Invité Gnafron 1er Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 Moi je dis qu'Aldo a fait exprès de dire 7200... Il voulait savoir si nous suivions..... Il nous teste !!! Sinon hier en AGC, arret aux patins, de 140 a 60km/h, ca c'est fait sans trop de probleme, mais a 60, la rame ne voulait plus rien savoir.... Sauf que ma belle-mère a pris la valoche sur la tronche et que maintenant , il faut que je lui amène des oranges à l'hosto .Par contre , nickel , elle roupille toute la journée ... ! Déjà , sorti ..si on me cherche ! !
Invité necroshine Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 Sauf que ma belle-mère a pris la valoche sur la tronche et que maintenant , il faut que je lui amène des oranges à l'hosto .Par contre , nickel , elle roupille toute la journée ... ! Déjà , sorti ..si on me cherche ! ! Fait pas ton gendre ideal, on sait tres bien que tu ne peux pas la blairer ta belle doche !!!! Et, tu es degouté que la valise ne fut pas plus lourde !!! Moi aussi, j'ai sortie..... Quartier libre ce soir :Smiley_49:
Invité 5121 Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 A Caen, il y a encore des AICR, je vais faire ça comme job de vacances on sera deux Aldo !! ha la la ! Ils prennent les retraités aussi ??? lapleunicheuse
chartro-parisien Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 J'ai vu récemment une rame V200 limitée à 160 pour cause de date de l'essai du frein haute puissance trop ancienne, donc même avec des rames blocs, ça peut encore arriver. Ca montre aussi que les cheminots ont toujours deux minutes de gentillesse à me consacrer quand je pose mes questions de grand curieux. C'est comme ça que je sais ce que signifie le 200+ (merci encore à la très jolie cheminots de Strasbourg qui m'a renseigné là-dessus, j'ai d'autres questions d'ailleurs quand j'y pense...) Ignare que je suis, le 200+ ne me dit rien.... tu peux m'en dire plus?
Invité Gnafron 1er Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 Fait pas ton gendre ideal, on sait tres bien que tu ne peux pas la blairer ta belle doche !!!! Et, tu es degouté que la valise ne fut pas plus lourde !!! Moi aussi, j'ai sortie..... Quartier libre ce soir !
aldo500 Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 Ignare que je suis, le 200+ ne me dit rien.... tu peux m'en dire plus? Avec les voitures cartouches 200, tu dois avoir un minimum de 5 ou 6 voitures pour avoir le coefficient de freinage suffisant. Avec les 200+ tu peux faire du 200 avec seulement 4. Bon, je ne suis plus sûr des chiffres mais l'idée y est. Les pros nous préciseront Je n'ai pas vu de voitures 200+ ailleurs que sur les TER 200 Alsace.
aldo500 Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 on sera deux Aldo !! ha la la ! Ils prennent les retraités aussi ??? Tu en rêves encore de temps en temps la nuit, toi aussi?
aldo500 Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 Moi je dis qu'Aldo a fait exprès de dire 7200... Il voulait savoir si nous suivions..... Il nous teste !!! Sinon hier en AGC, arret aux patins, de 140 a 60km/h, ca c'est fait sans trop de probleme, mais a 60, la rame ne voulait plus rien savoir.... Oui, je vous teste mais tu as vu Kerguel, 5 minutes et pan sur les doigts. Tu mets les patins avant d'entrer en gare? toi aussi tu es "gendrable" dis donc.
yohann Publication: 16 novembre 2010 Publication: 16 novembre 2010 Avec les voitures cartouches 200, tu dois avoir un minimum de 5 ou 6 voitures pour avoir le coefficient de freinage suffisant. Avec les 200+ tu peux faire du 200 avec seulement 4. Bon, je ne suis plus sûr des chiffres mais l'idée y est. Les pros nous préciseront Je n'ai pas vu de voitures 200+ ailleurs que sur les TER 200 Alsace. Bonjour, marque 200 : 6 véhicules mini / 25 maxi marque 200+ : la composition mini peut être réduite à 4 ou 5 véhicules, s’ils sont tous porteurs de la marque 200+. :Smiley_19:
gay Publication: 17 novembre 2010 Publication: 17 novembre 2010 nonmais Merci au conducteur du Paris -> Granville pour son témoignage... mais le Président il est parti chercher du sable outre Atlantique Ou alors je suggère ... avec le billet de train de donner à chaque voyageur qui embarque un petit sachet contenant du sable au cas où... mdrmdr
Class66220 Publication: 17 novembre 2010 Publication: 17 novembre 2010 (modifié) Bonjour, J'ai pris samedi un Paris St-Lazare/Boissy l'Aillerie. J'étais dans la voiture précédant la 27300. Et le patinage, on pouvait pas le louper. On entendait bien les roues, s'emballer ainsi que le moteur et ça faisait un sacré bruit. Et en descendant à Argenteuil, je l'ai vu partir et ça faisait un de ses boucans. Les conducteurs de 27300 + VB2N ne connaissent n'appuieraient t-ils pas un peu fort sur l'accélérateur ? (sans vouloir faire une attaque, juste une question). Modifié 17 novembre 2010 par Class66220
IGS4 Publication: 17 novembre 2010 Publication: 17 novembre 2010 (modifié) Avec les voitures cartouches 200, tu dois avoir un minimum de 5 ou 6 voitures pour avoir le coefficient de freinage suffisant. Avec les 200+ tu peux faire du 200 avec seulement 4. Bon, je ne suis plus sûr des chiffres mais l'idée y est. Les pros nous préciseront Je n'ai pas vu de voitures 200+ ailleurs que sur les TER 200 Alsace. Dispositions particulières applicables aux V 200 Véhicules pouvant être incorporés Les trains V 200 doivent être uniquement composés de véhicules du parc voyageurs SNCF portant la marque "200" ou "200+" inscrite sur la partie inférieure de chaque face des véhicules Composition maximale Sous réserve de limitations applicables à certains trains ou sur certaines lignes et indiquées dans les documents de service la composition des trains V 200 ne doit pas dépasser 25 véhicules Composition minimale Les trains V 200 doivent comporter au minimum : . 6 véhicules . 4 ou 5 véhicules s'ils sont tous porteurs de la marque "200+" Freinage Les trains V 200 sont freinés au frein continu voyageurs à haute puissance de la catégorie R à commande électropneumatique Ce frein et la commande électropneumatique doivent fonctionner sur tous les véhicules En conséquence, la conduite principale doit être alimentée Modifié 17 novembre 2010 par IGS4
Invité 5121 Publication: 17 novembre 2010 Publication: 17 novembre 2010 (modifié) Ou alors je suggère ... avec le billet de train de donner à chaque voyageur qui embarque un petit sachet contenant du sable au cas où... m'enfin !! pas donner, mais vendre (offre soumise à conditions évidemment) !! Modifié 17 novembre 2010 par 5121
Invité 5121 Publication: 17 novembre 2010 Publication: 17 novembre 2010 Les conducteurs de 27300 + VB2N ne connaissent n'appuieraient t-ils pas un peu fort sur l'accélérateur ? hé, les pédales , c'est pour la VACMA !!! à part ça, oui, ça cire les rails ces bêtes là ...
kerguel Publication: 23 novembre 2010 Auteur Publication: 23 novembre 2010 Un article du Parisien du 23 11 2010 http://www.leparisien.fr/transports/rer-d-30-des-trains-supprimes-a-cause-des-feuilles-mortes-23-11-2010-1161740.php RER D : 30% des trains supprimés à cause des feuilles mortes Les feuilles mortes se ramassent à la pelle… et les trains ne roulent plus. Depuis hier et jusqu’à demain, entre 1 train sur 4 et 1 train sur 3 sont supprimés sur le RER D et la ligne R du Transilien. En cause : les nombreuses feuilles tombées en cette période automnale. Avec la pluie, les feuilles se collent sur les rails et le mélange de sève, de cellulose et d’eau crée une sorte de verglas. Du coup les trains patinent au démarrage et s’enrayent au freinage, ce qui abîme considérablement les roues. Aussi, les trains doivent être remisés pour maintenance, ce qui entraîne des perturbations. « C’est un phénomène naturel auquel on est habitués, indique-t-on à la SNCF. D’habitude on a le temps de se préparer, mais cette année on a été perturbé par la grève. Et puis, les chutes de feuilles sont plus importantes que les années précédentes. » Parmi les secteurs les plus touchés, les zones entre Corbeil-Essonnes et Melun (Seine-et-Marne), Corbeil-Essonnes et Malesherbes (Loiret), Creil (Oise) et Survilliers (Val-d’Oise) ainsi que la traversée de la forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne). Des débroussaillages ont été effectués mais ça ne suffit pas. Des trains de nettoyage vont « laver à fond », ainsi qu’explique la SNCF, les lignes jusqu’à demain. Sans garantie de meilleur trafic jeudi. Pour Rémy Pradier, président de Sadur, une association d’usagers du RER D, le problème est plus profond : « Les feuilles mortes, c’est la goutte d’eau. La ligne D est un naufrage, il n’y a pas d’autre mot. Depuis le début de l’année, les incidents se multiplient. » L’association relève ainsi 24% d’irrégularités (trains supprimés ou retards supérieurs à cinq minutes) sur la ligne D depuis janvier. L’association, qui demande un plan d’urgence pour la ligne, a lancé une pétition sur son site Internet. Son titre : « Du concret pour la D, pas des feuilles mortes ». Pour Sadur, les 120 M€ d’investissements votés en octobre par le Syndicat des transports d’Ile-de-France ne suffisent pas pour « résoudre les problèmes de cette ligne, qui a vu sa fréquentation augmenter de 40% en dix ans ».
geant vert Publication: 23 novembre 2010 Publication: 23 novembre 2010 Y a pas d'anti-enrayeurs sur les Z2N du RER D ?
Invité Publication: 24 novembre 2010 Publication: 24 novembre 2010 Non, seules celles "renforcées freinage" en ont été équipées. Sur la D, l'an dernier, les patinages et surtout les enrayages avaient fait d'énormes dégats sur les essieux, et un grand nombre de rames etaient restées en service un certain temps avec des plats aux roues non négligeables, avant de passer au tour en fosse. Résultat : ces plats ont provoqué une usure accélérée des roulements de boites d'essieux, allant jusqu'à provoquer plusieurs chauffages de boites même après reprofilage. Cette année, pour éviter ces boites chaudes à répétition, il a été décidé de traiter immédiatement les conséquences des patinages et des enrayages d'automne, entrainant une réduction du nombre de circulation le temps que toutes les rames concernées soient traitées. Source : un ex-CTT d'Etampes (aujourd'hui à Juvisy) qui connait du monde de l'autre côté de la Seine, rencontré hier. Technicentre pourra nous en dire plus.
kerguel Publication: 25 novembre 2010 Auteur Publication: 25 novembre 2010 Non, seules celles "renforcées freinage" en ont été équipées. Sur la D, l'an dernier, les patinages et surtout les enrayages avaient fait d'énormes dégats sur les essieux, et un grand nombre de rames etaient restées en service un certain temps avec des plats aux roues non négligeables, avant de passer au tour en fosse. Résultat : ces plats ont provoqué une usure accélérée des roulements de boites d'essieux, allant jusqu'à provoquer plusieurs chauffages de boites même après reprofilage. Cette année, pour éviter ces boites chaudes à répétition, il a été décidé de traiter immédiatement les conséquences des patinages et des enrayages d'automne, entrainant une réduction du nombre de circulation le temps que toutes les rames concernées soient traitées. Source : un ex-CTT d'Etampes (aujourd'hui à Juvisy) qui connait du monde de l'autre côté de la Seine, rencontré hier. Technicentre pourra nous en dire plus. Un article du Parisien du 25 11 2010 au sujet du RER D http://www.leparisien.fr/paris-75/rer-10-meur-par-an-pour-lutter-contre-les-feuilles-mortes-25-11-2010-1164599.php RER : 10 M€ par an pour lutter contre les feuilles mortes Duel sur les rails d’Ile-de-France. A ma gauche, un RER, machine d’acier de plusieurs centaines de tonnes lancée à 100 km/h. A ma droite, une feuille d’arbre, humide et fanée, à peine un gramme sur la balance. Déjouant les pronostics, le petit végétal l’emporte, à condition quand même qu’il soit accompagné par des collègues. En face, le bilan est lourd : sur le RER D, par exemple, deux tiers des rames doivent se faire réparer, réduisant le trafic de 30%, au moins jusqu’à demain. Le phénomène se retrouve aux quatre coins de la région, dans les zones forestières (voir notre infographie). Pour lutter, la SNCF emploie en ce moment les gros moyens, locomotives à brosses et à jets d’eau ainsi qu’un centre de réparation qui turbine 24 heures sur 24. Il faut dire que, cette année, la situation est particulièrement catastrophique. La chute des feuilles, qui s’étale d’habitude sur deux mois, s’est resserrée sur un mois à peine. La faute à la météo, aux coups de vent et aux averses. « Les feuilles collent et s’amassent. Le matin, quand je suis le premier à passer, les rails sont complètement recouverts », assure John, aux commandes d’une locomotive équipée de brosses en acier. Chaque matin de la semaine, avant l’ouverture du trafic, il circule sur les zones sensibles. Le week-end, c’est le « raton laveur » qui prend la suite, pulvérisant de l’eau à 1000 bars de pression. « Un truc à couper une main », affirme John. Les roues des trains s’usent Ces mesures de précaution ne suffisent pourtant pas. Les trains patinent, glissent, usant les essieux. Les roues s’usent au point de contact. Résultat : elles ne sont plus rondes. Direction cette fois-ci le Technicentre de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). Ici, les pauvres rames maltraitées par les feuilles retrouvent une seconde jeunesse. En ce moment, l’ambiance ressemble à celle d’un magasin de jouets avant Noël. « Nous réalisons l’équivalent d’un quart de notre travail annuel en trois semaines », souffle Nicolas Mortier, directeur adjoint des lieux, où travaillent 900 agents. Chaque rame est examinée électroniquement. « A l’œil nu, on voit vite s’il y a un problème », raconte David Poulet, chef d’atelier. Si le défaut est mineur, la roue est reprofilée. Si c’est plus grave, il faut tout remplacer. Au final, cette lutte contre les feuilles coûte près de 10 M€ par an à la SNCF. Une lutte qui fait pourtant sourire la plupart des usagers. « Franchement, ce n’est pas crédible. C’est une excuse de plus pour justifier les retards », lâche Sandra, en gare de Corbeil-Essonnes. « C’est un problème aussi vieux que l’invention du train, rétorque Franck Dubourdieu, directeur délégué des lignes D et R. Nous travaillons de plus en plus avec les services météo pour anticiper, mais il n’y a pas de solutions miracle. A la limite, il ne faudrait planter que des sapins…
Chartrain Publication: 25 novembre 2010 Publication: 25 novembre 2010 Un article du Parisien du 25 11 2010 au sujet du RER D Un article similaire paru ce matin dans le 20minutes : http://www.20minutes...-retards-trains TRANSPORT - Cet automne très humide aggrave le phénomène de patinage... La feuille d'automne emportée par le vent, en ronde monotone tombe… sur les voies ferrées. Depuis la mi-octobre, comme chaque année, la chute des feuilles est le cauchemar de la SNCF. Et des usagers, car aussi étonnant que cela puisse paraître, elle entraîne de nombreux retards sur les RER et les Transilien. Le tronçon le plus touché est la branche Corbeil-Melun du RER D, bordée d'arbres et très humide car proche de la Seine. Mais toutes les zones forestières sont concernées. «Une sorte de Téflon glissant» Comment de simples feuilles peuvent-elles freiner des trains de plusieurs tonnes? «Quand elles sont écrasées, elles forment une bouillie sur le rail, explique Didier, superviseur de l'infra-équipement. Mélangée à l'eau de pluie et à la pollution, elle donne une sorte de Téflon glissant.» Les roues tournent alors sur place au démarrage, c'est le «patinage». Lors du freinage survient l'«enrayage»: les roues se bloquent et sont déformées par le frottement. «Au démarrage, on sent de petits soubresauts, explique Sullivan Michel, qui a conduit des trains pendant dix ans. Au freinage, on entend un sifflement. Il faut être à l'écoute de ces signaux et réduire la puissance de traction.» Conséquence: des retards qui peuvent aller jusqu'à 30 minutes sur la ligne D, la plus longue. Mobilisés 24 heures/24 En cette période critique, qui doit encore durer deux semaines, le personnel de la SNCF est mobilisé 24 heures/24, 7 jours/7. Dès qu'une zone de patinage est signalée, des techniciens se rendent sur place pour évaluer les dégâts. Les roues abîmées, dont l'acier est creusé de vagues, sont envoyées dans l'un des technicentres SNCF. Là, elles sont lissées par une machine. Chaque roue peut ainsi être rabotée au maximum de 5 cm avant d'être changée. Il faut en moyenne sept à huit heures pour remettre une rame sur les rails. «Mais quand tous les essieux sont touchés, cela peut prendre jusqu'à vingt heures», assure Nicolas Mortier, directeur adjoint du technicentre de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). Cet automne a été particulièrement pluvieux, et ça se sent. « En trois semaines, pour la zone Sud-Est, on a réparé 200 essieux, soit 25 % de notre activité annuelle », précise Nicolas Mortier. Les réparations ont déjà coûté 1 million d'euros pour ce seul centre. Comme ces interventions sont très coûteuses en temps et en argent, la SNCF préfère prévenir les dégâts (lire encadré). Chaque jour de la semaine, entre 4h et midi, des draisines équipées de brosses en fer passent sur les rails pour gratter la substance nuisible. Le week-end, des wagons laveurs promènent des jets d'eau à haute pression sur les zones à risque. Ces mesures sont malheureusement encore loin d'être suffisantes: cette année, au pire de la crise, jusqu'à deux rames sur trois ont été victimes du phénomène de patinage.
Invité technicentre Publication: 25 novembre 2010 Publication: 25 novembre 2010 Non, seules celles "renforcées freinage" en ont été équipées. Sur la D, l'an dernier, les patinages et surtout les enrayages avaient fait d'énormes dégats sur les essieux, et un grand nombre de rames etaient restées en service un certain temps avec des plats aux roues non négligeables, avant de passer au tour en fosse. Résultat : ces plats ont provoqué une usure accélérée des roulements de boites d'essieux, allant jusqu'à provoquer plusieurs chauffages de boites même après reprofilage. Cette année, pour éviter ces boites chaudes à répétition, il a été décidé de traiter immédiatement les conséquences des patinages et des enrayages d'automne, entrainant une réduction du nombre de circulation le temps que toutes les rames concernées soient traitées. Source : un ex-CTT d'Etampes (aujourd'hui à Juvisy) qui connait du monde de l'autre côté de la Seine, rencontré hier. Technicentre pourra nous en dire plus. Eh, Oh! Ayez pitié du pov'monde qui s'fait vieux... Prévenez-moi lorsque vous faîtes appel à moi, tout de même... Bon, pour faire simple, on a eu un loupé de réalisation l'an dernier sur les essieux de 20500. Je ne vous en dirais pas plus, car le maximum a été fait et est fait tout les jours. Une erreur arrive vite lorsqu'on est en flux tendu et au maximum de ce qui peut être fait. Ne revenons pas la dessus s'il vous plait... Imaginez le problème des technicentres de Villeneuve et de Joncherolles au nord: Réussir à rendre disponible un maximum de rames pour le D tout en sachant qu'au moindre grain de sable dans un rouage, tout s'écroule tout en sachant que le B est propriétaire des voies entre Gare du nord et Chatelet, donc "prioritaire" en quelque sorte... En plus, sur VSD, en ce moment, nous sommes en plein travaux de prolongement de l'atelier 5300 pour accueillir des Z2N... 2 voies en moins et il nous faut reporter l'entretient des p'tits gris dans l'autre l'atelier (celui en travaux est non seulement pas chauffé, mais ouvert à pleins vents, plein de poussières, ce qui n'arrange pas les engins qui sont tout de même placés dedans). On bosse dans des conditions déplorables, mais le boulot est fait malgré cela. Les feuilles mortes? Je me rappelle une Z 6300 sortant du dépot d'Achères, tombant sur un tapis de feuilles, qui a cassé son arbre moteur (environ 150 mm de diamètre), le pignon moteur est littéralement passé à travers le carter moteur, à travers du plancher , d'une banquette, du plafond de l'automotrice pour atterrir une centaine de mètres derrière le convoi... (le pignon fait dans les 100 kg...). Et le tout s'est passé aux environs de 30 à 40 km/h... Maintenant, les bogies ne sont plus monomoteurs, se qui implique des pièces en mouvement plus petites donc moins sujettes aux forces centrifuges, donc moins sollicitées et moins fragiles... Mais le problème des feuilles existe encore... Le sable? Oui il faut que les sablières soient convenablement remplies et constamment en bon état... Mais tout cela nécessite des passages en centre d'entretient régulier... Mais ceux-ci sont aussi utilisés pour réparer les incivilités (taggs, déprédations, casses volontaires en tout genre...). Petit exemple en passant: Un ECF (examen de confort) sur une Z5600 non rénovée, prend une journée à 2 ou 3 agents électriques: Tout ce qui est luminaire n'a pas été encore renforcé et les clients des premiers et derniers trains voulant pouvoir dormir dans le noir cassent tout, des tubes aux luminaires par eux même et jusqu'à des hauteurs de 2.5 m (plateformes). Si on laisse ressortir un seul véhicule sans cet éclairage dit de sécurité, nous ne répondons pas aux normes UIC et nous nous prenons une pénalité... Nous réparons et nous retrouvons tout recassé dès le soir ou matin suivant... Et encore, comme on utilise une vieille technologie plus fabriquée, on doit bien souvent bricoler en toute illégalité des trucs pour que ça puisse sortir... Sinon, il faut mettre une 20500 à la place, ce qui fait encore une rame en moins pour le D où il n'y en a pas assez... J'ai même proposé de mettre des interrupteurs pour que les clients qui le veulent puissent éteindre l'éclairage sur les derniers trains... Mais on attaque une règle importante de l'UIC... Pas simple de gérer les priorités ensuite et croyez pas qu'on s'amuse à faire n'importe quoi...
Invité Publication: 25 novembre 2010 Publication: 25 novembre 2010 Me rendant compte que mon propos précédent peut donner lieu à interprètation, je précise qu'il n'est pas question pour moi de porter un jugement sur le boulot des gens du Materiel à propos de ces évenements. De surcroit, la décision de laisser rouler (ou non) une rame ne dépend pas seulement de celui qui constate l'anomalie, et la chaîne hiérarchique inclut aussi, d'une certaine manière, les Autorités Organisatrices...
zoreglube Publication: 25 novembre 2010 Publication: 25 novembre 2010 Bonjour , Mauvais plan : Les deux dernières semaines de octobre et début novembre , il y a eu un allégement du nombre de trains assurés sur les lignes de Paris Montparnasse ( lignes N ) . Les rames immobilisées avec des défauts sur les essieux , doivent être à l'origine de cette situation générée par les conditions climatiques , et la chute des feuilles mortes .
Roukmoute Publication: 25 novembre 2010 Publication: 25 novembre 2010 N'empêche que vis-à-vis de l'image de marque qui n'est déjà pas glorieuse, rouler en service réduit à cause de l'automne (c'était quand le dernier déjà ?) passe très mal. Je n'évoquerai que pour la bonne bouche les conséquences pour les agents au contact de la clientèle qui doivent en prendre plein la tronche et les conducteurs déboutiqués et qui doivent assurer leur service dans des conditions dégradées (malgré [ou à cause de] la diminution du nombre des circulations, ça roule très mal...)
NATman Publication: 26 novembre 2010 Publication: 26 novembre 2010 N'empêche que vis-à-vis de l'image de marque qui n'est déjà pas glorieuse, rouler en service réduit à cause de l'automne (c'était quand le dernier déjà ?) passe très mal. Je n'évoquerai que pour la bonne bouche les conséquences pour les agents au contact de la clientèle qui doivent en prendre plein la tronche et les conducteurs déboutiqués et qui doivent assurer leur service dans des conditions dégradées (malgré [ou à cause de] la diminution du nombre des circulations, ça roule très mal...) A Creil c'est la Ligne H qui remercie l'automne!!! En effet, les agents dégagés de la ligne D sont formés NAT, formations qui avaient pris 3 semaines de retard a cause des greves!!! A croire que c'est les dirigants de la H qui mettent des feuilles le soir sur les voies de la ligne D mdrmdr
Invité technicentre Publication: 27 novembre 2010 Publication: 27 novembre 2010 N'empêche que vis-à-vis de l'image de marque qui n'est déjà pas glorieuse, rouler en service réduit à cause de l'automne (c'était quand le dernier déjà ?) passe très mal. Je n'évoquerai que pour la bonne bouche les conséquences pour les agents au contact de la clientèle qui doivent en prendre plein la tronche et les conducteurs déboutiqués et qui doivent assurer leur service dans des conditions dégradées (malgré [ou à cause de] la diminution du nombre des circulations, ça roule très mal...) Je suis bien d'accord avec toi que vous êtes en première ligne les mécanos... je pense que l'entreprise en communique pas assez au prés des usagers... Mais je me demande si même avec un essieu avarié par les feuilles de présenté démonté en gare; certains ne voudraient pas encore comprendre...
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