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Investissements au détriment de la maintenance


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Salut à tous

Un petit post pour lancer le débat et voir comment ça se passe ailleurs en France.

Une GOP arrive prochainement dans le Sud Ouest et bien que les dates de ce chantier soient connues depuis fort longtemps, aucune anticipation sur les effectifs n'a été faite. Le fait est que la quasi totalité des opérations de maintenance sont annulées ! Ou plutôt on nous explique qu'il faut faire le boulot avec 30 % d'effectif en moins dans une brigade (ex: traitement de gauche VI dans une courbe avec une visibilité de 150 m, en IPCS, où ça roule à 220 avec 4 agents).

C'est de pire en pire ! Mais jusqu'où va-t-on aller comme ça ?revoltages

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Un petit post pour lancer le débat et voir comment ça se passe ailleurs en France.

Une GOP arrive prochainement dans le Sud Ouest et bien que les dates de ce chantier soient connues depuis fort longtemps, aucune anticipation sur les effectifs n'a été faite. Le fait est que la quasi totalité des opérations de maintenance sont annulées ! Ou plutôt on nous explique qu'il faut faire le boulot avec 30 % d'effectif en moins dans une brigade (ex: traitement de gauche VI dans une courbe avec une visibilité de 150 m, en IPCS, où ça roule à 220 avec 4 agents).

C'est de pire en pire ! Mais jusqu'où va-t-on aller comme ça ?revoltages

bien d'accord

rien de nouveau ,ça fait 2/3 ans que ,chez nous , des agents (se) sont demandés pour aller participer à de gros travaux m^me hors région . pendant ce temps là, la maintenance attend !

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Salut à tous

Un petit post pour lancer le débat et voir comment ça se passe ailleurs en France.

Une GOP arrive prochainement dans le Sud Ouest et bien que les dates de ce chantier soient connues depuis fort longtemps, aucune anticipation sur les effectifs n'a été faite. Le fait est que la quasi totalité des opérations de maintenance sont annulées ! Ou plutôt on nous explique qu'il faut faire le boulot avec 30 % d'effectif en moins dans une brigade (ex: traitement de gauche VI dans une courbe avec une visibilité de 150 m, en IPCS, où ça roule à 220 avec 4 agents).

C'est de pire en pire ! Mais jusqu'où va-t-on aller comme ça ?revoltages

Les effectifs de maintenance baissent d'année en année. La convention SNCF/RFF pour la maintenance imposant un gain de productivé de 3 à 3,5% par an cela se traduit par une baisse d'effectifs de 3 à 5% puisque le coût des matières a subi des hausses assez importantes (rails par exemple). Donc en une dizaine d'années c'est plus de 30% d'effectifs en moins sur la maintenance. L'effectif ayant été réduit dans ces proportions, un RVB qui nécessite un renfort 150 agents pendant quelques semaines déshabille fortement les équipes de maintenance déjà réduites.

Sur le chantier de la région de Bordeaux que tu évoques des renforts de l'Elog Nat et d'autres régions extérieures sont peut-être prévus. Actuellement les territoires de production qui ont été mis en place depuis que les pôles maintenance des régions ont "fumé" doivent gérer les flux de détachement de personnel d'une région à l'autre et cela est anticipé et plannifié sur l'année.

Mais je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est tout de même la galère pour réussir à faire face à une maintenance réduite au minimum pendant qu'un chantier important d'investissement comme un RVB se déroule et qui "pompe" une grosse part de l'effectif. Et ça ne va pas s'arranger cartonrouge

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Les effectifs de maintenance baissent d'année en année. La convention SNCF/RFF pour la maintenance imposant un gain de productivé de 3 à 3,5% par an cela se traduit par une baisse d'effectifs de 3 à 5% puisque le coût des matières a subi des hausses assez importantes (rails par exemple). Donc en une dizaine d'années c'est plus de 30% d'effectifs en moins sur la maintenance. L'effectif ayant été réduit dans ces proportions, un RVB qui nécessite un renfort 150 agents pendant quelques semaines déshabille fortement les équipes de maintenance déjà réduites.

Sur le chantier de la région de Bordeaux que tu évoques des renforts de l'Elog Nat et d'autres régions extérieures sont peut-être prévus. Actuellement les territoires de production qui ont été mis en place depuis que les pôles maintenance des régions ont "fumé" doivent gérer les flux de détachement de personnel d'une région à l'autre et cela est anticipé et plannifié sur l'année.

Mais je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est tout de même la galère pour réussir à faire face à une maintenance réduite au minimum pendant qu'un chantier important d'investissement comme un RVB se déroule et qui "pompe" une grosse part de l'effectif. Et ça ne va pas s'arranger cartonrouge

Et pour vous "rassurer" c'est le même phénomène sur LGV... (certes en un peu moins important, mais sur LGV on en voit aussi les traces).

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