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Le Web des Cheminots

La retraite des français...


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Publication: (modifié)

celle là je l'adore, car elle est l'illustration parfaite du clivage empéchant toute réflexion sereine sur le sujet..... :Smiley_04:

Enfin , cela reste sur ce ce qu'on nous répète sans cesse dans les médias : puisqu'on vous dit qu'on ne peut pas faire autrement , faut nous croire , les yeux dans les yeux .

Commençons par embaucher pour remplacer les départs en retraite , et nous aurons plus de cotisants .

La mauvaise nouvelle , c'est que la loi en venir serait pour du court terme ; ca signifie que bientôt , le caisse de retraites ne pourrait plus les financer .

Que l'on s'interroge s'il n'y a pas moyens de trouver des cotisations par là .....ou par là.....

Toujours la même chose : les plus grandes entreprises (aux mains des décideurs financiers) ne veulent plus cotiser , ou le moins possible .

Eux n'ont rien à faire qu'on crève le jour du départ en retraite ; au contraire : plus besoin de cotiser .

Tout cela n'est qu'un éternel combat des uns face aux autres .

Tant qu'on ne dira rien , ça continuera .

Modifié par dav1077
  • J'adore 2
Publication: (modifié)

Emploi et retraite, l'équation insoluble ? plus on travaille longtemps plus il y a de chômeurs

. L'allongement, réjouissant, de l'espérance de vie a des conséquences financières que les jeunes générations, pénalisées par leur accès plus tardif à l'emploi stable, ne peuvent assumer seules. D'où la volonté des pouvoirs publics, partout en Europe, de faire travailler plus longtemps les seniors.

Pour ce faire, les gouvernements d'Edouard Balladur (1993-1995), Jean-Pierre Raffarin (2002-2005) et François Fillon (2007-2012) ont joué sur deux curseurs.

D'une part, l'allongement de la durée de cotisation nécessaire pour avoir une carrière complète (37,5 ans en 1993, 41 ans en 2012). D'autre part, en 2010, le relèvement progressif de deux ans des âges de départ à la retraite (62 ans pour l'âge légal, 67 ans pour celui du " taux plein " à l'horizon 2017).

En outre, la loi de 2003 prévoit que la durée de cotisation augmente chaque année du tiers de l'espérance de vie supplémentaire dûment constatée par l'Insee. Cette règle court jusqu'en 2020. Il n'est pas exclu qu'après le rapport de Yannick Moreau, présidente de la commission pour l'avenir des retraites, le gouvernement propose un nouvel allongement du nombre des annuités nécessaires pour disposer d'une pension sans décote.

La gauche a toujours jugé cette mesure moins injuste que le relèvement de l'âge légal, compte tenu de la persistance de fortes inégalités d'espérance de vie après 60 ans et de l'entrée précoce dans la vie active de certaines catégories de travailleurs.

Le Conseil d'orientation des retraites (COR) a montré que les réformes successives de 1993, 2003 et 2010 avaient joué sur les comportements d'activité et que leurs effets se feront sentir jusqu'en 2060.

L'augmentation annuelle de la population active, tombée à + 120 000 personnes entre 1980 et 2000, est remontée à + 210 000 entre 2000 et 2010.

Selon le COR, l'essentiel de cette progression tient au fait que les actifs ont différé leurs départs à la retraite pour ne pas subir une décote importante. Le nombre des actifs supplémentaires devrait rester élevé : + 110 000 à compter de 2015.

Cette hausse, potentiellement bénéfique pour l'équilibre financier des régimes de retraite, l'est moins pour le marché du travail. Dans une période d'augmentation massive du nombre des sans-emploi, un gouvernement soucieux d'inverser la courbe du chômage a tout intérêt à favoriser les retraits d'activité.

Or, la réforme des retraites de 2010 a eu un double effet : elle a dopé le taux d'emploi des seniors mais aussi la proportion de chômeurs parmi eux. Contraints de différer leur départ à la retraite, les seniors ne réussissent pas toujours à conserver leur poste et, dans ce cas, observe Mathieu Plane, de l'Observatoire français des conjonctures économiques, leur probabilité de retrouver un emploi est quasi nulle.

Effets négatifs à court terme

Signe de ces difficultés, c'est dans leur tranche d'âge que l'on trouve la plus forte augmentation du chômage : au début de 2009, les 50 ans et plus représentaient moins de 16 % de l'ensemble des demandeurs d'emploi. Ils en constituent plus de 22 % aujourd'hui. Leur durée moyenne au chômage est de 450 jours - ils sont donc majoritairement demandeurs d'emploi de longue durée -, contre 250 jours pour l'ensemble des chômeurs et 140 jours pour les moins de 25 ans.

Une autre grande réforme structurelle programmée cet automne risque d'avoir des effets négatifs à court terme : celle de l'assurance-chômage, profondément déstabilisée par la crise. Comme toujours en pareil cas, ses recettes ont fondu et ses dépenses explosé.

. L'Unedic est un des régimes d'assurance-chômage les plus généreux de l'Union européenne : les durées d'indemnisation sont longues et leur niveau élevé. D'où l'idée récurrente de réduire le plafond des indemnités versées aux cadres, de revoir les durées d'indemnisation et de réintroduire la dégressivité des allocations, qui avait valu quelques soucis au milieu des années 1990 à la " patronne " de la CFDT de l'époque, Nicole Notat.

citation

http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/libre/20130616/index.html?cahier=QUO

Modifié par jackv
Publication: (modifié)

Un article sur les régimes spéciaux SNCF et RATP.

Les chiffres sont ils ou non validés ?

Notamment le tableau final ...

http://www.ifrap.org/Les-regimes-speciaux-de-retraite-RATP-SNCF,13069.html

Ce tableau montre que les déficits des 2 principaux régimes spéciaux SNCF + RATP (soit 3,911 milliards d’euros) représentent à eux seuls presque la moitié du déficit du régime général qui concerne pourtant 12.880.000 vs 331.000 retraités. On voit aussi que, pour chaque retraité de la SNCF et de la RATP l’État donne au titre de la subvention équilibre 11.821 d’euros par an alors que pour chaque retraité du régime général, l’État ne donne au titre de la subvention d’équilibre que de 690 d’euros, hors impôts et taxes affectés

Modifié par michael02
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mais non

mais non :Smiley_06:

Publication: (modifié)

tout ce que je vois sur ma feuille de paie depuis +25 ans (*)

c'est des taux de cotisation salarié+patronal supérieur à 12% par rapport au "privé".

La retraite à 55 ans est payé par les cheminots dans le taux T2 de 12%, même si les générations de cheminots de moins de 50 ans ne pourront plus partir à 55 ans (1 coup de rabot) et subiront une décote non négligeable (2 coup de rabot).

(*) les fiches de paie ont été modifiées pour cela vers 1992 _ ma jeunesse informatique à ICBatignolles!_

** T2 : Taux destiné à contribuer au financement des avantages supplémentaires et spécifiques de retraite que le régime spécial de la SNCF offre par rapport au régime général et aux régimes de retraite complémentaire. Taux provisionnel.

Caisse de Prévoyance (privé) SNCF

Modifié par 2D2
Publication:

Je dirais bien que ce n'est pas nouveau Aldo,mais j'ai peur de te vexer,bizz.

Publication:

Je dirais bien que ce n'est pas nouveau Aldo,mais j'ai peur de te vexer,bizz.

Ce n'est pas nouveau mais j'oublie au fur et à mesure alors je ne souffre pas.

Publication:

Vu la source, je crois que c'est un peu orienté...

mais non

mais non :Smiley_06:

Justement, il faut rectifier ce qui doit l'être dans une avalanche de chiffres qui font "sérieux"

Publication: (modifié)

Merci pour l'article cité plus haut par aldo.

La réforme de grande ampleur promise fait pschitt et on s'achemine vers un nouveau bricolage qui consistera à augmenter encore la durée de cotisation, mesure relativement indolore pour les derniers baby-boomers qui partiront à la retraite d'ici à 5 ans, mais bombe à retardement meurtrière pour leurs enfants et petits enfants, qui partiront à la retraite dans 30 ans !

Et le taquet des 62 ans auquel s'accroche Hollande, dans 15 ans ce sera un beau mirage, parce pour avoir 44 annuités à 62 ans et partir à cet âge sans subir de décote, il faudra avoir été actif dès 18 ans, sans accident de parcours, ce sera difficile !

Le choix (sic) ce sera la possibilité de partir à 62 ans avec une décote très importante, ou bien d'attendre 67 ans, pour annuler la décote.

Mais pour attendre 67 ans, il faudra dans le privé ne pas avoir été mis sur la touche avant, actuellement après 55 ans, il est impossible de trouver un vrai emploi avec une rémunération convenable.

Pas touche aux 6 derniers mois dans le public, le chiffon rouge a été agité, et la mesure vite remballée, pas touche aux régimes spéciaux, qui sont liés à l'histoire et aux luttes sociales du XXème siècle, et en ce qui concerne les cheminots bien antérieurs à la création de la SNCF.

Modifié par NEMO94
Publication:

pas touche aux régimes spéciaux, qui sont liés à l'histoire et aux luttes sociales du XXème siècle, et en ce qui concerne les cheminots bien antérieurs à la création de la SNCF.

tout ce que je vois sur ma feuille de paie depuis +25 ans (*)

c'est des taux de cotisation salarié+patronal supérieur à 12% par rapport au "privé".

La retraite à 55 ans est payé par les cheminots dans le taux T2 de 12%, même si les générations de cheminots de moins de 50 ans ne pourront plus partir à 55 ans (1 coup de rabot) et subiront une décote non négligeable (2 coup de rabot).

(*) les fiches de paie ont été modifiées pour cela vers 1992 _ ma jeunesse informatique à ICBatignolles!_

Quote

** T2 : Taux destiné à contribuer au financement des avantages supplémentaires et spécifiques de retraite que le régime spécial de la SNCF offre par rapport au régime général et aux régimes de retraite complémentaire. Taux provisionnel.

Caisse de Prévoyance (privé) SNCF

Publication: (modifié)

Il faut comprendre que le but du gouvernement est de faire baisser les pensions, seul remède pour bouche durablement le trou des caisses de retraite, et ce sans le crier sur les toits donc augmenter la durée de cotisations et/ou repousser l'âge d'ouverture des droits à la retraite pour avoir le taux plein de remplacement est un bon mécanisme pour lui dans la mesure où très peu de salariés pourront avoir la durée minimum de cotisation quelle qu'elle soit, 42, 43....47 ans et l'âge requis 65, 66 ...70 ans.

Il ne faut surtout pas qu'une majorité des salariés continuent ces seuils dans la tête de nos dirigeants.

Modifié par ADC01
Publication:

Il faut comprendre que le but du gouvernement est de faire baisser les pensions, seul remède pour bouche durablement le trou des caisses de retraite, et ce sans le crier sur les toits donc augmenter la durée de cotisations et/ou repousser l'âge d'ouverture des droits à la retraite pour avoir le taux plein de remplacement est un bon mécanisme pour lui dans la mesure où très peu de salariés pourront avoir la durée minimum de cotisation quelle qu'elle soit, 42, 43....47 ans et l'âge requis 65, 66 ...70 ans.

Il ne faut surtout pas qu'une majorité des salariés continuent ces seuils dans la tête de nos dirigeants.

Le système envisagé est beaucoup plus pernicieux, en effet, l'âge moyen aujourd'hui d'un 1er contrat en CDI, se situe aux alentours de 27 ans. Avec une cotisation de 44, cela nous mène à 71 ans. Sachant que le nombre de retraités à en bonne santé en forte baisse, du fait de l'accessibilité à la santé en baisse également, et l'état de fatigue des retraités, ces derniers en profitent beaucoup moins. C'est triste, mais l'espérance de vie d'un retraité sera beaucoup moins importante, pour un liquidation des droits à partir de 70 ans, pour 15/20 ans maximum, contre 25/30 auparavant, le constat est vite établit.

  • J'adore 2
Publication:

sans parler des périodes de chômage au milieu ...........

  • J'adore 2
Publication:

Le système envisagé est beaucoup plus pernicieux, en effet, l'âge moyen aujourd'hui d'un 1er contrat en CDI, se situe aux alentours de 27 ans. Avec une cotisation de 44, cela nous mène à 71 ans. Sachant que le nombre de retraités à en bonne santé en forte baisse, du fait de l'accessibilité à la santé en baisse également, et l'état de fatigue des retraités, ces derniers en profitent beaucoup moins. C'est triste, mais l'espérance de vie d'un retraité sera beaucoup moins importante, pour un liquidation des droits à partir de 70 ans, pour 15/20 ans maximum, contre 25/30 auparavant, le constat est vite établit.

Exacterment.

On (les médiaset politiques) n'arrête pas de nous bassiner avec cette fameuse espérance de vie qui augmente sans cesse.

D'où le fait de pouvoir travailler plus longtemps !

Mais ce qu'on ne dit pas, c'est que l'espérance de vie en bonne santé est en diminution constante depuis quelques années.

Donc des retraites encotre plus courtes et même pas le loisir d'en profiter!

  • J'adore 3
Publication:

Salut ,

Autre idée reçue :

Dans le très bon sujet donné par l'article de " Rue 89 " , il manque une autre idée qui est tout le temps mise en avant

par les médias " bien pensants " , c'est l'allongement de la durée de la vie , or l'existence ne progresse pas en sens mais

la durée de notre passage sur terre a tendance à se stabiliser ou bien se réduire , en raison des nouvelles technologies ou

de toutes les horreurs que l'ont met dans la (mal) bouffe industrielle .

  • J'adore 1
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Salut ,

Autre idée reçue :

Dans le très bon sujet donné par l'article de " Rue 89 " , il manque une autre idée qui est tout le temps mise en avant

par les médias " bien pensants " , c'est l'allongement de la durée de la vie , or l'existence ne progresse pas en sens mais

la durée de notre passage sur terre a tendance à se stabiliser ou bien se réduire , en raison des nouvelles technologies ou

de toutes les horreurs que l'ont met dans la (mal) bouffe industrielle .

Le Wifi et les ondes de téléphonie seront elles "l'amiante" du 21è siècle ??

Publication: (modifié)

Ce midi Touraine évoque la possibilité d'inclure dans la durée de cotisation requise (donc les 42, potentiellement 44 annuités) les périodes de formation.

Je suppose qu'il s'agit des périodes de formation initiale ayant permis d'obtenir avec succès un diplôme de Bac+ 2 à Bac+ 5. Quand on est étudiant, on paie la SS étudiante, mais cette cotisation ne concerne que le risque maladie, et en aucun cas l'assurance vieillesse.

Si c'est gratos, c'est un beau cadeau, et je me demande comment ça se finance, quand on voit les tarifs actuels de rachat de trimestres manquants (ie périodes non cotisées) pratiqués par la CNAV, que ce soit en durée de cotisation ou en pension, ou les 2.

http://www.toutsurlaretraite.com/rachats-de-cotisations-le-cout-d-un-trimestre-peut-depasser-4-500-euros-en-2013.html

Jusqu'à 4500 EUR pour le rachat d'un seul trimestre, soit jusqu'à 18000 EUR pour une annuité !

Modifié par NEMO94

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