katamiaw Publication: 22 septembre 2004 Publication: 22 septembre 2004 (modifié) Redressement SNCF "au prix de massives suppresions d'emplois", selon la CGT 22 Septembre 2004 Le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste, a déploré mercredi que le redressement des résultats de la SNCF au premier semestre 2004 se fasse "au prix de massives suppressions d'emplois" et de "nombreuses dessertes fret". "Nous ne sommes pas dupes car ce redressement se fait au prix de massives suppressions d'emplois", a déclaré M. Le Reste à la presse, en marge d'une rencontre au ministère des Transports au sujet du service minimum. "La SNCF a plus supprimé d'emplois au premier semestre que ce qui était prévu" dans le budget 2004, et "nous souhaitons qu'elle réalise les embauches prévues au budget", soit 3.800 embauches, a ajouté M. Le Reste. Le budget 2004 prévoit au total 3.505 suppressions d'emplois, sans licenciement. Le responsable cégétiste a également regretté les "suppressions nombreuses de circulations fret: par rapport au premier semestre 2003, nous avons eu 15.500 dessertes supprimées, sans que la qualité de la production soit améliorée", a-t-il indiqué. "On ne peut pas rechercher l'équilibre économique par le bas en supprimant massivement des dessertes ferroviaires, en fermant des installations et en hypothéquant ainsi un véritable redressement de l'entreprise", a-t-il commenté. Selon la CGT, la SNCF a "besoin de présenter des comptes un peu plus porteurs eu égard aux pressions énormes de Bruxelles". Le président Louis Gallois a annoncé ce mercredi en conseil d'administration une amélioration des comptes, avec un résultat net en bénéfice de 43 millions d'euros. Source: AFP Modifié 28 septembre 2004 par katamiaw
katamiaw Publication: 24 septembre 2004 Auteur Publication: 24 septembre 2004 Comptes SNCF : une amélioration financière… au prix d'un coût social désastreux ! 24 septembre 2004 Lors du Conseil d'Administration de ce jour, Louis Gallois s'est félicité du résultat comptable du 1er semestre 2004 qui affiche un résultat net en bénéfice de 43 millions d'euros. Le résultat courant, quant à lui, s'améliore pour être quasiment à l'équilibre avec seulement 9 millions d'euros. Cette amélioration repose essentiellement sur l'effort de productivité fait par les cheminots mais aussi par la pression constante qu'impose la direction SNCF sur les effectifs. A fin juin, seulement 1 657 embauches statutaires étaient réalisées sur les 3 800 prévues pour l'année 2004. Cette situation provoque déjà une tension sociale sur les conditions de travail et de vie des cheminots et une multiplication des conflits locaux. Le contexte politique reste défavorable à la SNCF avec des augmentations de charges : les péages de la SNCF versés à RFF pour la circulation des trains atteignent déjà 1,212 Milliards d'euros dans les comptes 2004… à cela il faut ajouter l'augmentation du coût de l'électricité + 59 millions d'euros ! S'agit-il d'une réalité financière ou un habillage pour « faire plaisir » à Bruxelles et au gouvernement quand on connaît les diminutions de trafic, de marchés, etc ? Le trafic Corail Inter régional est condamné au titre du « modèle économique rentable », certaines lignes Corail sont directement menacées ! Même recherche de démantèlement de l'Activité Fret avec une stratégie de cession de certaines lignes à des filiales par axe ou encore des sociétés à capital partagé … La première ligne menacée est Woippy - Mannheim. Pour la fédération SUD rail, le service public n'a pas vocation à entrer dans le moule libéral de « l'économiquement rentable » mais d'abord de répondre aux besoins de la population. La nécessité de développer le service public ferroviaire est un enjeu primordial pour tous. La direction doit répondre à l'attente légitime des usagers en développant le service ferroviaire. Elle doit également répondre à celles des cheminots et arrêter sa politique de baisse des effectifs sinon elle prend le risque de voir se développer les tensions sociales ! Source: Sud Rail
golio Publication: 28 septembre 2004 Publication: 28 septembre 2004 une réaction sur le Fret et la réaction de la CGT: L'organisation du fret ferroviaire Français était depuis longtemps la plus bordélique d'Europe occidentale... aprés l'Italie, heureusement qu'ils sont là... Même les locs travaillaient nettement moins que toutes celles des voisins... et pourtant, elles n'ont pas d'acquis sociaux. La restructuration en cours (et encore ce n'est que le début), aurait dû être faite, en douceur, depuis longtemps. Au lieu, comme le préconisent depuis toujours les syndicats, de dilapider ses maigres ressources dans la desserte de 15 wagons par semaine sur de lignes touristiques, la SNCF aurait dû investir sur les axes trans européens: Espagne ou Italie - Nord de l'Europe (= 2 files de camions sur l'A10 ou l'A7). Les rares axes à gros tonnages et longs parcours susceptibles d'intéresser la concurrence. Maintenant elle se retouve dans la mouise, soumise à la conclusion de négociations à Bruxelles sur la recapitulation du Fret. Lesquelles ont peu de chance d'aboutir sur une issue favorable car il n'est pas dit du tout que les négociateurs Français (REPRESENTANTS DU MINISTERE DES FINANCES) aient envie qu'elles aboutissent ! Ils sera toujours temps, si ça merde, de dire que c'est la faute à L'Europe...
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