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Roumanie : une deuxiéme vie pour des trains français.


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Publication: (modifié)

Les compagnies roumaines n'ont pas voulu se mouiller à investir dans du matériel ultra-moderne genre AGC bi à cause de la géométrie plus que moyenne des voies et du vandalisme qui sévit dans les grandes villes. Les pièces détachées d'un matériel dernier cri Siemens ou Alsthom sont jugées hors de prix par les CFR qui ont ainsi du mal a entretenir le matériel.

Les incivilités et le vandalisme sont aussi le fait des nouveaux riches. Il n'y a qu'à voyager en single de luxe dans l'Euro Night qui relie Bucarest à Budapest. Pour environ 110 € (hors de prix pour un roumain moyen) au tarif "pass FIP 1ère ou Interrail 1ère", vous aurez droit à un aperçu du comportement des nouveaux riches locaux. Ils donnent envie de quitter la voiture-lits. C'est le même topo à bord du Sofia - Bucarest - Suceava - Chernowitz - Kiev - Moscou en 1ère classe. L'alcool aidant, ce peut être encore mieux. C'est dommage car le roumain moyen sait Vivre, est accueillant et nous apporte souvent un démenti cinglant de la réputation du pays colportée chez nous. Mise a part les problèmes de circulation et les petits désagréments liés au vandalisme contre le matériel roulant, la Roumanie est un pays plutôt sûr qui mérite amplement le voyage.

Modifié par Marlene.Riwkeh
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Publication: (modifié)

Ca fait un peu réaction de comptoir non ? La Roumanie c'est 2000 morts sur les routes par an pour 3 fois moins d'habitants que la France, avec beaucoup moins de voitures par habitant. J'y ais déjà vu un passage à niveau sur une 2x2 voies où certains ne se sont pas gênés pour passer juste avant que les barrières bien maigrichonnes se baissent.

Pour le reste, du matériel ferroviaire en bon état c'est bien, des bonnes infrastructures c'est mieux... En 1950 avec des locomotives au charbon je suis sûr que ça allait bien plus vite en France ^^ . Pour faire le trajet Bucarest-Iasi, ville du Nord-est de la Roumanie, vers la Moldavie, j'ai mis 8h pour faire moins de 400km . Je vous parle pas du trajet Iasi-Chisinau, capitale de la Moldavie, qui a duré 6h pour 150km: hormis le fait qu'on a roulé à même pas 50 à l'heure, on a aussi changé l'écartement des roues, eh oui la Moldavie c'était l'Urss, pas la Roumanie, alors écartement à la soviétique.

Ce sont les charmes de l'Ex URSS. J'ai bien mis 11 heures pour aller de Lvov/Lemberg à Chernowicz (près de la frontière Roumaine), c'est à dire moins de 350 Km. Que diriez-vous d'un Ismail - Odessa (250 km) en huit heures. Ca nous change un peu de notre TGV bien tristounet.

En ce qui concerne les comportements sur les grands axes routiers ou dans les grandes villes, ce sont toujours les même qui nous font leur démonstration de débilité. Encore une fois, c'est à dire comme d'habitude, ce sont ces nouveaux riches en 4X4 ou berlines de luxe. Un pour cent de la population de ces pays pourrit la vie des 99% restant. Est-ce que l'économie de marché sans entraves leur fut aussi bénéfique qu'on le prétend (souvent hautainement qui plus est).

Modifié par Marlene.Riwkeh
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les trains de voyageurs, hormis sur Moscou-Leningrad, étaient insérés dans un trafic intense de marchandises. Rappelons-nous que le rail détenait plus de 90 % du trafic à l'époque, et que la densité de trafic en résultant en particulier sur le Transsibérien n'a été atteinte nulle part ailleurs. D'où des horaires très détendus. Pour les gens pressés, en général en kommandirovka (mission), le billet d'Aeroflot n'était guère plus cher.

Sur Moscou-Leningrad, un pont ferré était établi chaque nuit avec une batterie de 6 trains de 16 caisses permettant de ne garer qu'une seule fois les pataches de 5000 t fréquentant la ligne. C'est pour cette raison que l'ER-200 n'a jamais vraiment circulé. Il nécessitait le garage de trop nombreux trains lents.

Sur la fin, pour soulager un peu les graphiques sur les relations très chargées, comme Moscou-Kiev-Odessa, ils étaient même arrivés à former des rames voyageurs de 32 caisses (2 x 16) couplées et découplées en avant-gare. On imagine mal ce genre de choses, mais sur un trajet de presque 24 heures pour 1526 km (65 km/h), c'était parfaitement jouable.

depuis 1991, comme dans tous les pays ex-socialistes, le trafic ferroviaire s'est effondré. Du coup, les Sapsan (ICE) peuvent s'aventurer sur les rails. Je doute fort qu'ils montent à leur vitesse limite. D'ailleurs, la prolongation de la commande (8 rames) vient d'être annulée, si j'ai bien interprété ce que j'ai lu dans le dernier n° de Le Train. Mais apparemment, ce qui reste du trafic voyageurs continue selon les anciennes normes.

Modifié par 5121
Publication:

il y a mieux : regardez sur le site, il reste une carte des lignes de la région Picardie ..... les Roumains pourront enfin savoir où est le Tréport, si jamais ça leur manquait

plus drôle, ils ont conservé la nomenclature ZRBx, ZRAB etc ... avec leurs propres numéros, 58-xxxx. enfin, les RIO Nord-Pas-de-Calais ont été transformées sur les mêmes principes que les RIO-88, soit suppression de la porte centrale et installation d'une banquette longitudinale à la place (voir photo 2)

pour réviser la geographie picarde et les PUB et l'installation de la clim....cela aurait peut être été utile en France quoi que en Picardie ?

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