kerguel Publication: 30 janvier 2010 Partager Publication: 30 janvier 2010 Ces jours-ci il a beaucoup été question des revenus démentiels de Proglio le nouveau PDG d'EDF. Et Pierre Blayau quel est son sort à la SNCF ? Ce que nous révèle un militant politique : "Ainsi pour Pierre Blayau, qui en tant que président-directeur général de Geolis, perçoit un salaire de 400.000 euros, plus un bonus d’environ 180.000 euros. Au fait qui a parler de « moraliser le capitalisme » ? http://bocagesocialiste.over-blog.com/arti...u-38132278.html Wikipedia nous révèle qui est Pierre Blayau. "PDG (1997-2000) de Moulinex, qu'il restructure fortement par des suppressions d’emplois et des délocalisations, avant de le céder à l'italien El.Fi, propriétaire du groupe Brandt. À son départ, remplacé par Patrick Puy sur nomination du nouvel actionnaire italien, il empoche deux millions d’euros. 9 mois plus tard, Moulinex lâchée par son actionnaire majoritaire et ayant perdu la confiance de ses banques dépose son bilan le 7 septembre 2001, ce qui met au chômage quelques 5 200 personnes, ce qui amène Pierre Blayau à être mis en examen en juillet 2004, pour « banqueroute par emploi de moyens ruineux et banqueroute par détournements d’actifs ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Blayau A la SNCF, il y a déjà eu Le Floc'h Prigent. ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité necroshine Publication: 30 janvier 2010 Partager Publication: 30 janvier 2010 Ces jours-ci il a beaucoup été question des revenus démentiels de Proglio le nouveau PDG d'EDF. Et Pierre Blayau quel est son sort à la SNCF ? Ce que nous révèle un militant politique : "Ainsi pour Pierre Blayau, qui en tant que président-directeur général de Geolis, perçoit un salaire de 400.000 euros, plus un bonus d’environ 180.000 euros. Au fait qui a parler de « moraliser le capitalisme » ? http://bocagesocialiste.over-blog.com/arti...u-38132278.html Wikipedia nous révèle qui est Pierre Blayau. "PDG (1997-2000) de Moulinex, qu'il restructure fortement par des suppressions d’emplois et des délocalisations, avant de le céder à l'italien El.Fi, propriétaire du groupe Brandt. À son départ, remplacé par Patrick Puy sur nomination du nouvel actionnaire italien, il empoche deux millions d’euros. 9 mois plus tard, Moulinex lâchée par son actionnaire majoritaire et ayant perdu la confiance de ses banques dépose son bilan le 7 septembre 2001, ce qui met au chômage quelques 5 200 personnes, ce qui amène Pierre Blayau à être mis en examen en juillet 2004, pour « banqueroute par emploi de moyens ruineux et banqueroute par détournements d’actifs ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Blayau A la SNCF, il y a déjà eu Le Floc'h Prigent. D'après un reportage sur bfm tv ils y à quelques mois. Ou on reprenait un article de presse sur la rémunération des grands patrons français. Pierre Blayau aurait reçu 4.8 millions d'euros pour l'exercice 2008. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
k-ramel fou Publication: 30 janvier 2010 Partager Publication: 30 janvier 2010 D'après un reportage sur bfm tv ils y à quelques mois. Ou on reprenait un article de presse sur la rémunération des grands patrons français. Pierre Blayau aurait reçu 4.8 millions d'euros pour l'exercice 2008. la crise économique ne passe pas partout!je dirais même qu'elle a bon dos pour certain!! cartonrouge Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 30 janvier 2010 Partager Publication: 30 janvier 2010 (modifié) Ca doit super pratique et confortable pour Guillaume Pepy d'avoir des "adjoints" qui gagnent juste..... beaucoup plus que lui (je ne dis pas cela au hasard : le poste de Président de la Sncf a toujours été, et dénoncé tel quel à l'époque par Louis Gallois, comme un des postes les plus mal payés des grands patrons : la logique du petit salaire s'applique - même si je sais que je vais faire hurler - jusqu'au Président) Modifié 30 janvier 2010 par assouan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Roukmoute Publication: 30 janvier 2010 Partager Publication: 30 janvier 2010 Ca doit super pratique et confortable pour Guillaume Pepy d'avoir des "adjoints" qui gagnent juste..... beaucoup plus que lui (je ne dis pas cela au hasard : le poste de Président de la Sncf a toujours été, et dénoncé tel quel à l'époque par Louis Gallois, comme un des postes les plus mal payés des grands patrons : la logique du petit salaire s'applique - même si je sais que je vais faire hurler - jusqu'au Président) Sauf que là, la seule logique qui s'applique est celle qui a lieu pour Proglio : "oui, mais ces gens-là sont TEEEEELLEMENT talentueux qu'il est logique de les rémunérer à leur JUUUUSTE valeur !!!!" Et flûte pour le PDG de la SNCF qui doit montrer l'exemple vis-à-vis des cheminots ! (et qui, jusqu'ici le montre plutôt bien, pourvu que ça dure...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kerguel Publication: 15 mars 2011 Auteur Partager Publication: 15 mars 2011 Les péoccupations du jour de Pierre Blayau : http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/37459/pierre-blayau-pdg-de-geodis-nous-ne-racheterons-ni-mory-ni-sernam-.html Pierre Blayau, PDG de Geodis : ''nous ne rachèterons ni Mory ni Sernam'' Le poids de Geodis dans la messagerie et ses vues sur TAT Express et les trains express de Sernam, après les rachats de Cool Jet et de Ciblex, nourrissent des soupçons d'abus de position dominante. Faux débat, rétorque Pierre Blayau. L'Officiel des transporteurs : Pourquoi vouloir réagir à l'article ("la messagerie dans la tourmente : la concurrence faussée ?") paru dans l'Officiel des transporteurs? Pierre Blayau : Je ne suis pas d'accord avec ce qui a été écrit. Les analyses des deux personnes interviewées entretiennent des idées reçues qui n'ont rien à voir avec la réalité de Geodis Calberson, qui est une seule et même entité. Il n'y a pas de soutien de la part de la SNCF. Geodis Calberson défend une politique de prix plutôt élevée, qui nous permet de réaliser des investissements, de garantir une qualité de service et de respecter nos engagements vis-à-vis de nos clients. Nous sommes dans un cercle vertueux. Je rappelle au passage que nous avons réinvesti dans une dizaine de plateformes ces dernières années. Comprenez-vous les critiques de risque d'abus de position dominante dans la messagerie, après les intégrations de Cool Jet et de Ciblex, et en attendant le rachat de Tatex (en cours d'instruction) et l'acquisition des trains express du Sernam ? Non, c'est un faux débat. Toutes nos acquisitions sont soumises à l'avis des autorités de la concurrence, les dossiers instruits. Toutes les règles en la matière sont respectées. Geodis Calberson a saisi des opportunités, car nous croyons en l'activité de messagerie. Nous poursuivons une stratégie industrielle. Par la même occasion, nous avons évité le dépôt de bilan de l'une des entreprises rachetées et donc consolidé l'emploi. Contrairement à ce que certains laissent penser, ce n'est pas un jeu d'échec entre institutions publiques. Auriez-vous réalisé ces mêmes investissements si Geodis avait encore été coté en Bourse, comme avant 2008 ? Oui, absolument. Avec des investisseurs privés, nous aurions agi de même. Je rappelle que notre ratio dette nette sur capitaux propres est de un. Donc notre situation financière est saine par rapport à d'autres acteurs du marché, dont le même ratio est supérieur à cinq. Comment jugez-vous l'évolution des tarifs et des volumes dans la messagerie ? Chacun le sait, la messagerie doit faire face à des coûts fixes élevés, qu'exige le "day to day", voire la livraison plusieurs fois par jour. Ces coûts fixes, associés à un savoir-faire et à la qualité de service, ne peuvent être assis que sur des volumes très importants. Sur ce marché, le phénomène de concentration est-il inéluctable ? Oui, il l'est. Par rapport à d'autres pays, notamment l'Allemagne, nous ne sommes pas en avance. Geodis regarde-t-il de près les dossiers de Mory ou de Sernam, aujourd'hui sur le marché ? En aucune manière nous ne rachèterons Mory ou Sernam. Au regard des résultats de Geodis, avec un résultat opérationnel redevenu positif, comment jugez-vous le climat des affaires en France en 2011 (moins de 50% du CA facturé) ? Nos ambitions sur le marché français n'entravent pas l'internationalisation du groupe, notamment avec la division Freight Forwarding qui représente plus du tiers du chiffre d'affaires consolidé. Nous poursuivons notre feuille de route qui est de faire de Geodis un acteur européen à vocation mondiale. Et le Fret Ferroviaire, Monsieur Blayau ? controleursncf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 15 mars 2011 Partager Publication: 15 mars 2011 (...) Et le Fret Ferroviaire, Monsieur Blayau ? A pas fret ferroviaire chez Geodis !!! Ou alors si tu trouves où, je paye les cahouètes : http://www.geodis.fr/index.jspz Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kerguel Publication: 15 mars 2011 Auteur Partager Publication: 15 mars 2011 A pas fret ferroviaire chez Geodis !!! Ou alors si tu trouves où, je paye les cahouètes : http://www.geodis.fr/index.jspz Et SNCF Géodis c'est qui le patron : http://www.geodis.fr/geodis-comite-executif-@/index.jspz;jsessionid=EYh5V0UR--19b5m16uNjIw**?id=99 :Smiley_19: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nours007 Publication: 15 mars 2011 Partager Publication: 15 mars 2011 A pas fret ferroviaire chez Geodis !!! Ou alors si tu trouves où, je paye les cahouètes : http://www.geodis.fr/index.jspz Heu... là ? http://www.geodis.fr/geodis-groupe-organisation-sncf-geodis-@/article.jspz?id=285&categ=219 Je peux venir chercher les cacahouètes ? ;-) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 15 mars 2011 Partager Publication: 15 mars 2011 Heu... là ? http://www.geodis.fr/geodis-groupe-organisation-sncf-geodis-@/article.jspz?id=285&categ=219 Je peux venir chercher les cacahouètes ? ;-) Ah là, c'est une dette d'honneur !!! (mais euh... j'ai merdouillé mais zou ???) Sinon il en parle peut être pas parce que cette branche là ne fait rien qu'à perdre de l'argent ??? :blink: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kerguel Publication: 15 mars 2011 Auteur Partager Publication: 15 mars 2011 Ah là, c'est une dette d'honneur !!! (mais euh... j'ai merdouillé mais zou ???) Sinon il en parle peut être pas parce que cette branche là ne fait rien qu'à perdre de l'argent ??? On se retrouve à ton bureau à 11h45 :blush: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PN407 Publication: 15 mars 2011 Partager Publication: 15 mars 2011 (modifié) Sans vouloir remettre en cause le payeur des cacahouètes, j'ai du mal à trouver un transporteur ferroviaire au sein du groupe Geodis. Le groupe SNCF se présente dans ses comptes consolidés 2010 comme comportant une "branche SNCF GEODIS", qui a pour Résultat Opérationnel Courant dans les comptes consolidés du groupe SNCF 2010 : ---287M€ La branche SNCF GEODIS a un site, qui présente une organisation en 4 entités non détaillées dans leur définition : GEODIS, pôle transports ferroviaires, STVA, pôle gestionnaires d'actifs. GEODIS proprement dit présente sur son site une organisation en 4 divisions, aucune n'étant dédiée en tout ou partie au transport ferroviaire. Il présente aussi des résultats 2010, tout en indiquant qu'il n'est légalement plus obligé de le faire (on verra début 2012 si GEODIS 2010 étaient les derniers résultats publiés). Il est indiqué un Résultat Opérationnel de +35M€. Je suppose qu'il s'agit du Résultat Opérationnel Courant, comme pour le Groupe SNCF. Si les définitions sont différentes, les choses sont encore moins claires. J'en déduis grosso modo que les --287 de la "branche SNCF GEODIS" sont la balance entre les +35 de GEODIS et une perte opérationnelle courante de 322M€€à répartir sur les 3 autres entités : STVA, gestionnaires d'actifs et pôle transports ferroviaires de la branche. SNCF Fret n'est pas isolé dans cette présentation des résultats, il est juridiquement exact que l'EPIC SNCF n'a pas à publier des documents de résultats relevant de sa comptabilité analytique interne. Mais quand on regarde les chiffres d'affaires respectifs, ce n'est probablement pas STVA qui est le contributeur majeur à la perte opérationnelle courante hors GEODIS. Modifié 15 mars 2011 par PN407 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kerguel Publication: 15 mars 2011 Auteur Partager Publication: 15 mars 2011 Sans vouloir remettre en cause le payeur des cacahouètes, j'ai du mal à trouver un transporteur ferroviaire au sein du groupe Geodis. Le groupe SNCF se présente dans ses comptes consolidés 2010 comme comportant une "branche SNCF GEODIS", qui a pour Résultat Opérationnel Courant dans les comptes consolidés du groupe SNCF 2010 : Aucun doute pourtant http://medias.sncf.com/resources/fr_FR/medias/MD0306_20100528/file_pdf.pdf SNCF GEODIS Mission : transport et logistique de marchandises. Structure en trois pôles – Geodis, opérateur global de la chaîne logistique présent dans 120 pays. – Le pôle Transports ferroviaires de marchandises est n° 1 en France et n° 2 en Europe. Il regroupe Fret SNCF, les filiales françaises et européennes de transport de marchandises, les opérateurs de transport combiné et les prestataires de services ferroviaires. – Le pôle Gestionnaires d’actifs fédère les entreprises gestionnaires du parc de SNCF, dont France Wagons et Ermewa. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PN407 Publication: 16 mars 2011 Partager Publication: 16 mars 2011 (modifié) Aucun doute pourtant http://medias.sncf.c...28/file_pdf.pdf Ben si j'ai un doute :-) Ce que j'essaie de dire, apparemment mal, c'est qu'il ne faut pas confondre la "branche SNCF GEODIS" du groupe SNCF (branche dont le résultat opérationnel courant 2010 est une perte financière) et "GEODIS" (dont le résultat opérationnel 2010 est bénéficiaire). Au sein du groupe SNCF, sont regroupés dans la "branche SNCF GEODIS" : d'une part GEODIS, d'autre part le "pôle Transports ferroviaires", les gestionnaires d'actifs (type ERMEWA, etc), et STVA. GEODIS proprement dit n'est qu'un des éléments de la "branche SNCF GEODIS". Dans GEODIS et ses 4 divisions, je n'ai pas trouvé de société de transport ferroviaire. Il ne faut pas confondre la "branche SNCF GEODIS" (regroupant des statuts juridiques très divers, dont Fret SNCF qui n'a pas de statut juridique propre, c'est bien pour çà qu'il n'y a pas légalement obligation de publier un compte public de Fret SNCF) et GEODIS. Le fond de l'affaire pour moi est la transparence de l'information. Le grand public et la majorité des élus ne peut savoir quelle est la situation financière de l'activité Fret interne à l'EPIC SNCF : c'est légal, mais c'est à mon avis dommage. Allez hop, bonne journée ... Modifié 16 mars 2011 par PN407 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kerguel Publication: 16 mars 2011 Auteur Partager Publication: 16 mars 2011 Ben si j'ai un doute :-) Ce que j'essaie de dire, apparemment mal, c'est qu'il ne faut pas confondre la "branche SNCF GEODIS" du groupe SNCF (branche dont le résultat opérationnel courant 2010 est une perte financière) et "GEODIS" (dont le résultat opérationnel 2010 est bénéficiaire).Au sein du groupe SNCF, sont regroupés dans la "branche SNCF GEODIS" : d'une part GEODIS, d'autre part le "pôle Transports ferroviaires", les gestionnaires d'actifs (type ERMEWA, etc), et STVA. GEODIS proprement dit n'est qu'un des éléments de la "branche SNCF GEODIS". Dans GEODIS et ses 4 divisions, je n'ai pas trouvé de société de transport ferroviaire. Il ne faut pas confondre la "branche SNCF GEODIS" (regroupant des statuts juridiques très divers, dont Fret SNCF qui n'a pas de statut juridique propre, c'est bien pour çà qu'il n'y a pas légalement obligation de publier un compte public de Fret SNCF) et GEODIS. Le fond de l'affaire pour moi est la transparence de l'information. Le grand public et la majorité des élus ne peut savoir quelle est la situation financière de l'activité Fret interne à l'EPIC SNCF : c'est légal, mais c'est à mon avis dommage. Allez hop, bonne journée ... Dans ton commentaire tu souhaites mettre en avant que le résultat financier de Fret SNCF est opaque puisque noyé dans celui de SNCF Géodis. On est d'accord Toutefois le sujet est "Qui est Mr Blayau" . La réponse est : Mr Blayau est le PDG de Géodis, également le Directeur Général de SNCF Géodis et par conséquent le "Chef Suprême" de Fret SNCF. Sur ce résumé, sommes nous d'accord ami PN 407 ? Il y a un paquet de cacahuètes en jeu mdrmdr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PN407 Publication: 16 mars 2011 Partager Publication: 16 mars 2011 Toutefois le sujet est "Qui est Mr Blayau" . La réponse est : Mr Blayau est le PDG de Géodis, également le Directeur Général de SNCF Géodis et par conséquent le "Chef Suprême" de Fret SNCF. Sur ce résumé, sommes nous d'accord ami PN 407 ? Il y a un paquet de cacahuètes en jeu Le sujet du fil est "Qui est Mr Blayau" : sur ce point , nous sommes d'accord :-) Sur le fait que Mr Blayau est le "Chef suprême" de Fret SNCF, je veux bien être d'accord (Le Chef plus que suprême pouvant être GP, sauf s'il a délégué la totalité de ses pouvoirs à PB, mais çà c'est leur problème). Petite remarque : pas un nom d'être humain n'est cité sur le site de Fret SNCF, mais enfin il doit bien y avoir quelqu'un qui s'en occupe, PB en direct peut-être. Mais le sujet "cacahouètes" d'Assouan dans le post N°7 ne porte pas sur "qui est Mr Blayau ?" , et elle a peut-être de bons yeux :-) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sébastien Martin Publication: 16 mars 2011 Partager Publication: 16 mars 2011 Petite remarque : pas un nom d'être humain n'est cité sur le site de Fret SNCF, mais enfin il doit bien y avoir quelqu'un qui s'en occupe, PB en direct peut-être. La directrice de Fret SNCF est Sylvie Charles, et son adjoint est Jean-Marc Longequeue. Des gens plus discrets médiatiquement que Pierre Blayau… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PN407 Publication: 17 mars 2011 Partager Publication: 17 mars 2011 (modifié) La directrice de Fret SNCF est Sylvie Charles, et son adjoint est Jean-Marc Longequeue. Des gens plus discrets médiatiquement que Pierre Blayau… Merci de ces précisions, qui ne sont pas disponibles pour le grand public. Certes, on peut toujours en référer à Mr Blayau comme "Chef Suprême", puisque je parle ici de communication au grand public et aux élus demandeurs de comptes-rendus sur la situation de l'EPIC national. Je pense que les clients réels et potentiels SNCF connaissent leurs interlocuteurs, au-delà de ce que je ressens comme la froideur impersonnelle de l'accueil du site Internet, à comparer avec le site de la petite sœur VFLI, qui donne le nom et le téléphone du responsable de chaque sujet. En ce qui concerne la "faible existence médiatique externe" de Madame Charles, entre médiatiser et ne pas donner le nom du "responsable" d'une entité (je mets entre guillemets car je ne connais pas l'étendue de ses délégations de pouvoir, et donc de sa marge de manoeuvre personnelle dans l'organisation SNCF), je pense qu'une position médiane pourrait être trouvée. Sur ce point, comme en matière financière, je constate une opacité sur les renseignements relatifs à Fret SNCF, noyé dans "la branche GEODIS Fret SNCF". Même si le Chiffres d'Affaires de Fret SNCF ne représente plus en 2010 que 15% du CA de la branche "GEODIS Fret SNCF", une entité qui fait 1300milllions d'euros de CA n'est pas rien, surtout si l'ordre de grandeur de sa perte opérationnelle est peut-être de l'ordre du quart de son CA (à défaut de documents plus détaillés dans les comptes publics 2010 de la SNCF, je compare les 322Md'EUR cités dans un de mes posts précédents aux 1300M EUR du CA de Fret SNCF déduit des indications données dans les comptes 2010) Essayer de mettre en évidence l'ordre de grandeur du problème financier (et du problème social sous-jacent) ne met évidemment pas en cause le professionnalisme des membres des équipes commerciales et techniques travaillant pour Fret SNCF. Je pense qu'ils savent ce qui est aujourd'hui vendable ou invendable. On en revient au sujet-titre du fil : Mr Blayau est celui qui a la responsabilité de proposer une solution à ce problème Modifié 17 mars 2011 par PN407 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CRL COOL Publication: 17 mars 2011 Partager Publication: 17 mars 2011 (...) On en revient au sujet-titre du fil : Mr Blayau est celui qui a la responsabilité de proposer une solution à ce problème Oui.... Et çà s'appelle l'offre "multi lots - multi clients"...... Un truc qui a jeté pas mal de trains sur les routes..... notamment aux camions du groupe Géodis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sébastien Martin Publication: 18 mars 2011 Partager Publication: 18 mars 2011 Oui.... Et çà s'appelle l'offre "multi lots - multi clients"...... Un truc qui a jeté pas mal de trains sur les routes..... notamment aux camions du groupe Géodis. On peut voir le verre à moitié plein comme à moitié vide. En partant de 300 000 wagons en 2008, et en prenant en compte la crise passée par là depuis, si on arrive à faire, comme la direction l'annonce, 200 000 wagons isolés en 2011 avec moins de pertes que précédemment sur ce marché, alors ça n'est pas si mal ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CRL COOL Publication: 18 mars 2011 Partager Publication: 18 mars 2011 On peut voir le verre à moitié plein comme à moitié vide. En partant de 300 000 wagons en 2008, et en prenant en compte la crise passée par là depuis, si on arrive à faire, comme la direction l'annonce, 200 000 wagons isolés en 2011 avec moins de pertes que précédemment sur ce marché, alors ça n'est pas si mal ! Certes.... mais quand on voit le résultat des comptes vers 2005 avec une politique de volume (proche de 50GTK), j'ai l'impression que financièrement Fret s'en sortait mieux.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sébastien Martin Publication: 18 mars 2011 Partager Publication: 18 mars 2011 Certes.... mais quand on voit le résultat des comptes vers 2005 avec une politique de volume (proche de 50GTK), j'ai l'impression que financièrement Fret s'en sortait mieux.... La difficulté est de voir l'évolution "hors effet crise" Quand on perd 25% de chiffre d'affaires brutalement, forcément le déficit augmente. Néanmoins, quand on regarde dans le détail, le Fret a globalement réussi à plutôt réduire l'écart entre ses coûts et ses recettes à périmètre constant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité necroshine Publication: 18 mars 2011 Partager Publication: 18 mars 2011 Moi je suis d'accord avec CRL Cool, avant leplan Veron, la rentabilité n'etait pas bonne, mais, il y avait du trafic.... Il aurait fallu travailler de concert avec les client, et non, leur annoncer des coups de massue (certaines circulation ont subies une augmentation de 1 a 5), et d'autres clients purement et simplement lachés..... On a voulu comme toujours dans la société moderne, politique, ou economique, faire un electro chox, et avoir des résultats immediats..... De ce dernier point, c'est réussi..... l'electro choc fut plus fort que prévu... On a coulé Fret, mais PBlayau a du subir les erreurs de ces predecesseurs..... Aujourd'hui avec la desinstrialisation de la France, tenir les 50 GTK aurait été difficile tout de même..... Mais pas impossible vu que le trafic de marchandises (transit) ne cesse d'augmenter... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CRL COOL Publication: 18 mars 2011 Partager Publication: 18 mars 2011 Moi je suis d'accord avec CRL Cool, avant leplan Veron, la rentabilité n'etait pas bonne, mais, il y avait du trafic.... Il aurait fallu travailler de concert avec les client, et non, leur annoncer des coups de massue (certaines circulation ont subies une augmentation de 1 a 5), et d'autres clients purement et simplement lachés..... On a voulu comme toujours dans la société moderne, politique, ou economique, faire un electro chox, et avoir des résultats immediats..... De ce dernier point, c'est réussi..... l'electro choc fut plus fort que prévu... On a coulé Fret, mais PBlayau a du subir les erreurs de ces predecesseurs..... Aujourd'hui avec la desinstrialisation de la France, tenir les 50 GTK aurait été difficile tout de même..... Mais pas impossible vu que le trafic de marchandises (transit) ne cesse d'augmenter... Et quand on se rappelle de la comm avant le plan Véron: arriver à transporter 100GTK avant 2020..... Cà fait sourire maintenant...... un peu jaune quand même... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PN407 Publication: 18 mars 2011 Partager Publication: 18 mars 2011 (modifié) Oui.... Et çà s'appelle l'offre "multi lots - multi clients"...... Un truc qui a jeté pas mal de trains sur les routes..... notamment aux camions du groupe Géodis. Si j'ai bien compris, ML-MC concerne le wagon isolé. Si la proposition a conduit une partie des clients à passer au camion (dans le groupe SNCF ou dans un autre), on peut penser que c'est que le compromis qualité-prix du produit offert n'a pas été perçu comme bon par certains clients. Indépendamment du prix et de la qualité du service offert, je pense qu'un système où d'une part il faut réserver des mois à l'avance des "sillons" bien rigides (avec en final le peu de garantie d'avoir ce qu'on veut qui transparaît dans les sujets "services annuels" de ce forum), et où il est d'autre part demandé au client, également des mois à l'avance, un engagement de minimum de trafic sur ces relations ne tient pas la route par rapport à la vitesse d'organisation actuelle d'un déplacement en camion. Dans un an le fournisseur sera peut-être en faillite et son client aussi, l'usine ou l'entrepôt fermé, ou le marché terminé ou perdu. En voyageurs, même si peu d'entre nous peuvent aujourd'hui garantir qu'ils iront faire du ski dans les Pyrénées en février 2012, il y a dans plein de cas stabilité sur des dizaines d'années. Il y a depuis l'ouverture de la ligne Paris Le Havre en 1847 un train qui part tôt le matin de Paris vers Le Havre, et le Paris Cerbère de nuit est l'ancien Barcelone Express des PO-MIDI datant d'au moins 1920. Le wagon vers Paris de vin doux de Banyuls ou de Byrrh de Thuir a disparu depuis longtemps. Je suis d'accord avec Sébastien Martin quand il dit que Fret SNCF ne s'en est pas mal sorti pour faire face à la chute brutale de 25% deson trafic. Je comprend bien que la souplesse d'adaptation est réduite dans une société à garantie d'emploi, qui n'a comme solution en gestion de personnel que la conversion interne et la balance embauches-retraites. Dans une entreprise routière moyenne, çà va plus vite, mais çà fait plus mal aux personnes : deux clients importants (à sa modeste échelle) ne la paient pas, et c'est la clé sous la porte, et le chômage du patron et des salariés. Le Buffet de la gare a tué l'Auberge aux chevaux, et l'autoroute le petit garage sur la Nationale (maintenant passée départementale). Pas de larmes, c'est la vie. On se relève, et on repart dans une direction nouvelle et inconnue, mais où il y a parfois le plaisir de construire par rapport à la routine du passé qui semblait "éternel". Note d'optimisme final : au-delà des cas irrécupérables de certains wagons isolés, on peut penser qu'il existe, parmi les 1300M EUR du chiffre d'affaires de Fret SNCF, des produits qui tiennent debout en compromis qualité / prix client / marge SNCF, et que Mr Blayau, Madame Charles, et toutes leurs équipes sauront détecter, vendre et produire. Je n'oublie pas les souffrances de ceux qui voient des herbes folles à un endroit qui était plein de wagons quand ils ont commencé à travailler à la SNCF (ou vu leur père y travailler) : "Arrondissement de Metz "représentant 30% du tonnage Fret SNCF en 1960 (je précise aux plus jeunes qu'il y avait des mines de fer en Lorraine et des mines de charbon dans le Nord et un très important trafic entre les deux : 15 millions de tonnes par an entre Montmédy et Longuyon, section à plus fort trafic de la SNCF de l'époque), Villeneuve Saint-Georges, 5025 wagons triés par jour, disait fièrement le panneau sur la route. 200000 wagons isolés en 250 jours ouvrables en 2011, çà fait 800 par jour sur toute la SNCF. Les temps ont changé, mais on se fait moins couper en deux par un wagon dans les triages suite à un wagon dévoyé par rapport à l'annonce du haut parleur du chef de bosse. Sans parler de la brume à Sotteville et autres lieux. Et on ne monte plus les rampes de Loxéville, Etainhus, Martinsart ou Audun le Roman en finissant à 5-6km/h, mal abrité dans une météo parfois dure, en griffant à mort le truc dans le foyer qui n'avait de "charbon" que le nom (le beau charbon pur donnant un beau feu clair était réservés aux Pacific, le fret était moins bien loti), avec la peur d'avoir à basculer le feu presque au sommet pour éviter de "péter les plombs" (au sens propre, le cran de sûreté des soupapes pour éviter l'explosion de la chaudière). La fierté d'être enrayeur, ou chauffeur de loc vapeur, elle a existé c'est sûr dans les yeux et la voix de ceux qui m'ont raconté, mais personne au fond n'en redemanderait aujourd'hui. Modifié 19 mars 2011 par PN407 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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