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Le Web des Cheminots

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Publication: (modifié)

Je propose ce topic pour que chacun y place les infos qu'ils trouvent sur le net ou ailleurs concernant le conflit qui débute le 21 à 20h.

On commence par libé.fr du 21/11 (également en grève d'ailleurs) puis le Monde.fr:

Le lien:

http://www.liberation.fr/page.php?Article=339891

L'article:

Economie

Grève reconductible, ce soir à partir de 20 heures, à l'appel de syndicats déterminés malgré les dernières concessions de la direction.

La SNCF mise à quai

par Cédric MATHIOT

QUOTIDIEN : lundi 21 novembre 2005

Ce soir, 20 heures, débute la première grève reconductible à la SNCF depuis le printemps 2003. Les cheminots, à l'appel de la CGT, de FO, Sud Rail et de la FGAAC débrayent contre la «privatisation rampante» de l'entreprise, pour les salaires, l'emploi (lire ci-contre). Et la direction a déjà sorti sa règle à calcul. «A 30 % de mobilisation, c'est un revers pour les syndicats, au-delà de 40 %, c'est un succès», jauge un dirigeant, qui espère une mobilisation faiblarde qui obligerait les syndicats à monnayer à moindre coût une rapide sortie de conflit.

Entretien.

Jusqu'à présent, la direction de la SNCF n'a pas su décourager les syndicats en dépit de quelques concessions dans le cadre de l'alarme sociale, actionnée pour la première fois par la direction. L'entreprise a ainsi enterré l'embauche de cadres hors statut. Louis Gallois, patron des cheminots, a aussi promis de supprimer 80 % des 700 km de ralentissements sur le réseau ferré, qui avaient dû être imposés faute d'entretien et que les cheminots tiennent pour un des symboles de la déliquescence du service public. Près de 40 millions d'euros seront débloqués pour remettre les voies en état. De son côté, Perben a mouillé la chemise. En octobre, le ministre des Transports a fait voter au Sénat une loi mettant un terme au monopole de la SNCF sur la maintenance des voies (Libération du 21 octobre). Ce qui a eu pour effet de gonfler la liste des revendications... Depuis, le ministre assure que la SNCF conservera la mainmise sur la gestion et la sécurité des voies.

Elections.

«Nous sommes allés au bout de la logique de négociation», affirme un responsable de la société, qui dénonce un conflit essentiellement «politique». De fait, la CGT, majoritaire, joue gros. La fédération cheminote se trouve à quelques mois des élections professionnelles qui scelleront le paysage syndical pour quatre ans. Et la CGT regarde également du côté du congrès de la confédération, qui se tiendra au printemps. Après l'échec cégétiste de la SNCM, l'impasse de la RTM (lire page 18), la CGT cheminote peut difficilement se prendre une claque à la SNCF

Autre article toujours dans libé du 21/11:

Le lien:

http://www.liberation.fr/page.php?Article=339892

L'article:

Economie

Contre une «privatisation rampante»

Selon les cheminots, le découpage des activités pourrait faciliter leur revente au privé.

par Cédric MATHIOT

QUOTIDIEN : lundi 21 novembre 2005

Le mot d'ordre de «privatisation rampante», qui sera au coeur de la grève, est-il seulement une ficelle grossière pour mobiliser les cheminots ? C'est l'avis de la direction de l'entreprise, qui assure avoir levé toute ambiguïté sur ce point. Début novembre, Louis Gallois, président de la compagnie, a appelé Dominique Perben pour le prier de dire haut et fort qu'il n'y avait «aucun projet de privatiser la SNCF». Le ministre des Transports ne cesse depuis d'assener le message, jusqu'à s'engager, hier dans une interview au Journal du dimanche, à une promesse écrite. Ce qui ne devrait guère suffire à rassurer. Car l'inquiétude des cheminots ne porte pas sur une subite ouverture du capital, scénario fantaisiste à l'heure actuelle. Ce que craignent la CGT, FO et SUD Rail, c'est que la réorganisation en cours de la SNCF prépare l'entreprise à un découpage en plusieurs activités, qui pourraient être filialisées ou privatisées. «On est accusés de poser les pointillés qui rendront possible la vente par appartement», résume ainsi Guillaume Pepy, numéro 2 de la SNCF, qui évoque une «question récurrente et identitaire de l'entreprise».

Cette organisation verticale ­ dite «gestion par activités» ­ a été lancée en 1992 avant de connaître un petit temps d'arrêt en 2001, après un conflit très dur qui avait poussé Gallois à consentir à une courte «pause de travail». La direction justifie la réorganisation par de nécessaires gains d'efficacité dans le fonctionnement de l'entreprise. Aujourd'hui, Guillaume Pepy l'estime réalisée à «90 %». Elle devrait être achevée en 2006, selon les plans de la direction. L'inquiétude est d'autant plus vive qu'en superposition de cette réorganisation interne, les règles bruxelloises imposent une étanchéité financière entre les activités. A partir de fin 2006, le fret ferroviaire, qui vit chroniquement sous perfusion de l'activité TGV, devra vivre de ses revenus. Cette «autonomisation» financière aura deux conséquences : elle obligera à terme les activités à atteindre chacune la rentabilité, et exposera les plus performantes (VFE, activité grandes lignes, dont les TGV) aux appétits du privé. Cette évolution au long cours inquiète les syndicats. Qui ont trouvé de quoi nourrir leur cauchemar dans la Vie du rail, qui vient de révéler que de hauts fonctionnaires de Bercy réfléchissaient aux scénarios d'avenir concernant une privatisation de la SNCF.

Mais la «privatisation rampante», c'est aussi pour les cheminots le grignotage progressif des missions historiques de l'entreprise par des filiales de droit privé, souvent avec des personnels sans statut. C'est le cas d'Effia, filiale de services (bagages, accueil...), en croissance régulière, qui va se voir confier les relations avec la clientèle dans les centres TER, que la direction veut mettre en place dans toutes les régions. Autre exemple avec le site Internet www.voyages-sncf.com, société de droit privé, employant des salariés privés, dont la SNCF veut faire un axe majeur de sa politique de distribution, aux dépens des guichetiers de la SNCF selon les syndicats. Jusqu'à présent, l'entreprise pouvait arguer que le recours à des entreprises privées se bornait à des activités extraferroviaires, des métiers où le savoir-faire cheminot apporte peu, sinon un renchérissement des coûts... Ce discours pourrait ne pas tenir longtemps. La SNCF pourrait bientôt partager le marché du fret ferroviaire avec sa propre filiale VFLI. Jusqu'à présent, cette micro-entreprise de fret ferroviaire n'est présente que sur le réseau secondaire français. Elle ambitionnerait désormais d'aller glaner des marchés sur le réseau national. Un dirigeant de la SNCF le confie en privé : «L'objectif est que VFLI se place sur le ramassage des wagons isolés.» Un marché, certes marginal, qui était jusqu'à présent dévolu au fret SNCF. Justification du même responsable : «La SNCF est trop chère à cause de ses coûts de structures et du statut de ses agents. Et si VFLI ne le fait pas, c'est quelqu'un d'autre qui le fera...»

Dans le Monde:

Le lien:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-707037,0.html

L'article:

SNCF : une grève sur fond de rivalités syndicales

LE MONDE | 21.11.05 | 15h06 • Mis à jour le 21.11.05 | 15h06

Cinq réunions et plus de quinze heures de discussions entre la direction de la SNCF et les organisations syndicales CGT, SUD-Rail, FO et FGAAC (conducteurs), tenues au cours de la semaine du 14 au 19 novembre, n'auront pas permis d'aboutir à un accord. Le mouvement de grève nationale reconductible, auquel ont appelé ces quatre organisations syndicales — sur les huit représentées à la SNCF — devait débuter lundi 21 novembre à 20 heures. Selon les prévisions, il se traduira par de fortes perturbations.

Le gouvernement a pourtant tout fait pour tenter de désamorcer le conflit. Notamment en insistant sur l'absence de projet de privatisation de la SNCF, l'un des points de la mobilisation syndicale. Le premier ministre, en déplacement à Strasbourg vendredi 18 novembre, a assuré que, "s'il le faut, nous prendrons des initiatives pour démontrer que le risque de privatisation de la SNCF est absurde". Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre des transports, Dominique Perben, s'est, lui, déclaré "prêt" à donner "une confirmation écrite" de sa volonté de "ne pas privatiser la SNCF".

Le prenant au mot, les syndicats devaient lui envoyer, lundi, un courrier lui demandant "l'engagement écrit du gouvernement sur le maintien de la SNCF comme entreprise publique". "Les interviews c'est bien", estime Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-Cheminots, mais "c'est mieux d'avoir la note écrite en main". Pour stopper le conflit, "il faut du lourd sur la table", prévient M. Le Reste, convaincu que "seule la mobilisation permettra de se faire entendre".

L'origine de ce conflit pose un grand nombre de questions. Deux préavis de grève séparés ont été déposés. L'un par la CGT, première organisation syndicale de l'entreprise (47,14 % des voix lors des dernières élections professionnelles), SUD-Rail, deuxième syndicat (14,79 %) et FO (5e organisation, 6,61 % des voix). Il comporte une quinzaine de revendications.

L'autre préavis a été déposé par la FGAAC, deuxième organisation syndicale chez les agents de conduite avec 31,80 % des voix, derrière la CGT (36,28 %) et devant SUD-Rail (22,40 %). Il comporte des revendications très catégorielles, propres à ces agents.

Face aux revendications justifiant les préavis de la CGT, SUD-Rail et FO et celui de la FGAAC, la direction de la SNCF assure avoir fait une partie du chemin : les négociations salariales ont été avancées au mois de janvier ; il y aura finalement 4 500 embauches en 2005, soit 800 de plus que prévu par le budget ; 40 millions d'euros supplémentaires vont être alloués pour supprimer 80 % des ralentissements sur le réseau. La direction assure en outre qu'elle maintiendra l'ensemble des points de desserte pour le fret et que les triages, qui devaient être supprimés, seront entretenus pendant encore deux ans au cas où il faudrait les rouvrir. Enfin, les conducteurs "fret" dépendront toujours de la traction.

Reste la question de la privatisation. " S'il devait un jour rester deux entreprises à privatiser en France, la SNCF serait au nombre de celles-ci", plaisante un cadre de l'entreprise publique. Mais si le PDG de la SNCF, Louis Gallois, ou Dominique Perben assurent en choeur que ce n'est pas à l'ordre du jour, les organisations syndicales en ont fait leur cheval de bataille. " En ayant choisi le pilotage par activités (fret, grandes lignes, Ile-de-France et TER) et la filialisation de certaines activités comme iDTGV, la SNCF fait un premier pas vers la vente par appartements", dénoncent-elles. D'autant plus que, selon ces mêmes organisations syndicales, la direction n'hésite pas à mettre en place "des méthodes qui étaient jusque-là réservées au secteur privé comme l'intéressement ou la promotion au mérite".

Mettre en avant la "privatisation rampante" en plus d'un nombre important de revendications permet de ratisser large au sein de la population cheminote, car il est des "statuts", comme celui d'entreprise publique, avec lesquels on ne plaisante pas.

Mais deux autres éléments "politiques" pèsent également sur ce conflit. Le premier est la proximité des élections professionnelles à la SNCF : elles auront lieu en mars 2006. Les dernières avaient vu la nette progression de SUD-Rail et la déconfiture de la CFDT.

Or, dans cette perspective, les organisations à l'origine du préavis de grève doivent renouer le dialogue avec... leur base. En dénonçant au début du mois d'octobre l'accord sur l'intéressement qui prévoyait le versement d'une prime de 160 euros par cheminot, elles ont en effet suscité le doute chez un grand nombre de leurs adhérents. Aussi doivent-elles désormais obtenir d'autres compensations pour que ces derniers oublient cet épisode d'ici au mois de mars 2006.

L'autre élément est la proximité du congrès de la CGT, en avril 2006. Didier Le Reste est en opposition avec la ligne prônée par le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, lui-même ancien patron de la CGT-Cheminots.

Les premières estimations sur la participation des cheminots au conflit, attendues mardi 21 novembre à 11 heures, auront une grande influence sur la durée de la grève. Aux alentours de 30 % de participants, le mouvement pourrait être d'une durée limitée. En ce sens, certains observateurs ne manquent pas de signaler que le préavis de grève lancé par la CGT de la RATP pour mercredi 22 novembre pourrait bien être lié au conflit à la SNCF, ne serait-ce que pour prolonger le conflit et "faire masse".

François Bostnavaron

Article paru dans l'édition du 22.11.05

Modifié par Cheminant
Publication: (modifié)

Le dossier wanadoo/RTL sur la grève:

Un lien:

http://www.wanadoo.fr/bin/frame2.cgi?u=htt...ctu.wanadoo.fr/

Dans le Monde.fr du jour:

Le lien:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-707037,0.html

L'article:

Le trafic ferroviaire fortement perturbé par la grève à la SNCF

LEMONDE.FR | 22.11.05 | 06h31 • Mis à jour le 22.11.05 | 12h04

e grosses perturbations étaient enregistrées à la SNCF dès mardi matin 22 novembre, après l'appel à la grève reconductible lancé par quatre syndicats de cheminots (CGT, SUD-Rail, FO, Fgaac) et malgré une ultime tentative du gouvernement pour les convaincre d'y renoncer.

Alors que le mouvement a débuté lundi à 20 heures, la SNCF prévoit que les difficultés les plus importantes se manifestent à compter de mardi matin avec la circulation de 1 TGV sur 3 en moyenne, 1 Corail sur 4 et moins de 50 % du trafic francilien assuré. Le réseau international sera, lui, proche de la normale.

Dénonçant une "privatisation rampante", les syndicats ont communiqué pas moins de 23 revendications à la direction : 15 pour la CGT, SUD-Rail et FO (salaires, emploi, contestation des réorganisation par activité et des filialisations, défenses du service public) et 8 pour la Fgaac (revendications catégorielles touchant notamment à l'unité de traction et à la durée du travail de nuit). Ces organisations représentent quelque 95 % des agents de conduite.

Des heures de négociations avec la direction et de nombreuses interventions du ministre des transports pour démentir toute intention de privatiser n'y ont rien fait.

Lundi, encore, Dominique Perben, a adressé un courrier aux syndicats pour leur "redire, une nouvelle fois et de la manière la plus forte, qu'il n'y a aucun projet de privatisation" de l'entreprise, souhaitant que "l'ensemble du personnel de la société soit pleinement rassuré sur ce point".

Dans le même temps, le président de la SNCF, Louis Gallois, a affirmé sur France Info ne "pas comprendre l'argument qu'on va privatiser" la SNCF ajoutant : "Ne nous faisons pas peur avec un épouvantail à moineau!". "Il faut saisir toutes les occasions de sortir de ce conflit et, en tout cas, il faudra en sortir le plus vite possible parce que personne n'en a besoin, ni les voyageurs, ni les clients du fret, ni l'entreprise, ni ses personnels", a déclaré M. Gallois.

La CGT-Cheminots a "pris acte" comme d'"un premier acquis" de la missive et de l'engagement de l'Etat, affirmant : "sans appel à la grève, nous n'aurions pas eu de tels engagements". Le premier syndicat de la SNCF y a toutefois vu, avant tout, une volonté de "rassurer les cheminots pour dégonfler la mobilisation".

Avec AFP

Pour l'AFP qui révèlent également les propos de Chirac sur le sujet:

Le lien:

http://www.afp.com/francais/news/stories/0...4.1s7rqmcu.html

L'article:

Grève à la SNCF avec de fortes perturbations, la direction propose une prime

22/11/2005 11h29

La direction de la SNCF a proposé mardi aux cheminots une prime exceptionnelle de 120 euros pour tenter de mettre fin à la grève contre "la privatisation rampante" de la société, qui provoquait d'importantes perturbations dans toute la France.

Selon la direction, la grève à l'appel des fédérations CGT, Sud Rail, FO et Fgaac a été moins suivie que les précédentes avec 22,8% de participation, tandis que la CGT, premier syndicat de la SNCF, avançait un taux de 29 à 31%.

Une réunion mardi à midi avec les quatre syndicats engagés dans le conflit a été convoquée par le président de la SNCF, Louis Gallois, qui a proposé une prime exceptionnelle "de 120 euros à chaque agent" dans un "souci d'apaisement" et "pour faciliter la reprise du service le plus rapidement possible".

Une mesure qui vient compenser l'annulation de l'accord d'intéressement du 30 septembre dernier par les syndicats majoritaires de la SNCF et qui prévoyait une prime de 160 à 200 euros en 2005 à chaque cheminot.

Mardi matin, 1 TGV sur 3 en moyenne, 1 Corail sur 4, 1 TER sur 2 ou 3 circulaient alors qu'en région parisienne moins de 50% du trafic francilien était assuré: l'ensemble du trafic national et régional était sérieusement affecté, seules certaines lignes internationales comme Thalys et Eurostar fonctionnaient à peu près normalement.

La SNCF ayant mis en place un "plan transport" lors de la précédente grève, avec information et prévisibilité du trafic, aucune pagaille n'était signalée dans les gares. Mais de nombreux bouchons ont bloqué la circulation dans les grandes villes.

Le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a indiqué attendre "des réponses claires aux revendications exprimées depuis un an" par les cheminots, sans se prononcer sur la reconduction de la grève.

Pour le syndicat Sud Rail, "la direction a apprécié le rapport de force" avec la mobilisation de ce mardi, a déclaré à l'AFP Rémy Abgrall.

Selon lui, "seuls des engagements sur les réorganisations dans l'entreprise, avec une rediscussion dossier par dossier, sur les salaires, sur l'emploi, avec un bilan par région pour vérifier la véracité de la création de 4.500 emplois en 2005, ce dont on doute, peuvent débloquer la situation".

Pour ce sixième mouvement social d'ampleur nationale depuis le début de l'année à la SNCF, quatre syndicats - la CGT, Sud Rail, FO et la Fgaac, organisée chez les seuls agents de conduite - appelaient à une grève reconductible.

Ces organisations représentent 72% de l'ensemble des personnels de la SNCF et un peu plus de 90% chez les seuls agents de conduite.

Dénonçant une "privatisation rampante de la SNCF", ces syndicats ont soumis une liste de 15 revendications portant tout à la fois sur l'emploi, les salaires, les missions de service public. Ils contestent tout particulièrement la réorganisation de l'entreprise par pôles d'activité.

Fait exceptionnel, le chef de l'Etat lui-même, Jacques Chirac, son Premier ministre, Dominique de Villepin, et le ministre des Transports, Dominique Perben, se sont engagés pour démentir tout projet de privatisation de la SNCF.

De son côté, la Fgaac a mis en avant huit revendications plus catégorielles, notamment sur la durée du travail de nuit des conducteurs, qui doit être portée de quatre à six heures.

C'est mardi soir et mercredi matin que les assemblées générales devraient être amenées à se déterminer, alors qu'à la RATP la CGT appelle à la grève mercredi et Sud à partir de jeudi.

Modifié par Cheminant

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