Invité Monsieur Le Baron Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 (modifié) je préfèrerai celui des jeunes cons, enfin s'il existe. Monsieur Le Baron vous informe que c'est exclusivement le titre de Vieux Con... Les jeunes cons, c'est autres choses (un discours bien plus moderne même si au final il nous ramène des siècles en arrière), aux antipodes des Vieux Cons... Modifié 21 avril 2010 par Monsieur Le Baron
didj Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 2D2, je t'enverrai les pages concernant les licenciements des cheminots (oui oui) toujours issues du rapport Grignon ! Les 95% de non grévistes vont enfin comprendre leur douleur ! Et je me ferai une joie avec un sourire sadique de leur dire " au revoir " le jour venu ! Bon courage ! Tu parles du rapport grignon, mais les préavis de la CGT et SUD n'en parlait pas ? dans aucun tract on ne parle de ce rapport qui est venue enrichir les débats dans la deuxième semaine de grève!!!!
Typiac Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 Source: Les échos SNCF : le dernier combat de Didier Le Reste [ 21/04/10 - 16H40 - actualisé à 19:05:16 ] La CGT-cheminots apparaît paradoxalement comme la grande perdante de la grève à la SNCF. Aveuglé par son antagonisme avec SUD et par son contentieux avec Guillaume Pepy, son secrétaire général, Didier Le Reste, s'est lancé dans une bataille quasi perdue d'avance. Il voulait un dernier grand mouvement. Une grève d'envergure, son «décembre 1995» à lui, à quelques mois de son départ programmé du poste de secrétaire général de la CGT-cheminots fin 2010. Cela se murmurait depuis des mois. D'une certaine manière, Didier Le Reste est parvenu à remplir son objectif. Voilà deux semaines que les cheminots mènent la lutte, mettant la pagaille sur le réseau ferré. En termes de durée, c'est un record pour la dernière décennie! Certes, la grève de l'hiver 1995, menée par son grand rival Bernard Thibault - «il le jalouse depuis longtemps», persifle un opposant -, avait duré, elle, trois semaines. Mais ça reste bien suffisant pour asseoir une réputation d'opposant inflexible, alors que le dirigeant de la CGT-cheminots compte se lancer en politique une fois retiré du syndicalisme. Las! A l'heure du bilan et alors que direction et syndicats se sont enfin retrouvés hier, c'est un Didier Le Reste affaibli qui émerge. «Cette grève a échoué, elle a été droit dans le mur comme c'était prévisible», juge Jean-Daniel Bigarne, le secrétaire général de l'Unsa, qui n'a pas pris part au conflit. «Guillaume Pepy en ressort considérablement renforcé, cela a donné de la force à une direction qui n'en avait pas», renchérit un autre syndicaliste, peu suspect de faire partie du fan club du président de la SNCF. N'en jetez plus! Si la grève a duré longtemps, elle a peu mobilisé. Guère plus de 5.000 cheminots en moyenne chaque jour, sur les quelque 155.000 que compte l'entreprise. D'habitude premiers à débrayer, les conducteurs et contrôleurs de trains ont fait profil bas, avec un taux de participation qui a tourné autour de 30%. Une misère. Montrer les muscles On est loin des ambitions initiales. Loin du rêve d'un grand mouvement réunissant trois syndicats (CGT, Unsa, et CFDT-FGAAC) pour faire plier la direction. C'est ce qu'avait imaginé Didier Le Reste il y a maintenant un mois. Quelques jours après la grève interprofessionnelle du 23 mars, une invitation est lancée aux représentants des deux autres organisations pour des réunions interfédérales. Des séances auxquelles n'est pas convié SUD-rail. Ces dernières années, celui-ci est devenu la bête noire du premier syndicat de la SNCF. «A la CGT, ils ont peur de se faire doubler sur leur gauche», résume Jean-Daniel Bigarne à l'Unsa. Depuis quelques semaines, les signaux d'alerte se sont multipliés. On dit que de nombreux militants ont rendu leurs cartes pour aller chez SUD. «Certains bastions (à Toulouse, Marseille, Montpellier ou Clermont-Ferrand) ont aussi fait part de leur mécontentement devant la répétition de grèves de 24 heures lancées par la CGT ces derniers mois, et ce sans résultat. Ces militants voulaient un grand conflit reconductible, quitte à suivre le prochain lancé par SUD», explique un bon connaisseur du monde cégétiste. La menace est prise au sérieux. Dès lors germe l'idée à la CGT d'un mouvement au long cours pour montrer ses muscles à sa population la plus radicale. Mais il ne faut surtout pas que SUD se greffe dessus et en profite! En cette fin mars, on décide de tout faire pour isoler l'importun. D'ordinaire, les réunions interfédérales se font au CCE de la SNCF, près de la Gare de l'Est à Paris. Trop risqué : le syndicat trublion pourrait s'inviter à l'improviste. Pour éviter ce piège, la CGT décide de faire la première réunion à son siège, à Montreuil. «Quasiment une première», raconte un participant. Pour la seconde séance, quatre jours plus tard, retour au siège du CCE. Mais les membres de l'Unsa et de la CFDT-FGAAC ne reçoivent le numéro exact de la salle que quelques minutes avant le début de la réunion. Façon d'éviter les fuites. «C'était une atmosphère de conspiration anti-SUD», poursuit le même syndicaliste. Le plan élaboré par Didier Le Reste est assez simple. Sept préavis de grèves catégorielles - et reconductibles -seront déposés à partir du mercredi 7 avril. Le jeudi 8, un autre préavis concernera tous les cheminots, mais pour une grève «carrée» de 24 heures. «Ce qu'imaginait la CGT, c'est que le vendredi 9 au matin, après le point d'orgue de la veille, la direction allait être obligée de céder pour un retour à la normale avant le week-end des vacanciers», décrypte un syndicaliste. Revendications floues Les autres fédérations sont loin d'être convaincues. D'emblée, l'Unsa prévient qu'elle ne se joindra pas au mouvement. «Il fallait garder nos forces en vue de la réforme des retraites», souligne Jean-Daniel Bigarne. A la CFDT-FGAAC, on hésite. Certes, il existe un réel mécontentement au sein de la population cheminote, tourneboulée par la réorganisation managériale voulue par Guillaume Pepy. Pour autant, les premiers retours de la base indiquent que l'enthousiasme pour un tel mouvement est bien faible. D'autant qu'il apparaît rapidement que la CGT ne sait pas vraiment où elle va. «Quand on commence une grève, on sait comment on veut la finir», explique un syndicaliste. Rien de tel ici. Les mots d'ordre - de la politique de l'emploi à la question des salaires en passant par la réorganisation du fret -sont tellement larges que personne ne voit trop quelles mesures concrètes pourraient être obtenues. Contactée par certains syndicalistes, la direction de la SNCF fait en plus passer un message clair : il n'y aura rien d'accordé pendant la grève, c'est une question de principe. «Il nous est rapidement apparu que la CGT avait très mal pensé et organisé ce mouvement», résume Bruno Duchemin à la CFDT-FGAAC. Revendications floues, perspectives de victoire faibles : la CFDT-FGAAC comprend qu'il ne faut pas s'embarquer dans cette galère. Début avril, elle décide de s'asseoir à la table des négociations et obtient satisfaction (avec l'Unsa) sur plusieurs points, notamment salariaux. Son appel à la grève n'a plus lieu d'être. Le piège peut alors se refermer sur la CGT. Abandonnée par ses deux comparses, elle voit débouler le banni du début : SUD dépose de son côté son propre préavis, pour la même date. En football, on appelle cela du marquage à la culotte. Voilà la CGT embarquée dans une grève incertaine avec son pire ennemi… Cela ne va pas faire reculer Didier Le Reste, décidé à continuer. «Son contentieux personnel avec Guillaume Pepy l'a aveuglé», jugent plusieurs connaisseurs du microcosme ferroviaire. Les deux hommes - «deux caractériels soupe au lait», selon quelqu'un qui les connaît bien -ne s'apprécient guère. Un «intrigant», «pas fiable», avec une stratégie «qui change tous les jours» : en privé, Didier Le Reste n'est pas tendre avec le président de la SNCF. Juste retour des choses. Depuis le début de son mandat, Guillaume Pepy tente de faire émerger un pôle syndical réformiste, pour diminuer le poids de la CGT. Sans succès pour le moment. Mais cette volonté agace Didier Le Reste, qui entend peser sur la stratégie de l'entreprise. La grève - qui débute finalement le 7 avril -ne va faire qu'attiser le conflit entre les deux hommes. «Je l'ai appelé plusieurs fois depuis le lancement du mouvement, mais il ne m'a jamais pris en ligne», s'étonne Didier Le Reste. Au deuxième jour de grève, celui-ci s'invite avec une cinquantaine de grévistes au siège de la compagnie ferroviaire, pour forcer la direction à le recevoir. Guillaume Pepy ne se donne pas la peine de le faire, et c'est le DRH, François Nogué, qui s'en charge. «En 1995, Bernard Thibault était reçu par les ministres. C'est forcément perçu comme une humiliation», relève un bon connaisseur du monde ferroviaire. Les premiers jours du conflit ne sont pas de nature à rasséréner le leader cégétiste. Les chiffres de mobilisation sont mauvais. Seuls les bastions traditionnels (Rouen, Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand…) ont répondu présent. On a bien recours à quelques ficelles comme les grèves de 59 minutes - dont seul SUD use d'habitude -, mais la dynamique ne prend pas. La grande grève nationale s'est transformée en de multiples conflits locaux, certes très virulents, mais circonscrits. Comment sortir de ce bourbier ? Après quelques jours, tout le monde a compris que la CGT attend un geste de la direction. Un soupirail pour lui permettre de sortir un tant soit peu honorablement de cette grève. Elle attendra longtemps. Guillaume Pepy fait passer un message : «Pas question de se retrouver avec Didier Le Reste dans le salon feutré d'un hôtel Mercure parisien.» Le patron sait qu'il joue son mandat. La crise a précipité un peu plus le fret ferroviaire dans le gouffre, et a contrarié fortement ses objectifs de développement. Il lui faut ce succès symbolique, pour crédibiliser sa stratégie : en finir avec la «gréviculture», un terme inventé par son mentor Louis Gallois. Raison pour laquelle il ne peut y avoir de négociations pendant la grève. Pendant une semaine, ce discours va être répété. Il recevra même le soutien de Dominique Bussereau au gouvernement, pourtant jamais avare d'une pique pour Guillaume Pepy. Puis, parce qu'il faut bien trouver une solution à ce conflit inextricable, ce dernier consent mercredi dernier une ouverture : d'accord à des «discussions» - et sûrement pas des négociations ! -mais pour s'entendre sur un calendrier de rencontres, et uniquement au niveau local. Ordre est donné aux directeurs régionaux. Un tournant Dans la soirée, une dépêche AFP venue de Marseille relaie un communiqué de la CGT claironnant que «la mobilisation contraint la direction régionale à faire des propositions». Didier Le Reste reçoit aussitôt un coup de fil courroucé de François Nogué : «Vous arrêtez ça tout de suite !» Pour le leader cégétiste, c'est «incompréhensible». C'est pourtant très clair : la direction veut une victoire complète, et ne laissera pas la centrale s'en sortir «avec les faux-semblants habituels», selon l'expression d'un syndicaliste. Dès lors, la CGT s'en remet aux votes des assemblées générales locales. Jeudi dernier, certains de ses responsables imaginent que la sortie de crise sera rapide. Raté. Dans les bastions de la grève - où émergent de réelles revendications locales -, les esprits sont chauffés à blanc par SUD, qui cherche à savonner la planche de la CGT. Didier Le Reste a perdu la main sur ce mouvement, qui s'éteint à petit feu. «Cela peut devenir un tournant dans les relations sociales de l'entreprise. Pour la première fois depuis longtemps, le rapport de forces a tourné en faveur de la direction. L'idée que la négociation paye plus que la grève acquiert enfin de la crédibilité», analyse un bon connaisseur de la SNCF. L'hypothèse est toutefois encore fragile. La réforme des retraites sera à cet égard un bon révélateur. RENAUD HONORÉ
Invité ect-de-clermont Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 (modifié) Tu parles du rapport grignon, mais les préavis de la CGT et SUD n'en parlait pas ? dans aucun tract on ne parle de ce rapport qui est venue enrichir les débats dans la deuxième semaine de grève!!!! Normal, je crois que ce rapport est tombé avant hier matin. http://www.sudraillyon.org/AU%20FIL%20DE%20LINFO/031%20janvier%202010%20Concurrence%20TER.pdf Modifié 21 avril 2010 par ect-de-clermont
gdem Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 La CGT annonce ce qu'elle veut. pour ma part, j'estime n'avoir rien obtenu, même pas des miettes. Le vainqueur c'est PEPY. espérons que cette victoire devienne amère. Mais il connait son affaire, et sait qu'il a en face de lui des syndicats à plus de 80% réformateurs. Donc il continuera avec encore plus de force. je viens de lire que MORVAN (cfdt) estimait entre autre que ce conflit avait fait perdre des cartouches pour les retraites. Belle affaire, je serai plus que surpris de voir la cfdt se fâcher toute rouge pour nous défendre. PEPY , le MEDEF et l'UMP sont déjà morts de peur. LE RESTE, lui, va bientôt partir, mais avec un bilan à l'image du résultat de ce conflit. Connaissant le travail et l'engagement de certains de mes collègues CGtistes, j'en suis triste pour eux. J'ose espérer qu'un jour lorsqu'ils ouvriront leur yeux, ils remettront leur syndicat dans le bon sens. rassurez-vous, concernant ce conflit, j'ai moi-même à balayé devant ma porte. et il y a du boulot. j'entends déjà aussi venir que les syndicats sont des nuls, c'est leur faute etc... j'y réponds ceci: nous avons les syndicats que nous méritons. Personne ne veut y aller pour les "meilleurs raisons du monde". Ces dernières sont aussi valables dans l'associatif et dans le politique. Mais quand nous laissons une place vide elle est bien souvent reprise par quelqu'un d'incompétent qui peut parfois imposer son diktat. à tous ceux qui ne votent pas pour motif "tous des nul", je leur dis: ne pas voter c'est voter pour le vainqueur. Et ce dernier le sait très bien. donc bilan de cette grève, 14 jours pour rien, pour ce qui est des revendications. mais peut-être, que d'un point de vue humain, quelque chose naîtra. concernant les dégâts collatéraux (relation entre gréviste et non gréviste, dégradations, comportements). les débordements de LYON? ne sont pas heureux. ensuite tous les non grévistes ne sont pas des . Vu le bordel entre OS et la désinformation sans précédente, certains non peut-être pas tout compris ou ont cru à de manœuvres pour ... Sur mon secteur, à la lecture du rapport grignon, je vois des non grévistes se poser soudain beaucoup de question. ne fermons pas la porte à tout le monde. cestachier
gdem Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 Source: Les échos cette analyse des Echos ne me semble pas loin de la vérité. Pour les cheminots que nous sommes c'est bien une défaite.
Nipou Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 Source: Les échos Très bon article qui résume ce que je pense : la cgt a utilisé la grogne ambiante pour se faire valoir contre SUD. SUD qui n'est pas en reste a délibérément soufflé sur les braises en laissant voir le jour à des revendications locales (plus le conflit avançait et plus les revendications n'avaient plus rien de nationale). On a fait croire aux gars qu'on se battait contre tout en même temps. On a fait monter des peurs chez les gars, beaucoup se disant au bout d'une semaine que véoila allait nous manger dans quelques mois. Ca arrivera peut être mais ce n'est certainement pas en luttant contre la direction sncf qu'on allait y changer quoique ce soit. Allez plus tot voir au parlement européen, c'est là bas que souffle vent de la misère qui nous tombera dessus. Aussi entre combat contre un concept et peur bien alimentée, même si la direction avait voulu négocier, je vois mal comment elle aurait pu répondre. Ajoutez à celà que sarko allait pas laisser gagner des syndicats à la veille d'une réforme des retraites qui s'annonce délicate. Aussi, ce qui me navre ce n'est pas que le conflit soit perdu ou gagné suivant du côté où on se place, non ce qui me navre c'est qu'on se soit foutu des agents qui eux y croyaient. Rassurez moi, les fédérations elles sont bien censé défendre le salarié non ? Car là elles s'en sont servi, rien de plus.
gdem Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 (modifié) "Rassurez moi, les fédérations elles sont bien censé défendre le salarié non ? Car là elles s'en sont servi, rien de plus." j'ose croire que dans l'OS ou je suis, l'intérêt des syndiqués (et donc des cheminots) passe avant l'intérêt du syndicat. et non l'inverse Mais ce risque existe, si on y prend garde. Je te laisse le soin de trouver des exemples. Modifié 21 avril 2010 par gdem
Niko Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 Vous êtes quand même graves certains... Qui, parmi nous, est allé à la grève (pour ceux qui y sont allés...) au nom du dernier combat de DLR ??? Y'a t'il un con qui l'a fait pour cette raison ? Soyons sérieux ! Je suis convaincu que des tas d'emmerdes nous arrivent, et je suis convaincu d'avoir eu raison d'y aller, peu importe qui a posé le préavis. S'il faut y retourner demain, j'y retournerais parce que merde, on est en train de dézinguer notre boite. Et je ne vais pas chialer parce que les OS l'expliquent mal dans les tracts ! Je n'ai même pas besoin qu'on me l'explique ! Et si le combat est perdu (parce que j'estime sincèrement que ce qu'on a eu, c'est de la merde), c'est bien parce que dans certaines régions, les mecs n'ont pas été mobilisés. Si ça avait été autant suivi à Paris que dans le sud, on serait déjà en train de voir ce qu'on a obtenu (ou conservé, c'est selon). Évidemment, on pourra se perdre des heures dans des discussions inutiles (et chapeau à ceux qui le font...), mais comme dans chaque conflit, ça ne sert à rien d'essayer de convaincre des mecs qui posent le sac 2 jours par an, et encore pour des convictions bien douteuses. Finalement, et c'est avec regret pour ceux qui ont 14 jours dans la vue (et particulièrement dans le sud et à Lyon), on a ce qu'on mérite. Avant de polémiquer sur la faute de SUD, la CGT, les antigrève ou le manque de bol, il faut quand même faire notre autocritique ! Les seuls responsables de cette mauvaise conclusion, c'est nous, et nous seuls !
Nipou Publication: 21 avril 2010 Publication: 21 avril 2010 Les seuls responsables de cette mauvaise conclusion, c'est nous, et nous seuls ! C'est merveilleux, on t'embarque dans un truc perdu d'avance, et avec ça tu dis merci et tu te flagelle ... ça laisse pantois. Bien entendu tu n'as pas fait grève pour LR ou je ne sais quoi mais tu as été victime d'un conflit mal monté dès le départ. Alors non, les gars qui ont eu 14 jours dans le nez (et pas que dans le sud ou à lyon, dans l'ouest 14 jours aussi), ils ne sont pas coupables de la conclusion, ils sont victimes du début et ça n'a rien à voir.
Dom Le Trappeur Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 Source: Les échos Ah ben, ils ont pas traîné à "nous écrire l'histoire" les Echos... Comme après chaque conflit social d'ailleurs...
Invité JLChauvin Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 je préfèrerai celui des jeunes cons, enfin s'il existe. Jeune, jeune, pas tant que çà! Et puis la valeur n'attends pas le nombre des années! :Smiley_20:
Invité 5121 Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 cette analyse des Echos ne me semble pas loin de la vérité. Pour les cheminots que nous sommes c'est bien une défaite. quand un prolo est d'accord avec le journal du patronat ........
Invité 5121 Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 (modifié) extrait du post de Lelillois, tout en bas http://www.cheminots.net/forum/index.php?/topic/24045-resultat-des-negos-de-ce-jour/page__pid__306302__st__0&#top Le secrétaire général de la CFDT Cheminots, Arnaud Morvan, interrogé sur le point de savoir si la CGT et Sud avaient commis une erreur en s'engageant dans la grève, a répondu: "Je n'ai pas à juger mes collègues, chacun fait ses analyses. Malheureusement, je pense qu'on a perdu des forces pour éventuellement combattre des velléités du gouvernement sur les retraites". sans commentaires ... et merci pour le soutien actif contre le démantèlement de la SNCF .. Modifié 22 avril 2010 par 5121
gdem Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 quand un prolo est d'accord avec le journal du patronat ........ sais-tu quand lisant ce type de journal, tu sera plus rapidement informé de la politique de notre entreprise que si tu le demande à ta hiérarchie. ce n'est pas le type de lecture que j'apprécie, mais pour savoir ce que prépare la direction ou le gouvernement, il n'y a pas mieux. du coup quand il en traine un dans un train, je prends la peine de le lire. j'avoue que cela n'a pas été facile au début. Mais depuis je prends l'info qui m'intéresse, puis je cherche à la vérifier. je te conseil d'essayer, puis nous en rediscuterons. je considère aussi que j'ai à apprendre de tout le monde même de mon pire ennemi, alors autant bien le connaître pour mieux le combattre. :Smiley_20:
Invité JLChauvin Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 (modifié) quand un prolo est d'accord avec le journal du patronat ........ Faudrait pas se tromper d'adversaire et ramasser ceux qui se sont tapé 14 jours de grève, quand même! Que le découragement se manifeste, c'est humain, surtout quand les grévistes sont méprisés et démontés avec un telle hargne par les non-grévistes. Ils doivent non seulement se battre contre les casseurs de la SNCF, mais en plus supporter les lazzi et les quolibets des TPMG qui grouillent dans cette baraque, çà n'est peut-être pas le moment d'en rajouter! Nous les retraités n'avons pas perdu un seul centime dans ce conflit. Je ne pense pas qu'il faille engueuler ceux qui ont supporté et auront à supporter l'aspect pécuniaire de l'affaire... PS: gdem, tu m'a grillé sur le poteau, je suis trop lent...:Smiley_20: Modifié 22 avril 2010 par JLChauvin
Dom Le Trappeur Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 Faudrait pas se tromper d'adversaire et ramasser ceux qui se sont tapé 14 jours de grève, quand même! Que le découragement se manifeste, c'est humain, surtout quand les grévistes sont méprisés et démontés avec un telle hargne par les non-grévistes. Ils doivent non seulement se battre contre les casseurs de la SNCF, mais en plus supporter les lazzi et les quolibets des TPMG qui grouillent dans cette baraque, çà n'est peut-être pas le moment d'en rajouter! Nous les retraités n'avons pas perdu un seul centime dans ce conflit. Je ne pense pas qu'il faille engueuler ceux qui ont supporté et auront à supporter l'aspect pécuniaire de l'affaire... PS: gdem, tu m'a grillé sur le poteau, je suis trop lent... J'ai versé ma quote part...
Invité Monsieur Le Baron Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 Monsieur Le Baron rappelle que même Arlette Laguillier lit le Figaro... Mais il serait bien d'avoir plusieurs sons de cloche et pas uniquement celui de la presse patronnale qui s'empresse de se jeter sur le cadavre encore fumant tels les charognard qu'elle est.
Pepe Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 Coopté ! Ami Z5121 qu'en dites-vous ? Et Ami Pepe ? Car tel est notre bon plaisir... Ecoutez, Messieurs, la sage parole d'un Basque ayant l'âge du Christ: Je valide l'adhésion!
webatou Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 Tout est à refaire. Par la même, nous sommes en droit de se demander pourquoi les personnes qui n'ont pas participé à ce mouvement ne partent pas de l'entreprise. Quand je lis des trucs comme ça, je me demande à quoi certains carburent. En tout cas, ça donne pas envie. Plus sérieusement, le résultat était couru d'avance: 2 OS, deux catégories de personnels (les ADC et les ASCT) ce qui a permis au passage de faire dire à la direction que la grève ne représentait pas beaucoup de personnel, une communication à chier (comme d'habitude, hein). J'ai connu le démantèlement du Fret et ça part de la même manière pour le voyageur, non pas parce qu'il n'y a pas de combattants mais parce que les OS font n'importe quoi, n'importe comment. Tant qu'on n'aura pas résolu ce problème de communications, chaque grève de cheminots sonnera comme une grève de nantis qui font chier les usagers.
Invité 5121 Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 sais-tu quand lisant ce type de journal, tu sera plus rapidement informé de la politique de notre entreprise que si tu le demande à ta hiérarchie. ce n'est pas le type de lecture que j'apprécie, mais pour savoir ce que prépare la direction ou le gouvernement, il n'y a pas mieux. du coup quand il en traine un dans un train, je prends la peine de le lire. j'avoue que cela n'a pas été facile au début. Mais depuis je prends l'info qui m'intéresse, puis je cherche à la vérifier. je te conseil d'essayer, puis nous en rediscuterons. je considère aussi que j'ai à apprendre de tout le monde même de mon pire ennemi, alors autant bien le connaître pour mieux le combattre. je suis pleinement d'accord avec ça, d'ailleurs , j'ai fait de même il y a deux semaines. Mais alors, stp, n'étale pas leurs états d'âme sans y ajouter quelques commentaires, sinon, on croirait que tu es d'accord !!! :Smiley_20:
gdem Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 (modifié) je suis pleinement d'accord avec ça, d'ailleurs , j'ai fait de même il y a deux semaines. Mais alors, stp, n'étale pas leurs états d'âme sans y ajouter quelques commentaires, sinon, on croirait que tu es d'accord !!! j'essaierai de mieux faire la prochaine fois. Mais j'essaye de me contenir pour ne pas faire partir une volée de SCUD. il est toujours plus facile de détruire que de construire. actuellement voler dans les plumes de l'autre n'avancera à rien, et fera le jeu de SARKO et autres ultra-libéraux rapaces. Modifié 22 avril 2010 par gdem
assouan Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 (...) à tous ceux qui ne votent pas pour motif "tous des nul", je leur dis: ne pas voter c'est voter pour le vainqueur. Et ce dernier le sait très bien. (...) Sauf que, pour les élections professionnelles s'entend, la participation est stable depuis des années (et élevée, du genre plus de 80% de participation). Donc - si c'est à cela que tu pensais - le cheminot (même jeune embauché) vote pour ses syndicats, il ne suit pas forcément leurs consignes c'est autre chose.
GBQTT Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 Quand je lis des trucs comme ça, je me demande à quoi certains carburent. En tout cas, ça donne pas envie. Plus sérieusement, le résultat était couru d'avance: 2 OS, deux catégories de personnels (les ADC et les ASCT) ce qui a permis au passage de faire dire à la direction que la grève ne représentait pas beaucoup de personnel, une communication à chier (comme d'habitude, hein). J'ai connu le démantèlement du Fret et ça part de la même manière pour le voyageur, non pas parce qu'il n'y a pas de combattants mais parce que les OS font n'importe quoi, n'importe comment. Tant qu'on n'aura pas résolu ce problème de communications, chaque grève de cheminots sonnera comme une grève de nantis qui font chier les usagers. En tout cas d'autres savent communiquer et ne s'en privent pas. http://tempsreel.nou...t-terminee.html
GBQTT Publication: 22 avril 2010 Publication: 22 avril 2010 Quand je lis des trucs comme ça, je me demande à quoi certains carburent. En tout cas, ça donne pas envie. Plus sérieusement, le résultat était couru d'avance: 2 OS, deux catégories de personnels (les ADC et les ASCT) ce qui a permis au passage de faire dire à la direction que la grève ne représentait pas beaucoup de personnel, une communication à chier (comme d'habitude, hein). J'ai connu le démantèlement du Fret et ça part de la même manière pour le voyageur, non pas parce qu'il n'y a pas de combattants mais parce que les OS font n'importe quoi, n'importe comment. Tant qu'on n'aura pas résolu ce problème de communications, chaque grève de cheminots sonnera comme une grève de nantis qui font chier les usagers. et rebelote http://tempsreel.nou...ignes-sncf.html
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