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Le Web des Cheminots

Grève d'avril : le REX


Messages recommandés

Nous avons déjà eu l'article du journal les échos, qui malgré quelques défauts montrait que le journaliste est bien informé par des syndicalistes cheminots et par la direction. Je vais passer sur l'article du figaro qui à généré la réponse de la CGT, le figaro etant le figaro et donc le porte parole des possédants il n'y avait pas grand chose d'intelligent à en attendre.

Pour les analyses de syndicalistes on va commencer par la CFTC et Aubin :

http://aubin.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/04/23/greve-sncf-et-maintenant.html#comments

Grève SNCF : Et maintenant ?

L'Histoire est un éternel recommencement. Il suffit de regarder dans le rétroviseur pour entrevoir ce que l'avenir réservera aux cheminots au lendemain de 15 jours de conflit. En 2003, une majorité d'organisations syndicales avait appelé à la grève. Une grève essentiellement menée par solidarité et par anticipation. Le Gouvernement avait lancé la réforme du régime général de retraite, ménageant au passage les régimes spéciaux. Une stratégie redoutable, imparable,... et cousue de fil blanc. Au point d'entrainer la mobilisation des cheminots. Cette grève, il fallait sans doute la faire, mais aussi en sortir très vite : les salariés concernés ne s'étaient guère réveillés.

Grave erreur de la CGT, à l'époque déjà. Le syndicat majoritaire a encouragé la poursuite du mouvement jusqu'à son pourrissement. Il ne pouvait en être autrement : l'action était dépourvue de tout point de sortie. Paradoxalement, alors que les cheminots s'étaient essentiellement mobilisés par solidarité envers les autres salariés, une grande partie de ceux-ci, et l'opinion publique dans sa globalité, commença à se retourner contre eux. Il a suffit au Gouvernement de jeter un peu d'huile sur les braises pour obtenir du plus grand nombre un soutien dans la réforme des régimes spéciaux, 4 ans plus tard.

Autre impact de cette erreur stratégique majeure, un profond bouleversement des références au sein de la SNCF... et ailleurs. Dans les esprits, la démonstration d'échec a remplacé les craintes issues du conflit de 95. Après cette grève avortée, les cheminots n'ont plus fait peur. Ainsi, sont sortis de la poussière des dizaines de dossiers de réorganisation (comprendre réduction des capacités) qui dormaient jusque là. Dans les relations avec l'entreprise, le rapport de force a changé de camp, les représentants de la direction allant même jusquà afficher parfois une arrogance revancharde.

Arès le conflit, des économies se sont imposées pour compenser les conséquences financières de la grève. 100 millions d'euros dans le cadre du plan « Stater ». Je crois d'ailleurs me souvenir que les performances réalisées avaient dépassé les objectifs. Une fois la machine en marche, difficile de l'arrêter. Ce conflit, les cheminots l'ont payé au centuple : blocage des salaires, fermetures de chantiers, dialogue social dégradé. L'attaque de leur régime spécial, 4 ans plus tard, en a été grandement facilitée.

Guillaume Pepy vient de remporter le bras de fer qui l'opposait à deux syndicats contestataires. Une situation sans précédent dans l'entreprise publique. Fait inquiétant, la politique de fermeté du Président de la SNCF a même reçu le soutien de Dominique Bussereau. Un Secrétaire d'Etat pourtant toujours prompt à lui lancer des peaux de bananes, qui s'est particulièrement illustré pendant cette grève par des positions déplacées et provocantes. N'oublions pas que le Gouvernement et l'Europe ont instrumentalisé le déclin de la SNCF.

La CGT n'inspirera désormais plus la crainte. Elle poursuivra sans doute son érosion aux prochaines élections professionnelles. Au profit de qui ? La négociation rapportera-t-elle au final vraiment plus que la grève, comme s'y est engagé Guillaume Pepy ? A vérifier dans les faits. De toutes manières, les agents y réfléchiront désormais à deux fois avant d'investir leurs forces dans n'importe quoi. Le cheminot qui sort de quinze jours de grève porte-monnaie vide et les yeux pour pleurer s'investira-t-il demain dans une action pour défendre des retraites ?

Comme en 2003, les cheminots vont morfler. A la différence près qu'à l'époque, la concurrence ferroviaire n'existait pas, le démantèlement de la SNCF n'en était qu'à ses balbutiements, et les effets de la grève ont pour certains été limités dans le temps. Dans quelques jours, les cheminots paieront le prix fort. Certains s'en chargeront avec délectation. Les économies, la rigueur, les contraintes, les salariés en baveront. Et sans doute sous les applaudissements du plus grand nombre.

Puis une analyse de la CFDT et Aufrère :

http://www.miroirsocial.com/actualite/conflit-sncf-raisons-syndicales-et-solutions

EXTRAIT

Début de conflit...

La CGT s'est retrouvée dans une position qu'elle ne souhaitait pas : un tête à tête avec SUD Rail

L'organisation cégétiste dirigée par Didier Le Reste a une confiance (très) limitée dans les positionnements et dans les évolutions très erratiques dans la stratégie du syndicat sudiste. Ce dernier faisant souvent appel au « mouvement social » avec les dérives habituelles liées à l'agitation d'associations diverses plus proches de la gauche radicale et libertaire que de l'action syndicale « classique ».

D'où les propos assez violents utilisés par le secrétaire général de la CGT contre d'abord l'Unsa porté par un « réformisme d'acceptation préalable du dialogue » et la CFDT qui muscle son discours devant le conflit à venir des retraites et son pragmatisme (par sa signature pour un accord salarial allant bien au-delà de l'indice des prix).

Un président de la SNCF au verbe (trop) fort et (trop) pressé ?

Guillaume Pepy s'est engagé dans une confrontation frontale avec le dirigeant cégétiste et leur détestation réciproque est connue de tous. Mais cela ne doit pas être l'excuse pour deux propos forts discutables car méprisants pour l'organisation cégétiste.

Tout d'abord, déclarer que l'on ne négocie plus après le démarrage d'un conflit ne semble pas judicieux dans la mesure où un conflit mal mené peut connaître un processus dangereux pour les deux parties. Il faut donc ne rien présumer de l'avenir.

Subsidiairement, indiquer que le conflit débutant, pouvant ne durer que deux jours tout au plus, avive une tension déjà trop importante.

L'économie de ces formules aurait (peut-être) permis de créer le climat favorable pour répondre sur quelques points à l'ouverture de négociations avec toutes les organisations syndicales représentatives (CGT, CFDT, SUD et UNSA) en prenant soin, jeu d'équilibriste, de constater l'action de la CGT et de SUD et la ferme volonté de la CFDT de défendre une politique contractuelle permettant l'obtention de revendications bien concrètes (exemple du projet d'accord salarial) en poursuivant les négociations pour améliorer le quotidien des cheminots (obtention d'un code prime augmenté entrant dans le calcul de la pension de retraite etc.).

Alors pourquoi ce verbe présidentiel très fort, voire brutal?

Nous ne pouvons le résumer à l'opposition des dirigeants. Le président de la SNCF est aujourd'hui soutenu par son autorité de tutelle (le gouvernement et certainement par le Président de la République). Mais jusqu'à quand ? Ce soutien politique ressemble fort à la corde qui soutient... le pendu !

Car devant les perturbations dans certaines régions, nombreux sont les élus de tout bord politique qui devraient monter au créneau devant la colère des usagers.

Les principaux atouts du président de la SNCF demeurent sa grande connaissance (avec son expérience) de son entreprise et... l'absence de candidats à son poste. Depuis son arrivée à la présidence de la SNCF, personne (y compris ceux qui ne l'apprécient pas) n'a été capable de prononcer un nom crédible pour la direction de l'entreprise publique, motrice des évolutions sociales dans notre pays.

Un conflit qui se localise et se transforme

La CGT et SUD n'ont pas aujourd'hui réussi leur pari d'entraîner plus de cheminots dans la grève, à l'exception des agents de conduite et des ASCT (contrôleurs) qui connaissent une augmentation de 2 % depuis hier dans la participation qui s'établit dans ces professions à près de 30 % !

Mais la participation globale (tous salariés) est inférieure à 15 %, ce qui aurait été présenté comme un résultat « modeste » pour une autre grève.

C'est donc pour éviter de reconnaitre la faiblesse de la mobilisation dans tous les autres secteurs de la SNCF que le mouvement se transforme. Des préavis de grève sont à nouveau déposés pour des durées variables allant de 59 minutes à la journée (reconductible ou non), avec des dépôts de préavis différents selon les lieux, unitaires CGT-SUD ou non selon les ententes locales, parfois additionnés de syndicats non représentatifs nationalement mais actifs dans deux ou trois régions (comme FO à Paris Nord, Paris Est, Marseille, Limoges et Montpellier).

C'est la voie d'un conflit plutôt localisé qui se dessine (sous réserve d'une évolution contraire) avec des régions très mobilisées particulièrement dans le sud (Marseille, Montpellier, voire Bordeaux, Chambéry).

Quant à la forme, elle est multiple et dépend des mobilisations locales.

C'est donc plutôt la confusion dans l'organisation de la grève qui semble répondre à la mobilisation de haut niveau du personnel roulant (avec des revendications métiers très fortes et très affirmées) et à la faiblesse des autres métiers et filières.

Quid des syndicats « non-représentatifs » nationalement (FO, CFTC, CFE-CGC) ?

Ils ont été exclus des discussions et des interfédérales nationales mais ont des contacts avec les syndicats locaux CGT et SUD.

Dans une « lettre ouverte à Didier Le Reste, secrétaire de la CGT Cheminots », en date du 13 avril, le secrétaire de FO cheminots (E.Falempin) n'hésite pas dans une dynamique très provocatrice à re-proposer à l'organisation cégétiste la « co-organisation ...d'une mobilisation » (en rappelant son invitation formulée par un courrier en novembre 2009).

Force Ouvrière cheminots (7,98 % alliée à la modeste CFE-CGC lors des dernières élections de mars 2009) n'hésite pas à appeler « à l'unité de toutes les organisations syndicales... pour une grève franche, interprofessionnelle, pour bloquer le pays... ». On remarquera le langage habituel emprunté à l'extrême gauche (tendance ex-P.T. lambertiste P.O.I.) utilisé par les dirigeants de la fédération cheminote de FO.

Le positionnement très activiste des cheminots FO est un nouveau coup de hache dans l'accord portant désigné comme « historique » entre FO et CFTC.

Car simultanément, la fédération CFTC des cheminots a diffusé un tract pédagogique expliquant dix points pour ne pas participer au mouvement de grève en cours.

Les voici (extrait intégral des dix points) :

« 1) Le mouvement a été décrété par la seule CGT, sans concertation avec l’ensemble des organisations syndicales. Comme à son habitude, l’organisation majoritaire a exclu CFTC, FO et la CGC des rencontres interfédérales. Fait nouveau, elle vient d’en éjecter Sud-rail.

2) L’action n’est pas unitaire. L’Unsa, sollicitée par la CGT, a refusé de s’y associer. La CFDT, qui se présente comme syndicat « réformiste », s’est jointe en partie au mouvement. Et pour ne pas être en reste, Sud a déposé son propre préavis avec des modalités propres…

3) Les modalités de la grève sont illisibles et confuses : mobilisation par secteurs d’activités le 7 avril selon des préavis divers et variés, appels à la grève pour le 8 pour les autres métiers. Grève reconductible pour les uns et carrée pour les autres : les cheminots n’y comprennent plus rien.

4) L’appel à l’action survient quelques jours seulement après un mouvement plus large et des expressions couronnées de succès. À quoi bon appeler à une nouvelle grève dans un délai aussi court ? L’appel sera-t-il entendu ?  

5) Quelles sont les véritables raisons qui ont poussé la CGT à appeler à la grève ? Ses rivalités avec la direction de la SNCF, la concurrence de Sud-rail, l’ultimatum de la SNCF sur les augmentations salariales ? Les intérêts des cheminots ? À chacun de se forger sa propre opinion. Si règlements de comptes il y a, la CFTC ne s’y reconnaît pas.  

6) La confusion qui entoure les appels à la mobilisation, la division syndicale organisée par la CGT risquent de compromettre l’efficacité de l’action. Une démonstration de faiblesse ne serait pas très profitable en ce moment.

7) D’autres préavis ont été déposés sur des sujets ciblés, dans certaines régions et dans certains chantiers. La multiplication des préavis nationaux et la juxtaposition des revendications ne risquent-elles pas de nuire à l’efficacité des actions locales, ou portant sur des sujets particuliers ?

8) Quel intérêt pour les cheminots de se mettre en ce moment l’opinion publique à dos ?

9) À la veille d’une réforme des retraites, et de nouvelles attaques contre les régimes spéciaux, est-il judicieux de tirer les cartouches dans tous les sens ? Gardons nos forces pour demain, nous en aurons bien besoin !

10) L’avenir de la SNCF s’assombrit. Les inquiétudes des cheminots sont légitimes. Des mouvements successifs désordonnés offrent-ils la meilleure solution au problème ? Aux salariés de juger. »

Quelles sorties de crise possibles ? Les dangers ?

Les forces militantes perdues dans ce mouvement seront difficiles à remobiliser dans un conflit social pour les retraites qui s’annonce.

La situation est difficile mais pas désespérée ! Il y a bien sûr les egos des dirigeants qui s’affrontent. On peut souhaiter que leurs équipes respectives leur indiquent les limites entre l’expression des personnalités et la recherche de solutions permettant aux deux parties de ne pas perdre la face. Car cela serait négatif à court ou moyen termes pour tous, le vainqueur du jour devant plus tard connaître le prix de sa « victoire » qui ne pourrait être que courte et relative.

Le secrétaire général de la CGT cheminots, Didier Le Reste, qui connait ses derniers mois à la tête de son organisation pour cause de retraite prochaine, ne souhaite sans doute pas quitter l’activité syndicale militante sue ce qui pourrait apparaître comme un échec.

Côté milieu syndical, certains dirigeants CFDT, tout en reconnaissant la validité de nombreuses revendications, n’hésitent plus à indiquer que les forces militantes perdues dans ce mouvement seront difficiles à remobiliser dans un conflit social pour les retraites qui s’annonce. C’est aujourd’hui la question de la meilleure stratégie par un calendrier adéquat qui est posée.

* La fermeté du président Pepy (à poursuivre son action de transformation radicale de l’entreprise publique) soutenue par la détermination gouvernementale peut naturellement être la stratégie pour épuiser les cheminots avant l’ouverture de la vraie négociation pour les retraites.

Rien que sur ce sujet, il n’est pas certain que le positionnement de la CGT (et de SUD) ne soit pas contraire aux… retraites des salariés.

Quand au président de la SNCF, il paraît nécessaire qu’il permette l’ouverture de négociations par quelques gestes concrets permettant dès maintenant de désamorcer le conflit, en accompagnant ces propositions par la reconnaissance appuyée aux deux organisations qui ont signé le projet d’accord salarial positif sur l’année 2010 (CFDT et UNSA).

À défaut, la multiplication des arrêts de travail, les recours juridiques contre les grévistes, la dispersion des actions produira un pourrissement augmentant le sentiment de confusion qui prévaut actuellement.

On monte en gamme avec l'analyse d'Andolfatto le sociologue spécialiste des syndicats sur le site de l'IST :

http://www.istravail.com/article478.html

La grève préemptive de la CGT

Le conflit social à la SNCF vient de s’achever. Les motivations de la CGT, première organisation syndicale dans l’entreprise, demandent a être décryptées. La concurrence avec SUD-Rail n’explique pas tout.

En 2003, George Bush justifiait l’intervention américaine en Irak comme étant une " guerre préemptive ". Il s’agissait de prendre de cours l’Irak, qui menaçait la paix dans le monde selon le gouvernement américain, en l’attaquant le premier et donc avant qu’il ne lance lui-même l’offensive. C’était affirmer une sorte de droit de préemption sur le déclenchement de la guerre. Dans un contexte évidemment très différent, la fédération CGT des cheminots n’aurait-elle pas mis en œuvre une stratégie comparable à l’occasion de la longue grève qui vient de s’achever à la SNCF ?

Pourquoi ce conflit qui a démarré le 6 avril dernier ? Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, interviewé par Jean-Michel Apathie, a éprouvé bien des difficultés à l’expliquer aux auditeurs de RTL le 15 avril dernier. Après un silence, il improvisait : " ...euh... je pense que l’essentiel maintenant c’est de savoir si on peut sortir d’un conflit qui pose des revendications depuis de nombreux jours... " Le conflit allait durer encore plus d’une semaine sans que l’on connaisse précisément ses raisons mais, sur les ondes de RTL, le secrétaire général de la CGT, se rendant compte subitement que lui-même ignorait ou préférait ignorer les motivations de cette grève, invoquait dans la précipitation les " effectifs ", les " moyens ", les " choix concernant le transport marchandise "...

Avec des arguments si globaux, la SNCF se trouve en réalité sous la menace permanente d’un conflit social. Cette situation apparaît symptomatique d’un type de relations sociales : la " gréviculture " devait déclarer François Nogué, le DRH de l’entreprise ferroviaire, à la mi-avril. Mais cela explique également pourquoi la grève, si galvaudée sinon gaspillée, a perdu de son impact. La plus grande partie des cheminots - de l’ordre de 87 à 96% d’entre eux (selon les jours) à l’occasion de ce conflit - s’est refusé à entrer dans un jeu qui ne paraît produire que des résultats incertains voire nuls.

Mais pourquoi la CGT a-t-elle lancé ce mouvement social ? Elle exigeait à l’origine 2 000 nouvelles créations d’emplois, l’arrêt des restructurations effectivement très importantes et en train de reconfigurer l’entreprise, des augmentations de salaires (il convient probablement de parler ici d’un effet EDF où, malgré la " crise ", des augmentations substantielles viennent d’intervenir mais direction et CGT y pratiquent de longue date une sorte de " cogestion "), sans oublier des revendications plus catégorielles. Tout cela expliquait des mots d’ordre et des modalités de grève spécifiques selon les catégories de personnel de la SNCF.

Recherche d’alliance avec CFDT et UNSA

Sur cette base revendicative complexe, la CGT a également cherché à construire une alliance avec la CFDT et l’UNSA. Il s’agissait en quelque sorte de fixer les deux " pôles " syndicaux habilités à produire le dialogue social, sinon de placer en orbite autour d’une CGT majoritaire les organisations plus " réformistes " si ce dernier terme pouvait justifier encore un clivage bien souvent éculé en raison de la professionnalisation des organisations syndicales.

Si l’UNSA, forte de sa seconde place dans la hiérarchie des organisations syndicales de la SNCF, est restée en dehors de ce jeu, tel n’a pas été le cas, dans un premier temps, de la CFDT, aux positions beaucoup plus fragiles. En effet, lors des dernières élections professionnelles à la SNCF, en mars 2009, la CFDT n’a sauvé que de justesse son statut d’organisation représentative, étant obligée de s’allier avec l’organisation la plus catégorielle de l’entreprise ferroviaire : la FGAAC, syndicat autonome des agents de conduite. La CGT et la CFDT-FGAAC s’apprêtaient donc à construire ensemble le mouvement social. Mais cette alliance apparaissait elle aussi assez incongrue car, si au plan confédéral, on a assisté à des retrouvailles, depuis 2006, entre les deux centrales, rien de tel à la SNCF. La fédération CGT des cheminots, critique à l’égard de la ligne Thibault, cultive un certain radicalisme, apparemment fidèle à la CGT " de classe et de masse " tandis que la CFDT constitue un partenaire privilégié pour la direction. Ce choix du syndicalisme intégré explique-t-il que la CFDT ne soit pas allé jusqu’au bout du chemin avec la CGT ? Après des négociations avec la direction, le syndicat estimait en effet avoir obtenu suffisamment de garanties concernant les parcours professionnels, des promotions supplémentaires pour les conducteurs, des augmentations de rémunérations. Elle préférait se retirer du préavis du grève.

Un tête à tête avec SUD Rail

La CGT se retrouvait alors dans un tête-à-tête qu’elle avait résolument chercher à éviter : un tête-à-tête avec SUD Rail. Les militants SUD ont régulièrement dénoncé la stratégie de la SNCF, la " casse " de l’entreprise, l’abandon du service public. Et de s’étonner, avec la même constance, de l’isolement dans lequel les tient la CGT alors même qu’il serait nécessaire d’ " agir ensemble ". Fin mars 2010, dans une lettre ouverte, SUD Rail interpelait les responsables de la CGT et rappelait cet impératif d’ " unité " et d’ " action " à la fédération cheminote de la CGT si celle-ci entendait effectivement lutter " contre le démantèlement de la SNCF et pour les revendications des cheminots ". Dans cette même perspective, elle s’étonnait de " la pertinence des modalités d’action " proposée par la CGT. Pour SUD, c’est un mouvement massif, national et reconductible qu’il importait de lancer. En d’autres termes : la lutte ou la mort contre le double langage ?

Ne serait-ce pas cette concurrence qui constituerait la clé de ce long mouvement social ? Depuis les deux dernières élections des comités d’entreprise et des délégués du personnel, la CGT voit ses positions s’éroder (39,3% des voix lors du scrutin de 2009, soit en recul de 1,5 point par rapport à 2006) tandis que SUD progresse (17,1% des voix lors du même scrutin, soit un gain de 2,6 points). Certes l’écart entre les deux organisations est encore important. Mais les électorats (d’abord le personnel d’exécution), tout comme les thématiques sont assez comparables alors que l’UNSA ou la CFDT s’adressent en priorité au personnel d’encadrement. L’échec de deux journées de grève depuis le début de l’année a manifestement fait monter la pression dans les états-majors. Il importait de reprendre en main la situation. La CGT se serait donc résolue à une " grève préemptive ", visant d’abord à prendre de vitesse SUD, à réaffirmer sa dynamique et sa primauté.

La CGT, seule organisation à plus de 30% d’audience

Sans doute, la CGT était elle d’autant plus convaincue de son " droit de préemption " sur le rapport de force - ou les relations sociales à la SNCF - qu’elle est la seule organisation syndicale de cette entreprise à dépasser les 30% d’audience. Compte tenu des nouvelles règles de démocratie sociale (la loi du 20 août 2008), elle est donc la seule à pouvoir signer des accords sans s’allier à une ou d’autres organisations. La CFDT et l’UNSA, même ensemble, ne le peuvent pas, sauf à se placer sous l’aile de la CGT... ou celle de SUD. La grève d’avril pourrait donc s’interpréter comme un effet pervers de cette loi. La CGT devenue - légalement - le seul partenaire social possible à la SNCF (parce que le seul à disposer du pouvoir de signer des accords), aurait cherché à réaffirmer une hégémonie que les autres organisations comme la direction - au contraire de ce qu’on observe à l’EDF par exemple -, tenterait de contourner.

La lutte était donc double pour la fédération CGT :

- d’une part, endiguer SUD et tenter de reprendre le contrôle du champ contestataire. Dès lors, deux stratégies de grève se superposait : celle de la CGT et celle de SUD, fragilisant d’autant plus la grève, sa légitimité et sa lisibilité par les personnels ;

- d’autre part, se repositionner comme pivot d’un dialogue social dont les autres acteurs - syndicats ou employeur - déplorent en réalité l’inefficacité et les blocages.

Jeux de pouvoir

On a évoqué aussi un baroud d’honneur du secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, Didier Le Reste, qui prendra prochainement sa retraite. Cette grève aurait constitué une nouvelle occasion pour lui et pour sa fédération de se démarquer de la ligne confédérale de la CGT, jugée trop modérée au moment où la réforme des retraites exigerait plus de combativité. Il existerait aussi une lutte personnelle entre le leader fédéral et le secrétaire général de la CGT qui avait marqué de son empreinte le mouvement social de 1995. Quelle trace laissera Didier Le Reste ? Enfin - dernière hypothèse - ce dernier, par un coup d’éclat, aurait cherché à rebondir sur le plan politique. Dans l’immédiat, il a donné l’impression à plusieurs reprises que le mouvement lui échappait. Comme lors du petit automne chaud de 2007, lors de la réforme des régimes spéciaux de retraite, la grève a été prise en main par des assemblées générales, souvent très minoritaires et incontrôlables. La direction de la CGT, comme celle de l’entreprise, ont donc joué le pourrissement, la première se félicitant finalement du résultat de la " table ronde " du 21 avril dont elle ne voulait pas initialement. Pourtant cette table ronde s’est essentiellement bornée à confirmer 460 embauches déjà programmées, loin des 2 000 nouveaux recrutements revendiqués par la CGT début avril.

Sur Europe 1, le 25 avril 2010, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque évoquait sans détour une " grève inutile ". Bernard Thibault ne paraît pas loin de partager le même point de vue. En tous les cas, ce mouvement a révélé une fois de plus d’étranges relations sociales, avant tout le jeu de relations et de tensions intersyndicales... sous le regard passif et décontenancé des personnels, l’impatience de la direction, la fatalisme des usagers.

Bonne lecture et donnez votre analyse personnelle détaillée et étayée sur cette grève et les stratégies mise en places pour les objectifs possibles ciblés.

Bien sur la question des raisons et des rapports de pouvoir est inévitable :)

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Invité louis44

Lu...Effectivement, cette grève était un ECHEC et tous le savent, sauf pour certaines revendications LOCALES qui ont contribué à noyer le conflit portant sur des enjeux nationaux : 1) le "ciseau" entre RFF et vieillissement de l'Infra- le démantélement progressif de la SNCF en filiales (déjà 88) 2) la fin du FRET SNCF, imprudemment démoli en filiales + rogné par VFLI 3) la fin des fonctionnaires à la SNCF (-22 000 postes depuis 2002 + parcours du combattant à l'embauche) et la montée en puissance des intérimaires, prestataires externes (Effia, sécurité, etc.) 4)la fin des retraites et des avantages 5) une future privatisation de la SNCF ? A l'ARDIF, une brochure Infos-SNCF, posée sur la table d'une salle d'attente, permet aux candidats au recrutement de lire le bel exemple de la DB face à l'ouverture à la concurrence : je cite

Depuis1994 , la DB n'embauche plus qu'en droit privé Les fonctionnaires restants ont été placés dans une structure garantissant leur statut et leurs retraites qui les mets à disposition de la DB et des opérateurs privés locaux (régionaux) ou nationaux.
Un panier de crabes, quoi... Modifié par louis44
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Invité louis44

Bref, il faut une ligne dure :1/ Union des OS 2/ Contre tout démantélement de l'entreprise historique, et donc à fortiori toute privatisation; 3/ Retour sur les destructurations faites depuis 2002 et 4/ Soutenir la gauche en 2012.

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Soutenir la gauche... Ah ah ah ! Strauss Kahn à la tête du FMI qui est en train d'exterminer le peuple grec ?

Il faut une révolte des populations avant que les ultra-libéraux ne détruisent tout sur leur passage !

La Grèce est en train de sombrer dans la guerre civile, comme l'Argentine dans les années 2000, bientôt le tour de l'Espagne, du Portugal et de la France...

Merci aux aveugles qui ont contribué à ce foutoir !

Nul doute qu'au sein de la SNCF, quand les cheminots n'auront plus rien à perdre lors des licenciements autorisés dans le rapport Grignon, ça va être ultra violent !

Plus que quelques mois, bon courage !

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Invité SNCF 21

Soutenir la gauche... Ah ah ah ! Strauss Kahn à la tête du FMI qui est en train d'exterminer le peuple grec ?

Il faut une révolte des populations avant que les ultra-libéraux ne détruisent tout sur leur passage !

La Grèce est en train de sombrer dans la guerre civile, comme l'Argentine dans les années 2000, bientôt le tour de l'Espagne, du Portugal et de la France...

Merci aux aveugles qui ont contribué à ce foutoir !

Nul doute qu'au sein de la SNCF, quand les cheminots n'auront plus rien à perdre lors des licenciements autorisés dans le rapport Grignon, ça va être ultra violent !

Plus que quelques mois, bon courage !

Et toi, t'en es où avec ta démission annoncée ? Bientôt effective ???

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Et toi, t'en es où avec ta démission annoncée ? Bientôt effective ???

Quand je lis cette phrase

Nul doute qu'au sein de la SNCF, quand les cheminots n'auront plus rien à perdre lors des licenciements autorisés dans le rapport Grignon, ça va être ultra violent !

Je me dis qu'il ne fait plus partie de la SNCF, si ?

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Bref, il faut une ligne dure :1/ Union des OS 2/ Contre tout démantélement de l'entreprise historique, et donc à fortiori toute privatisation; 3/ Retour sur les destructurations faites depuis 2002 et 4/ Soutenir la gauche en 2012.

ce que je retiens de ce conflit c'est une démonstration de combativité où on ne l'attendait pas.

c'est des jeux syndicaux divers dont certaines positions sont plus honteuses que d'autres : critiquer les travailleurs du rail qui s'opposent aux dégradations des conditions de transports et de travail en se battant pour l'emploi est digne de bien des rnoncements précédents et enfonce en faites les acquis.

alors tabler sur l'union des organisations syndicales me semble le type meme de l'erreure d'aiguillage.

la cgt s'est associé à la cfdt/fgaac, pour quelle bénéfice ?

attendre 2012 et compter sur la gauche ! pourquoi pas demander à un bouc de faire du lait ?

il n'y a aucun espoir, pas une petite pièce pour cette gauche qui de 1981 à 1984, et meme de 1984 à 1995 a attaqué les travailleirs et aussi les travailleurs du rail.

les suppressions de postes n'ont jamais autant culminées que dans les années 1987/1990 !, RFF mise en place par un gouvernement de "gauche", et rebelote avec jospin premier ministre et gayssot aux transports de nouvelles attaques contre les cheminots.

l'espoir et il est grand, c'est que malgré les dificultées les travailleurs du rail fassent confiance en leurs luttes.

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Nous sommes dans une période de résistance (à l'ultra-libéralisme, au capitalisme, à la social-démocratie...) et ceux qui résistent ne sont pas nombreux... Toutes les périodes historiques ont vécu ce type de situation. Il faut recréer de l'espoir, des perspectives , penser et inventer un avenir sans reproduire les erreurs du passé...

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BANDAA BONO a fait le REX à lui tout seul helpsoso

du coup je fais ce message alors que je n'ai rien à rajouter, hors lis mes félicitations à BANDAA BONO. bigbisous

Modifié par gdem
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BANDAA BONO a fait le REX à lui tout seul lotrela

du coup je fais ce message alors que je n'ai rien à rajouter, hors lis mes félicitations à BANDAA BONO. lotrela

Il est où le REX de SUD ?

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Il est où le REX de SUD ?

Il arrive Dom, Gdem c'est juste enthousiasmé sur la compil des 3 avis

je vais faire une analyse aussi complète que possible mais ça va me prendre un peu de temps car comme d'hab je ferais détaillé lotrela

je suis un peu à block en ce moment, je soutien techniquement trois équipes syndicales débutantes dans le privé qui vont avoir leurs premières élections, et le soir j'ai le cerveau en décompression, pas facile de faire bien dans ce cas de figure.

Donc dès que je retrouve suffisamment d'énergie je m'y colle

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Invité Monsieur Le Baron

il a fait la réserve en fin de semaine ,donc tj chez nous ..

Monsieur Le Baron n'aurait pas aimé avoir certaines personnes comme voisin en 1941. La délation demeure le sport national favori de certains rats (et encore c'est indécent pour les rats).

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Monsieur Le Baron n'aurait pas aimé avoir certaines personnes comme voisin en 1941. La délation demeure le sport national favori de certains rats (et encore c'est indécent pour les rats).

cartonrouge Est-il acceptable que de tels propos vis à vis des collègues soient tenus ici. Je ne suis pas d'accord. C'est du 2ème degré me dira le Baron ! C'est pareil revoltagesrevoltages revoltages

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Invité JLChauvin

Monsieur Le Baron n'aurait pas aimé avoir certaines personnes comme voisin en 1941. La délation demeure le sport national favori de certains rats (et encore c'est indécent pour les rats).

cartonrouge Est-il acceptable que de tels propos vis à vis des collègues soient tenus ici. Je ne suis pas d'accord. C'est du 2ème degré me dira le Baron ! C'est pareil revoltages revoltages revoltages

Tu as raison, encensons les censeurs!

Certains se sentiraient-ils tant concernés que çà par les propos de Monsieur Le Baron?

Ça s'arrange, sur ce forum comme ailleurs... Alors, ainsi certains auraient le "droit" de balancer quasi nommément sur un forum public un de leur collègue, de se foutre carrément de la gueule de plein d'autres (voire même les narguer carrément!) à propos du dernier conflit sans autre réaction puisqu'ils sont "du côté du bon droit"? Mais il est hors de question de tolérer la moindre réflexion à ce sujet, il faut rester politiquement correct n'est-ce pas?

J'en rajouterais donc une couche, vive la Censure et sus aux "révolutionnaires"!

Cela fait bien longtemps que la dérive à commencé. Les mauvaises habitudes reviennent toujours...

Travail, Famille, Patrie. A la belle époque ou régnait l'ordre moral.

Allez, chantons en cœur: Maréchal, nous (re)voilà...

Sur ce, bien le bonjour.

revoltages

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Monsieur Le Baron n'aurait pas aimé avoir certaines personnes comme voisin en 1941. La délation demeure le sport national favori de certains rats (et encore c'est indécent pour les rats).

toi tu vois le mal de partout , ,ton monocle tu te le mets ou je pense avec tes réflexions a 2 balles

Modifié par ouragan
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Tu as raison, encensons les censeurs!

Certains se sentiraient-ils tant concernés que çà par les propos de Monsieur Le Baron?

Ça s'arrange, sur ce forum comme ailleurs... Alors, ainsi certains auraient le "droit" de balancer quasi nommément sur un forum public un de leur collègue, de se foutre carrément de la gueule de plein d'autres (voire même les narguer carrément!) à propos du dernier conflit sans autre réaction puisqu'ils sont "du côté du bon droit"? Mais il est hors de question de tolérer la moindre réflexion à ce sujet, il faut rester politiquement correct n'est-ce pas?

J'en rajouterais donc une couche, vive la Censure et sus aux "révolutionnaires"!

Cela fait bien longtemps que la dérive à commencé. Les mauvaises habitudes reviennent toujours...

Travail, Famille, Patrie. A la belle époque ou régnait l'ordre moral.

Allez, chantons en cœur: Maréchal, nous (re)voilà...

Sur ce, bien le bonjour.

cartonrouge

je ne balance rien ,je remet les choses en place ,

prends tes gouttes le retraité et va au lit ,c'est de la que tu l'as vécu le dernier conflit .

Modifié par ouragan
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Invité JLChauvin

je ne balance rien ,je remet les choses en place ,

prends tes gouttes le retraité et va au lit ,c'est de la que tu l'as vécu le dernier conflit .

Et çà c'est quoi? Sinon une vulgaire provocation imbécile de quelqu'un qui n'a aucun autre argument?

Et tes gouttes, tu te doute bien ou tu peux te le mettre, n'est-ce pas, tes gouttes? cartonrouge

Mais tu as raison, restez bien tranquille entre gens de bonne compagnie... à vous vautrer dans votre petit confort de "gens biens" pendant que tout s'écroule autour de vous.

Profitez en bien, çà ne vas pas durer encore bien longtemps... et nous ne tarderons pas à subir ce que Monsieur Le Baron à si gentiment évoqué. Mais certains ont certainement déjà choisi leur camp, celui du "bon droit".

On vit une époque formidable!

revoltages revoltages revoltages revoltages :Smiley_47: :Smiley_47:

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Monsieur Le Baron n'aurait pas aimé avoir certaines personnes comme voisin en 1941. La délation demeure le sport national favori de certains rats (et encore c'est indécent pour les rats).

L'hôpital qui se fout de la charité, c'est ça?

Et les pratiques des grévistes envers les "renards"... de diffuser une liste de ceux qui ont travaillé, de taguer d'une croix leur casier, sans compter les dégradations sur les véhicules, etc?

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Invité Monsieur Le Baron

Les mauvaises habitudes reviennent toujours...

Travail, Famille, Patrie. A la belle époque ou régnait l'ordre moral.

Allez, chantons en cœur: Maréchal, nous (re)voilà...

Monsieur Le Baron date cela à... 1941 !

Monsieur Le Baron vient de découvrir que le nombre "1941" est un gros mot qui déclenche moultes cris d'offraies de la part de... Toujours les mêmes.

Monsieur Le Baron une fois encore est content de son coup : cela a eut l'effet escompté par Monsieur Le Baron (il n'y a que la vérité qui blesse).

Modifié par Monsieur Le Baron
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Monsieur Le Baron date cela à... 1941 !

Monsieur Le Baron vient de découvrir que le nombre "1941" est un gros mot qui déclenche moultes cris d'offraies de la part de... Toujours les mêmes.

Monsieur Le Baron une fois encore est content de son coup : cela a eut l'effet escompté par Monsieur Le Baron (il n'y a que la vérité qui blesse).

A vous 2 vous faites une belle paire mdr

compare se qui est comparable et après on en reparle .

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Et çà c'est quoi? Sinon une vulgaire provocation imbécile de quelqu'un qui n'a aucun autre argument?

Et tes gouttes, tu te doute bien ou tu peux te le mettre, n'est-ce pas, tes gouttes? cartonrouge

Mais tu as raison, restez bien tranquille entre gens de bonne compagnie... à vous vautrer dans votre petit confort de "gens biens" pendant que tout s'écroule autour de vous.

Profitez en bien, çà ne vas pas durer encore bien longtemps... et nous ne tarderons pas à subir ce que Monsieur Le Baron à si gentiment évoqué. Mais certains ont certainement déjà choisi leur camp, celui du "bon droit".

On vit une époque formidable!

revoltages revoltages revoltages revoltages :Smiley_47: :Smiley_47:

quand on n'y connait rien on ferme sa grande G ,c'est se que l'on dit .

reprends une dose de gouttes et hop au lit ,il se fait tard

Modifié par ouragan
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Invité JLChauvin

quand on n'y connait rien on ferme sa grande G ,c'est se que l'on dit .

reprends une dose de gouttes et hop au lit ,il se fait tard

Vous vous énervez, cher ami... c'est très mauvais pour votre santé.cartonrouge

Bien le bonsoir chez vous. revoltages

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Invité SNCF 21

Monsieur Le Baron n'aurait pas aimé avoir certaines personnes comme voisin en 1941. La délation demeure le sport national favori de certains rats (et encore c'est indécent pour les rats).

Pauv' gars .... En 1941, t'aurais peut être pas été mieux que d'autres ... Tes prétentieuses leçons de morale de pseudo-baron tu te les gardes.

Comme a dit Typiac, toi t'as le droit de foutre les non grévistes plus bas que terre, mais les autres doivent s'écraser devant toi.

Et en 1941, un Baron, ça aurait pas été du coté de la bourgeoisie collaborationniste pour sauver son petit monde ???

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Vous vous énervez, cher ami... c'est très mauvais pour votre santé.cartonrouge

Bien le bonsoir chez vous. revoltages

hop ;hop;hop au lit ,,c'est la fête ce soir ,double dose de gouttes

Modifié par ouragan
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