Bandaa Bono Publication: 26 octobre 2009 Publication: 26 octobre 2009 (modifié) maintenant et demain je pense que c'est indispensable de le voir Modifié 27 octobre 2009 par Bandaa Bono
Invité MarcM Publication: 26 octobre 2009 Publication: 26 octobre 2009 maintenant et demain je pense que c'est indispensable de le voir je suis devant , pas trop mal......les journalistes ne vont pas faire carrière .... !
Bandaa Bono Publication: 26 octobre 2009 Auteur Publication: 26 octobre 2009 Trop bien le documentaire ! enregistrez le demain pour le démultiplier et inciter un maximum de personne à le voir. Tout est bien mis à plat et décortiqué. La partie Carglass est hallucinante !
NEMO94 Publication: 26 octobre 2009 Publication: 26 octobre 2009 Ce documentaire est excellent... Le service public remplit vraiment sa mission en le diffusant à 20h35. Edifiant.
Bandaa Bono Publication: 26 octobre 2009 Auteur Publication: 26 octobre 2009 Par contre je ne dirais pas la même chose du débat, il s'arrête justement avant d'avoir commencé ! Au moment ou tous le monde à bien lancé l'affaire et ou l'on doit parler du fond et des mesures à prendre la Drucker clos l'affaire ! Quelle tartufferie, il ne faut sans doute pas parler des choses qui fâchent ! Le documentaire va sans doute faire crier le patronat et il ne faudrait pas fâcher la talonnette élyséenne !
Invité MarcM Publication: 26 octobre 2009 Publication: 26 octobre 2009 (modifié) Trop bien le documentaire ! enregistrez le demain pour le démultiplier et inciter un maximum de personne à le voir. Tout est bien mis à plat et décortiqué. La partie Carglass est hallucinante ! Bien décortiqué ....et attristant .J'ai noté les paroles du dirigeant : "je suis pésismiste sur les relations sociales en France ...." J'ai noté aussi : - Les français , sur le taux horaire , sont les plus productifs" Ne le répètez pas ! ! Modifié 26 octobre 2009 par MarcM
Bandaa Bono Publication: 26 octobre 2009 Auteur Publication: 26 octobre 2009 (modifié) Rediffusion demain soir à 0h50 sur France 3 En lire plus, donner son avis et lire celui des autres : http://programmes.france3.fr/mise-a-mort-du-travail/ la suite ce soir à 23h selon F3 Résumé de la deuxième partie Alors que la crise fait vaciller le capitalisme financier, La Dépossession raconte l’extraordinaire pouvoir des actionnaires sur le travail et les travailleurs. L’histoire nous transporte d’une usine Fenwick – un fabricant industriel de matériel de manutention implanté dans le centre de la France – jusqu’aux arcanes de la finance new-yorkaise. Petite entreprise française née il y a 150 ans, Fenwick est racheté en 2006 par l’un des financiers les plus redoutés des États-Unis, Henry Kravis. Un homme à la tête du fonds d’investissement KKR, dont les ventes annuelles dépassent celles de Coca-cola, Disney et Microsoft cumulées. Avec ce rachat, pour les salariés français de Fenwick, la donne va radicalement changer. Cette même histoire se déroule dans des dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde… Modifié 27 octobre 2009 par Bandaa Bono
Bandaa Bono Publication: 27 octobre 2009 Auteur Publication: 27 octobre 2009 Source : http://www.lexpress.fr/culture/tv-radio/la...e-3_823930.html La mise à mort du travail, sur France 3 Par Marion Festraëts, publié le 26/10/2009 09:35 - mis à jour le 26/10/2009 09:59 Une passionnante série documentaire ausculte des entreprises et décrypte ces maux qui rongent les salariés. Un réquisitoire accablant, à voir sur France 3. C'est l'histoire d'une caissière rendue chauve d'angoisse parce que sa direction la force à tourmenter ses collègues. Celle d'une cadre harcelée par son patron, qui se retrouve debout au bord d'une voie ferrée à attendre de se jeter sous le prochain train. Ou celle d'un cadre sup qui, du jour où il crée un syndicat dans sa boîte, s'entend dire par son boss qu'il mérite "une balle dans la tête au parking". Ces récits presque ordinaires de gens justement sans histoires, collectées par la journaliste Alice Odiot et par la caméra de Jean-Robert Viallet, forment le premier volet d'un triptyque choc, La Mise à mort du travail, diffusé sur France 3. Un documentaire exceptionnel, fruit de trois ans de tournage aux prud'hommes, à la consultation Souffrance au travail de la psychologue Marie Pezé, à Nanterre (Hauts-de-Seine), et surtout au coeur de l'univers le plus secret qui soit : l'entreprise. "Il n'y a pas de monde plus difficile à pénétrer, constate Christophe Nick, producteur, à l'origine du documentaire. Pour ma série Chroniques de la violence ordinaire, j'avais pu filmer au commissariat, sur une base militaire ou au tribunal des enfants. Mais aucune entreprise n'avait voulu nous laisser entrer. Pourtant, il y a bien un rapport entre le boulot qu'on fait et l'état dans lequel on rentre chez soi le soir." Cette fois, la journaliste Alice Odiot a convaincu une dizaine de sociétés d'ouvrir leurs portes à Jean-Robert Viallet. Pour le réalisateur, "le travail représente une des grandes zones de fracture de la société contemporaine. Nous voulions comprendre quels sont les invariants qui en régissent l'organisation." Pour rendre la chose plus édifiante, il choisit d'ausculter des boîtes "normales" : "Au bout d'un an de tournage, nous nous sommes concentrés sur deux standards de la mondialisation, Carglass et Fenwick Linde." Toujours plus d'isolement et de détresse On y voit un fringant manager rongé peu à peu par les cadences intenables ; des télétravailleurs sommés d'aimer une entreprise qui les traite comme des robots ; un patron débiter au kilo des axiomes sur l'excellence et le dépassement de soi ; une paire de consultants mandatés pour faire de "l'extraction de connaissances", ou comment percer les secrets des meilleurs pour en tirer des normes - version ultralibérale du stakhanovisme. Objectif du réalisateur : pointer les idéologies dominantes en matière de management, qui conduisent depuis vingt ans les salariés à toujours plus d'isolement et de détresse, et montrer comment on invite des ouvriers à optimiser leur production pour pouvoir mieux les virer ensuite. Démonter, enfin, le cynisme des mécanismes financiers qui poussent des fonds d'investissement géants à s'offrir des sociétés à crédit pour leur faire cracher toujours plus de cash. "Ça ressemble beaucoup à la décadence d'une civilisation", juge le psychiatre Christophe Dejours. On en sort glacé d'effroi. Initialement commandée par France 2 pour sa case documentaire Infrarouge, en deuxième partie de soirée, La Mise à mort du travail est finalement diffusée (pour les deux premiers volets) à 20 h 35 sur France 3. "L'actualité dramatique de ces dernières semaines a imposé l'idée de le programmer à une heure de grande écoute, explique Patricia Boutinard-Rouelle, directrice des documentaires de France Télévisions. La nouvelle émission documentaire de France 3, le lundi soir, nous semblait tout indiquée." Un choix courageux, qui a demandé de raccourcir légèrement les deux premiers épisodes du triptyque. Les scènes coupées, d'ores et déjà visibles sur le site de France 3, seront présentes sur le DVD, bientôt disponible. La Mise à mort du travail. Lundi 26 octobre, 20 h 35, et mercredi 28 octobre, 23 h 5, France 3.
Invité MarcM Publication: 27 octobre 2009 Publication: 27 octobre 2009 Source : http://www.lexpress.fr/culture/tv-radio/la...e-3_823930.html La mise à mort du travail, sur France 3 Par Marion Festraëts, publié le 26/10/2009 09:35 - mis à jour le 26/10/2009 09:59 Une passionnante série documentaire ausculte des entreprises et décrypte ces maux qui rongent les salariés. Un réquisitoire accablant, à voir sur France 3. C'est l'histoire d'une caissière rendue chauve d'angoisse parce que sa direction la force à tourmenter ses collègues. Celle d'une cadre harcelée par son patron, qui se retrouve debout au bord d'une voie ferrée à attendre de se jeter sous le prochain train. Ou celle d'un cadre sup qui, du jour où il crée un syndicat dans sa boîte, s'entend dire par son boss qu'il mérite "une balle dans la tête au parking". Ces récits presque ordinaires de gens justement sans histoires, collectées par la journaliste Alice Odiot et par la caméra de Jean-Robert Viallet, forment le premier volet d'un triptyque choc, La Mise à mort du travail, diffusé sur France 3. Un documentaire exceptionnel, fruit de trois ans de tournage aux prud'hommes, à la consultation Souffrance au travail de la psychologue Marie Pezé, à Nanterre (Hauts-de-Seine), et surtout au coeur de l'univers le plus secret qui soit : l'entreprise. "Il n'y a pas de monde plus difficile à pénétrer, constate Christophe Nick, producteur, à l'origine du documentaire. Pour ma série Chroniques de la violence ordinaire, j'avais pu filmer au commissariat, sur une base militaire ou au tribunal des enfants. Mais aucune entreprise n'avait voulu nous laisser entrer. Pourtant, il y a bien un rapport entre le boulot qu'on fait et l'état dans lequel on rentre chez soi le soir." Cette fois, la journaliste Alice Odiot a convaincu une dizaine de sociétés d'ouvrir leurs portes à Jean-Robert Viallet. Pour le réalisateur, "le travail représente une des grandes zones de fracture de la société contemporaine. Nous voulions comprendre quels sont les invariants qui en régissent l'organisation." Pour rendre la chose plus édifiante, il choisit d'ausculter des boîtes "normales" : "Au bout d'un an de tournage, nous nous sommes concentrés sur deux standards de la mondialisation, Carglass et Fenwick Linde." Toujours plus d'isolement et de détresse On y voit un fringant manager rongé peu à peu par les cadences intenables ; des télétravailleurs sommés d'aimer une entreprise qui les traite comme des robots ; un patron débiter au kilo des axiomes sur l'excellence et le dépassement de soi ; une paire de consultants mandatés pour faire de "l'extraction de connaissances", ou comment percer les secrets des meilleurs pour en tirer des normes - version ultralibérale du stakhanovisme. Objectif du réalisateur : pointer les idéologies dominantes en matière de management, qui conduisent depuis vingt ans les salariés à toujours plus d'isolement et de détresse, et montrer comment on invite des ouvriers à optimiser leur production pour pouvoir mieux les virer ensuite. Démonter, enfin, le cynisme des mécanismes financiers qui poussent des fonds d'investissement géants à s'offrir des sociétés à crédit pour leur faire cracher toujours plus de cash. "Ça ressemble beaucoup à la décadence d'une civilisation", juge le psychiatre Christophe Dejours. On en sort glacé d'effroi. Initialement commandée par France 2 pour sa case documentaire Infrarouge, en deuxième partie de soirée, La Mise à mort du travail est finalement diffusée (pour les deux premiers volets) à 20 h 35 sur France 3. "L'actualité dramatique de ces dernières semaines a imposé l'idée de le programmer à une heure de grande écoute, explique Patricia Boutinard-Rouelle, directrice des documentaires de France Télévisions. La nouvelle émission documentaire de France 3, le lundi soir, nous semblait tout indiquée." Un choix courageux, qui a demandé de raccourcir légèrement les deux premiers épisodes du triptyque. Les scènes coupées, d'ores et déjà visibles sur le site de France 3, seront présentes sur le DVD, bientôt disponible. La Mise à mort du travail. Lundi 26 octobre, 20 h 35, et mercredi 28 octobre, 23 h 5, France 3. Il est vrai que des témoignages étaient hard ......Mais ça se passe en France .Si je me souviens bien ,ce reportage était en préparation depuis 3 ans , bien avant les suicides à France télécom .
Bandaa Bono Publication: 27 octobre 2009 Auteur Publication: 27 octobre 2009 (modifié) Je suis en train de lire les interventions sur le forum de F3 : ça déchire ! Entre direction de carglass qui postent masqués, aliénés par le travail qui défendent leur entreprise, salariés exploité qui y voit leur réalité, réalisateur du docu qui défend sa vision des choses et salariés lucides sur le monde il y a de quoi faire. Je retiens une intervention d'un gars qui cite une pensée d'André Gorz : Dans son dernier article, le 26 septembre 2007, André Gorz écrivait : « L’imaginaire marchand et le règne de la marchandise empêchent d’imaginer une quelconque possibilité de sortir du capitalisme et empêchent par conséquent de vouloir en sortir. Aussi longtemps que nous restons prisonnier de l’imaginaire salarial et marchand, l’anticapitalisme et la référence à une société au-delà du capitalisme resteront abstraitement utopique et les luttes sociales contre les politiques du capital resteront des luttes défensives qui, dans le meilleur des cas, pourront freiner pour un temps, mais non pas empêcher, la détérioration des conditions de vie. » Tout est dis et synthétise bien le constat que l'on fait quand on lit les interventions du forum, l'incapacité du plus grand nombre à penser en dehors de l'existant est faramineuse et inquiétante. Pour le syndicaliste que je suis je vois ou doit être l'axe principal de travail de ceux qui défendent un syndicalisme de transformation social : Apprendre aux gens à penser en dehors des clous. Modifié 27 octobre 2009 par Bandaa Bono
artidam Publication: 27 octobre 2009 Publication: 27 octobre 2009 Je suis en train de lire les interventions sur le forum de F3 : ça déchire ! Entre direction de carglass qui postent masqués, aliénés par le travail qui défendent leur entreprise, salariés exploité qui y voit leur réalité, réalisateur du docu qui défend sa vision des choses et salariés lucides sur le monde il y a de quoi faire. Je retiens une intervention d'un gars qui cite une pensée d'André Gorz : Dans son dernier article, le 26 septembre 2007, André Gorz écrivait : « L’imaginaire marchand et le règne de la marchandise empêchent d’imaginer une quelconque possibilité de sortir du capitalisme et empêchent par conséquent de vouloir en sortir. Aussi longtemps que nous restons prisonnier de l’imaginaire salarial et marchand, l’anticapitalisme et la référence à une société au-delà du capitalisme resteront abstraitement utopique et les luttes sociales contre les politiques du capital resteront des luttes défensives qui, dans le meilleur des cas, pourront freiner pour un temps, mais non pas empêcher, la détérioration des conditions de vie. » Tout est dis et synthétise bien le constat que l'on fait quand on lit les interventions du forum, l'incapacité du plus grand nombre à penser en dehors de l'existant est faramineuse et inquiétante. Pour le syndicaliste que je suis je vois ou doit être l'axe principal de travail de ceux qui défendent un syndicalisme de transformation social : Apprendre aux gens à penser en dehors des clous. Salut Pierrick Heureux que la référence d'André Gorz soit repris dans de tels forum ici et sur France 3, je ne peux que contribuer à cette vision des choses. Alain Accardo, dans ses derniers livres, interroge l'ampleur du consentement social à cet ordre des choses par l'intériorisation profonde des structures objectives du système sous la forme de structures subjectives de personnalité. Nous sommes façonnés jusque dans notre rapport au monde par l'échangisme marchand et par conséquent bien incapables d'imaginer qu'il puisse en être autrement. Pour info Alain Accardo est un disciple de Pierre Bourdieu et pour revenir au sujet de ce topic, la lecture de "la misère du monde" de Bourdieu est un bel approfondissement après la vision de ce documentaire. Bonne journée
Bandaa Bono Publication: 27 octobre 2009 Auteur Publication: 27 octobre 2009 Je ne résiste pas au besoin de poster cette autre intervention, car je ne conaissait pas cette expérience terrifiante : Bonjour a tous, je viens de voir le reportage " La Mise a mort du Travail ", et je voulais réagir sur le sujet en offrant aux internautes ce qui, je pense , peut constituer une clé de compréhension importante dans les mécanisme, la théorisation et la mise en pratique du management tel qu'il est de plus en plus pratiqué de nos jours. Je vous invite a lire une page sur Wikipedia, sur une expérience menée aux Etats Unis, entre 1960 et 1963. " Cette expérience cherchait à évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l'autorité; notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet. " En voici le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C [...] de_Milgram Voila déjà plusieurs années que j'ai eu connaissance de cette expérience et que je réfléchit a ses implications, et de plus en plus j'ai le sentiment que ce qui aurait du être un avertissement, la mise en avant d'une limite, morale, psychologique, de l'être humain, est utilisé aujourd'hui par certaines décideurs comme un moyen de pression, voire disons le carrément, comme une arme, afin d'obtenir un maximum sans cesse redéfini, et surtout en niant les conséquences terribles qu'elles peuvent engendrer. Que dit cette expérience ? D'abord que la psychologie, les convictions d'un être humain sont fragiles voire malléables. En effet, selon cette expérience, un être humain, soumis a une pression appropriée et en constante augmentation, peut être amené a prendre des décisions, a agir , et cela a l'encontre même de ses convictions profondes. On a vu dans le reportages des gens qui avaient été amenés a maltraiter, a humilier des collègues, ayant été mis sous pression par leur hiérarchie, et je pense que cela rejoint tout a fait ce cadre la. La deuxième chose intéressante a observer est le transfert de la culpabilité, par rapport a la souffrance engendrée, de ceux qui prennent la décision, qui sont a l'initiative de la souffrance, envers ceux qui en deviennent les executants. Il y a un écoulement de la culpabilité du haut vers le bas, a tel point que ceux qui devraient se sentir coupables, ceux qui sont a l'origine de la souffrance infligée, n'éprouvent plus aucune culpablité, au mieux une vague gène, au pire un sujet de plaisanterie. Je ne suis pas du tout surpris d'avoir vu durant le reportage cette séquence aux prudhomme, ou la nouvelle gérante de cet intermarché, face aux cinq ex-salariées qui portent plainte successivement contre leur direction, défends son point de vue au travers de son avocat, mais dont on a le sentiment qu'elle joue un rôle comme au théatre, et aussi qu'elle ne se sent pas responsable du traitement infligé a ses salariées, elle hausse les yeux avec un sourire en coin ! Mais en fait elle ne se sent probablement effectivement pas coupable, la décision de mettre sous pression ses salariés ayant, probablement, été prise en amont. Finalement on rentre un système ou une souffrance est infligée mais ou il n'y a aucun responsable, ce qui revient presque a nier, finalement, que cette souffrance existe réellement. Ce qui amène finalement a l'aspect que je trouve le plus terrible dans cette expérience. C'est aspect, c'est que la Vérité n'est pas nécessaire pour créer et maintenir un système, ce dont le nazisme, dans la forme la plus extrême d'un système, avait donné l'exemple quinze an auparavant. Cette expérience nous enseigne que peu importe si les motivations, la logique, l'idéal poursuivi par l'experience, ou dans notre cas l'environnement de travail, et j'irais même jusqu'à dire le cadre politique, est vrai ou faux, même si tout est faux, un système peu fonctionner. Orwell, dans "1984", illustre parfaitement ce fait, en mettant en scène un individu dans un système ou absolument tout est faux. Et dans le reportage, on sent parfaitement bien le décalage entre "l'idéal de société" décrit par le PDG de Carglass, et la réalité dans les centre de réparation et les call-centers. Pire encore ! On sent l'absurdité de ces séances de "remotivation" entre managers ou on se fait de fausses félicitations, de faux compliments etc, et l'énorme différence par rapport à leur propre ressenti de leur travail, ce dont ils sont eux mêmes conscients ! Je suis inquiet, et effrayé, de voir les pires travers que j'avais pu percevoir dans cette expérience, se mettre en place en tant que principes de société. Et je me sens coupable aussi, car j'ignore comment je peux y remédier, y mettre fin. Coupable ? Encore ? Mais qui nous condamne donc ainsi ? On peut le voir en image dans le film "I comme Icare" très intéressant http://www.youtube.com/watch?v=5Sqqhr4_J28
Invité Fabr Publication: 28 octobre 2009 Publication: 28 octobre 2009 Pour les scéances de rattrapage, on s'adresse où, car dans mon cas, le travail m'a empéché de voir la mise à mort du travail, et pareil mercredi.... Et je suis loin d'être le seul... Donc si vous avez un lien, merci d'avance pour ceux qui n'étaient pas présents. Fabrice
Invité MarcM Publication: 28 octobre 2009 Publication: 28 octobre 2009 Pour les scéances de rattrapage, on s'adresse où, car dans mon cas, le travail m'a empéché de voir la mise à mort du travail, et pareil mercredi.... Et je suis loin d'être le seul... Donc si vous avez un lien, merci d'avance pour ceux qui n'étaient pas présents. Fabrice Bosses , il y a des retraités à nourir Bon , si je trouve , je le poste car effectivement , ça vaut son pesant de cacahuètes
Bandaa Bono Publication: 28 octobre 2009 Auteur Publication: 28 octobre 2009 Pour les scéances de rattrapage, on s'adresse où, car dans mon cas, le travail m'a empéché de voir la mise à mort du travail, et pareil mercredi.... Et je suis loin d'être le seul... Donc si vous avez un lien, merci d'avance pour ceux qui n'étaient pas présents. Fabrice sur le site de france 3 il y a des extraits et autrement si tu paye tu peux le voir en VOD. J'ai vu aussi que sur you tube il y a des extraits. N'oubliez pas la suite ce soir à 23h c'est l'entreprise Fenwick qui est étudiée
artidam Publication: 29 octobre 2009 Publication: 29 octobre 2009 (modifié) Je ne résiste pas au besoin de poster cette autre intervention, car je ne conaissait pas cette expérience terrifiante : Bonjour a tous, je viens de voir le reportage " La Mise a mort du Travail ", et je voulais réagir sur le sujet en offrant aux internautes ce qui, je pense , peut constituer une clé de compréhension importante dans les mécanisme, la théorisation et la mise en pratique du management tel qu'il est de plus en plus pratiqué de nos jours. Je vous invite a lire une page sur Wikipedia, sur une expérience menée aux Etats Unis, entre 1960 et 1963. " Cette expérience cherchait à évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l'autorité; notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet. " En voici le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C [...] de_Milgram Salut Norman Baillargeon dans son "Petit cours d'auto-défense intellectuelle" (eds Lux, Montréal 2005) nous raconte ces différentes expériences et nous donne quelques moyens pour apprendre à se défendre à ces nombreuses méthodes de déstabilisation de l'individu. Arnaud Modifié 29 octobre 2009 par artidam
teje Publication: 30 octobre 2009 Publication: 30 octobre 2009 Le lien vers Wiki ne fonctionne pas lapleunicheuse
Invité 5121 Publication: 30 octobre 2009 Publication: 30 octobre 2009 (modifié) ce matin sur France-Inter, il y avait une sociologue du CNRS qui participe à la commission Copé sur le souffrance au travail. Au cours de l'émission, elle a lâché qu'elle avait rencontré le GIGN, qui s'attend à une multiplication des séquestrations de cadres et directeurs et se prépare à intervenir massivement. j'ai beau savoir et avoir dit ici même à ceux qui voulaient partir bille en tête au printemps dernier qu'il ne fallait pas jouer avec ce pouvoir qui est prêt à tout faire pour maintenir la caste qu'il représente aux commandes, j'en suis bouleversé ! Modifié 30 octobre 2009 par 5121
Invité Publication: 30 octobre 2009 Publication: 30 octobre 2009 On est au-delà de la criminalisation du mouvement syndical, on en est à la criminalisation du statut de salarié. On commence avec le GIGN qui interviendra en cas de séquestration, on continuera avec le RAID qui filtrera les entrées dans les entreprises, etc... A quand une loi interdisant les rassemblements de plus de deux personnes ? Pour ce qui nous concerne, et si j'en crois un inspecteur de police désabusé que je fréquente sur un autre forum, un certain nombre de flics et de gendarmes auraient été très discrètement formés aux métiers de conducteur et d'aiguilleurs par la SNCF il y a un an environ. Toujours selon cet inspecteur, la SNCF aurait donné à la police un listing informatisé reprenant les données de portables pro qu'on nous a généreusement distribué, juste histoire de localiser les "réquisitionnables" en cas de conflit social. Mais ça n'a rien à voir avec la loi sur le service minimum, bien sûr !
Rail cassé Publication: 30 octobre 2009 Publication: 30 octobre 2009 Si ça continu, chaque salarié à l'embauche le matin, sera au garde à vous sur la place du rapport de l'usine à saluer le drapeau au couleurs du libéralisme et chanter l'hymne au capital.
Dom Le Trappeur Publication: 30 octobre 2009 Publication: 30 octobre 2009 Et une puce informatisée derrière l'oreille dès la naissance pour faire bonne mesure... Faites gaffe que pour les prochaines élections politiques à la traçabilité des bulletins de vote...
Invité JLChauvin Publication: 30 octobre 2009 Publication: 30 octobre 2009 ... Pour ce qui nous concerne, et si j'en crois un inspecteur de police désabusé que je fréquente sur un autre forum, un certain nombre de flics et de gendarmes auraient été très discrètement formés aux métiers de conducteur et d'aiguilleurs par la SNCF il y a un an environ. ... Alors là, je dis bravo et chiche! Des flics, des gendarmes, des militaires? Et ben allons-y gaiement! Ils vont être capables de remplacer les grévistes, publics et privés (ben oui, ils font grève aussi!), au pied levé? Ils vont, comme çà, d'un coup de baguette magique, remplacer des pros comme des conducteurs ou des aiguilleurs, rien que çà? Formés par la SNCF? Et ben voyons, comme çà, sans se faire remarquer, des flics-gendarmes-militaires ont reçu l'habilitation aux fonctions de sécurité requises? Surtout n'en parlez pas à Bruxelles, ils vont péter un câble... Écoutez, le jour ou çà arrive prévenez moi, que je puisse rester suffisamment éloigné d'une quelquonque voie ferrée pour ne pas me prendre un train sur la tronche ni me trouver dans le périmètre d'une explosion/nuage de matière dangereuse! :Smiley_69:
Invité Publication: 30 octobre 2009 Publication: 30 octobre 2009 Le flic désabusé en question m'a dit que c'était une rumeur qui courait périodiquement au sein de la police francilienne depuis quelques mois. Si ça peut vous rassurer, il semble que les flics de base trouvent cette "infiltration" totalement stupide, inutile et surtout dangereuse, mais ils craignent une opération marketing de Brice "C'est-quand-il-y-en-a-plusieurs-que-ça-pose-des-problèmes" Hortefeux. Des CRS et des gendarmes mobiles, peu suspects de fraterniser avec la populace, seraient les heureux élus. Mais bon, tout ça c'est si la rumeur devient réalité. Personnellement, je ne suis pas pressé.
Invité JLChauvin Publication: 31 octobre 2009 Publication: 31 octobre 2009 Le flic désabusé en question m'a dit que c'était une rumeur qui courait périodiquement au sein de la police francilienne depuis quelques mois. Si ça peut vous rassurer, il semble que les flics de base trouvent cette "infiltration" totalement stupide, inutile et surtout dangereuse, mais ils craignent une opération marketing de Brice "C'est-quand-il-y-en-a-plusieurs-que-ça-pose-des-problèmes" Hortefeux. Des CRS et des gendarmes mobiles, peu suspects de fraterniser avec la populace, seraient les heureux élus. Mais bon, tout ça c'est si la rumeur devient réalité. Personnellement, je ne suis pas pressé. Que certains CRS ou Gardes Mobiles soient peu enclins à "fraterniser" avec la "populace", il n'y a pas photo. C'est une vielle lubie de la droite la plus radicalement réactionnaire, remplacer les ouvriers par l'armée... encore faudrait-il en avoir les moyens et surtout en mesurer toutes les conséquences. La droite extrémiste nous ressort cette menace à chaque fois qu'elle perds pieds et qu'elle sent la situation lui échapper. De là à faire rouler des trains normalement, il en faudrait un sacré paquet de bien formés! Mais si la "populace" en est déjà à accepter de se faire "trimbaler en train" par des CRS ou GM, effectivement il n'y a plus rien à espérer. Donc comme je l'ai écrit plus haut: chiche...
Invité MarcM Publication: 31 octobre 2009 Publication: 31 octobre 2009 Que certains CRS ou Gardes Mobiles soient peu enclins à "fraterniser" avec la "populace", il n'y a pas photo. C'est une vielle lubie de la droite la plus radicalement réactionnaire, remplacer les ouvriers par l'armée... encore faudrait-il en avoir les moyens Comme quand le batiment va , tout va .Donc , va falloir construire des stades......pour parquer les délinquants en bleus de travail ! et surtout en mesurer toutes les conséquences. La droite extrémiste nous ressort cette menace à chaque fois qu'elle perds pieds et qu'elle sent la situation lui échapper. De là à faire rouler des trains normalement, il en faudrait un sacré paquet de bien formés! Mais si la "populace" en est déjà à accepter de se faire "trimbaler en train" par des CRS ou GM, effectivement il n'y a plus rien à espérer. Donc comme je l'ai écrit plus haut: chiche... helpsoso
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