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Le Web des Cheminots

Qui est Pierre Blayau ?


Messages recommandés

Le problème c'est que nos politiques et directions ont un discours qui dit qu'il faut transporter + de marchandises par voies ferrées (il n'y a qu'à voir toutes les annonces (effets d'annonces) sur le Grenelle de l'Environnement) et cela se traduit sur le terrain par moins de marchandises transportées par les trains et + de marchandises transportées sur la route!!

Bah désolé mais en tant que cheminot, ça fou un peu les boules de voir le Fret ferroviaire couler alors que tout le monde s'accorde pour dire qu'il faut mettre + de marchandises sur les trains!!

En haut lieu on dit une chose et sur le terrain cela se traduit par tout son contraire!!

Comme l'a dit CRL COOL, il y a quelques années ou la SNCF transportait environ 50 GTK, l'objectif était d'en transporter 2 fois + pour 2020, aujourd'hui (10 ans après), c'est 2 fois moins et nos dirigeants sont contents de ce résultat!!!!

Et après Mr Blayau s'étonne que les cheminots ne trouvent pas normal que les marchandises transportées par train partent sur la route alors qu'on leur dit qu'ils font tout pour enlever à la route des marchés!!

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Le problème c'est que nos politiques et directions ont un discours qui dit qu'il faut transporter + de marchandises par voies ferrées (il n'y a qu'à voir toutes les annonces (effets d'annonces) sur le Grenelle de l'Environnement) et cela se traduit sur le terrain par moins de marchandises transportées par les trains et + de marchandises transportées sur la route!!

Bah désolé mais en tant que cheminot, ça fou un peu les boules de voir le Fret ferroviaire couler alors que tout le monde s'accorde pour dire qu'il faut mettre + de marchandises sur les trains!!

En haut lieu on dit une chose et sur le terrain cela se traduit par tout son contraire!!

Comme l'a dit CRL COOL, il y a quelques années ou la SNCF transportait environ 50 GTK, l'objectif était d'en transporter 2 fois + pour 2020, aujourd'hui (10 ans après), c'est 2 fois moins et nos dirigeants sont contents de ce résultat!!!!

Et après Mr Blayau s'étonne que les cheminots ne trouvent pas normal que les marchandises transportées par train partent sur la route alors qu'on leur dit qu'ils font tout pour enlever à la route des marchés!!

Je pense :

En ce qui concerne les politiques :

1) Que leur discours s'ils veulent être élus et surtout réélus est de saisir quel est l'air du temps dans la tête de leurs électeurs.

2) Qu'aucun d'eux ne peut dire "il faut" et espérer être obéi : dans le monde compliqué d'aujourd"hui, où chacun de nous est un petit peu décideur, les seuls modes d'actions possibles des politiques, c'est persuader pour changer les mentalités (çà prend du temps), faire des lois, et notamment les lois fiscales, pour les élus nationaux, et lever, réduire ou supprimer les impôts à tous niveaux.

3) Que les élus sont élus de quelque part (de la France, de la Région X, ...de la commune Z), et que leur crainte principale actuelle est l'évolution de l'emploi dans leur circonscription. Refuser un permis de construire d'usine, d'hypermarché ou d'entrepôt ici, c'est favoriser l'emploi ailleurs.

Si je suis maire d'un endroit non ferroviaire, mais proche de l'autoroute, quelle que soit ma "couleur" (si j'en ai une affichée), et mes "bonnes idées", je ne vais sûrement pas filer les avantages que j'espère d'une implantation à la commune voisine où passe le chemin de fer, mes électeurs ne me pardonneraient pas de ne pas m'être battu comme un chiffonnier "pour l'emploi et el développement local" (et s'ils sont retraités, ils veulent le supermarché cantonal pas loin, mais bien sûr pas dans leur lotissement). Si je gagne la bataille, c'est le projet de chez moi qui aura les subventions départementales, régionales, françaises, européennes. Je vais gagner mes points de bon écologue et l'argent public lié avec des bâtiments éco, un chauffage éco, etc on ne parlera pas du transport.

En ce qui concerne les industriels et commerçants

1) qu'ils font leur choix d'implantation et d'organisation de leur distribution en fonction de la législation, de la nature de leur marché, des coûts d'investissements (nets de subventions) et d'exploitation, puis d'un calcul de marge, avec assez peu de sentiment, même s'Il existe encore des chefs d'entreprises sentimentalement attachés à la vieille implantation locale de l'entreprise et de la famille.

2) qu'ensuite, soit ils négocient directement avec des transporteurs, soit ils passent par un commissionnaire : là, le seul critère est le compromis qualité / prix. Dans qualité, tu peux mettre casse, délai, fiabilité de livraison, vitesse de réaction à l'imprévu, etc

En ce qui concerne Mr Blayau Chef Suprême de branche et ses troupes commerciales

1) qu'il peut mener une action de lobby à Bruxelles, Paris, etc et dans la presse

2) qu'il sait ce que chaque entité transport de la branche (Fret SNCF, VFLI, GEODIS BM, filiales fer spécialisées etc) peut proposer avec une marge bénéficiaire

3) que chaque entité sait ce qu'elle peut proposer de façon pertinente à un client potentiel. A terme, Fret SNCF n'aura que des marchés sur lesquels il est l'un des acteurs pertinents en compromis qualité /prix. Ailleurs, c'est une filiale fer ou route qui se battra au nom de la branche et donc du groupe SNCF.

4) qu'au final, comme ailleurs, c'est le client qui décide : qualité /prix, comme quand nous choisissons un resto. Le contexte législatif et règlementaire peut aider un mode, dans les limites des lois de la concurrence, du montant des ressources publiques disponibles, et de l'équilibre des intérêts divergents de la société à un moment donné. Au final, comme ailleurs, c'est le client qui décide : qualité / prix , comme quand nous choisissons un resto.

5) qu'il peut expliquer en interne les données de la situation (y compris ses doutes argumentés éventuels sur telle ou telle idée de solution) aux adultes responsables que vous êtes, puis aux élus, puis, sous un forme peut-être plus soucieuse de confidentialité commerciale, au grand public (pour l'instant, SNCF comme EDF reste une entreprise symbolique de la France et de son "exception culturelle", çà peut évoluer avec le renouvellement des générations).

Au final, je pense, même si c'est pas très original :

qu'il faut travailler constamment la qualité de service et le prix, avec en permanence un oeil sur la marge, c'est le B A BA du commerce, pour Fret SNCF comme pour le gestionnaire du petit resto.

que le lobby de chacun est recommandé. Dans 10 jours, on pourra aller dire bonjour aux nouveaux conseillers généraux, et re-bonjour aux anciens :-)

Modifié par PN407
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Je pense :

En ce qui concerne les politiques :

1) Que leur discours s'ils veulent être élus et surtout réélus est de saisir quel est l'air du temps dans la tête de leurs électeurs.

2) Qu'aucun d'eux ne peut dire "il faut" et espérer être obéi : dans le monde compliqué d'aujourd"hui, où chacun de nous est un petit peu décideur, les seuls modes d'actions possibles des politiques, c'est persuader pour changer les mentalités (çà prend du temps), faire des lois, et notamment les lois fiscales, pour les élus nationaux, et lever, réduire ou supprimer les impôts à tous niveaux.

3) Que les élus sont élus de quelque part (de la France, de la Région X, ...de la commune Z), et que leur crainte principale actuelle est l'évolution de l'emploi dans leur circonscription. Refuser un permis de construire d'usine, d'hypermarché ou d'entrepôt ici, c'est favoriser l'emploi ailleurs.

Si je suis maire d'un endroit non ferroviaire, mais proche de l'autoroute, quelle que soit ma "couleur" (si j'en ai une affichée), et mes "bonnes idées", je ne vais sûrement pas filer les avantages que j'espère d'une implantation à la commune voisine où passe le chemin de fer, mes électeurs ne me pardonneraient pas de ne pas m'être battu comme un chiffonnier "pour l'emploi et el développement local" (et s'ils sont retraités, ils veulent le supermarché cantonal pas loin, mais bien sûr pas dans leur lotissement). Si je gagne la bataille, c'est le projet de chez moi qui aura les subventions départementales, régionales, françaises, européennes. Je vais gagner mes points de bon écologue et l'argent public lié avec des bâtiments éco, un chauffage éco, etc on ne parlera pas du transport.

En ce qui concerne les industriels et commerçants

1) qu'ils font leur choix d'implantation et d'organisation de leur distribution en fonction de la législation, de la nature de leur marché, des coûts d'investissements (nets de subventions) et d'exploitation, puis d'un calcul de marge, avec assez peu de sentiment, même s'Il existe encore des chefs d'entreprises sentimentalement attachés à la vieille implantation locale de l'entreprise et de la famille.

2) qu'ensuite, soit ils négocient directement avec des transporteurs, soit ils passent par un commissionnaire : là, le seul critère est le compromis qualité / prix. Dans qualité, tu peux mettre casse, délai, fiabilité de livraison, vitesse de réaction à l'imprévu, etc

En ce qui concerne Mr Blayau Chef Suprême de branche et ses troupes commerciales

1) qu'il peut mener une action de lobby à Bruxelles, Paris, etc et dans la presse

2) qu'il sait ce que chaque entité transport de la branche (Fret SNCF, VFLI, GEODIS BM, filiales fer spécialisées etc) peut proposer avec une marge bénéficiaire

3) que chaque entité sait ce qu'elle peut proposer de façon pertinente à un client potentiel. A terme, Fret SNCF n'aura que des marchés sur lesquels il est l'un des acteurs pertinents en compromis qualité /prix. Ailleurs, c'est une filiale fer ou route qui se battra au nom de la branche et donc du groupe SNCF.

4) qu'au final, comme ailleurs, c'est le client qui décide : qualité /prix, comme quand nous choisissons un resto. Le contexte législatif et règlementaire peut aider un mode, dans les limites des lois de la concurrence, du montant des ressources publiques disponibles, et de l'équilibre des intérêts divergents de la société à un moment donné. Au final, comme ailleurs, c'est le client qui décide : qualité / prix , comme quand nous choisissons un resto.

5) qu'il peut expliquer en interne les données de la situation (y compris ses doutes argumentés éventuels sur telle ou telle idée de solution) aux adultes responsables que vous êtes, puis aux élus, puis, sous un forme peut-être plus soucieuse de confidentialité commerciale, au grand public (pour l'instant, SNCF comme EDF reste une entreprise symbolique de la France et de son "exception culturelle", çà peut évoluer avec le renouvellement des générations).

Au final, je pense, même si c'est pas très original :

qu'il faut travailler constamment la qualité de service et le prix, avec en permanence un oeil sur la marge, c'est le B A BA du commerce, pour Fret SNCF comme pour le gestionnaire du petit resto.

que le lobby de chacun est recommandé. :-)

J'ajouterai à tes conclusions que tu ne descends pas suffisamment bas le compte d'exploitation....car au delà il y a le résultat opérationnel et donc le cash flow.....au final c'est la ligne qui intéresse l'entrepreneur et l'actionnaire(s) lorsqu'il y en a....

toutes les lignes situées au dessus que gérent génralement les opérationnels chefs de services de départements de poles nesont que variables influençables pour certaines non influençables pour d'autres qui construisent le résultat.

Lorsque le résultats est imposé....on joue sur les variables influençables bien ou mal voir n'importe comment et c 'est ainsi que l'on arrive aux libérations que l'on connait ici ou là....!

Dans 10 jours, on pourra aller dire bonjour aux nouveaux conseillers généraux, et re-bonjour aux anciens

leur marge d'intervention dans le domaine ferroviaire est tellement réduite de part l'organisation de celui ci (rappelons que le transport TEr est du ressort de la région donc des conseillers régionaux) que je me demande s'il faut vraiment aller les saluer pour tentr d'obtenir quoi que ce soit.....

Eux s'occupent plutôt de ce qui suit :

Cars du département pen ar bed

un grand article ce matin dans le canard local.....le car à 2€ a le vent en poupe le train est souvent trop cher et pas pratique entre le nord et le sud du département.......et oui chacun son lobby.....!

Si la réforme aboutit les conseillers territoriaux élus en 2014, auront compétences pour tout ce qui touche département et région...c'est là qu'il conviendra de faire les bons choix loin des querelles de cantons actuels où chacun roule pour lui ....!revoltages

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La difficulté est de voir l'évolution "hors effet crise"

Quand on perd 25% de chiffre d'affaires brutalement, forcément le déficit augmente. Néanmoins, quand on regarde dans le détail, le Fret a globalement réussi à plutôt réduire l'écart entre ses coûts et ses recettes à périmètre constant.

Pour voir l'effet hors crise des plans Fret :

C'est ici

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1) J'ajouterai à tes conclusions que tu ne descends pas suffisamment bas le compte d'exploitation....car au delà il y a le résultat opérationnel et donc le cash flow.....au final c'est la ligne qui intéresse l'entrepreneur et l'actionnaire(s) lorsqu'il y en a....

toutes les lignes situées au dessus que gérent génralement les opérationnels chefs de services de départements de poles nesont que variables influençables pour certaines non influençables pour d'autres qui construisent le résultat.

Lorsque le résultats est imposé....on joue sur les variables influençables bien ou mal voir n'importe comment et c 'est ainsi que l'on arrive aux libérations que l'on connait ici ou là....!

leur marge d'intervention dans le domaine ferroviaire est tellement réduite de part l'organisation de celui ci (rappelons que le transport TEr est du ressort de la région donc des conseillers régionaux) que je me demande s'il faut vraiment aller les saluer pour tentr d'obtenir quoi que ce soit.....

Eux s'occupent plutôt de ce qui suit :

Cars du département pen ar bed

un grand article ce matin dans le canard local.....le car à 2€ a le vent en poupe le train est souvent trop cher et pas pratique entre le nord et le sud du département.......et oui chacun son lobby.....!

Si la réforme aboutit les conseillers territoriaux élus en 2014, auront compétences pour tout ce qui touche département et région...c'est là qu'il conviendra de faire les bons choix loin des querelles de cantons actuels où chacun roule pour lui ....!revoltages

1) Bien d'accord, j'ai simplifié car tout le monde sent bien la notion de marge, la notion de Résultat Opérationnel Courant au sens comptable (avec tous les petits renvois figurant dans les comptes SNCF si on veut bien faire les choses) est plus complexe, même si c'est l'indicateur de base de la situation "pérenne" d'une entreprise (si tant est qu'une entreprise puisse se penser pérenne aujourd'hui). En situation délicate, les opérations exceptionnelles sont souvent des "ventes de meubles pour sauver les meubles".

2) D'expérience, je ne crois pas que les conseillers généraux (qu'ils soient du côté du pouvoir départemental ou chefs chevronnés de l'opposition de Sa Majesté Départementale) sont des quantités politiques négligeables dans une démarche de lobbying. Conseiller général est quand même le premier signe d'avancement d'un élu municipal montant dans un parti, et une fois chevronné et réélu plusieurs fois, ce sont les encadrants et coordinateurs de l'ambiance politique d'un département. C'est un peu la même chose pour les maires et "premiers opposants de Sa Majesté" dans les grandes villes. Sans oublier le Sénat au niveau national.

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1) Bien d'accord, j'ai simplifié car tout le monde sent bien la notion de marge, la notion de Résultat Opérationnel Courant au sens comptable (avec tous les petits renvois figurant dans les comptes SNCF si on veut bien faire les choses) est plus complexe, même si c'est l'indicateur de base de la situation "pérenne" d'une entreprise (si tant est qu'une entreprise puisse se penser pérenne aujourd'hui).

heureusement que ce genre d'entreprises existent car sinon où irions nous et à quoi bon alors être entrepreneur....

pour ce qui est de l'Epic c'est un autre sujet car la dénomination même de l'entreprise est incompatible avec de véritables notions de rentabilités tels que celles qui régissent une entreprise de type SA

mais bon c'est un choix qui découle de l'histoire mais qui un jour ou l'autre risque de s'écrouler comme un chateau de cartes et vu de l'extérieur il me semble que c'est vers quoi vous mènent vos dirigeants à pas mesurés et feutrés bien qu'ils soient chaussés de gros sabots pour les moins crédules d'entre vous....

2) D'expérience, je ne crois pas que les conseillers généraux (qu'ils soient du côté du pouvoir départemental ou chefs chevronnés de l'opposition de Sa Majesté Départementale) sont des quantités politiques négligeables dans une démarche de lobbying. Conseiller général est quand même le premier signe d'avancement d'un élu municipal montant dans un parti, et une fois chevronné et réélu plusieurs fois, ce sont les encadrants et coordinateurs de l'ambiance politique d'un département. C'est un peu la même chose pour les maires et "premiers opposants de Sa Majesté" dans les grandes villes. Sans oublier le Sénat au niveau national.

Tous les conseillers généraux n'ont pas été élus municipaux....., comme à la Sncf de plus en plus, en politique, on sépare les activités...n'est il pas ?

Disons juste que ceux qui seront élus prochainement, n'auront normalement que 3 ans de mandats avant de devoir se représenter devant les urnes en qualité de conseillers départementaux....on peut donc penser qu'ils ne prendront pas trop de risques.....sachant que si l'histoire se répète en cas de victoire de la gauche y a de fotres chances pour que des régions basculent à droite en 2014....par effêt de balancier....

ensuite il ya de fortes chance pour que les candidats de 2014 soit choisis par les hautes instances des appareils politiques en fonction des enjeux du moment pour la "territorialité régionale"....alors le petit élu local de proximité risque bien d'y laisser des plumes...

et c'est bien ce qui crée la discorde, quant à l'approbation de cette réforme....à gauche comme à droite !!!

Question : Ne dit on pas en "langage populaire" que mieux vaut être grand chez les petits, que petit chez les grands ?

Cette réforme mettra fin a certaine baronnies locales, et ça n'est pas pour rien que certains barons locaux cèdent la main dés cette année, préférant garder la présidence de tel pays, ou tel groupement d'agglomérations....

Une façon de garder une certaine forme de pouvoir...localement...! car mieux vaut être grand chez les petits que petit chez les grands.....

Quant aux sénateurs, dit sages, les arcanes de leur antre est bien mystérieuse et leur alliances parfois "contre nature" encore plus....

Je ne serais pas étonné de voir un jour un sénat à gauche majoritairement, mais présidé par un sénateur de droite......raison garder oblige....

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Indépendamment du prix et de la qualité du service offert, je pense qu'un système où d'une part il faut réserver des mois à l'avance des "sillons" bien rigides (avec en final le peu de garantie d'avoir ce qu'on veut qui transparaît dans les sujets "services annuels" de ce forum), (...)

Je n'oublie pas les souffrances de ceux qui voient des herbes folles à un endroit qui était plein de wagons quand ils ont commencé à travailler à la SNCF (ou vu leur père y travailler) (...)

Les sillons, c'est d'une lourdeur...... Pffffff!!!! VFE est servie en premier, puis les autres activités voyageurs, puis le Fret, puis les trains de l'Infra.... Le problème, c'est que depuis la création de ces fameux sillons, les Frets sont souvent tracés par une succession de bouts de sillons qui ne correspondent pas du tout aux étapes traction des ADC: exemple sur le Sud Ouest: l'étape traction "idéale", c'est Paris Angoulème puis Angoulème Toulouse ou Hendaye.... Ben le sillon du train, lui, sera coupé à Tours et Bordeaux.... Bref.... au delà de la non qualité finale du dernier jeu de roulement avant le changement de service (sillons RFF "propres" puis dégradés par l'Infra et ses travaux non intégrés dans les tracés RFF), il y de réels problèmes d'acheminement....

pour les "souffrances", oui, çà fait mal de voir tant de triages figés alors qu'on les a connus actifs, oui çà fait mal de voir des évitements démontés parce que devenus inutiles..... Et certes, le "C'était mieux avant" ne s'applique pas à la vapeur ni à une certaine automatisation des triages dont tous nous nous sommes accomodés, mais le graphique de l'Ifrap traduit quand même un sacré malaise: de 2000 à 2006 (avant la crise, donc), la France est le seul pays de l'UE listé dont le trafic Fret a chuté.....

Allez faire un tour en Allemagne: on en croise du Fret, là bas.... Même le dimanche!!! Et çà tourne, avec des trains chargés. Je ne parle même pas de la Suisse, hors UE, mais dont le dynamisme est enviable. Là bas, le Fret aussi çà marche.... pourquoi chez nous çà ne passe pas??? On a des infrastructures, avec quelques points noirs saturés, mais ou on peut quand même faire passer des trains... Y a-t-il seulement la volonté politique de la faire hors de l'argument démago du Grenelle de l'environnement et du bilan Carbone??? C'est de la fumisterie tout çà....

On nous rabache à longueur de temps que l'automobiliste "lamda" pollue en roulant au diesel, mais on jette des trains entiers sur les routes, et il faudrait applaudir et dire "Encore encore"!!!.... Ils ne polluent pas les camions???

Modifié par CRL COOL
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heureusement que ce genre d'entreprises existent car sinon où irions nous et à quoi bon alors être entrepreneur....

pour ce qui est de l'Epic c'est un autre sujet car la dénomination même de l'entreprise est incompatible avec de véritables notions de rentabilités tels que celles qui régissent une entreprise de type SA

mais bon c'est un choix qui découle de l'histoire mais qui un jour ou l'autre risque de s'écrouler comme un chateau de cartes et vu de l'extérieur il me semble que c'est vers quoi vous mènent vos dirigeants à pas mesurés et feutrés bien qu'ils soient chaussés de gros sabots pour les moins crédules d'entre vous....

Tous les conseillers généraux n'ont pas été élus municipaux....., comme à la Sncf de plus en plus, en politique, on sépare les activités...n'est il pas ?

Disons juste que ceux qui seront élus prochainement, n'auront normalement que 3 ans de mandats avant de devoir se représenter devant les urnes en qualité de conseillers départementaux....on peut donc penser qu'ils ne prendront pas trop de risques.....sachant que si l'histoire se répète en cas de victoire de la gauche y a de fotres chances pour que des régions basculent à droite en 2014....par effêt de balancier....

ensuite il ya de fortes chance pour que les candidats de 2014 soit choisis par les hautes instances des appareils politiques en fonction des enjeux du moment pour la "territorialité régionale"....alors le petit élu local de proximité risque bien d'y laisser des plumes...

et c'est bien ce qui crée la discorde, quant à l'approbation de cette réforme....à gauche comme à droite !!!

Question : Ne dit on pas en "langage populaire" que mieux vaut être grand chez les petits, que petit chez les grands ?

Cette réforme mettra fin a certaine baronnies locales, et ça n'est pas pour rien que certains barons locaux cèdent la main dés cette année, préférant garder la présidence de tel pays, ou tel groupement d'agglomérations....

Une façon de garder une certaine forme de pouvoir...localement...! car mieux vaut être grand chez les petits que petit chez les grands.....

Quant aux sénateurs, dit sages, les arcanes de leur antre est bien mystérieuse et leur alliances parfois "contre nature" encore plus....

Je ne serais pas étonné de voir un jour un sénat à gauche majoritairement, mais présidé par un sénateur de droite......raison garder oblige....

1) Il ya des entreprises à longue vie (depuis le 17ème siècle), d'autres qui ne passeront pas l'année, malgré l'enthousiasme et le boulot forcené de leur(s) jeune(s) patron(s) (jeune en âge ou jeune dans le métier de patron "à son compte"). Avant la SNCF, il ya eu le Grand Central, le PLM, l'avenir on verra

2) A quoi bon être entrepreneur ? Faire ses propres choix, prendre ses propres risques, et en vivre (parfois bien, parfois mal, Audi Quattro ou métro, champagne de luxe ou eau du robinet selon les années :-)

3) EPIC EP Etablissement Public, le capital est public. IC, soumis aux droit privé et commercial dans ses activités. Bruxelles dit que la propriété du capital n'est pas le sujet en ce qui concerne les règles de concurrence. Les "services d'intérêt général" ont été définis, une entreprise peut assurer un service d'intérêt général quel que soit la propriété de son capital (eau, pompes funèbres, transports, etc). La SNCF et certaines de ses filiales assurent des services d'intérêt général (TER et Intercités pour SNCF), et des activités commerciales (transport et organisation de fret sur ce sous-forum)

En final, s'il y a croissance de l'endettement comme résultat final des activités d'intérêt général et des activités commerciales, il ya aura un jour ou l'autre modification des règles du jeu, pas forcément en chateau de cartes en ce qui concerne le groupe SNCF à mon avis

4) Les dirigeants de la SNCF ne sont pas mes dirigeants, ni directs, ni indirects

5) Sur le lobbying des dirigeants locaux, pour une entreprise de la taille de la SNCF et qui espère durer, il me semble que peu importe la couleur actuelle des élus (à son échelle de temps, ce sont des péripéties), l'objectif est de repérer et de coller à toute petite bête qui monte qui monte, dès son élection au Conseil d'Administration de sa fac, de la Maison locale des assoces, ou au bureau (formel ou informel) du club des jeunes de tout syndicat ou de tout parti, etc, de ne plus la lâcher tant que le soufflé ne retombe pas, et de tenir à jour la cartographie du pouvoir à tout niveau dans chaque parti. L'ambassade des USA le fait systématiquement et ouvertement en France via son programme de repérage des "emerging leaders", j'ose espérer qu'une entreprise de la taille de la SNCF, existant depuis 1938, fait de même. La seule chose interdite est le fichier informatique non déclaré.

Réponse : tout dépend de la définition du "mieux", et c'est très personnel. Je constate que tous les Français ne se présentent pas comme candidats à la présidence de la République :-)

Je n'ai pas eu à prendre cet après-midi la décision de faire éventuellement tuer un jeune pilote de chasse qui a un papa, une maman , des frères, des soeurs, une copine, des amis et qui s'est peut-être engagé dans l'armée de l'air pour obtenir sans frais une qualification et devenir un jour pilote commercial....Je ne suis pas candidat à prendre ce genre de décision.

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1) Il ya des entreprises à longue vie (depuis le 17ème siècle), d'autres qui ne passeront pas l'année, malgré l'enthousiasme et le boulot forcené de leur(s) jeune(s) patron(s) (jeune en âge ou jeune dans le métier de patron "à son compte"). Avant la SNCF, il ya eu le Grand Central, le PLM, l'avenir on verra

2) A quoi bon être entrepreneur ? Faire ses propres choix, prendre ses propres risques, et en vivre (parfois bien, parfois mal, Audi Quattro ou métro selon les années :-)

3) EPIC EP Etablissement Public, le capital est public. IC, soumis aux droit privé et commercial dans ses activités. Bruxelles dit que la propriété du capital n'est pas le sujet en ce qui concerne les règles de concurrence. Les "services d'intérêt général" ont été définis, une entreprise peut assurer un service d'intérêt général quel que soit la propriété de son capital (eau, pompes funèbres, transports, etc). La SNCF et certaines de ses filiales assurent des services d'intérêt général (TER et Intercités pour SNCF), et des activités commerciales (transport et organisation de fret sur ce sous-forum)

En final, s'il y a croissance de l'endettement comme résultat final des activités d'intérêt général et des activités commerciales, il ya aura un jour ou l'autre modification des règles du jeu, pas forcément en chateau de cartes en ce qui concerne le groupe SNCF à mon avis

4) Les dirigeants de la SNCF ne sont pas mes dirigeants, ni directs, ni indirects

5) Sur le lobbying des dirigeants locaux, pour une entreprise de la taille de la SNCF et qui espère durer, il me semble que peu importe la couleur actuelle des élus (à son échelle de temps, ce sont des péripéties), l'objectif est de repérer et de coller à toute petite bête qui monte qui monte, dès son élection au Conseil d'Administration de sa fac, de la Maison locale des assoces, ou au bureau (formel ou informel) du club des jeunes de tout syndicat ou de tout parti, etc, de ne plus la lâcher tant que le soufflé ne retombe pas, et de tenir à jour la cartographie du pouvoir à tout niveau dans chaque parti. L'ambassade des USA le fait systématiquement et ouvertement en France via son programme de repérage des "emerging leaders", j'ose espérer qu'une entreprise de la taille de la SNCF, existant depuis 1938, fait de même. La seule chose interdite est le fichier informatique non déclaré.

Réponse : tout dépend de la définition du "mieux", et c'est très personnel. Je constate que tous les Français ne se présentent pas comme candidats à la présidence de la République :-)

Je n'ai pas eu à prendre cet après-midi la décision de faire éventuellement tuer un jeune pilote de chasse qui a un papa, une maman , des frères, des soeurs, une copine, des amis et qui s'est peut-être engagé dans l'armée de l'air pour obtenir sans frais une qualification et devenir un jour pilote commercial....Je ne suis pas candidat à prendre ce genre de décision.

belle démonstration s'il en est...comme quoi chacun a sa vision des choses...parfois en accord avec l'autre parfois divergente....

En final, s'il y a croissance de l'endettement comme résultat final des activités d'intérêt général et des activités commerciales, il ya aura un jour ou l'autre modification des règles du jeu, pas forcément en chateau de cartes en ce qui concerne le groupe SNCF à mon avis

Le groupe c'est le groupe mais activité par activité c'est autre chose...bref souhaitons que tu sois dans le vrai, ce que je souhaite à chacun ici.....

on a connu dans la vraie vie des groupes toujours au cac 40 et qui ont supprimé des pans entiers de leur activité (le personnel avec).

Souhaitons juste que sncf ne soit pas un jour "contrainte de le faire" de gré ou de force ou tout simplement par choix.....

Tiens c'est drôle (façon de parler), quand j'y pense... n'avait on pas il y a 15 ans, les mêmes propos au sujet d'une entreprise publique comme la Poste ? Pourtant le courrier est toujours distribué peu ou prou dans le cadre du service public, mais les effectifs ont fondu comme neige au soleil, le statut a changé, et on embauche plus qu'en CDI...le mots objectif est devenu une obligation, à la virgule prés et non une forme de tendre vers.....autrefois gentiment répété lors des entretiens annuels d'activité etc etc etc...

on revisite l'épopée France Télécom ?

Alors quand je parle de château de cartes....vu de l'extérieur, ceux qui sont trop optimistes risquent peut être de déchanter, si un jour venait leur tour, d'être sacrifiés sur l'autel de la rentabilité ou des nouvelles orientations, petits cadres d'exécution ou cadres sup compris....

Je reste convaincu que dans l'Ef les choses bougent sournoisement et de façon excellemment orchestrées....cartonrouge

J'espère juste me tromper,mais sincèrement ça ne durera pas éternellement ainsi...un jour ou l'autre politiques et économistes finiront par se pencher sur l'affaire et sauf revirement exceptionnel, mieux vaudra être à 3/4/5 ans de la retraite qu'à 10 ans d'ancienneté....

c'est juste mon opinion (et elle n'engage que moi )au vu de mes connaissances sur le sujet qui sont loin d'être exhaustives....et vues de l'extérieur.

Modifié par capelanbrest
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la France est le seul pays de l'UE listé dont le trafic Fret a chuté.....

Allez faire un tour en Allemagne: on en croise du Fret, là bas.... Même le dimanche!!! Et çà tourne, avec des trains chargés. .... pourquoi chez nous çà ne passe pas??? On a des infrastructures, avec quelques points noirs saturés, mais ou on peut quand même faire passer des trains... Y a-t-il seulement la volonté politique de la faire hors de l'argument démago du Grenelle de l'environnement et du bilan Carbone??? C'est de la fumisterie tout çà....

On nous rabache à longueur de temps que l'automobiliste "lamda" pollue en roulant au diesel, mais on jette des trains entiers sur les routes, et il faudrait applaudir et dire "Encore encore"!!!.... Ils ne polluent pas les camions???

A mon avis, ce n'est pas la volonté politique qui remplit les trains de fret allemands, c'est la structure des besoins de transports et les choix des clients potentiels. Il n'y a pas de "on" politique (mises à part les interdictions de circulation ou les taxes), c'est chaque client qui fait, directement ou par le moyen de son commissionnaire de transport, l'arbitrage wagon / conteneur / route. Les autoroutes allemandes sont pleines de camons aussi. On nous dit partout que l'industrie allemande n'est pas l'industrie française, la géographie, l'urbanisme et l'étendue du territoire ne sont pas les mêmes. on le voit dès qu'on y va.

Les solutions françaises sont à trouver en France, à partir en particulier de l'analyse critique fine des causes de l'évolution 2000-2006 (pourquoi tel client est parti ? Pourquoi pas de client nouveau alors que ?) et des mauvaises situations que tu soulignes..Je n'ai pas dit que la SNCF toute seule avait la responsabilité de réfléchir et de résoudre, j'ai dit plus haut que je pense que la SNCF n'est plus pertinente aujourd'hui pour certains types de transport. En particulier, je ne vois pas comment organiser de façon rigide le transport d'une moyenne de 800 wagons sur tout le territoire national, avec probablement selon le jour et la période de l'année de 200 à 1200 wagons /jour. On n'a pas beaucoup d'agent commercial fret SNCF intervenant sur ce forum, et je pense qu'il resterait discret, mais mon voeu est que vous soyez bien informés en interne, et participants à la recherche des solutions pour ceux qui le souhaitent. A mon humble avis, çà vaudrait mieux que de vous laisser avoir les boules chacun dans votre coin.

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A mon avis, ce n'est pas la volonté politique qui remplit les trains de fret allemands, c'est la structure des besoins de transports et les choix des clients potentiels. Il n'y a pas de "on" politique (mises à part les interdictions de circulation ou les taxes), c'est chaque client qui fait, directement ou par le moyen de son commissionnaire de transport, l'arbitrage wagon / conteneur / route. Les autoroutes allemandes sont pleines de camons aussi. On nous dit partout que l'industrie allemande n'est pas l'industrie française, la géographie, l'urbanisme et l'étendue du territoire ne sont pas les mêmes. on le voit dès qu'on y va.

Les solutions françaises sont à trouver en France, à partir en particulier de l'analyse critique fine des causes de l'évolution 2000-2006 (pourquoi tel client est parti ? Pourquoi pas de client nouveau alors que ?) et des mauvaises situations que tu soulignes..Je n'ai pas dit que la SNCF toute seule avait la responsabilité de réfléchir et de résoudre, j'ai dit plus haut que je pense que la SNCF n'est plus pertinente aujourd'hui pour certains types de transport. En particulier, je ne vois pas comment organiser de façon rigide le transport d'une moyenne de 800 wagons sur tout le territoire national, avec probablement selon le jour et la période de l'année de 200 à 1200 wagons /jour. On n'a pas beaucoup d'agent commercial fret SNCF intervenant sur ce forum, et je pense qu'il resterait discret, mais mon voeu est que vous soyez bien informés en interne, et participants à la recherche des solutions pour ceux qui le souhaitent. A mon humble avis, çà vaudrait mieux que de vous laisser avoir les boules chacun dans votre coin.

Sur l'Allemagne: C'est vrai que le maillage du réseau n'est pas le même.... Ce qui serait intéressant à connaitre, c'est le cout de transport par rail dans ce pays et de la comparer à ce qu'il est en France.... Là aussi, la différence fait que certains peuvent choisir la route ou le rail car financièrement, ce n'est pas la même chose... Il y a quelques années, certains chargeurs préféraient passer par la rive droite du Rhin (Allemagne) et faire 150 km de plus plutot que passer par la rive gauche (France) à cause des tarifs et de la qualité des sillons....

Il est vrai que certains transports (moins de 400 à 500 km) ne sont pas pertinent par rail en France.... A cause de quoi, puisque ces transports fonctionnent dans d'autres pays? Le réseau était suffisamment maillé jusqu'au début des années 50.... mais à force de couper le brindilles de l'arbre, il ne reste plus qu'un tron et de grosses branches... On reçoit de la comm interne, ce n'est pas trop un problème, mais c'est souvent pour annoncer la fin de trafic plutot que le début de nouveaux trains....

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Sur l'Allemagne: C'est vrai que le maillage du réseau n'est pas le même.... Ce qui serait intéressant à connaitre, c'est le cout de transport par rail dans ce pays et de la comparer à ce qu'il est en France.... Là aussi, la différence fait que certains peuvent choisir la route ou le rail car financièrement, ce n'est pas la même chose... Il y a quelques années, certains chargeurs préféraient passer par la rive droite du Rhin (Allemagne) et faire 150 km de plus plutot que passer par la rive gauche (France) à cause des tarifs et de la qualité des sillons....

Il est vrai que certains transports (moins de 400 à 500 km) ne sont pas pertinent par rail en France.... A cause de quoi, puisque ces transports fonctionnent dans d'autres pays? Le réseau était suffisamment maillé jusqu'au début des années 50.... mais à force de couper le brindilles de l'arbre, il ne reste plus qu'un tron et de grosses branches... On reçoit de la comm interne, ce n'est pas trop un problème, mais c'est souvent pour annoncer la fin de trafic plutot que le début de nouveaux trains....

Excellente question à laquelle peu d'études répondent....chiffres et démonstration à l'appui...

Mais le coût point à point n'est pas le seul à prendre en compte....il y a tout le "package" logistique qui va avec, en amont et en aval, et la qualité de la prestation en fonction du cahier des charges et de ses exigences...

un producteur et un distributeur n'ont pas forcément les mêmes contraintes.........et un distributeur peut souhaiter une offre globalisée qu'il va totalement la confier à un spécialiste de la logistique, lequel fera intervenir une multitude de spécialistes pour chaque "métier" dont les qualités essentielles sont en premier lieu :

- l'anticipation et la réactivité

- des garanties contractuelles, impliquant souplesse et forte adaptation aux fluctuations des marchés que ce soit de la matière première, du marché du travail (sous traitance), de l'articulation logistique des moyens existants et ayant prouvé leur efficacité, de l'offre transport, de la concurence existante sur ces mêmes marchés etc etc etc....

- des capacité d'adaptation fortes, parfois au coup par coup....

Car au final c'est bien souvent le distributeur final qui sonne la musique, en tous cas en France et ce depuis de nombreuses années.

Pour ne prendre qu'un exemple que je connais parfaitement, la grande distribution(alimentaire ou non alimentaire) tous groupes confondus, représente un pan non négligeable des flux marchandises dans l'économie de notre pays.

Le facteur logistique revêt pour ce monde là un aspect primordial, y compris lorsqu'il s'agit de s'approvisionner à l'autre bout du monde, car il reste un vecteur essentiel de valeur ajoutée selon qu'il est bien ou très bien géré.....

Pour cela, ont été fortement développées ce que l'on nome en jargon de métier la supply chain ou en français

"Gestion de la chaine logistique".

Je vous invite à lire cet article explicatif de wikipédia qui résume parfaitement les tenants et les aboutissants, ainsi que les enjeux

qui ont conduits à mettre en place ce genre d'organisation...de plus en plus usitée dans les pays voisins au demeurant.

On aura compris que le transport n'est qu'une variable d'ajustement dans l'obtention du résultat final, mais pas des moindre.....

Issu du milieu de la grande distribution, dans une autre vie, j'ai pas mal de copains qui sont des logisticiens redoutables a la solde de cette activité et nombreux sont ceux qui sont unanimes pour affirmer, à tort ou à raison, que Fret Sncf à loupé le coche il y a déja plus de 20 ans en arrivant tardivement sur ce créneau incontournable, en terme de prestations de services et en n'offrant que des solutions incomplètes, voir archaïques lorsqu'il en a compris les enjeux.... avec un train de retard.

De ce fait Fret SNCF ne fût plus qu'un des maillons(faible) de cette supply chain, alors qu'il avait tous les éléments, pour être un acteur majeur et déterminant : connaissance des clients, infrastructures(voies ,triages, manutention) traction, pool de wagon, pool routier(géodis Calberson BM etc....)....Encore eut il fallu pour cela, que les orientations prises à l'époque fut ce les bonnes en terme de vision sur l'évolution des marchés d'offre logistique globale en plein développment .

Visiblement ce ne fût pas le cas, et sans doute aujourd'hui Fret SNCF paie t'il cash, des erreurs d'orientation, qui l'on conduit trop timidement vers des offres globales efficaces, répondant à la demande déjà fortement engagée et vendues clefs en main.

Ces ex collègues, qui n'ont pas vraiment d'état d'âme lorsqu'ils doivent faire des choix en matière de transport, regrettent souvent lorsque des proposition intéressantes leur sont faites par Fret sncf pou tel ou tel marché, la lenteur de la prise de décision finale et surtout le capital confiance fortement émoussé au fil des ans......qui les conduisent parfois/souvent à renoncer par crainte de ne pas pouvoir assurer le client final d'une livraison en temps et en heure....

Il me semble donc que le capital confiance est un des éléments essentiel a reconquérir chez les clients, cela demande du temps ca ça ne se décrète pas, des moyens (infrastructures performantes), campagne de presse et preuves réelles !

En attendant que cela se mette en place (si cela faisait partie des options réelles retenues), le temps continue à s'écouler, les affaires à se faire, et la spirale infernale actuelle aura bien du mal à s'inverser.revoltages

Dommage que nous n'ayons pas sur le forum de logisticien décisionnaire prenant part à ce débat, car cela apporterait certainement un énorme plus à la compréhension des errements de Fret SNCF par rapport à ses concurrents européens (tous modes confondus) et à ses contre performances, qui ne se résument pas comme certains le prétendent , à de simples carences, ou abbérations en terme de gestion des moyens de traction....nonmais

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1)Le réseau était suffisamment maillé jusqu'au début des années 50.... mais à force de couper le brindilles de l'arbre, il ne reste plus qu'un tron et de grosses branches...

2) On reçoit de la comm interne, ce n'est pas trop un problème, mais c'est souvent pour annoncer la fin de trafic plutot que le début de nouveaux trains....

1) J'ai beaucoup aimé les brindilles (3 allers et retours voyageurs, un aller retour omnibus marchandises), elles m'ont fait aimer le chemin de fer et ses agents. J'ai reçu à 5 ans ma formation ferroviaire initiale par des chefs de gare de 5ème classe (souvenir fort de Monsieur A et de sa vieille maman qui habitait à l'étage) et des mécaniciens de trains omnibus fret arrêtés en gare, d'abord pour les 15 minutes de desserte prévue à l'horaire (pour zéro wagon, çà laisse du temps), puis pour l'attente du croisement avec l'autorail (çà laisse encore plus de temps, compte tenu de la règle de dégagement de la voie principale par les manoeuvres et de l'obligation de vérifier les aiguilles avant tout croisement applicable à l'époque). Comme il n'y avait pas de photocopieuse, j'ai recopié à la main les années suivantes pendant mes vacances (en amenant à la gare mon petit encrier Waterman, ma plume et mes crayons de couleur) le Titre I Signaux, le Titre IV voie unique et autres documents, plus intéressants que les livres de lecture de l'école : et au moins les parents savaient où j'étais -)

Tout çà c'est mignon, mais cela dit, cette France rurale et ferroviaire n'existe plus, et il ne faut pas idéaliser. Certaines petites rivières sont aujourd'hui à sec. A titre d'exemple, j'ai ressorti les tonnages fer 1969 d'un travail universitaire de l'époque dont j'ai copie :

100 000t par an au total pour les 11 gares de la ligne (dont 82% aux expéditions)83 % des expéditions en 1 gare : établissement industriel fermé depuis

12% des expéditions sur 2 gares (reste 5% pour les 8 autres gares) : collecte du produit dominant (produit agricole) centralisée depuis, centre de collecte non situé sur la ligne

50% des arrivages sur un produit dominant (engrais) :distribution centralisée depuis, centre de distribution non situé sur la ligne

Conclusion : 2/3 du trafic de l'époque a disparu à jamais, et pour le principal du reste, il existe toujours, mais c'est plus là que çà se passe

De toute façon, 100 000T par rapport aux millions de tonnes des bassins industriels Nord et Lorraine, ou aux expéditions d'une usine automobile, etc c'était pas comparable, même à l'époque

Exemple de trafic annuel de petite gare : 8 wagons 60t aux expéditions (7,5t / wagon) 8 wagons 76t aux arrivages (9,5t / wagon), 16 wagons en 52 semaines, donc le wagon arrivant n'attendait pas la recharge (pas tout à fait le même type de wagon de toute façon), donc mouvement de wagons vides équivalent au mouvement à charge. Tout çà à très petit x km/h de vitesse commerciale, quand çà coûtait pas un découcher pour aller retour même période infaisable, même avec les règles d'utilisation du personnel de l'époque.

Donc, n'idéalisons pas ce que pourraient être les petites rivières d'hier dans le contexte économique d'aujourd'hui : la petite usine qui donnait du travail et faisait le trafic ferroviaire de la vallée, c'est fini ni ni, et les vieux ouvriers disparaissent un à un. Côté agricole, il n'y a plus que 6 agriculteurs dans une commune que je connais, qui sont organisés très différemment de leur grand-père, et dont certaines épouses sont employée administrative ou infirmière : la paye est stable, et il y a sur place des vieux dont il faut s'occuper, dont les retraités venus d'ailleurs qui trouvent le pays beau depuis qu'il n'y a plus les poussières de l'usine :-)

2) mon voeu n'est pas la communication interne descendante, mais que votre entrprise vous fournisse une analyse argumentée des faits et incite ceux qui le veulent à rechercher ensemble des solutions. Eclairés bien sûr par les analyses des spécialistes dont nous parle CapelanBrest (merci à lui), on a bien compris qu'aucun métier ne s'improvise.

C'est pas d'aujourd'hui que le management de la SNCF nie les problèmes aux élus locaux et à son personnel avant d'avoir défini "en chambre" une solution dans ses moindres détails, avec le "résultat social" qu'on a vu dans de nombreux cas. J'ai toujours trouvé dommage, quand on voit la passion de beaucoup pour leur métier et leur entreprise, inégalée dans bien d'autres entreprises. Cà me fait souvent penser aux personnels de l'Education Nationale et la façon dont leur ministère les traite.

Modifié par PN407
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Oui mais là on ne parle pas des années 70 mais juste d'il y a...........10 ans!!

Ce sont les différents plans Fret successifs qui ont fait qu'ils voulaient se séparer des clients et non que les clients désiraient se rabattre sur la route alors que la SNCF faisait tout pour les garder!!

Lorsque la SNCF se désengage du "wagon isolé" par exemple, elle abandonne les clients et non l'inverse!!

Oui je sais, c'est repris en partie par des camions SNCF mais le client veut-il des camions à la place du train alors qu'il n'a rien demandé?

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Invité necroshine

Oui je sais, c'est repris en partie par des camions SNCF mais le client veut-il des camions à la place du train alors qu'il n'a rien demandé?

Ler chiffre d'affaire reste dans le groupe, et c'est le principal pour les economistes de l'entreprise....

Car la marge réalisée est bien plus importante.... Meme si le prix facturé reste moindre....

C'est tout simplement un exercice comptable...

Le client lui est satisfait, il paie moins cher, le service est bien plus souple et flexible...

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Oui mais là on ne parle pas des années 70 mais juste d'il y a...........10 ans!!

Ce sont les différents plans Fret successifs qui ont fait qu'ils voulaient se séparer des clients et non que les clients désiraient se rabattre sur la route alors que la SNCF faisait tout pour les garder!!

Lorsque la SNCF se désengage du "wagon isolé" par exemple, elle abandonne les clients et non l'inverse!!

Oui je sais, c'est repris en partie par des camions SNCF mais le client veut-il des camions à la place du train alors qu'il n'a rien demandé?

Le lobbying peut éventuellement faire évoluer le cadre législatif (à mon avis pas vite et pas de beaucoup dans le cadre de l'Europe des 27), mais aujourd'hui, c'est un fait que Fret SNCF assure un service géré par des règles commerciales, pas un "Service d'Intérêt Général" au sens "Union Européenne"

On peut supposer que Fret SNCF a une comptabilité analytique fine, et que ses vendeurs des années 2000 avaient des petits programmes leur permettant d'évaluer les coûts et recettes à attendre d'une offre commerciale donnée. Donc pas de proposition se traduisant par une perte.

Au niveau de l'entité et non plus du vendeur individuel, une entreprise qui détecte un "foyer de pertes" travaille dessus si elle entrevoit une solution, mais peut aussi supprimer ce qui lui semble "irrécupérable", surtout si un autre secteur de l'organisation peut proposer un produit apparaissant assez voisin vu du client, mais qui n'entraîne pas de perte.

Il y a peut-être eu un ménage massif depuis 10ans parce que le ménage à petite dose n'avait pas été fait, ou pas assez rapidement, auparavant. J'imagine des raisons, où la SNCF n'est pas seule en cause, mais là ce sont mes suppositions personnelles.

Je pense qu'il y a plein de clients fret qui veulent juste que "çà marche" selon leur critère à eux (voir le détail de ce que çà veut dire dans le post de l'ami CapelanBrest).

Modifié par PN407
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Oui mais là on ne parle pas des années 70 mais juste d'il y a...........10 ans!!

Ce sont les différents plans Fret successifs qui ont fait qu'ils voulaient se séparer des clients et non que les clients désiraient se rabattre sur la route alors que la SNCF faisait tout pour les garder!!

Lorsque la SNCF se désengage du "wagon isolé" par exemple, elle abandonne les clients et non l'inverse!!

Oui je sais, c'est repris en partie par des camions SNCF mais le client veut-il des camions à la place du train alors qu'il n'a rien demandé?

je me permets d te répondre :

le client il s'en balance(à de rares exceptions prés) de savoir si sa marchandise va transiter par fer ou par camion ce qu'il veut c'est que ça reste dans l'enveloppe budgétaire qu'il a décidé d'y consacrer....et si d'aventure le camion lui permet 2 ou 3 points de marge supplémentaire il sera encore moins regardant, à prestation équivalente.....

tu es sans doute consomateur, ou des amis à toi le sont...lorsque tu vas au super marché du coin achétes tu toujours et sythématiquement la salade du maraicher du coin ou comme la grande majorité, si ta fin de mois est un peu raide, te contentes tu de celle en promo qui au final vient d'Espagne ? (surement en camion dureste.......)!

Le monde économique n'est pas celui des bisounours....les conveances d'autrefois qui donnaient la préférences à l'entreprise régionale, voir à celle de la famille du copain et cet c ont disparues depuis belles lurettes.....

Ceux qui les vantent encore, de nos jours, sont de 2 acabits :

Soit il agissant par dogme parce que économiquement ils en ont les moyens.....et ils existent encore mais leur nombre va en diminuant...!

soit parceque c'est leur image de marque et qu'en amont ils ont parfaitement structuré leurs affaires pour se le permettre...c'est le cas de certains distributeurs du Nord....qui au sein de leur holding ont su bâtir une alliance avec les différents métiers de la logistique au sein de leur propre "famille" et "alliés"......bref le clan...

je te conseille à ce sujet d'examiner dans le détail le fonctionnement du groupe Auchan......où rien n'est du au hasard.....!

tout de passe à 95% en famille....et au sein du clan....j'ai bossé 20 ans pour ces gens là alors autant te dire que j e connais, si je puis me permettre.....nonmais.....beurk

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Le lobbying peut éventuellement faire évoluer le cadre législatif (à mon avis pas vite et pas de beaucoup dans le cadre de l'Europe des 27), mais aujourd'hui, c'est un fait que Fret SNCF assure un service géré par des règles commerciales, pas un "Service d'Intérêt Général" au sens "Union Européenne"

On peut supposer que Fret SNCF a une comptabilité analytique fine, et que ses vendeurs des années 2000 avaient des petits programmes leur permettant d'évaluer les coûts et recettes à attendre d'une offre commerciale donnée. Donc pas de proposition se traduisant par une perte.

Au niveau de l'entité et non plus du vendeur individuel, une entreprise qui détecte un "foyer de pertes" travaille dessus si elle entrevoit une solution, mais peut aussi supprimer ce qui lui semble "irrécupérable", surtout si un autre secteur de l'organisation peut proposer un produit apparaissant assez voisin vu du client, mais qui n'entraîne pas de perte.

Il y a peut-être eu un ménage massif depuis 10ans parce que le ménage à petite dose n'avait pas été fait, ou pas assez rapidement, auparavant. J'imagine des raisons, où la SNCF n'est pas seule en cause, mais là ce sont mes suppositions personnelles.

Je pense qu'il y a plein de clients fret qui veulent juste que "çà marche" selon leur critère à eux (voir le détail de ce que çà veut dire dans le post de l'ami CapelanBrest).

sauf à avoir une vision dogmatique des choses, c'est également à mon sens, le mode de fonctionnement actuel.....et libéralisme oblige, ça ne devrait pas changer de sitôt...

héla bien sur mais dans la vraie vie c'est ainsi.....c 'est au logisticien de s'adapter au marché et non l'inverse....sauf à être suffisement fort pour orienter le marché .....et c'est le cas de pans entiers de notre économie....!

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  • 1 année plus tard...

UP

Un portrait de Pierre Blayau paraît dans WK-Transport-Logistique :

Portrait : le parcours de Pierre Blayau, PDG de Geodis

Le PDG de Geodis, Pierre Blayau, est aujourd'hui considéré comme un sauveur potentiel par les salariés de Sernam. Retour sur l'itinéraire de cet inspecteur des Finances passé par plusieurs grands groupes et qu'on dit proche de François Hollande.

C'est un passionné de football qui préside depuis 2001 aux destinées de Geodis. Tour à tour, président du PSG (en 2005) – "un président soir et week-end", dixit les supporters qui lui reprochaient son manque d'assiduité au club – dirigeant du Stade Rennais et même, membre du comité d'organisation de la Coupe du monde 1998 en France, Pierre Blayau est aujourd'hui espéré comme le sauveur par les salariés de Sernam.

Les mêmes qui lui reprochent, dans le même temps, d'être en partie responsable, par ses choix du passé, des difficultés rencontrées aujourd'hui.

Une carrière dans les "grandes maisons"

Dix ans déjà qu'il a rejoint SNCF-Geodis. Réputé pour son caractère glacial et son ton volontiers cassant, Pierre Blayau affiche un visage volontiers souriant face caméra. Ce fils d'un père universitaire et d'une mère agent d'assurances est un pur produit des grandes écoles françaises (ENA, Sciences Po, Normale Sup).

Ce germanophone de 62 ans a débuté sa carrière comme inspecteur des Finances. À partir de 1982, il effectue son entrée dans le monde des "grandes maisons" françaises : Saint-Gobain puis Pont-à-Mousson (1985), Pinault-Printemps-Redoute (1993).

Des visées sur la SNCF ?

En 1996, Pierre Blayau est propulsé à la tête de Moulinex. Il s'y fera remarquer par la mise en place d'un plan drastique de restructuration. Son départ controversé – on lui verse alors une indemnité de non-concurrence de 1,37 M€ – lui vaudra même en 2004 une mise en examen pour "banqueroute par emploi de moyens ruineux et par détournements d'actifs".

Hasard du calendrier : le 9 mars 2012, au jour de l'annonce par Bruxelles des 642 millions d'euros d'aides illégitimes à rembourser pour la reprise de Sernam, Pierre Blayau était blanchi par la justice dans le cadre du dossier Moulinex.

On prête au dirigeant breton une proximité avec le candidat François Hollande. Certains lui attribuent des visées sur la SNCF, d'autres sur le ministère des Transports. Un job plus que "soir et week end".

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