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Le Web des Cheminots

Airbus du rail


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Un article de l'Expansion du 14.09.2010

La France veut un "Airbus du rail" contre les TGV chinois

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-france-veut-un-airbus-du-rail-contre-les-tgv-chinois_238901.html

La France veut un "Airbus du rail" contre les TGV chinois

Le ministre français des Transports, Dominique Bussereau, plaide pour une coopération de Siemens, d'Alstom et d'autres fabricants européens de matériel ferroviaire alors que la Chine tente d'exporter ses TGV à travers le monde.

La France souhaite une coopération européenne accrue sur les trains à grande vitesse pour pouvoir concurrencer la Chine qui cherche à exporter ses propres trains, a déclaré lors d'un déplacement à Tianjin (nord) le ministre français des Transports Dominique Bussereau. "Ce serait dommage que le pays qui a inventé le TGV ne puisse plus l'exporter", a déclaré M. Bussereau à bord du train Pékin - Tianjin, qui relie en une demi-heure ces deux villes éloignées de 120 km, en atteignant la vitesse maximale de 330 km/h.

Lors d'une visite à Shanghai lundi, le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger a fait savoir qu'il appelait de ses voeux une offre chinoise pour le financement et la construction d'un réseau de train à grande vitesse dans son Etat qui devrait fonctionner vers 2030. La Chine est déjà sur les rangs pour construire des liaisons entre Rio de Janeiro et Sao Paulo au Brésil ainsi qu'entre Buenos Aires et Cordoba en Argentine, selon M. Bussereau. La Chine a construit ces dernières années plusieurs lignes à très grande vitesse, dont la plus longue relie Wuhan (centre) à Canton (sud).

"Si en Europe on est incapable de s'unir face à la concurrence chinoise, on risque d'avoir des désagréments", a estimé le ministre français, qui avait rencontré dans la matinée à Pékin le vice-ministre chargé des Transports Xu Xianping. Selon M. Bussereau, avec la libéralisation du transport ferroviaire en Europe, "il y aura à l'avenir des rapprochements entre compagnies ferroviaires et j'espère, entre constructeurs". "Je le souhaite de tout mon coeur sinon nos amis chinois marqueront des points et on aura du mal à les rattraper", a-t-il ajouté.

Dominique Bussereau a précisé à l'AFP que la décision avait été prise fin août à Berlin de mettre en place un groupe de travail franco-allemand comprenant des représentants des industriels, des compagnies ferroviaires et des fonctionnaires pour étudier de possibles rapprochements. Tout en rappelant qu'il s'était lui-même opposé par le passé à une fusion entre Alstom et Siemens, il a estimé que ces deux sociétés pourraient travailler ensemble dans un cadre plus large comprenant également l'espagnol CAF, notamment.

Modifié par kerguel
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Un article de l'Expansion du 14.09.2010

La France veut un "Airbus du rail" contre les TGV chinois

je recommande à Bussereau de consulter ses classiques. Il saurait que ce genre d'astuce a déjà été fait pour le marché de Taïwan avec l'Eurotrain, un tronçon de remorques 2N avec motrices ICE. Un infâme bricolage ne fonctionnant même pas sous 25 kV, avec des interfaces électriques et mécaniques fantaisistes. Un maraige de circonstance de la carpe et du lapin . Le tout pour éviter une concurrence intra-européenne qui a abouti à la commande de Shinkansen type 700 , alors qu'Alsthom seul avec ses propres motrices aurait pu remporter le marché comme en Corée !!!

Sans compter que si les Chinois sont maintenant en mesure de remporter les marchés américains, on le doit à ... Siemens !!!

Modifié par 5121
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Disons surtout que Mr Bussereau veut faire parler de lui une derniere fois avant de quitter son poste !!!

...et postuler à la présidence de cet "Airbus du rail" dont les émoluments remplaceront avantageusement son salaire de ministre !

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Hélas la bataille est perdu depuis les errements politiques depuis Sarkozy et Bussereau:

  • en début d'année, Bussereau 1 Cie sacré Veolia comme champion pour représenter à l'exportaton le TGV, vu sa grand eepxérience : on ne voulait pas SNCF.
  • qui va acheter ce maudit TGV Alstom alors que tous en coeur, surout à droite et au gouvernement, le modèle économique du TGV ne fonctionne pas depuis des décennies: la pruve le déficit scandaleux de la SNCF
  • depuis 2010, même la SNCF Avoue que le TGV est à peine rentable dans les conditions économiques actuelles et, ne peut plus renouveller le matériel TGV (report de la méga commande de 1 an, 2 ans,...)

Alors espérer vendre un TGV Alstom semble une cause perdu d'avance: nos concurrents se contentant de citer les critiques dans la presse française de référence pour contrer toutes idées d'achat de matériel français.

Bussereau n'a pas compris que l'AIrbus ferroviaire européen existe et s'exporte depuis quelques années y compris en RUssie et Chine: c'est le matériel Siemens Valero...

Les amatteurs au pouvoir seront les fossoyeurs d 'une belle réalisation industrielle française.

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Hélas la bataille est perdu depuis les errements politiques depuis Sarkozy et Bussereau:

  • en début d'année, Bussereau 1 Cie sacré Veolia comme champion pour représenter à l'exportaton le TGV, vu sa grand eepxérience : on ne voulait pas SNCF.
  • qui va acheter ce maudit TGV Alstom alors que tous en coeur, surout à droite et au gouvernement, le modèle économique du TGV ne fonctionne pas depuis des décennies: la pruve le déficit scandaleux de la SNCF
  • depuis 2010, même la SNCF Avoue que le TGV est à peine rentable dans les conditions économiques actuelles et, ne peut plus renouveller le matériel TGV (report de la méga commande de 1 an, 2 ans,...)

Alors espérer vendre un TGV Alstom semble une cause perdu d'avance: nos concurrents se contentant de citer les critiques dans la presse française de référence pour contrer toutes idées d'achat de matériel français.

Bussereau n'a pas compris que l'AIrbus ferroviaire européen existe et s'exporte depuis quelques années y compris en RUssie et Chine: c'est le matériel Siemens Valero...

Les amatteurs au pouvoir seront les fossoyeurs d 'une belle réalisation industrielle française.

Ne soit pas amer....ce serait jouer le même jeu qu'eux!

Ceci dit à force de vouloir toujours avoir raison sur tout, les constructeurs français en oublient que 2010, n'est plus 1950 et que personne ne détient le monopole du savoir faire, correspondant pile poil aux souhaits, de tels ou tels clients...sans doute par excès d'orgeuil et de négations des changements intervenus ces dernières années, dans le cadre de la mondialisation et de l'émergence de certains pays.....

Il serait grand temps que les dirigeants de ces entreprises revvoient leurs positions leur management et leur stratégie industrielles et commerciale, pour coller d'avantage aux marchés qui ne cessent d'évoluer...

Mais sans doute ces mêmes dirigeants à quelques encablures de la retraites et nantis de parachutes dorés préfèrent ils jouer la montre...car après eux le déluge, une fois empoché les royalties....

Quant à la coopération technologique dont parle Mr Bussereau...si elle est aussi pauvre que la coopération politique.....elle n'est pas prés de se faire......Il suffit de voir les divergences européennes sur les grands problémes de notre monde actuel, qu'il soit industriel, fiscal, ou politique....helpsoso

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Hélas la bataille est perdu depuis les errements politiques depuis Sarkozy et Bussereau:

  • en début d'année, Bussereau 1 Cie sacré Veolia comme champion pour représenter à l'exportaton le TGV, vu sa grand eepxérience : on ne voulait pas SNCF.
  • qui va acheter ce maudit TGV Alstom alors que tous en coeur, surout à droite et au gouvernement, le modèle économique du TGV ne fonctionne pas depuis des décennies: la pruve le déficit scandaleux de la SNCF
  • depuis 2010, même la SNCF Avoue que le TGV est à peine rentable dans les conditions économiques actuelles et, ne peut plus renouveller le matériel TGV (report de la méga commande de 1 an, 2 ans,...)

Alors espérer vendre un TGV Alstom semble une cause perdu d'avance: nos concurrents se contentant de citer les critiques dans la presse française de référence pour contrer toutes idées d'achat de matériel français.

Bussereau n'a pas compris que l'AIrbus ferroviaire européen existe et s'exporte depuis quelques années y compris en RUssie et Chine: c'est le matériel Siemens Valero...

Les amatteurs au pouvoir seront les fossoyeurs d 'une belle réalisation industrielle française.

A mon avis, il ne fait pas confondre le modèle économique de la grande vitesse française et le matériel roulant à GV de la société Alsthom, qui n'est que l'une des composantes du système à grande vitesse français, lui-même composante du système ferroviaire français.

Sur le strict matériel roulant, Siemens en s'alliant à Tangshan a fait un choix qu n'est pas très différent dans son principe de ce qu'à fait Alstom avec Beijing Heavy Electric Machinery Works pour les turbines (notamment une partie de celles du barrage des Trois Gorges). Bien d'autres entreprises mondiales ont une filiale chinoise issue d'un partenariat avec une entreprise locale.

.

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Bien d'autres entreprises mondiales ont une filiale chinoise issue d'un partenariat avec une entreprise locale.

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Évidemment, c'est logique depuis quelques années....pas de partenariat...pas de transfert technologie = pas de marché !

Seuls les réels technologies de pointes, a trés ahutes valeurs ajoutées échappent encore à ce process, à condition de representer un enjeu pour le pays demandeur.

Hors le chemin de fer ou les "TGV /AVE/TAV etc..."ne sont plus ce que l'on pourrait qualifier de haute technologie, à très forte valeur ajoutée, depuis des années....

Pour conquérir ces marchés émergents c'est "joint venture", coopération, transfert de technologie ou rien du tout.....ce qui ne se fera pas avec l'un se fera avec l'autre....!

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A mon avis, il ne fait pas confondre le modèle économique de la grande vitesse française et le matériel roulant à GV de la société Alsthom, qui n'est que l'une des composantes du système à grande vitesse français, lui-même composante du système ferroviaire français.

Sur le strict matériel roulant, Siemens en s'alliant à Tangshan a fait un choix qu n'est pas très différent dans son principe de ce qu'à fait Alstom avec Beijing Heavy Electric Machinery Works pour les turbines (notamment une partie de celles du barrage des Trois Gorges). Bien d'autres entreprises mondiales ont une filiale chinoise issue d'un partenariat avec une entreprise locale.

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Certes mais tu ne peux pas ignorer les effets néfastes de la campagne de dénigrement contre la SNCF qui peut se résumer pour nos concurrents par TGV= déficit= pas le modèle à suivre...

De plus, on ne joue plus dans la même cour: en 2012, 50% du réseau mondial des TGV seront chinoises...

Avec le TGV, on s'est tiré une balle dans le pied en laissant la propagande s'acharner sur le mélimélo du déficit, l'endettement, les régimes spéciaux et la vie de la SNCF.

On aurait du être fier du TGV et imposer à l'ETAt de jouer son rôle, soit payer les LGV Ouest et Nord.

Maintenant c'est trop tard et on a refait une réussite à la française, comme la Caravelle si révolutionnaire mais vite concurrencer par le DC9.

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Certes mais tu ne peux pas ignorer les effets néfastes de la campagne de dénigrement contre la SNCF qui peut se résumer pour nos concurrents par TGV= déficit= pas le modèle à suivre...

De plus, on ne joue plus dans la même cour: en 2012, 50% du réseau mondial des TGV seront chinoises...

Avec le TGV, on s'est tiré une balle dans le pied en laissant la propagande s'acharner sur le mélimélo du déficit, l'endettement, les régimes spéciaux et la vie de la SNCF.

On aurait du être fier du TGV et imposer à l'ETAt de jouer son rôle, soit payer les LGV Ouest et Nord.

Maintenant c'est trop tard et on a refait une réussite à la française, comme la Caravelle si révolutionnaire mais vite concurrencer par le DC9.

Les concurrents d'Alstom en matériel roulant sont des constructeurs de matériel roulant. Les cautions SNCF dont Alstom MR a besoin sont essentiellement des gens compétents en entretien du matériel GV, puisque la SNCF entretient elle-même son matériel et ne l'envoie pas au "garage" du constructeur (ce que ferait probalement un "petit réseau").

Pas spécialement de dénigrement de la SNCF dans le monde des projets GV internationaux. Personne ne met en doute la compétence globale de la SNCF en GV, ni sa compétence dans plein de sous-domaines d'un "projet GV" (même si elle a perdu la compétence de définition du programme des infrastructures au profit de RFF, ce qui commence à se savoir depuis le TGV Est). Cela dit, elle n'est pas en monopole de compétence.

L'organisation et le modèle financier d'une ligne à GV unique n'est pas celui du "modèle français" SNCF-RFF-Etat-STIF-Régions-départements-villes, où la SNCF est un transporteur "généraliste" (GV, classique national, régional, voyageurs, fret), où l'Etat est à la fois garant des lois nationales et patron de RFF et de la SNCF (donc arbitre et joueur), où il y a un GI et un GID, où il existe un "statut du personnel SNCF", mais pas de celui de RFF, etc. "Tout çà c'est bien compliqué, mais si les Français sont heureux avec çà c'est leur problème, c'est pas le nôtre sur ce projet" disent les étrangers. Ne perdons pas de temps à raconter la France, parlons des réponses au projet local.

Les questions posées au soumissionnaire SNCF (ou autre) sont généralement plus terre à terre et centrées sur le projet lui-même : sur quels appels d'offres du projet la SNCF (ou une de ses filiales) veut-elle soumissionner ? Quelles sont ses compétences propres par rapport au problème local à résoudre (va-t-elle seulement me fourguer bien cher et sans adaptation locale ses instructions techniques valables pour la France) ? Est-elle en mesure de proposer une organisation responsabilisante pour une "petite chose", alors qu'elle est si grosse et compliquée ? Mais d'un autre côté c'est un tel bonheur de savoir qu'elle a tant de spécialistes de problèmes particuliers (réponse à tout, ou presque) ... à condition d'avoir la garantie de disposer, dès que le besoin se posera, de la compétence spécialisée SNCF correspondante avec le même degré de priorité qu'un besoin interne SNCF.

Devenir partiellement chinoise sous une forme à déterminer est effectivement un sujet pour Alstom, comme pour tout groupe qui se veut mondial, si une part importante de son marché des 15 à 20 prochaines années est en Chine. Voir constructeurs automobiles, l'Oréal, etc. Détachement longue durée de personnels français dans un premier temps, personnel complètement local ensuite

Les problèmes de l'organisation ferroviaire française sont des problèmes ...français (dans le cadre de la législation européenne existante et à venir bien sûr). Les grands groupes industriels ou d'ingéniérie dont le champ se veut mondial sont de moins en moins nationaux, ni dans leur capital, ni dans leurs centres de recherche, ni dans leurs personnels, ni dans leur localisation. C'est ce qui me gêne dans le discours de Monsieur Bussereau sur Alstom (ou de ses collègues sur d'autres "fleurons de l'industrie française"). C'est pas parce que les ex-Matra sont Siemens que ce ne sont pas des ingénieurs et techniciens français, et les ouvriers de Toyota sont des ouvriers français.

Modifié par PN407
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Devenir partiellement chinoise sous une forme à déterminer est effectivement un sujet pour Alstom, comme pour tout groupe qui se veut mondial, si une part importante de son marché des 15 à 20 prochaines années est en Chine. Voir constructeurs automobiles, l'Oréal, etc. Détachement longue durée de personnels français dans un premier temps, personnel complètement local ensuite.

Salut

ça semble tellement évident...et le phénomène ne fera que s'accélérer, s'il n'est pas déjà engagé...!

Les problèmes de l'organisation ferroviaire française sont des problèmes ...français (dans le cadre de la législation européenne existante et à venir bien sûr).

Absolument, car il n'y a en plus aucune concertation entre les décideurs, les acteurs, et les utilisateurs...chacun voulant conserver ses prérogatives ou son pré carré, au mépris de l'autre. Comme en plus organisation ferroviaire française implique de nombreux personnels, le sujet sans cesse contourné reporté, parceque socialement difficile, on en arrive a des décision prises in extrémis sans concertation, sans accompagnement, à la va vite alors que la problématique est connue depuis plus de 20 ans !

On complique donc les tâches, les décisions, l'avenir des uns et des autres dans une atmosphère de lâcheté intellectuelle, chacun essayant de sauver ce qui peut lui être favorable, en attendant une fin de carrière ou d'activité(au sens ferroviaire du terme), plus ou moins proche/lointaine

C'est pas parce que les ex-Matra sont Siemens que ce ne sont pas des ingénieurs et techniciens français, et les ouvriers de Toyota sont des ouvriers français.

C'est clair!

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si on peut regretter que nos TGV n'aient plus la cote que chez nous, il faut quand même dire que ce travail de pionnier restera comme un exemple de ce qu'a pu faire une SNCF intégrée, avec une recherche de pointe, et un pilotage de l'industrie bénéficaire pour les différentes parties.

Une fois la voie défrichée, il n'est pas si difficile de lancer un train à 350 km/h, il suffit de puissance. Mais il y a le TGV résultat d'une optimisation de l'ensemble du système train-caténaire-ligne-voie, et les gros bouzins bourrés de moteurs jusqu'à la moelle qui se balladent en travers de voies, au point qu'il leur faut une voie en béton, sinon ....

On approche des 11 Mkm parcourus pour la meilleure rame si ce n'est déjà fait. Malgré des résultats exceptionnels, ce qui compte le plus maintenant, c'est de réduire la facture initiale, les appels d'offres ne se font pas sur l'état des rames dans 35 ans.

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1) si on peut regretter que nos TGV n'aient plus la cote que chez nous,

2)il faut quand même dire que ce travail de pionnier restera comme un exemple de ce qu'a pu faire une SNCF intégrée, avec une recherche de pointe, et un pilotage de l'industrie bénéficaire pour les différentes parties.

Une fois la voie défrichée, il n'est pas si difficile de lancer un train à 350 km/h, il suffit de puissance. Mais il y a le TGV résultat d'une optimisation de l'ensemble du système train-caténaire-ligne-voie, et les gros bouzins bourrés de moteurs jusqu'à la moelle qui se balladent en travers de voies, au point qu'il leur faut une voie en béton, sinon ....

On approche des 11 Mkm parcourus pour la meilleure rame si ce n'est déjà fait.

3)Malgré des résultats exceptionnels, ce qui compte le plus maintenant, c'est de réduire la facture initiale, les appels d'offres ne se font pas sur l'état des rames dans 35 ans.

1) Ne soyons pas pessimistes pour le matériel GV d'Alstom, je pense qu'il est respecté ailleurs que chez nous. Mais c'est évidemment à cette société de voir sur chaque projet étranger :

a) si le TGV français est adapté au marché local,

b) si les coûts d'adaptation sont ou non supportables (surtout ceux engagés avant d'être sûr de gagner le marché),

c) si les conditions demandées par le client potentiel et les conditions de concurrence du marché sont acceptables ou non.

On peut décider de rester hors du coup dans certains cas, on a les "reins financiers" qu'on a.

2) On est bien d'accord, le TGV français est une réussite de 45 ans, grâce à :

a) la création volontariste, par Monsieur Roger Guibert, du Service de la Recherche SNCF, "orienté système" et "multifonctionnel", mais il ne faut pas oublier qu'à l'époque les industriels n'étaient que les réalisateurs des objets et systèmes étudiés et testés par la SNCF.

b) l'intégration réactive de l'expérience d'exploitation tout au long de la période (tu cites les 11Mkm accomplis)

Le monde, l'Europe, la France et l'organisation du monde ferroviaire au sens le plus large ont changé. Cela dit, s'il y a un système nouveau à étudier, tester et créer, l'organisation sera probablement plus partenariale, plus souple selon les sujets et moins franco-française. Mais rien n'empêche les organismes publics et privés qui pensent devoir réfléchir (et plus : étudier, tester) sur l'avenir d'un domaine d'intérêt commun de le faire.

3) Plutôt que minimiser la facture initiale du MR, il s'agit plutôt de maximiser sur 30ans la marge du système. Et la facture est la facture sur 30ans de l'ensemble des composants du système assurant le service défini : pas juste le matériel roulant, pas l'investissement seul, mais aussi les coûts d'exploitation / entretien. C'est la différence entre ce que peut apporter le groupe SNCF (par exemple aujourd'hui présent via Systra dans l'équipe d'assistance à maîtrise d'ouvrage du projet californien pilotée par Parsons Brinckerhoff) et ce que peut apporter un constructeur de matériel roulant (ou de systèmes caténaires, ou de systèmes télécoms, ou une entreprise de préparation de la restauration, etc,).

Une des difficultés pour la rédaction des appels d'offres MR (et des autres sous-systèmes) est précisément de bien les inscrire dans l'intérêt du système global.

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  • 8 mois plus tard...

L'Airbus du Rail de nouveau à l'ordre du jour : http://www.20minutes.fr/ledirect/741389/deputes-francais-plaident-airbus-rail

Les députés français plaident pour un «Airbus du rail»

Un rapport parlementaire pointe les faiblesses de l'industrie ferroviaire française et réclame la structuration d'une filière à l'échelle européenne avec en filigrane l'idée d'un «Airbus du rail», selon des informations publiées mercredi par le journal Les Echos.

Entreprise européenne

Le rapport d'une commission d'enquête, cité par le quotidien, souligne que les entreprises européennes «continuent de se livrer de rudes batailles commerciales intraeuropéennes» alors qu'Alstom et Siemens font face à la concurrence croissante d'acteurs chinois et sud-coréens.

Les parlementaires plaident ainsi pour la «voie d'une coopération renforcée entre les principaux acteurs européens», évoquant un «Airbus du rail» qui passerait dans un premier temps par la définition «d'axes de développement en commun», plutôt que par des «fusions ou des rapprochements capitalistiques immédiats», précisent Les Echos.

Ferroviaire français

Les parlementaires soulignent en outre que le ferroviaire français peut revendiquer le 3e rang mondial du secteur derrière l'Allemagne et la Chine, mais que «la filière souffre d'être trop éclatée, avec très peu d'entreprises de taille intermédiaire et une kyrielle de PME - plus de 1.000 - très fragiles».

Le rapport met également en cause les «flottements» de la SNCF, qui a reporté sine die toute nouvelle commande de TGV et dont les députés critiquent la politique en matière de fret, selon Les Echos.

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Les députés français plaident pour un «Airbus du rail»

OK..... Et les allemands? Ils plaident pour quoi? Sachant que Siemens rafle presque tous les marchés au détriment du TGV, pas sur qu'ils veuillent d'une alliance.

D'un autre coté, une fusion entre les deux constructeurs sera-t-elle bien vue par l'UE, sachant que c'est au détriment de la concurrence lors des appels d'offre faits par les EF ou les sociétés de leasing ferroviaire?

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OK..... Et les allemands? Ils plaident pour quoi? Sachant que Siemens rafle presque tous les marchés au détriment du TGV, pas sur qu'ils veuillent d'une alliance.

D'un autre coté, une fusion entre les deux constructeurs sera-t-elle bien vue par l'UE, sachant que c'est au détriment de la concurrence lors des appels d'offre faits par les EF ou les sociétés de leasing ferroviaire?

Bien vu !

et quand on lit ça :

Ferroviaire français

Les parlementaires soulignent en outre que le ferroviaire français peut revendiquer le 3e rang mondial du secteur derrière l'Allemagne et la Chine, mais que «la filière souffre d'être trop éclatée, avec très peu d'entreprises de taille intermédiaire et une kyrielle de PME - plus de 1.000 - très fragiles»

Qui donc, a encouragé ce système de petites PME à la française dans le passé.....ce ne sont pas ces mêmes parlementaires ou tout du moins leurs ainés? 9a fait pourtant plus de 40 ans que l'on dit que la taille des PME françaises, n'est pas adaptée aux marchés européens à fortiori aux marchés mondiaux....et nos amis allemands l'ont bien compris aux lendemains de la seconde guerre mondiale.....en structurant leurs tissus productif différemment....!

Le rapport met également en cause les «flottements» de la SNCF, qui a reporté sine die toute nouvelle commande de TGV et dont les députés critiquent la politique en matière de fret, selon Les Echos.

Encore plus gonflé :

Qui est l'actionnaire majoritaire de la SNCF ?

Qui est allé au dela de ce que recommandait l'Europe en matière de concurence ou de séparation des activités ?

Qui n' a eu de cesse de développer le transport de fret sur route au détriment du fret par voie ferroviaire ?

une fois de plus ce ne sont pas ces mêmes parlementaires(ou leurs ainés) ?

En lisant cet article on se demande bien comment on peut dire tout et son contraire...

In fine les parlementaire ne s'inquiéteraient ils pas d'une disparition progressive du savoir faire français face à la concurrence étrangère, en matière d'obtentions de marché?

et de ce fait ne craignent ils pas la disparitions de certains sites de production ?

d'où cette idée d'Airbus du Rail......

Pas sur du tout que la mayonnaise prenne....et surtout il me semble que l'idée arrive un peu tard...! nonmais

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