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Le Web des Cheminots

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évidemment, tu ne te souviens pas de la collecte de plusieurs millions de francs pour soutenir les grévistes , il ne faut pas trop t'en demander !

ça concerne aussi ericduhamel ...

Je me souviens parfaitement de ça, sans qu'on sache d'ailleurs très bien ou est passé tout cet argent dont je n'ai pas vu la couleur après 18 jours de grève, mais ce n'est pas pour ça que nous avions la majorité des Français qui nous soutenaient, plus préoccupés qu'ils étaient par la rupture de leur petit "train train" quotidien qu'autre chose !

Mais bon si tu es persuadé que tu est bien vu et soutenu par l'opinion publique Française, c'est ton droit le plus strict !

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Bien sur, je comprend les doutes sur l'efficacité d'une grève de 24H.

Je ne peux pas être décu par les OS, parce que j'ai aucune illusions sur elles, toutes confondues. Ce qui ne m'empêche pas d'être syndiqué et accessoirement délégué, comme d'autres sur ce forum.

Ceci dit, un mouvement de grève reconductible ca se prépare. Ca ne tombera pas d'en haut, mais viendra d'une poussée de dizaines de milliers de cheminots. La situation justifierait en effet un niveau bien plus haut de riposte. Il se trouve un certains nombres de militants à la SNCF (comme dans d'autres entreprises) qui ont à coeur qu'un tel mouvement voit le jour. Il faut le préparer, le construire. A mon humble avis, je ne pense pas que ne pas être en grève (et en plus se moquer des grévistes comme le copain du Matériel!) prouve quoi que ce soit. Aller bosser quand il y'a un appel à la grève, il y'a pas de quoi être fier quand on prétend vouloir construire un mouvement reconductible.

Un faible taux de participation à la grève du 3 (fort possible) ne sera pas une victoire pour tous ceux qui veulent construire un mouvement reconductible. Les seuls qui sortiront gagnants d'un tel scénario seront ceux qui ne veulent pas d'un mouvement reconductible.

L'année 2009 a vu de nombreux conflits éclater dans des établissements autour des conditions de travail, rémunération, contre des suppressions de postes. Plusieurs d'entre eux auront imposés à la direction de la SNCF de faire des petits pas en arrière. Tous ensemble, les cheminots ont toujours les moyens de lui en faire faire un très grand.

Reste maintenant à ce que ceux qui ont lutté dans ces sites prennent l'initiative (sans attendre sagement ce qui va se décider en haut lieu à leur place) de se mettre en relation, à se coordooner, à se mettre en mouvement. Pour entraîner bien au dela de leurs rangs et esperer renverser le rapport de force.

Gueuler contre les OS c'est une chose, pas forcément mauvaise. Il serait temps maintenant de passer à une étape supérieure et proposer autre chose et de le mettre en pratique sur le terrain.

Publication: (modifié)

C'est rassurant de voir que certains ici ont tout compris et osent dire ce qui est politiquement incorrect à la SNCF : "critiquer les syndicats" !

Artidam ne critique pas pour critiquer ( même si on en a le droit ) il rapporte ce qui se dit et se qui est en débat dans les syndicats SUD Rail. Nous avons des procédures démocratiques qui doivent être respecté mais qui sont difficiles à mettre en oeuvre dans des temps courts.

Lors du dernier Congrès, puis du dernier Conseil fédéral tout comme de la dernière téléconférence quasiment tout les syndicats ont exprimés leur ras le bol de la base et des militants des 24h carré. Le mandat donné pour l'interfédérale était reconductible et unitaire, car nous ne sommes non plus pas idiot, personne n'est dans la capacité de mener seul une grève reconductible. Les 3 autres OS ont préféré dans un premier temps passer par la case 24h avant d'aller plus loin tout en affirmant que si on n'avait rien on monterait d'un cran dans la mobilisation ( pour nous c'est clair c'est reconductible impératif la prochaine fois ). Pour garder la dynamique de mobilisation et préserver l'unité nous avons accepté à contre coeur la 24h. Ce choix est un choix stratégique pour préserver l'avenir, pour finalement obtenir le mouvement que l'on souhaite pour faire stopper les restructurations, obliger la direction à ouvrir les négociation sur la nouvelle grille et la rémunération et poser plus généralement la question du service public, de l'application ferroviaire du grenelle de l'environnement, etc...

L'on peut penser que telle ou telle tactique syndicale est totalement dépassée ou totalement inadaptée au contexte. mais j'aimerais dans ce cas que tu nous dise à nous syndicalistes quel est la bonne tactique ? Parce que là, soit nous sommes tous très con toutes OS confondues soit nous essayons de faire du mieux que l'on peux avec l'obligation de construire l'unité que demandent les cheminots pour se bouger (tout en sachant que l'unité d'action se fait toujours dans un premier temps sur le type d'action le plus classique et bien souvent le moins efficace ).

J'attend tes propositions avec impatience :)

c'est un peu facile comme discourt et on commence à en avoir l'habitude.

N'inversons pas les rôles. Les syndicats sont élus pour défendre les salariés et leur proposer des moyens efficaces pour y parvenir.

Maintenant, si ils en sont incapables, ils ne se présentent pas aux élections et restent chez eux !

Mais les places sont tellement ... Bonnes !

là c'est un peu réducteur, les syndicat existent sans élection, c'est avant tout un groupe de pression constitué de personnes ayant les mêmes intérêts à défendre et les mêmes objectifs à atteindre. Les élections ne sont que les conséquences de la légalisation de l'action syndicale, la tentative pour les dominants d'assimiler la contestation dans le système et de la contrôler en lui octroyant des droits particuliers attaché à des contraintes (entre autres les élections).

"Les moyens efficaces pour parvenir à défendre les salariés" sont fonction de la manière de voir de chaque syndicat, de la perception du monde qu'ils ont. Il n'y a aucune homogénéité en la matière, les syndicats sont hétérogène tout comme les salariés cheminots. Comment concilier tout les points de vues des cheminots ? C'est impossible bien sur, alors demander aux syndicats de le faire c'est un peu fort de café non ?

Ce qui fait la force des OS c'est l'adhésion aux stratégies qu'elle développent seules ou conjointement. pas d'adhésion pas de rapport de force (au propre comme au figuré ) pas de résultat. On ne vis pas dans le monde des bisounours, il n'y a pas coopération harmonieuse dans la société ( sinon tous le monde mangerait à sa faim et aurait un travail ) il y a affrontement et compétition. En tant que salarié l'on ne peux espérer avoir des résultats pour soit en étant juste spectateur de ce combat permanent. Il faut choisir, prendre parti, s'engager et agir.

Je passe sur l'attaque basse et à force de répétition ridicule "des places si bonnes". Si c'était vraiment le cas, nous ne devrions pas, toutes OS confondues, avoir tant de mal à boucler nos listes électorales et à trouver des agents pour être en place éligible. Or c'est pourtant une très grosse difficulté pour nous à chaque élection, preuve s'il en est besoin que les places d'élus ne doivent pas être si bonne que cela ! Et que les militants ne sont pas les opportunistes et profiteurs que certains se complaisent à décrire.

Modifié par Bandaa Bono
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tu n'as rien d'autre à me sortir que ça ?

S'il faut penser à la place des syndicats, tu peux me dire à quoi ils servent et pour quoi ils ont étés élus ?

On croit rêver ....

Si tu délègue aux autres la responsabilité de penser à ta place, il faut en accepter la contrepartie : on suit les mots d'ordre sans se poser de question !

mais si comme tu le fait, tu pense par toi même, alors soit acteur et force proposition et ne te comporte pas comme un consommateur.

Car jusqu'à preuve du contraire voter ne coute rien, c'est l'adhésion qui coute un peu d'argent. L'on ne peux donc exiger des résultats, dans un système marchand, qu'en payant le prix. Si le syndicat était un service payant je ne suis pas sur que tu serait prêt à payer le juste prix du service. Mais la question ne se pose pas, un syndicat n'est pas un prestataire de service, ou s'il le fait pour partie, cela ne s'adresse qu'à ses adhérents. Comme tu ne semble pas être adhérent....

Et puis pour finir, nous n'avons pas obligation de penser pour satisfaire les désirs incompatibles de tous, ni en tant qu'élus obligation de résultat, puisque nous n'avons pas en, propre les moyens qui permettrait les résultats. Il est clair que si j'avais les moyens d'obliger en tant qu'élu le patron à augmenter les salaires des cheminots, je ne m'en priverai pas !

mais la loi est mal faite les élus n'ont pas ce pouvoir !

Publication:

Suis partagée entre plusieurs raisonnements et réactions...

1/ Sachant qu'une grève "carrée" de 24h fait, à mon avis, un tout petit peu moins peur à la direction qu'une alerte neige par Météo France (je pense en termes de perturbations) : lorsque nous parlons "stratégie" des OS, ne serait-il pas plus logique de partir directement sur une notion de pression plus importante ???

2/ En même temps, le "reconductible" est-il une condition sine qua none pour se mettre en grève ??? Est-ce un principe sacro-saint auquel il faut souscrire ou bien 100% de grévistes un jour J n'auraient-ils pas un petit poids dans la balance eux-aussi ???

3/ En termes de solidarité cheminote : les résultats sont donc mauvais (on ne parle pas de faire des bénéfices mais d'une perte, d'un déficit, d'un trou... qui va faire mal !) ; de nombreux collègues sont actuellement sans poste, payés mais sans travail (ce qui est normal chez nous mais représente aussi un coût) ; les trafics se sont cassés la gueule et pas qu'au fret ; les premiers trains Trenitalia devraient arriver en juin ce qui n'est pas une menace financière mais une nouveauté qui ne passera pas inapercue dans la presse et l'opinion publique : je me demande si c'est vraiment le moment de partir dans une grève dure et reconductible... (il n'y a jamais de bons moments évidemment... mais... ???)

4/ De manière plus anedoctique mais quand même ! Quand je vois passer des tracts demandant "200 euros par cheminot", ce qui est à peu près ce que nous avons eu l'année dernière en "dividende salarial" mais que nous n'aurons pas cette année vu les résultats catastrophiques qui vont être bientôt affichés, est-il bien logique de cracher sur les sous l'année où on nous les donne sans que cela ne coule la boîte et de les réclamer l'année où l'entreprise n'a pas de fric ???

Je parle beaucoup d'argent ??? C'est vrai mais cela devient le nerf de la guerre...

Publication:

Ce qui est clair pour une bonne partie des revendications pour le 3, c'est qu'elles relèvent des choix politiques de l'Etat, donc qu'elles devraient être portées par les confédérations nationales et pas seulement par les fédérations de cheminots dont le rôle est de défendre les intérêts des personnels. La détermination des confédérations ne parait pas évidente.

Publication:

ça ne répond pas du tout à ma question, Puisqu'il faut que je pense à leur place aux moyens modernes d'action pour enrayer les "bonnes résolutions de ces bons princes", à quoi servent les syndicats ?

Merci de répondre plutôt que de faire des phrases à l'emporte pièce !

Ouvre les yeux, ça fait bien longtemps que nous avons des syndicats plus préoccupés par leur stratégies au niveau national et politique que de défendre des salariés sur le terrain !

Toujours est il que tu n'apporte aucun élément concret de contradiction constructif à ce que j'avance.

Continuons comme ça et nous ne pourrons plus nous montrer nulle part sans nous faire dézinguer par la population !

MON PROPOS N'EST PAS DE DIRE QU'IL NE FAUT PLUS DE SYNDICATS ET NE RIEN FAIRE FACE A CETTE DIRECTION QUI CASSE LA SNCF, MAIS QU'IL FAUT D'AUTRES SYNDICATS A L'ÉCOUTE DE LA BASE ET D'AUTRES MOYENS D'ACTION !

mais oui bien sur elle est la la solution toi tu fais rien et les autre vont au casse pipe pour preserver tes avantages; :) ; bien tu iras loin belle mentalité.

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mais oui bien sur elle est la la solution toi tu fais rien et les autre vont au casse pipe pour preserver tes avantages; :) ; bien tu iras loin belle mentalité.

Cher collégue, je n'ai pas la moindre leçon à recevoir de ta part, par ce que en ce qui concerne la défense des intérêts des autres à la SNCF, j'ai plus que donné ma part en bientôt 30 ans de boite. Donc quand tu auras autant de jours de gréves que moi au compteur tu pourras venir me donner des leçons !

La seule différence avec toi, c'est que je ne suis plus pret à faire la grève bêtement, sans me servir de mon cerveau et à boire les discours si peu convaiquants de nos syndicats, tout en sachant que ce genre de gréve ne sert strictement à rien !

Maintenant, si tu estime le contraire, libre à toi de faire ce qu'il faut. Mais s'il te plait, à la suite de ce mouvement du 3 Février, je t'invite à venir m'informer de ce qui aura changé pour toi le 4 Février et si tu pense que vous avez fait trembler notre direction ... LOL !!!!!!!!

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ça ne répond pas du tout à ma question, Puisqu'il faut que je pense à leur place aux moyens modernes d'action pour enrayer les "bonnes résolutions de ces bons princes", à quoi servent les syndicats ?

Merci de répondre plutôt que de faire des phrases à l'emporte pièce !

Ouvre les yeux, ça fait bien longtemps que nous avons des syndicats plus préoccupés par leur stratégies au niveau national et politique que de défendre des salariés sur le terrain !

Toujours est il que tu n'apporte aucun élément concret de contradiction constructif à ce que j'avance.

Continuons comme ça et nous ne pourrons plus nous montrer nulle part sans nous faire dézinguer par la population !

MON PROPOS N'EST PAS DE DIRE QU'IL NE FAUT PLUS DE SYNDICATS ET NE RIEN FAIRE FACE A CETTE DIRECTION QUI CASSE LA SNCF, MAIS QU'IL FAUT D'AUTRES SYNDICATS A L'ÉCOUTE DE LA BASE ET D'AUTRES MOYENS D'ACTION !

d'accord, je prends note de ton passé. Alors quelles sont tes propositions d'action modernes ? Tu aurais mieux fait de les exposer ici plutôt que te présenter comme antisyndicaliste et anti-tout ...

Maintenant, s'il n'y a pas une seul des 5 ou 6 syndicats présents sur le périmètre qui te convienne, fonde le tien sur des bases modernes. On verra bien

Et puis je te signale quand même nombre d'actions communes usagers/élus/syndicats sur les problèmes locaux. Ce qui veut bien dire que la propagande des médias n'est pas aussi efficace qu'ils veulent nous le faire croire.

Il faudrait aussi cesser de culpabiliser. Les mécontents des grèves sont aussi le plus souvent les mécontents de tous les jours, et même lors de certaines grèves, on trouve toujours pas mal de gens pour les comprendre, même France-Inter (je ne regarde pas la télé) se croit obligée de nous faire entendre certains de ceux-là.

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d'accord, je prends note de ton passé. Alors quelles sont tes propositions d'action modernes ? Tu aurais mieux fait de les exposer ici plutôt que te présenter comme antisyndicaliste et anti-tout ...

Maintenant, s'il n'y a pas une seul des 5 ou 6 syndicats présents sur le périmètre qui te convienne, fonde le tien sur des bases modernes. On verra bien

Et puis je te signale quand même nombre d'actions communes usagers/élus/syndicats sur les problèmes locaux. Ce qui veut bien dire que la propagande des médias n'est pas aussi efficace qu'ils veulent nous le faire croire.

Il faudrait aussi cesser de culpabiliser. Les mécontents des grèves sont aussi le plus souvent les mécontents de tous les jours, et même lors de certaines grèves, on trouve toujours pas mal de gens pour les comprendre, même France-Inter (je ne regarde pas la télé) se croit obligée de nous faire entendre certains de ceux-là.

je vois que tu as encore la foie et que tu crois dur comme fer au syndicalisme à papa, tant mieux pour toi, ça prouve que l'archaisme a encore des adeptes !

Si tu avais bien lu, tu verrais que je ne suis pas "anti tout", mais tout simplement "anti-connerie" ce qui est très différent !

Arrêtez de me saouler avec vos conneries de monter mon propre syndicat ou de faire des propositions. Une fois de plus il y a des élus syndicaux qui sont sencés être la pour ça et pas pour suivre les directives de leurs fédé, qui ont d'autres objectifs que la défense des cheminots. Car tu ne me feras pas croire une seule seconde que Thibault (ex cheminots) se soucie le moins du monde du sort de ses "ex collégues" !

Je ne suis pas, plutôt plus d'accord avec la façon de fonctionner de nos syndicats pour défendre nos intérêts et donc je ne les suis plus quand ils tentent de nous lancer dans des grèves inutiles en terme d'éfficacité !

Maintenant, une fois de plus si vous estimez que vous êtes dans le vrai, allez y les gars, mais ne venez pas pleurnicher après ceux qui ne pensent pas comme vous, si vous n'obtenez rien de cette façon (et ça sera le cas ...), mais demandez vous plutôt si vous ne feriez pas mieux de vous même vous remettre en question.

Si depuis le temps que le direction fait passer ses infâmes réforme, les gréves de 24H00 avaient la moindre éfficacité, on le saurait depuis longtemps.

Bref, continuez dans ce sens, la direction vous remercie de tout ce que vous faites pour elle ... LOL !!

Publication: (modifié)

Suis partagée entre plusieurs raisonnements et réactions...

1/ Sachant qu'une grève "carrée" de 24h fait, à mon avis, un tout petit peu moins peur à la direction qu'une alerte neige par Météo France (je pense en termes de perturbations) : lorsque nous parlons "stratégie" des OS, ne serait-il pas plus logique de partir directement sur une notion de pression plus importante ???

2/ En même temps, le "reconductible" est-il une condition sine qua none pour se mettre en grève ??? Est-ce un principe sacro-saint auquel il faut souscrire ou bien 100% de grévistes un jour J n'auraient-ils pas un petit poids dans la balance eux-aussi ???

3/ En termes de solidarité cheminote : les résultats sont donc mauvais (on ne parle pas de faire des bénéfices mais d'une perte, d'un déficit, d'un trou... qui va faire mal !) ; de nombreux collègues sont actuellement sans poste, payés mais sans travail (ce qui est normal chez nous mais représente aussi un coût) ; les trafics se sont cassés la gueule et pas qu'au fret ; les premiers trains Trenitalia devraient arriver en juin ce qui n'est pas une menace financière mais une nouveauté qui ne passera pas inapercue dans la presse et l'opinion publique : je me demande si c'est vraiment le moment de partir dans une grève dure et reconductible... (il n'y a jamais de bons moments évidemment... mais... ???)

4/ De manière plus anedoctique mais quand même ! Quand je vois passer des tracts demandant "200 euros par cheminot", ce qui est à peu près ce que nous avons eu l'année dernière en "dividende salarial" mais que nous n'aurons pas cette année vu les résultats catastrophiques qui vont être bientôt affichés, est-il bien logique de cracher sur les sous l'année où on nous les donne sans que cela ne coule la boîte et de les réclamer l'année où l'entreprise n'a pas de fric ???

Je parle beaucoup d'argent ??? C'est vrai mais cela devient le nerf de la guerre...

je crois que tu as bien résumé (si j'ose dire .. bigbisous ) le problème. Qui tourne à la quadrature du cercle, ou au cercle vicieux.

Il est clair qu'un mouvement reconductible est sensé avoir plus de poids qu'une grève carrée. L'exemple récent de le la RATP nous montre les limites de l'exercice. Si les gars ont obtenu un peu plus qu'avec une 24 ou 48 h, politiquement, ils ont aussi donné l'occasion à la direction d'affirmer sa propre victoire en effilochant le mouvement. Rien de pire à mon avis qu'une grève reconductible qui se termine comme ça (sans compter la grève plus que symbolique de leurs collègues de la B qui avaient réussi du 100 % quelque temps avant !).

En plus, un mouvement de cette ampleur n'a de chances de succès que dans une ambiance identique dans tout le pays. Pour l'instant, c'est le chacun pour soi qui l'emporte sur le mécontentement général. L'année dernière, une unité s'est fait jour au début des mouvements. Elle était trop de façade pour donner des résultats dignes de ce nom ce qui a renforcé les tendances sectaires, qui vont de on n'a pas besoin d'eux, on peut y aller tous seuls ... à on ne veut pas noyer nos revendications (sous-entendu justifiées) aux autres (sous-entendu pas si justifiées)

On vit un moment difficile où le constat que la société ne tourne plus rond est de plus en plus partagé mais n'entraîne pas les réactions collectives qu'on aurait imaginé il y a 10 ou 15 ans. A la place, des réactions individuelles désespérées ( dans ce registre, je place les Conti, Molex etc ...) dont la radicalité tente de compenser l'isolement.

Modifié par 5121
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je vois que tu as encore la foie et que tu crois dur comme fer au syndicalisme à papa, tant mieux pour toi, ça prouve que l'archaisme a encore des adeptes !

Si depuis le temps que le direction fait passer ses infâmes réforme, les gréves de 24H00 avaient la moindre éfficacité, on le saurait depuis longtemps.

petit détail : j'ai pas la foi, mais les foies (de ce qui se passe) !

Maintenant, si les syndicats étaient tous seuls face à rien, il n'y aurait même pas besoin de grève. Ils sont face à un adversaire, et pas un partenaire. L'argument que les grèves (de 24 h ou autres) n'apportent rien est fallacieux, parce que tu ne peux dire ce qui se serait passé si ces grévettes n'avaient pas eu lieu. Pas si sûr qu'on s'en tamponne tellement en haut lieu. Sinon, il n'y aurait pas eu besoin des lois limitant cet exercice !

à part ça, le syndicalisme est forcément de papa puisqu'il est une réaction à ce qui se passe. Il fonctionne donc sur l'expérience du passé. Mais je constate que tu ne fais toujours pas de propositions concrètes d'action modernes , ni de propositions sur un syndicalisme moderne.

On a fait le coup de la modernité chez nos voisins, cogestion, consensus, grande coalition etc etc .... Apparemment, les masques tombent avec la crise. En tous cas, les modèles allemand ou britanniques n'ont plus la cote ...

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Les mouvements sociaux ont toujours été menés par une minorité de salariés même les grands mouvements type 1936, 1968, 1986, 1995...

Les grèves de 24h n'ont souvent rassemblés elles aussi qu'une minorité de salariés

mais je me souviens d'une grève de 24h vers 1980 contre le Rapport Guillaumat qui avait rassemblé large

tous les syndicats de l'époque et une majorité de cheminots, quasiment aucun train n'avait circulé ce jour là...

Les militants syndicaux (qui s'engagent volontairement et bénévolement) au niveau local (dans les établissements-UO-Up comme dans les entreprises publiques ou privées dans les usines, les bureaux, les hôpitaux, les écoles etc...) font vivre la défense des intérêts des salariés au quotidien, là où ils sont et ils font avec ce qu'ils ont dans la tête et dans les tripes face souvent à des directions de combat, des managers petits dictateurs...

Quand quelqu'un critique (et c'est son droit) le (les) syndicat (s) je suis toujours surpris qu'il oublie d'équilibrer son discours avec l'attitude des directions et du patronat.

Ce sont bien ces derniers quand même qui détiennent le pognon et le pouvoir de décision sur la gestion de l'entreprise.

A moins que le patron et le syndicaliste soit la même personne...

Après que certains syndicalistes cèdent au chant des sirènes et de la monnaie sonnante et trébuchante ...

De même peut on mettre sur le même pied tous les syndicats ...

7 pour les cheminots CGT, CFDT-FGAAC, UNSA, SUD, FO, CFTC, CGC

et innombrables si on les compte au niveau national...

Peut-on aussi comparer au sein d'un même syndicat les militants de base et les responsables régionaux ou nationaux, confédéraux.

Déjà au sein même des adhérents, des militants de chaque syndicat il y a de sacrées façons de voir et d'appréhender les choses...

sans parler des divergences.

Alors vu d'un salarié lambda c'est encore plus compliqué à comprendre...

Et je ne parlerai pas des appareils syndicaux, des permanents devenus des "bureaucrates", des apparatchiks commissaires du peuple et des porteurs de serviettes...

et c'est valable pour tout le monde même les plus révolutionnaires.

Alors oui il y a des choses à changer sur le fond et dans la forme...

Mais dans le même temps est-ce qu'on peut attendre sans résister au rouleau compresseur libéral

Ce qui est vrai c'est que dans la tête de tous les salariés qu'ils soient syndiqués (6% à 9% des salariés français ) ou non syndiqués

c'est que personne n'a de perspectives, un projet sur lequel se mobiliser

et disons le nettement un espoir dans l'avenir...

Il y a donc bien des choses à construire ensemble

mais la construction reposera sur une minorité

qui s'organise, pense, imagine et agit.

Après chacun est effectivement libre de ses choix...

mais tout comme un syndicaliste est responsable des siens

tout salarié lambda doit assumer les siens.

Le 3 février il y a certes un appel à la grève de 4 syndicats sur 7

il y aura aussi des rassemblements régionaux, locaux , des délégations aux Chefs d'Etablissement, D'UO d'UP

Chacun peut aussi y trouver la forme d'action qui lui convient.

Des mouvements de résistance,

il en faut pour créer les conditions d'un rassemblement plus large...

Publication:

petit rappel!derniere lutte pour ma part LES REGIMES DE RETRAITE

bilan 9 jours de greve !

au 10 eme malgré l avis contraire des ag (sois disant souveraine )ALL2 LES GARS ON REPREND LE BOULOT MEME SI ON A RIEN OBTENU

MOTIF :ben ca derange les industriels !

faut savoir

24 h ca sert a rien !tout le monde anticipe

reconductible !ca derange

on fait quoi alors ????????????

d autant plus qu a l epoque on avait encore un peu de traffic !

Publication:

C'est rassurant de voir que certains ici ont tout compris et osent dire ce qui est politiquement incorrect à la SNCF : "critiquer les syndicats" !

Salut

Euh je crois que j'ai été un peu court dans mon post.

Le fait d'émettre un regret quant à la position de la fédération SUD Rail sur la difficulté à se démarquer d'un suivisme unitaire contre productif et d'une non prise en compte des choix de la base (dans les syndicats SUD), ne veut pas dire comme aimerai Pasdid84 que je suis anti syndicat.

Etant syndiqué SUD Rail j'ai un parti pris pour une action reconductible. Action qui semble être très compromise dans un contexte politique (élections et réformes à venir) où chacune des OS n'a pas d'intérêt à aller dans ce sens. Les grands mouvements sont toujours venus de la base au delà des choix des OS.

Il est fort probable que l'éclatement de l'entreprise étant bien entamée (on ne parle déjà plus du FRET ou si peu), se poursuive jusqu'à l'opacité totale entre EF internes.

Cordialement

Publication:

petit rappel!derniere lutte pour ma part LES REGIMES DE RETRAITE

bilan 9 jours de greve !

au 10 eme malgré l avis contraire des ag (sois disant souveraine )ALL2 LES GARS ON REPREND LE BOULOT MEME SI ON A RIEN OBTENU

MOTIF :ben ca derange les industriels !

faut savoir

24 h ca sert a rien !tout le monde anticipe

reconductible !ca derange

on fait quoi alors ????????????

d autant plus qu a l epoque on avait encore un peu de traffic !

a oui j oubliais !desfois je me demande si les representants syndicaux representent la base ou les personnes bien placés a paris !(quand ceux ci demandent a ceux qui les ont elus (nous)de reprendre alors qu on veut continuer la lutte dans l espoir d obtenir des avancees !

Publication:

Bien sur, je comprend les doutes sur l'efficacité d'une grève de 24H.

Je ne peux pas être décu par les OS, parce que j'ai aucune illusions sur elles, toutes confondues. Ce qui ne m'empêche pas d'être syndiqué et accessoirement délégué, comme d'autres sur ce forum.

Ceci dit, un mouvement de grève reconductible ca se prépare. Ca ne tombera pas d'en haut, mais viendra d'une poussée de dizaines de milliers de cheminots. La situation justifierait en effet un niveau bien plus haut de riposte. Il se trouve un certains nombres de militants à la SNCF (comme dans d'autres entreprises) qui ont à coeur qu'un tel mouvement voit le jour. Il faut le préparer, le construire. A mon humble avis, je ne pense pas que ne pas être en grève (et en plus se moquer des grévistes comme le copain du Matériel!) prouve quoi que ce soit. Aller bosser quand il y'a un appel à la grève, il y'a pas de quoi être fier quand on prétend vouloir construire un mouvement reconductible.

Un faible taux de participation à la grève du 3 (fort possible) ne sera pas une victoire pour tous ceux qui veulent construire un mouvement reconductible. Les seuls qui sortiront gagnants d'un tel scénario seront ceux qui ne veulent pas d'un mouvement reconductible.

L'année 2009 a vu de nombreux conflits éclater dans des établissements autour des conditions de travail, rémunération, contre des suppressions de postes. Plusieurs d'entre eux auront imposés à la direction de la SNCF de faire des petits pas en arrière. Tous ensemble, les cheminots ont toujours les moyens de lui en faire faire un très grand.

Reste maintenant à ce que ceux qui ont lutté dans ces sites prennent l'initiative (sans attendre sagement ce qui va se décider en haut lieu à leur place) de se mettre en relation, à se coordooner, à se mettre en mouvement. Pour entraîner bien au dela de leurs rangs et esperer renverser le rapport de force.

Gueuler contre les OS c'est une chose, pas forcément mauvaise. Il serait temps maintenant de passer à une étape supérieure et proposer autre chose et de le mettre en pratique sur le terrain.

Je comprends le principe du "coup de semonce". 24h "pour se compter", et s'il n'y a aucune avancée, ça repart. Sauf que c'est justement ce qui a été mis en place, de manière interprofessionnelle, début 2009. Une petite journée toutes les 6 semaines. Les premières ont été bien suivies, il y avait du monde. Puis petit à petit... De moins en moins de monde parce que tout le monde se rendait compte que ça ne servait à rien. Résultat, rien d'obtenu. Rien ne prouve que ce n'est pas le schéma qui risque de se reproduire ici.

Gom

Publication: (modifié)

Je comprends le principe du "coup de semonce". 24h "pour se compter", et s'il n'y a aucune avancée, ça repart. Sauf que c'est justement ce qui a été mis en place, de manière interprofessionnelle, début 2009. Une petite journée toutes les 6 semaines. Les premières ont été bien suivies, il y avait du monde. Puis petit à petit... De moins en moins de monde parce que tout le monde se rendait compte que ça ne servait à rien. Résultat, rien d'obtenu. Rien ne prouve que ce n'est pas le schéma qui risque de se reproduire ici.

Gom

Bon , étant hors du monde du travail, il m'est difficile de me prononcer sur le fait de faire grève car je ne subis aucune perte de salaire .

Par contre , je me permet de rappeller Coluche , qui aurait bien résumé certains propos :

"Nous, on est dans une entreprise où la grève dépend du stock . Les sotcks sont en hausse le patron licencie .Les syndicats appellent à la grève .Les stocks diminuent , les patrons embauchent !

-Les syndicats disent : "on a gagné "

-Les salarié(e)s répondent : "à part les 3 semaines qu'ont à perdu !"

Donc faudrait peut être que les stocks diminuent suffisamment .De toutes les manières , les prolos ne risquent pas grand chose : patates , riz , pâtes , ils connaissent .

!

Modifié par MarcM
Publication:

Pour Info

Police Nationale

Victoire de SGP-FO/Unité Police

aux élections professionnelles

Reuters

L'union SGP-FO/Unité Police a remporté près de la moitié des suffrages lors des élections professionnelles dans la police marquées par une forte participation, montrent les chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur.

La coalition entre Unité Police, syndicat réputé proche de la gauche créé après une scission avec l'Unsa, et le SGP-FO a recueilli 47,8% des suffrages des gradés et gardiens de la paix contre 37,6% à l'autre grand syndicat, Alliance. Le syndicat Unsa Police a obtenu 9,7% des voix, pour un taux de participation de 82,8%.

Dans un communiqué, le SGP-FO/Unité Police s'est réjoui d'être devenu le "représentant incontournable (...) avec qui le ministère de l'Intérieur devra négocier".

Des syndicats de police se plaignent depuis plusieurs semaines d'une "course aux chiffres" visant à gonfler les statistiques au détriment d'une réelle efficacité et la baisse des effectifs policiers.

Chez les officiers, le syndicat national des officiers de police (SNOP) affilié à l'Unsa reste majoritaire avec 54% des voix contre 44,5% au syndicat Synergie, pour un taux de participation de 87,7%.

Quelque 140.000 policiers étaient appelés aux urnes de lundi à jeudi en métropole et dans l'outre-mer pour élire leurs représentants du personnel.

Jean-Stéphane Brosse

Publication:

Bon , étant hors du monde du travail, il m'est difficile de me prononcer sur le fait de faire grève car je ne subis aucune perte de salaire .

Par contre , je me permet de rappeller Coluche , qui aurait bien résumé certains propos :

"Nous, on est dans une entreprise où la grève dépend du stock . Les sotcks sont en hausse le patron licencie .Les syndicats appellent à la grève .Les stocks diminuent , les patrons embauchent !

-Les syndicats disent : "on a gagné "

-Les salarié(e)s répondent : "à part les 3 semaines qu'ont à perdu !"

Donc faudrait peut être que les stocks diminuent suffisamment .De toutes les manières , les prolos ne risquent pas grand chose : patates , riz , pâtes , ils connaissent .

!

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Publication:

Je comprends le principe du "coup de semonce". 24h "pour se compter", et s'il n'y a aucune avancée, ça repart. Sauf que c'est justement ce qui a été mis en place, de manière interprofessionnelle, début 2009. Une petite journée toutes les 6 semaines. Les premières ont été bien suivies, il y avait du monde. Puis petit à petit... De moins en moins de monde parce que tout le monde se rendait compte que ça ne servait à rien. Résultat, rien d'obtenu. Rien ne prouve que ce n'est pas le schéma qui risque de se reproduire ici.

Gom

si les français n'ont pas suivi jusqu'au bout, c'est peut-être que qu'ils ne ressentent pas encore leur situation comme suffisamment grave pour mériter de perdre plus de deux fois dans l'année leur samedi-après midi de télé-foot pour manifester .... Dans ce cas, on est encore très très loin d'une grève générale reconductible ou illimitée.

à nouveau, je ne suis pas persuadé que ça n'a vraiment servi à rien. Avec un tel bulldozer à l'Elysée, on ne peut qu'imaginer le pire si aucune résistance, même minime, n'avait lieu. Pense à toutes les déclarations fanfaronantes de début de mandat. Combien sont finalement passées à la trappe ? Pas assez, d'accord, mais c'est déjà ça ....

Publication:

Suite des résultats des élections professionnelles dans la police nationale

Les policiers votent pour les syndicats de gauche

Reuters

Les élections professionnelles dans la police française ont confirmé le poids des syndicats proches de la gauche et la persistance du malaise des forces de l'ordre face à la politique de sécurité du gouvernement.

Environ 140.000 fonctionnaires de police étaient appelés à désigner leurs représentants syndicaux et la participation a été très forte, avec plus de 82%, rapporte vendredi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Chez les gradés et gardiens de la paix, l'union entre Unité police, classée à gauche, et le SGP-FO a remporté près de la moitié des suffrages avec 47,8%, contre 37,6% au syndicat Alliance, réputé proche de la majorité.

Le syndicat Unsa Police a obtenu pour sa part 9,7% des voix.

Chez les officiers, le Snop, classé à gauche, a obtenu 54% des voix, devant le syndicat Synergie (44,5%), classé à droite.

Dans un communiqué, l'union SGP-Unité police appelle l'administration à tenir compte de sa victoire électorale et à engager sans tarder des négociations sur les questions de promotion et de salaires, notamment.

"Il est indispensable pour notre institution, mais aussi pour notre République, de rompre avec les incompréhensions et les confrontations qui polluent le dialogue social dans la police depuis un an et demi", écrit-il.

Le ministère de l'Intérieur a assuré de son côté que la concertation sociale reprendrait rapidement.

Ces élections, étalées sur trois jours cette semaine, constituaient un test pour le gouvernement, qui veut faire de la sécurité l'un des thèmes de campagne des élections régionales.

Or, la plupart des syndicats dénoncent la "course aux chiffres" impulsées par Nicolas Sarkozy depuis 2002, alors qu'il dirigeait le ministère de l'Intérieur, et contestent de plus en plus ouvertement les statistiques officielles.

Même le syndicat Alliance critique la "culture du chiffre" alors que, parallèlement, les effectifs diminuent.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a revendiqué à la mi-janvier une petite baisse de la délinquance de 1,04% en 2009, assurant que l'essentiel était de rester sur une tendance favorable.

Mais des sociologues estiment que ce chiffre résulte d'un comptage contestable. Le Parti socialiste a parlé de son côté d'échec, soulignant que le point noir de la délinquance, à savoir les violences faites aux personnes, continuait une progression entamée depuis plusieurs années.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser

Invité steakfrites
Publication:

Encore une petite grèvette qui ne sert à rien d'autre que se mettre l'opinion publique à dos...

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Encore une petite grèvette qui ne sert à rien d'autre que se mettre l'opinion publique à dos...

helpsoso

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