[RTG T 2000 "Turbotrain"] Sujet officiel

[Nico2]

Statique mais tellement rutilante 🙂

La motrice 2057 exposée à la Cité du Train à Mulhouse

(pas assez de recul pour ne pas couper un peu l'avant 😞 )

 

 

 

Modifié 23 août 2021 par Nico2

[black5]

C'est de la voir en statique, comme ça on ne "bénéficie" pas du sifflement de la turbine... et si le concept des turbo-trains était bon bon leur motorisation était un inconvénient, leur autonomie étant limitée à un aller (Lyon-Strasbourg, Lyon-Bordeaux) les CC72000 qui les remplaçaient le WE avec leur rame Corail faisaient l'aller et retour sans problème.

[E.T.G.]

Il y a 3 heures, black5 a dit :

on ne "bénéficie" pas du sifflement de la turbine...

Ni des odeurs de gaz d'échappement, qu'on pouvait sentir parfois à plusieurs centaines de mètres s'il y avait du le vent...😍

[TGV001]

Il y a 2 heures, E.T.G. a dit :

Ni des odeurs de gaz d'échappement, qu'on pouvait sentir parfois à plusieurs centaines de mètres s'il y avait du le vent...😍

... je suis encore en manque aujourd'hui... 🤩 comme celles des 63000... 

Modifié 24 août 2021 par TGV001

[cyclodocus]

Il y a 6 heures, black5 a dit :

C'est de la voir en statique, comme ça on ne "bénéficie" pas du sifflement de la turbine... et si le concept des turbo-trains était bon bon leur motorisation était un inconvénient, leur autonomie étant limitée à un aller (Lyon-Strasbourg, Lyon-Bordeaux) les CC72000 qui les remplaçaient le WE avec leur rame Corail faisaient l'aller et retour sans problème.

et sur les Lyon Bordeaux

fallait pas de retard, fallait pas tirer dessus comme un bourrin

me souviens des plaines où on laissait le Turmo XII au ralenti pour être sûr d'avoir assez de GO pour finir....

[E.T.G.]

La rame à turbine à gaz T2033-TR22017-52017-32017-T2034 est garée en juin 1996 au dépôt de Vénissieux (69) où elle attend un prochain service.

[E.T.G.]

La Rame à Turbines à Gaz T2033-TR22017-52017-32017-T2034 est garé au dépôt de Vénissieux (69) en juillet 1996.

Autre photo avec la T2035 cette fois, en gare de Lyon-Perrache (69), même date.

Celle-ci est une rame à agencement Ouest, comprenant davantage de places assises de première classe au détriment de la seconde, avec non moins d'une remorque et demie qui y est consacré. C'est aussi hélas la seule rescapée de l'ouest que son potentiel élevé justifiait de conserver après l'électrification de Paris - Cherbourg et Trouville-Deauville, venue sur le sud-est renforcer la dotation résiduelle, aucune autre rame supplémentaire sud-est que celles maintenues n'ayant pu être conservée. Les fins de carrière, comprendre l'arrêt des circulations sur les itinéraires mis sous tension en 1995 (Normandie, déjà cité, et bouclage de Lyon - Strasbourg) puis l'arrêt définitif sur Lyon - Bordeaux, s'étant passé avec des rames à bout de souffle car on avait par pur souci d'économies arrêté bien trop tôt les opérations périodiques, au profit de multiples opérations de prolongements de parcours, entrainant des casse-têtes dans les dépôts afin de gérer au mieux et de façon la plus rationnelle possible les potentiels qui s'épuisaient inexorablement des rames restantes.

[E.T.G.]

La rame R.T.G. T2035/6 est la seule à avoir survécu à l'électrification de Paris - Caen - Cherbourg et Lisieux - Trouville-Deauville en étant mutée à Vénissieux afin d'épauler la dotation restante ayant elle-même survécu à la mise sous tension complète de Lyon - Strasbourg. Malgré son apport, le parc résiduel exploité uniquement sur Lyon - Bordeaux (via Montluçon) avec en plus un aller-retour Bordeaux - Limoges sera très tendu jusqu'à la fin. La conservation d'une à deux rames supplémentaires puisque certaines offraient encore des potentiels résiduels à épuiser n'aurait pas été de trop...

Nous la voyons ici en juillet 1996 en gare de Lyon-Perrache (69) où elle s'est bien acclimatée et sur cette publication nous visitons ses salles restauration, première et seconde classe.

 

 

 

Modifié 5 septembre 2021 par E.T.G.
Rajout de photos du même thème pour éviter un second post.

[E.T.G.]

Plusieurs caisses de R.T.G. sont garées en juin 1997 au faisceau du Petit Saulon, en bordure des Ateliers de Nevers (58) dans l'attente d'une éventuelle réutilisation après remotorisation et reconditionnement, qui hélas n'aura jamais lieu.

[YBE]

J'ignorais que l'hypothèse “remotorisation et reconditionnement” avait été envisagée.
J'étais à Nevers à cette époque alors je les connaissais bien ceux-là, mais j'ignorais le nom de ce faisceau !

La même hypothèse était-elle envisagée pour les rames garées début 2000 à Vénissieux ?
Quelqu'un sait ce qui a entrainé l'abandon de ce projet ?

[cyclodocus]

à l'époque, on parlait de vente à l'Iran ou irak et/ou Maroc

qu'en a t il été ?,

[DIDIERD]

il y a 11 minutes, cyclodocus a dit :

à l'époque, on parlait de vente à l'Iran ou irak et/ou Maroc

qu'en a t il été ?,

La vente a bien eu lieu 

https://www.lesechos.fr/2005/10/des-turbans-dans-les-turbotrains-619957

[E.T.G.]

Il y a 12 heures, Yohann G a dit :

J'ignorais que l'hypothèse “remotorisation et reconditionnement” avait été envisagée.
La même hypothèse était-elle envisagée pour les rames garées début 2000 à Vénissieux ?
Quelqu'un sait ce qui a entrainé l'abandon de ce projet ?

J'ignore de quelles rames garées à Vénissieux tu parles (à leur réforme, les caisses envisagées comme potentiellement réutilisables ont été garées mais ailleurs, tandis que les autres étaient démolies). A moins que tu veuilles parler des rames qui y étaient affectées. C'est justement à ces seules six (voire même sept) rames rescapées que s'adressait ce projet de reconditionnement des caisses et remotorisation.

Concernant le reconditionnement, pas de doute, cela était bien prévu. Pour la remotorosation en revanche, j'ignore quel était le procédé prévu. L'idée d'employer des turbines de marque Makila ou de réutiliser les chaînes cinématiques des X2800 (tout en précisant que le châssis des motrices des R.T.G. n'en aurait pas supporté la masse -plusieurs tonnes- car il n'avaient été conçus que pour supporter leurs turbines -celle de traction et Astazou, pour les auxilliaires- , boîte de vitesses et accessoires). J'avoue n'avoir jamais su si ces dires n'ont jamais été qu'une légende (au demeurant pourtant répandue, ce qui ne la rend pas véridique) ou si cela provenait d'une réelle idée sérieuse, officielle, étudiée, et chiffrée.

L'hypothèse Makila semble être la plus plausible mais je crois pourtant me rappeler avoir lu par le passé que la S.N.C.F. n'avait que faire de cette turbine pourtant bien plus économe que les Turboméca jusque là employées. A moins que l'article n'était pas fiable?

Utiliser des moteurs diésels, avec toutes les transformations que cela aurait impliqué au niveau du châssis (pour peu qu'il aurait pu en supporter la masse, fut-elle moins importante que celle des moteurs de X2800), je demande à voir. Et réutiliser les moteurs et boîtes de vitesses des X2800: bien que réputés "increvables", il étaient d'une technologie dépassée, et c'est quelque peu contradictoire avec l'étude, tout au moins la réflexion) qui venait de débuter concernant la remotorisation des X2100 et 2200 (curieusement pas les X4750, qui avaient les mêmes moteurs) car on les jugeait trop polluants, alors que plus récents...

Enfin, Nevers avait pris une caisse pour regarder leur état général et ainsi se faire une idée de l'ampleur du chantier, et il s'est avéré que la toiture était bouffée par la corrosion. Cela allait faire gonfler les devis de façon trop importante et leur reconditionnement n'était plus viable. A moins que cela ait été dicté en haut lieu par une volonté de les abandonner et de saborder la relation Lyon - Bordeaux, seule qu'il leur restait (avec un aller retour Bordeaux - Limoges), relation qui n'intéressait plus l'entreprise. Car les caisses paraissaient pourtant en bon état, et les R.T.G. étaient un matériel particulièrement réussi et qualitatif. Son handicap ayant été d'être très coûteux en maintenance et en exploitation, du fait de ses turbines.

[YBE]

Merci pour cette réponse détaillée.

À Vénissieux il y avait un faisceau de voies à côté du dépôt, de l'autre côté de la voie de circulation, au nord, où étaient stockées des rames RTG je crois et des Z7100 qui semblaient réformées.
Dans les années 90 et dans les années 2000 on pouvait encore rentrer comme dans un moulin dans les dépôts, ce que je ne manquais pas de faire, en me présentant au préalable à la feuille pour demander l'autorisation, histoire de ne pas avoir d'ennuis et de ne mettre personne dans l'embarras. Bref, j'ai pu voir tout ça de près à l'époque, d'autant qu'après voir vécu à Vichy, j'ai été 3 ans à Nevers, et puis j'ai travaillé un peu à Lyon, bref, des lieux où circulaient ETG et RTG, que j'ai pu emprunter et voir, entendre et humer à loisir au point que sons, images et odeurs me reviennent en écrivant ces lignes.
 

[E.T.G.]

il y a 1 minute, Yohann G a dit :

À Vénissieux il y avait un faisceau de voies à côté du dépôt, de l'autre côté de la voie de circulation, au nord, où étaient stockées des rames RTG je crois et des Z7100 qui semblaient réformées.

D'accord, je pensais que tu parlais de R.T.G. réformées garées dans le dépôt même. Je vois très bien de quel faisceau tu parles, j'y ai vu des CC6500 radiées et je crois que justement les R.T.G. qui y avaient été entassées avant ont été évacuées pour y mettre les CC6500.

il y a 1 minute, Yohann G a dit :

Dans les années 90 et dans les années 2000 on pouvait encore rentrer comme dans un moulin dans les dépôts, ce que je ne manquais pas de faire, en me présentant au préalable à la feuille pour demander l'autorisation, histoire de ne pas avoir d'ennuis et de ne mettre personne dans l'embarras.

❤️

C'est tout pareil pour moi!

J'ai le souvenir d'avoir raté une photo un jour au dépôt de Bordeaux: dans le désordre un X2800, une R.T.G. et un X2200 côte à côte: le temps d'aller demander l'autorisation à la feuille, indiscutablement la première chose à faire, et de revenir avec sa bénédiction, l'un des engins avait été déplacé.

Mon seul regret est de n'avoir eu pendant longtemps que du matériel photo relativement basique, ce qui fait que mes vues, si on ne peut pas leur ôter leur côté documentaire, sont hélas la plupart du temps d'une qualité tout juste acceptable (et parfois moins, quand certains appareils m'ont joué des tours, en particulier l'un qui m'a fait perdre tout mon été 1993 (heureusement, j'en ai encore des souvenirs qui me trottent dans la tête)...

il y a 2 minutes, Yohann G a dit :

j'ai travaillé un peu à Lyon, bref, des lieux où circulaient ETG et RTG, que j'ai pu emprunter et voir, entendre et humer à loisir au point que sons, images et odeurs me reviennent en écrivant ces lignes.

Et là encore c'est pareil pour moi si ce n'est que:

_je n'ai été à Lyon que de juillet 1996 à juin 1998 dans le cadre de l'accomplissement de mon service national, j'y ai donc entendu, vu et senti ces matériels❤️;

_étant natif du Mans et surtout y ayant vécu 26 ans pendant lesquelles elles y roulaient, j'ai fréquenté les R.T.G. sur Caen  - Tours, et j'ai souvent accompagné mon père sur ses tournées dont certaines l'amenaient à rouler dessus. Tandis que pour avoir mes entrées aux Ateliers, qui effectuaient les grosses opérations d'entretien sur les E.T.G., je n'ai pas pu les y voir en chantier, mais je les ai vues dans la cour et à proximité, hélas le plus souvent à l'état d'épaves qu' "en bonne santé". Ici aussi vous en verrez bientôt de nouvelles photos...

[TER200]

Makila est un type de turbine de chez Turboméca, qui équipe les hélicoptères lourds de la famille Super Puma (y compris l'H225 actuellement en production), plus puissant que les Turmo XII installées dans les RTG (de l'ordre de 1300-1400 kW* contre 1150 pour les Turmo XII, et 820 kW pour les Turmo IIIF d'origine des RTG).

 

* puissance délivrée dans les hélicoptères, elle aurait peut-être été différente dans une version terrestre.

[E.T.G.]

La T2053 a bonne mine en 1993 lorsque nous la voyons en gare de Caen (14).
C'est à l'époque la seule rame "hybride", recomposée avec les remorques TR22027, 42027, 52012 et T2024, issues des rames numéros 12 et 27, comme leur numérotation l'indique.
La T2054 et la remorque TR52027 ont en effet été détruites par un incendie consécutif à la percussion d'un chariot élévateur sur un passage à niveau près de Bernay en 1986, tandis que la T2023 était détruite ultérieurement à la suite également d'une collision sur passage à niveau.
Le parc R.T.G. a été très tendu tout au long de la carrière de ce matériel, on n'a pas saisi l'opportunité de la radiation de nombreuses rames à l'issue des mises en service de Paris - Cherbourg et Trouville-Deauville ainsi que Lyon - Strasbourg en tout électrique pour disposer d'un parc confortable pour leur fin de carrière sur Lyon - Bordeaux...
C'est le dépôt de Caen, dont l'effectif est jugé plus critique que celui de Vénissieux quand la rame est recomposée, qui en héritera.