cette logique est contestable ....

Après vérification , des interconnexions régionales existent (via St Quentin et Amiens ) .Donc , l'argument des marches à vide tombe .... !

Modifié par Gnafron 1er
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Désolé de vous contredire .....Mais je désapprouve ce système qui consiste à dépenser du pognon pour de nouvelles installations pendant que de l'autre côté , on va en fermer d'autres .

Quel coût pour la nouvelle construction , ensuite formation du personnel etc....

Donc , dépenses des 2 côté sous prétexte de "marches à vide " .Ces 2 régions sont limitrophes ,et sont -elles séparées par un mur de Berlin ?

Gérer , c'est cela ? Est ce logique ? Car en finalité ,qui paye ? Pour quels résultats ?Et l'expérience du personnel marnais , c'est quoi ? C'est un capital !

Bref , cette logique est contestable ....

Après vérification , des interconnexions régionales existent (via St Quentin et Amiens ) .Donc , l'argument des marches à vide tombe .... !

Objection, mon général!, un W ça prend du temps, ça consomme de l'énergie, ça nécessite du personnel, il faut payer le sillon et ça ne transporte pas de voyageurs, donc ça coùte et ça ne rapporte rien!

En plus il s'agit, dans ce cas, de matériel electrique et la ligne Amiens -Laon - Reims n'est pas électrifiée...à moins de faire le tour par Hirson et Mohon pour redescendre sur Reims et Epernay (bonjour la promenade).

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Objection, mon général!, un W ça prend du temps, ça consomme de l'énergie, ça nécessite du personnel, il faut payer le sillon et ça ne transporte pas de voyageurs, donc ça coùte et ça ne rapporte rien!

ça ne rapporte rien mais ça évitent de plus grosses dépenses .... !

Il est question de 52 ME ....> une bagatelle , !

En plus il s'agit, dans ce cas, de matériel electrique et la ligne Amiens -Laon - Reims n'est pas électrifiée...à moins de faire le tour par Hirson et Mohon pour redescendre sur Reims et Epernay (bonjour la promenade).

Il y a 2000 ans , les Romains ont conquis la moitié de la planète et nous on ne sait plus aller d'une région à une autre en train ....triste recul !

Quand nos dirigeants veulent , ils trouvent des solutions !

Modifié par Gnafron 1er
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ça ne rapporte rien mais ça évitent de plus grosses dépenses .... !

Il est question de 52 ME ....> une bagatelle , !

Il y a 2000 ans , les Romains ont conquis la moitié de la planète et nous on ne sait plus aller d'une région à une autre en train ....triste recul !

Quand nos dirigeants veulent , ils trouvent des solutions !

Je ne dispose plus des éléments permettant de comparer, sur la durée, les coûts de circulation en W à ceux d'une implantation locale d'un atelier d'entretien. Mais, à terme, cela doit s'équilibrer surtout si l'on tient compte de l'ensemble des éléments en plus ou en moins (énergie, personnel de conduite, indisponibilité du matériel - emplois induits, impôts, consommation locale...).

Comme l'a dit Tram21, on se heurte là aux conséquences de la régionalisation et il est normal que les élus Picards veuillent préserver l'emploi sur leur territoire, d'autant plus que le site d'Amiens-Longueau a beaucoup souffert (lui aussi a vu la fermeture de son site d'entretien des wagons).

Il est aussi normal que la SNCF s'oriente vers l'utilisation d'installations existantes situées en région parisienne. Qu'on l'accepte ou non, la SNCF est astreinte à un objectif de rentabilité.

Dans les deux cas, les ateliers d'Epernay ne sont pas concernés mais ils ont en charge l'entretien des TER Champagne-Ardenne et donc la possibilité d'y maintenir des emplois.

Les Romains, aussi ont éprouvé des difficultés pour se déplacer, mais on est hors sujet.

Quant aux dirigeants, c'est simple: les élus Picards prêchent pour leur paroisse, ceux de la SNCF pour la leur et ceux de Champagne-Ardenne ne sont pas directement concernés.

Invité Gnafron 1er
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Je ne dispose plus des éléments permettant de comparer, sur la durée, les coûts de circulation en W à ceux d'une implantation locale d'un atelier d'entretien. Mais, à terme, cela doit s'équilibrer surtout si l'on tient compte de l'ensemble des éléments en plus ou en moins (énergie, personnel de conduite, indisponibilité du matériel - emplois induits, impôts, consommation locale...).

Comme l'a dit Tram21, on se heurte là aux conséquences de la régionalisation et il est normal que les élus Picards veuillent préserver l'emploi sur leur territoire, d'autant plus que le site d'Amiens-Longueau a beaucoup souffert (lui aussi a vu la fermeture de son site d'entretien des wagons).

Il est aussi normal que la SNCF s'oriente vers l'utilisation d'installations existantes situées en région parisienne. Qu'on l'accepte ou non, la SNCF est astreinte à un objectif de rentabilité.

Dans les deux cas, les ateliers d'Epernay ne sont pas concernés mais ils ont en charge l'entretien des TER Champagne-Ardenne et donc la possibilité d'y maintenir des emplois.

Les Romains, aussi ont éprouvé des difficultés pour se déplacer, mais on est hors sujet.

Quant aux dirigeants, c'est simple: les élus Picards prêchent pour leur paroisse, ceux de la SNCF pour la leur et ceux de Champagne-Ardenne ne sont pas directement concernés.

Et bientôt , ils procéderont eux même aux embauches et à leurs conditions .... ! :Smiley_26:

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Et bientôt , ils procéderont eux même aux embauches et à leurs conditions .... ! :Smiley_26:

Ben oui, c'est ça la démocratie: l'électeur vote et l'élu fait ce que bon lui semble...mais y a t'il un meilleur système? ( mais on s'égare là).

Invité Gnafron 1er
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Ben oui, c'est ça la démocratie: l'électeur vote et l'élu fait ce que bon lui semble...mais y a t'il un meilleur système? ( mais on s'égare là).

-quelle démocratie a été mis en place dans ce cas de figure ?

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-quelle démocratie a été mis en place dans ce cas de figure ?

Celle que j'ai citée...mais on est hors sujet, j'en resterai donc là.

Publication:

Objection, mon général!, un W ça prend du temps, ça consomme de l'énergie, ça nécessite du personnel, il faut payer le sillon et ça ne transporte pas de voyageurs, donc ça coùte et ça ne rapporte rien!

En plus il s'agit, dans ce cas, de matériel electrique et la ligne Amiens -Laon - Reims n'est pas électrifiée...à moins de faire le tour par Hirson et Mohon pour redescendre sur Reims et Epernay (bonjour la promenade).

Ils ont bien fermer les ateliers de Vitry pour envoyer le materiel banlieue à St Pierre Des Corps, comprenne qui pourra.

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Ils ont bien fermer les ateliers de Vitry pour envoyer le materiel banlieue à St Pierre Des Corps, comprenne qui pourra.

Les rames partent en hélicos ... !

Foutaise tout cela car les arguments qu'on nous sert sont à géométrie variable , tu en apporte la preuve !re !

Modifié par Gnafron 1er
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Les rames partent en hélicos ... !

Foutaise tout cela car les arguments qu'on nous sert sont à géométrie variable , tu en apporte la preuve !re !

C'est bien pour çà que je cite cet exemple. revoltages

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Vous mélangez tout et ne tenez pas compte de l'époque où les évènements se sont produits.

Quand les ateliers de Vitry ont-ils été fermés, quel était, à l'époque, le pouvoir des régions (Ile de France et Centre)?

Prendre un exemple vieux de nombreuses années pour critiquer une décision d'aujourd'hui n'a aucun sens, le contexte n'est pas le même.

Je ne cherche pas à excuser un quelconque responsable des décisions qui ont été, sont ou seront prises, mais faire preuve d'un peu de recul dans son jugement ne nuirait pas au débat.

Invité Gnafron 1er
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extrait :

"Le nouvel atelier TER de Longueau verra-t-il le jour ? La question se pose, au vu de la lenteur avec laquelle avance le dossier et du peu d'empressement de certains acteurs. "

Donc si ça ne se fait pas , où ce sera entretenu ?Où c'est fait actuellement ? etc....

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extrait :

"Le nouvel atelier TER de Longueau verra-t-il le jour ? La question se pose, au vu de la lenteur avec laquelle avance le dossier et du peu d'empressement de certains acteurs. "

Donc si ça ne se fait pas , où ce sera entretenu ?Où c'est fait actuellement ? etc....

Comme indiqué dans le premier message de ce sujet: au Landy...

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