z 5300 driver Publication: 22 janvier 2016 Publication: 22 janvier 2016 (modifié) Et d'après un tract de SUD récupéré ce soir, l'entreprise voudrait mettre tous les agents ayant exercés leur droit de retrait en ABSENCE IRREGULIERE !!! Quand au résultat du jugement, à croire qu'une chemise vaut plus que l'intégrité physique d'un être humain. Modifié 22 janvier 2016 par z 5300 driver 9
Invité 5121 Publication: 22 janvier 2016 Publication: 22 janvier 2016 ça dépend apparemment de qui porte la chemise !
starway366 Publication: 22 janvier 2016 Publication: 22 janvier 2016 Il y a 6 heures , CRL COOL a déclaré: Et quand on pense que les 2 agresseurs attendaient les policiers pour porter plainte contre le conducteur..... Hein?? Pourquoi donc??
babyboy Publication: 22 janvier 2016 Publication: 22 janvier 2016 4 mois avec sursis donc. http://www.leparisien.fr/corbeil-essonnes-91100/prison-avec-sursis-pour-les-agresseurs-du-conducteur-du-rer-d-22-01-2016-5476433.php
TintinGV Publication: 22 janvier 2016 Publication: 22 janvier 2016 Le procureur avait demandé 18mois fermes...
babyboy Publication: 22 janvier 2016 Publication: 22 janvier 2016 Ils fallait retenir le conducteur quelques heures pour prendre du ferme.
vchiu Publication: 22 janvier 2016 Publication: 22 janvier 2016 Il y a 2 heures , babyboy a déclaré: 4 mois avec sursis donc. http://www.leparisien.fr/corbeil-essonnes-91100/prison-avec-sursis-pour-les-agresseurs-du-conducteur-du-rer-d-22-01-2016-5476433.php Je savais que la violence était bon marché en France, mais là, on atteint le fond... Une véritable invitation à recommencer. 3
PLANONYME Publication: 22 janvier 2016 Publication: 22 janvier 2016 Lu sur le tract SUD (source : http://www.sudrailpse.org/site/passage-a-tabac-dun-agent-de-conduite-a-corbeil-suite/) Eh bien, c'est faux ou plutôt pas tout à fait exact. Cela fait partie des approximations qui circulent sur le droit de retrait et qui un jour ou l'autre poseront des problèmes. On aime bien à la SNCF se répéter un truc trois fois pour se persuader que c'est vrai ! Selon la jurisprudence, dans l'hypothèse où l'employeur considère que le salarié n'avait pas de motif raisonnable de cesser son travail, il peut le sanctionner et procéder à une retenue de salaire pour les heures non travaillées. C'est une décision unilatérale de l'employeur selon son appréciation des faits. Il n'a pas à saisir d'abord la justice pour valider ou infirmer le droit de retrait. C'est au salarié s'estimant injustement sanctionné ou avoir subi une retenue de salaire prohibée de saisir le tribunal. En l'occurrence le Conseil de Prud'hommes. Pas gagné d'avance, je vous le dis ! 2
Invité JLChauvin Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 (modifié) Il y a 10 heures , PLANONYME a déclaré: Lu sur le tract SUD (source : http://www.sudrailpse.org/site/passage-a-tabac-dun-agent-de-conduite-a-corbeil-suite/) Eh bien, c'est faux ou plutôt pas tout à fait exact. Cela fait partie des approximations qui circulent sur le droit de retrait et qui un jour ou l'autre poseront des problèmes. On aime bien à la SNCF se répéter un truc trois fois pour se persuader que c'est vrai ! Selon la jurisprudence, dans l'hypothèse où l'employeur considère que le salarié n'avait pas de motif raisonnable de cesser son travail, il peut le sanctionner et procéder à une retenue de salaire pour les heures non travaillées. C'est une décision unilatérale de l'employeur selon son appréciation des faits. Il n'a pas à saisir d'abord la justice pour valider ou infirmer le droit de retrait. C'est au salarié s'estimant injustement sanctionné ou avoir subi une retenue de salaire prohibée de saisir le tribunal. En l'occurrence le Conseil de Prud'hommes. Pas gagné d'avance, je vous le dis ! Donc si le salarié refuse la sanction, ce que sans aucuns doutes beaucoup feront, c'est bien devant les prud’hommes que sera jugée l'affaire. Le patron fait bien ce qu'il veut, c'est son droit (quoique le droit, les patrons s'assoient de plus en plus dessus!), et le salarié à parfaitement le droit de se défendre, c'est aussi son droit (droit qu'on lui conteste de plus en plus!). Les salariés, tous les salariés auront surement remarqué une attaque généralisée sur le droit du travail remettant en cause tous les verrous les protégeant. Sur une autre affaire, j'ai pu constater hier des pressions individuelles sur des salariés pour les dissuader de se mettre en grève en les menaçant de sanctions parce-que leur direction refuse leur préavis. Mais personne ne bouge tant qu'on tape sur le voisin... Modifié 23 janvier 2016 par JLChauvin
assouan Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 Plein de choses très bien expliquées sur le droit de retrait ici : http://www.espace-droit-prevention.com/fiches-pratiques/fonction-publique-hospitaliere/devoir-dalerte-et-droit-de-retrait Il y a un exemple de "droit de retrait massif" à la suite d'une agression qui a été considéré comme justifié car les agresseurs n'avaient pas été interpellés, ce n'est pas le cas dans l'affaire du RER D où ils ont été immédiatement interpellés : sans doute que c'est ce qui a mené au désaccord.. ? 1
Pascal 45 Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 Les conducteurs n'ont pas repris le travail (www.francesoir.fr - 23/01/2016) Citation ... La ligne D du RER a été très fortement perturbée vendredi 22 janvier 2016 par des arrêts de travail des conducteurs qui ont annoncé qu'ils "continueraient" de faire valoir leur droit de retrait samedi 23 janvier 2016 après l'agression d'un collègue mercredi soir à Corbeil-Essonnes, a indiqué le syndicat Sud. Les conducteurs ont décidé de ne pas reprendre le travail samedi 23 janvier 2016, la direction refusant "de reconnaître (leur) droit de retrait", a rapporté vendredi soir Fabien Villedieu, porte parole de Sud (majoritaire sur la zone). La SNCF a annoncé que la circulation samedi resterait "très compliquée", même "s'il y a moins de trains le weekend" ... http://www.francesoir.fr/lifestyle-vie-quotidienne/rer-d-le-trafic-toujours-perturbe-samedi-apres-lagression-dun-conducteur
Nipou Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 A chaque agression son droit de retrait et à chaque droit de retrait après agression, son débat ici et ailleurs, toujours le même ... Non le droit de retrait n'est pas justifié à partir du moment où le danger source n'existe plus et oui, il y a droit de retrait car c'est tout ce dont disposent les agents pour témoigner de leur solidarité et extérioriser leurs craintes et angoisses. Donc ça continuera encore et encore, les agents se mettant en tort, la direction montrant ses menaces, les discussions qui donnent des cacahuètes, la reprise du travail, la direction qui retire ses dossiers sanction juste ouverts. Et tout ça respectera encore et encore cette temporalité car le temps, c'est le seul remède "gratuit" pour dégonfler les craintes et la colère. 3
babyboy Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 A l'heure de l'IPAD ne serait il pas possible de s'organiser pour protester symboliquement à un instant donné ? Exemple pour le cas qui vient d'arriver ; les conducteurs pourraient décider de faire leur journée mais à un instant prévu à l'avance (par exemple 8h30 lundi) on déciderait tous de stopper nos trains pendant 1/4h, 1/2h ou plus. Vous me direz que ça ne forcera pas la direction à prendre des mesures pour lutter contre les agressions mais on sait tous qu'avec un droit de retrait la direction n'en fera pas plus.
Gom Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 Ce que tu proposes n'a pas de couverture légale, contrairement au droit de retrait. En l'occurrence, si j'ai bien compris, les collègues estiment que le danger grave et imminent subsiste tant que la direction refuse de mettre des effectifs d'agents de sécurité supplémentaires aux points de retournements. 1
Invité 5121 Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 de toutes façons, le législateur ayant très intelligemment encadré le droit de grève, le droit de retrait n'est qu'un avatar semi-légal de la grève sur le tas qui se pratiquait avant sans que la loi ne puisse rien y redire
Roukmoute Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 Il y a 1 heure , Gom a déclaré: Ce que tu proposes n'a pas de couverture légale, contrairement au droit de retrait. En l'occurrence, si j'ai bien compris, les collègues estiment que le danger grave et imminent subsiste tant que la direction refuse de mettre des effectifs d'agents de sécurité supplémentaires aux points de retournements. Dans le cas qui nous concerne, la direction a accepté plein de trucs à la seule condition que les agents concernés par le droit de retrait renient celui-ci et admettent l'absence irrégulière, d'où le blocage. C'est pathétique, n'est-il pas ? 4
cc27001 Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 Excusez-moi, mais j'ai cru lire dans un article du parigot que "rien ne montrait aux agresseurs que la victime était un conducteur de RER". Il s'agirait donc d'une agression purement gratuite, dite "pour un mauvais regard" (ou sa variante pour une cigarette refusée), malheureusement assez classique dans certaines grandes agglomérations. De là, j'en déduis qu'il n'existe pas un danger spécifique pour les conducteurs du RER, mais tout simplement pour n'importe qui dans le RER ! Donc un mouvement de grève qui ne dit pas son nom, et qui revendique des moyens pour la sécurité des conducteurs, ça tombe plutôt mal pour être accepté par les usagers. Dans ce cas il faut réclamer la sécurité pour tous, conducteurs ET usagers. A ce moment-là, les usagers seront certainement plus solidaires et plus compréhensifs. Et pour le verdict de la comparution immédiate qui semble léger à certains, il faut se rappeler que dans de nombreux cas similaires touchant de simples quidams ça se limite à des rappels à la loi ou une poignée d'heures de TIG. Mais les pouvoirs publics parlent toujours de "sentiment d'insécurité", alors continuez à dormir braves gens. 2
Nipou Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 Il y a 1 heure , Roukmoute a déclaré: Dans le cas qui nous concerne, la direction a accepté plein de trucs à la seule condition que les agents concernés par le droit de retrait renient celui-ci et admettent l'absence irrégulière, d'où le blocage. C'est pathétique, n'est-il pas ? Je me demande si la réalité ne serait pas plus tôt : négociations (avec les "plein de trucs") si levée de ce droit de retrait ? Car c'est depuis pas mal de temps comme ça que ça se fait. Mais forcément, si les gars répondent "on négocie et on verra en fonction des résultats si on lève", alors en face la direction répond "absence irrégulière" ...
assouan Publication: 23 janvier 2016 Publication: 23 janvier 2016 Il y a 2 heures , Roukmoute a déclaré: Dans le cas qui nous concerne, la direction a accepté plein de trucs à la seule condition que les agents concernés par le droit de retrait renient celui-ci et admettent l'absence irrégulière, d'où le blocage. C'est pathétique, n'est-il pas ? Je ne crois pas. De ce que j'ai compris et lu : les mesures "sûreté"' proposées par la direction le vendredi ont été acceptées par les OS (Sud, Cgt et Unsa) mais ensuite ça a buté sur le paiement des journées non travaillées (la direction considérant - après l'enquête immédiate etc... - que le droit de retrait n'était pas justifié et que donc... absence irrégulière). C'est d'ailleurs bien dans cet ordre que Sud présente l'affaire : "La direction nous a proposé quatre embauches d'agents Suge (agents de sécurité de la SNCF), ce qui serait de nature à nous satisfaire, mais elle a braqué tout le monde en refusant de reconnaître le droit de retrait" et en annonçant qu'elle décompterait des "absences irrégulières", a poursuivi Fabien Villedieu à l'issue de négociations débutées la veille. " http://www.francesoir.fr/lifestyle-vie-quotidienne/rer-d-le-trafic-toujours-perturbe-samedi-apres-lagression-dun-conducteur Ce n'est pas tout à fait la même chose ? 2
Roukmoute Publication: 24 janvier 2016 Publication: 24 janvier 2016 Voilà ce que j'avais lu sur la page FB de la CGT PSE : Citation Malheureusement, la direction a voulu montrer les muscles, faire les gros bras et faire un dernier tour de force en soumettant cet accord à l'acceptation de mettre en absence irrégulière tous les agents ayant exercé leur droit de retrait !!! Par ailleurs, j'ai du mal à comprendre le concept d'absence irrégulière pour des agents qui sont présents sur leur lieu de travail. 1
Invité technicentre Publication: 24 janvier 2016 Publication: 24 janvier 2016 Présents sur leur lieu de travail? Donc aux commandes des rames, en service... Donc des trains roulant normalement... Il n'y aurait donc eu aucun problème vendredi... Bizarre, il y avait très peu de collègues prenant le train, à l'heure vendredi matin... Il faudrait surement sortir en plein CHSCT traction les doléances de ces collègues ayant dut passer tant de temps dans les rares trains hyper bondés, tout comme les autres usagers... Mais surement que je me trompe encore une fois... J'y comprends décidément rien à ces problèmes de sécurité... Surement parce que cet épisode concerne un conducteur... Moi, je en suis qu'un sous employé du matériel, et, nous, on sert à rien, on ne fait rien, c'est bien connu... Par ailleurs, qu'une personne soit agressée, qui plus est un collègue, est inadmissible... Plus sérieusement, est-ce encore une réponse que ces mouvements bloquant tout? Les malfaisants ayant fait ce premier acte sont absolument insensibles généralement au cahot provoqué, car ils n'ont pas besoin de transport, eux...
PLANONYME Publication: 24 janvier 2016 Publication: 24 janvier 2016 Il y a 4 heures , Roukmoute a déclaré: j'ai du mal à comprendre le concept d'absence irrégulière La SNCF ne reconnaissant pas la validité de ce droit de retrait, elle entend retenir la rémunération. Travail pas fait, journée pas payée. Techniquement, pour pouvoir faire ce type de retenue sur le logiciel de paye, il faut soit passer la journée en grève soit en absence. Il ne s'agit pas d'une grève. Encore que si les intéressés préfèrent que ça passe en grève, l'entreprise ne va pas se laisser prier indéfiniment. Et a priori, l'entreprise ne connait pas d'autre motif d'absence que l'absence irrégulière. D'où l'association des deux termes : absence et irrégulière, évoquant quelque chose de disciplinaire. Alors que, très probablement l'entreprise n'a aucune intention de donner des suites disciplinaires. Ce qui ne durera pas indéfiniment non plus. 3
Roukmoute Publication: 24 janvier 2016 Publication: 24 janvier 2016 il y a 52 minutes, PLANONYME a déclaré: Et a priori, l'entreprise ne connait pas d'autre motif d'absence que l'absence irrégulière. D'où l'association des deux termes : absence et irrégulière, évoquant quelque chose de disciplinaire. Pour qu'il y ait absence, il faut que l'agent soit absent, ce qui n'est pas le cas ici. Après, on est en train de disserter du sexe des anges, ce qui est bien anodin dans cette affaire. 1
Alexis60 Publication: 24 janvier 2016 Publication: 24 janvier 2016 il y a 35 minutes, Roukmoute a déclaré: Pour qu'il y ait absence, il faut que l'agent soit absent, ce qui n'est pas le cas ici. Après, on est en train de disserter du sexe des anges, ce qui est bien anodin dans cette affaire. C'est bien, continuez à jouer à cela pendant que les salariés qui bossent ou aspirent à bosser dans entreprises normales eux, sont discriminés par le simple fait de devoir utiliser le RER D. Mais c'est sûrement anodin pour des conducteurs qui vivent dans leur monde... L'arrêt de travail sous le coup de l'émotion ça pouvait passer à la rigueur (bien qu'il n'y avait pas + de danger imminent que les autres jours, même moins puisque l'agresseur venait d'être arrêté), mais le prolongement de cet arrêt de travail pour protester contre une retenue sur salaire (tout en continuant à exiger d'être payé sans être à son poste) passe vraiment mal, et a relégué l'agression de votre collègue au second plan. Tout le monde a bien compris que ce n'était plus qu'une grève sauvage pour un motif social/financier, et cela ne fait que creuser le fossé entre usagers et cheminots. Et pas besoin des médias pour cela, il suffit de lire les communiqués syndicaux que certains agents diffusent sans honte sur les réseaux sociaux. Au risque de choquer, je considère que ce que vous faites n'est pas seulement contre-productif, c'est bien pire que cela : vous mettez délibérément en danger les agents les plus exposés (agents commerciaux, escale...). C'est très malsain et je vois pas bien ce qui pourrait apaiser la haine anti-cheminots accumulée ces 3 derniers jours. Heureusement, les principales associations d'usagers du RERD se montrent responsables, mais ça ne changera pas grand chose... 4
black5 Publication: 24 janvier 2016 Publication: 24 janvier 2016 Le/les coupables ont été arrêtés, soit, mais est-on sûr qu'il n'y a pas de candidats agresseurs un peu plus loin? Par ailleurs et si j'ai bien compris le film il y a incohérence entre le fait que la direction embauche 4 "sugistes" et demande dans le même temps que le droit de retrait soit transformé en absence non rémunérée. Le fait d'accepter ces embauches n'est-il pas reconnaître qu'il y avait danger? 1
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