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aprés la Grece ?


raez

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Le 25 janvier, les Grecs seront donc appelés aux urnes pour renouveler leur Parlement – la Vouli composé de 300 élus.

extraits

La coalition de la gauche radicale Syriza, en tête dans les sondages avec 29,9 % des intentions de vote, selon une enquête.......

Parmi ses propositions :

  1. Un moratoire sur les dettes privées aux banques
  2. La hausse du salaire minimum
  3. L'annulation de près des deux tiers de la dette publique
  4. L'instauration d'une « clause de développement »
  5. La recapitalisation des banques, sans que les sommes en question soient comptabilisées dans la dette publique du pays.......

Syriza séduit de plus en plus d'électeurs. Si le pays a retrouvé une faible croissance, les avancées pour les quelque 10,8 millions d'habitants sont moins visibles. Le revenu moyen disponible a chuté de 35 % entre 2009 et 2013, le chômage s'établit à 25,7 % en septembre, les arriérés envers l'Etat s'élèvent à la fin novembre à 71,5 milliards d'euros...

  • Quelles sont ses chances pour ces législatives ?

Syriza a récolté près de 26,8 % des voix lors des législatives du 17 juin 2012. Aux élections européennes de mai 2014, 26,7 % des suffrages. une victoire lors de ce nouveau scrutin n'est pas encore acquise.

L'obtention de 151 sièges au Parlement est nécessaire pour pouvoir gouverner, une majorité qui ne serait pas atteinte par Syriza selon les derniers sondages. .....

A. Tsipras veut la renégociation des mémorandums. Ces deux accords cadres, validés avec la troïka (FMI, BCE, Commission européenne), imposent des réformes économiques pour restaurer les finances publiques en échange de prêts d'une valeur de 240 milliards d'euros.

La perspective que Syriza revienne sur ces réformes mises en œuvre depuis 2010 inquiète les acteurs des marchés financiers. Lundi, la Bourse d'Athènes a perdu jusqu'à 11 % avant de clôturer à - 3,91 %.........

Qui est Alexis Tsipras, leader du parti ?

Alexis Tsipras est un ingénieur civil âgé de 40 ans qui inspire la gauche européenne a fait ses premiers pas au sein des Jeunesses communistes, à la fin des années 1980, puis a fait partie du mouvement de rénovateurs qui fit scission du Parti communiste grec.....

http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2014/12/29/qu-est-ce-que-syriza-le-parti-anti-austerite-qui-progresse-en-grece_4547085_3214.html

Certains restent sceptiques. "Il a su profiter de la colère des Grecs contre les politiques d'austérité en disant des choses qui ne peuvent pas se réaliser, mais que le peuple grec a envie d'entendre", explique le député Iannis Panousis (Gauche démocratique), qui lui reproche de "ne jamais condamner la violence des extrémistes". "Il est mesuré, assure Vassilis Alexakis. Il est beaucoup plus modéré que Mélenchon !"

http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2012/05/09/alexis-tsipras-le-jeune-rouge-qui-profite-de-la-vague-anti-troika-en-grece_1698471_3210.html

Modifié par jackv
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Et le FMI suspend son aide en attendant les élections (entendu cet aprem sur France Info).... nonmais

ce qui semble logique ,le FMI ne veut plus faire crédit..il me semble qu'il devait y avoir un versement d'ici peu

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ce qui semble logique ,le FMI ne veut plus faire crédit..il me semble qu'il devait y avoir un versement d'ici peu

Logique d'une certaine façon, mais les docteurs Purgon sévissent en économie :

La médecine au Siècle des Lumières

Clysterium donare, postea saignare, ensuitta purgare.

- Mais si maladia opiniatria non vult se garire, quid illi facere ?

Resaignare, repurgare et reclysterizare.

-- Molière, Le malade imaginaire
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En Grèce, l'austérité à l'épreuve des urnes

http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/libre/20141231/index.html?version=null

page 2

extrait

Favorite des législatives du 25 janvier, la gauche radicale veut faire campagne contre le plan d'assainissement grec

M. Samaras pensait pouvoir convaincre une majorité de députés qu'il ne fallait pas que le pays s'engage sur la voie d'élections anticipées alors que les négociations pour la sortie de la Grèce du plan d'assistance financé par la zone euro, en échange d'une douloureuse cure d'austérité, n'étaient pas encore achevées." Solutions tranchées "......

Mais, malgré des résultats décevants au second tour du 23 décembre, il (M samaras)n'avait depuis rien proposé de plus, malgré les pressions à la fois des créanciers du pays et de ses partenaires socialistes de la coalition gouvernementale.....

Le véritable pari de M. Samaras et de son entourage réside peut-être là, dans cette conviction qu'un discours électoral centré sur la peur peut de nouveau conduire les Grecs à choisir la ND. " Voter Syriza, c'est mener le pays à la catastrophe et risquer une exclusion de l'euro ", affirme-t-on à la ND...

le ND , nouvelle démocratie ,est assez semblable au RPR de chichi..

Modifié par jackv
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petit rappel des sommes en jeu

la gréce a été aidée par l'europe et le FNI a hauteur de 480milliard € dont 100milliards € effacés de dette aux banques

Allemagne y a été de sa poche de 80 milliards €

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Une éventuelle victoire de Syriza ne sortirait pas la Grèce d'une spirale de l'échec
En cas de succès aux prochaines élections législatives, prévues le 25 janvier, le parti de la gauche radicale aura une marge de manœuvre très réduite
page 11
extrait
après quatre ans de cure budgétaire, la Grèce n'est toujours pas en mesure de regagner son autonomie. Son retour sur les marchés, promis par le premier ministre Antonis Samaras pour 2015, est renvoyé aux calendes grecques......
Face à ces challenges, ce n'est pas tant l'échec probable d'un parti (siryza) non aguerri politiquement qui devrait attirer notre attention. Un échec peut devenir un succès s'il est utile, s'il révèle au grand jour l'échec de la doxa technocratique européenne. Pour la première fois depuis le début de la crise, l'UE sera appelée à affronter les demandes, assez justifiées, d'un gouvernement élu démocratiquement au risque de mettre la Grèce en échec économique total et jouer à la roulette son avenir politique dans la zone euro.
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le constat ?

stats-fr.jpg

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le constat

mais ils ont vécu prés de 10 ans a crédit et il faut bien rembourser ses crédits un jour..ils ont tiré au maximum avant ... et avec les crédits plus on attend et plus c'est lourd

Modifié par jackv
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  • 3 semaines plus tard...

En Grèce, la gauche dite radicale en passe de remporter les législatives anticipées, avec en tête Alexis Tsipras, chef de file de Sizyza, pendant de Parti de Gauche de JL Mélenchon.

Déjà de nombreux économistes, politiques, sociologues éditorialistes dressent les 2 premières années en estimant que Tsipras ne pourra tenir ses promesses et même si quelques mesures bien amoindries des promesses seront prises, très vite le leader de Siryza rentrerait dans les rangs de la Troïka Européenne en réinstaurant l’austérité rapidement, un peu comme le programme commun de 1981, cassé en 83...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/23/concretement-que-peut-changer-l-arrivee-de-la-syriza-a-la-tete-de-la-grece_4562568_3214.html

Alexis+Tsipras+01a.jpg

Source : 4.bp.blogspot.com

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Oui la Grèce a un max de crédits sur le dos à

des taux de 9% car elle est considérée comme mauvais payeur les prêts sont risqués. En plus il faut dire que l argent rentrait difficilement travail au noir pas d impôts locaux il y a 2 ans... Le seul moyen d avoir des recettes pour l état a été tva, impôts sur les carburants et l'électricité ce qui est le plus injuste

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En Grèce, la gauche dite radicale en passe de remporter les législatives anticipées, avec en tête Alexis Tsipras, chef de file de Sizyza, pendant de Parti de Gauche de JL Mélenchon.

Déjà de nombreux économistes, politiques, sociologues éditorialistes dressent les 2 premières années en estimant que Tsipras ne pourra tenir ses promesses et même si quelques mesures bien amoindries des promesses seront prises, très vite le leader de Siryza rentrerait dans les rangs de la Troïka Européenne en réinstaurant l’austérité rapidement, un peu comme le programme commun de 1981, cassé en 83...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/23/concretement-que-peut-changer-l-arrivee-de-la-syriza-a-la-tete-de-la-grece_4562568_3214.html

Source : 4.bp.blogspot.com

Pour le coup par chez nous c 'est pas mieux...entre les discours de la droite et de la gauche en période présidentielle et les actes qui suivent ils me semblent qu'il y a comme une légère dichotomie non ?

Alors pourquoi faudrait il accorder plus de crédit à nos politiques qu'aux leurs.....?

  • J'adore 4
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Ok il aurait fallu que je précise que je n'ai ni emprunts ni épargne :Smiley_40:

Mais si tout le monde (au sens propre) les envoit chier : franchement : qu'est ce qui se passe ? (je sens venir les fonds de pension et les retraites qui vont avec.... mais je laisse venir)

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Quoique... je me demande toujours ce que cela ferait d'envoyer tout promener ? (la dette en particulier)

Plus d argent plus de paiement des fonctionnaires (police,justice,maton,....)plus de secu plus de retraite plus d hôpitaux.... Etc

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Tu (toi état) dépenses beaucoup plus que tu ne perçois, donc à chaque instant tu as besoin de nouveaux emprunts pour vivre. Si tu ne rembourse plus, tu vas emprunter auprès de qui ?

Plus de salaires aux fonctionnaires, plus de paiements des importations, plus de tout plein de choses ...

Et encore ce n'est que la partie évidente de l'équation car qui assure les banques ? Les autres états, et eux aussi vont t'apprécier quand tu vas déclarer ne plus rembourser.

Donc une bonne petite guerre en vue, c'est sympa.

Ta monnaie, assise sur la valeur de tes actifs ne vaut plus rien, donc le peuple passe du jour au lendemain de pas grand chose en banque à rien. Remarque, vu qu'il ne peut plus rien acheter du fait de l'inflation de malade, ce n'est plus un problème.

Non vraiment c'est une solution tentante lol

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Ca dépend dans quel contexte on se place.

Un pays qui est en quasi-faillite mais qui reste dans le système capitaliste-productiviste-consumériste comme tous les pays de la CEE, est obligé de suivre les "recommandations" des marchés financiers : austérité, endettement supplémentaire à des taux énormes, gouvernement "aidé" par goldman-sachs.

Un pays en quasi-faillite qui dit merde au système capitaliste-productiviste-consumériste, prend le risque de voir émerger des mouvements de contestation sur son territoire, grassement financés par des fondations à la soros et armés par des gentils gardiens du monde.

Pour l'exemple de la grèce, ce n'est pas le fric définitivement perdu qui pose problème aux créanciers (la BCE réimprime des billets sur simple demande), mais c'est la mise en péril d'un système de féodalité moderne. Les populations européennes doivent avoir peur en permanence et continuer à trimer pour que le système perdure.

  • J'adore 2
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D'après les premières estimations : Syriza aurait 35 à 39% des voix, le parti de droite conservatrice suivrait juste derrière, et le parti d'extrême-droite "aube-dorée" serait 3e avec près de 20% des voix. Le perdant serait le parti socialiste.

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Ca dépend dans quel contexte on se place.

Un pays qui est en quasi-faillite mais qui reste dans le système capitaliste-productiviste-consumériste comme tous les pays de la CEE, est obligé de suivre les "recommandations" des marchés financiers : austérité, endettement supplémentaire à des taux énormes, gouvernement "aidé" par goldman-sachs.

Un pays en quasi-faillite qui dit merde au système capitaliste-productiviste-consumériste, prend le risque de voir émerger des mouvements de contestation sur son territoire, grassement financés par des fondations à la soros et armés par des gentils gardiens du monde.

Pour l'exemple de la grèce, ce n'est pas le fric définitivement perdu qui pose problème aux créanciers (la BCE réimprime des billets sur simple demande), mais c'est la mise en péril d'un système de féodalité moderne. Les populations européennes doivent avoir peur en permanence et continuer à trimer pour que le système perdure.

Pour toi la solution ressemble à la Corée du Nord ? Modifié par jackv
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Je dirais que tout le monde a perdu, malgré les apparences, personne n'obtient la majorité absolu.

Apparemment, leur système électoral donne une prime au premier, et syriza pourrait obteniir la majorité absolue au parlement (151 sièges), alors que le parti socialiste n'aurait plus aucun député.

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Voici des résultats plus consolidés, Siryza confirme les sondages bien au-delà même...

http://www.charentelibre.fr/2015/01/25/grece-la-gauche-radicale-en-passe-de-triompher,1937025.php

Alexis Tsipras, leader de Siryza

alexis-tsipras-opposition-leader-and-hea

Source : lexpress.fr

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