IGS4 Publication: 18 décembre 2010 Publication: 18 décembre 2010 Pour la première fois, des gendarmes, venus de toute la France, apprennent au Musée vivant du chemin de fer à enquêter lors d'un accident ferroviaire. La collision tragique survenue mardi entre un bus scolaire et un train dans l'Yonne était dans leur esprit à tous. Jeudi, une vingtaine de gendarmes venus de toute la France se sont rendus au Musée vivant du chemin de fer à Longueville pour simuler un accident sur un passage à un niveau dans le cadre d'une formation sur l'intervention en milieu ferroviaire. C'est la première année que la gendarmerie nationale organise de tels stages. Elle y envoie ses techniciens en identification criminelle (TIC), membres d'unités techniques et scientifiques. Des sortes d'« experts » à la française. Face à eux, des gradés de la gendarmerie et des agents SNCF. « Si une personne se jette sous un train, son corps peut-il être balayé, soufflé ou sera-t-il forcément coupé en morceaux ? » demande un élève. « Il y a un effet de souffle lorsque le train passe à côté d'un piéton mais en général le corps est happé puis découpé, répond Philippe Cavallasca, chef de gare et chef d'incident local (CIL). Un conseil pour les accidents de personnes sur les lignes à grande vitesse : le corps est souvent méconnaissable. Ce qui compliquera votre tâche pour faire reconnaître le corps ensuite à la famille. » « Attention : ne vous mettez pas sous la motrice pour rechercher des traces ou faire des constatations. Il y a des ondes magnétiques importantes, comme dans un four à micro-ondes », prévient l'adjudant André-Marc Dardaine, formateur en investigation criminelle au Centre national de formation à la police judiciaire de Fontainebleau (CNFPJ) qui participait au stage. « Il y a du courant induit et, en plus, vous risquez de vous cogner et de vous blesser, ajoute Philippe Cavallasca. Mais on peut vous mettre le matériel sur fosse si besoin. » Sur les voies du musée, les gendarmes ont reproduit une collision entre une fourgonnette et un convoi. Devant la rame, Jean-Philippe Depriester, chef d'escadron à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN), poursuit son cours. « Regardez : imaginez que l'accident s'est produit là-bas, le train s'arrêtera ici, 300 m plus loin, après un freinage d'urgence. Pour mesurer les déformations de l'autorail depuis le sol, quelle base prenez-vous? Le ballast ou le rail? » « Le rail! », répond un élève. « Cette formation permet aux TIC de trouver des compromis avec le chef d'incident local en adaptant leurs modes d'intervention », apprécie le chef d'escadron. « Ces stages sont aussi utiles pour nous, sourit Philippe Cavallasca. On apprend à mieux se comprendre, à cerner les priorités de chacun. » « Nous, par exemple, avons besoin de temps et de figer la scène pour les constatations, confie André-Marc Dardaine. Les agents SNCF, eux, veulent rouvrir la circulation le plus vite possible. De vrais empêcheurs de tourner en rond », ironise-t-il. Article et photo : Le Parisien de ce jour
Invité Gnafron 1er Publication: 18 décembre 2010 Publication: 18 décembre 2010 Pour la première fois, des gendarmes, venus de toute la France, apprennent au Musée vivant du chemin de fer à enquêter lors d'un accident ferroviaire. La collision tragique survenue mardi entre un bus scolaire et un train dans l'Yonne était dans leur esprit à tous. Jeudi, une vingtaine de gendarmes venus de toute la France se sont rendus au Musée vivant du chemin de fer à Longueville pour simuler un accident sur un passage à un niveau dans le cadre d'une formation sur l'intervention en milieu ferroviaire. C'est la première année que la gendarmerie nationale organise de tels stages. Elle y envoie ses techniciens en identification criminelle (TIC), membres d'unités techniques et scientifiques. Des sortes d'« experts » à la française. Face à eux, des gradés de la gendarmerie et des agents SNCF. « Si une personne se jette sous un train, son corps peut-il être balayé, soufflé ou sera-t-il forcément coupé en morceaux ? » demande un élève. « Il y a un effet de souffle lorsque le train passe à côté d'un piéton mais en général le corps est happé puis découpé, répond Philippe Cavallasca, chef de gare et chef d'incident local (CIL). Un conseil pour les accidents de personnes sur les lignes à grande vitesse : le corps est souvent méconnaissable. Ce qui compliquera votre tâche pour faire reconnaître le corps ensuite à la famille. » « Attention : ne vous mettez pas sous la motrice pour rechercher des traces ou faire des constatations. Il y a des ondes magnétiques importantes, comme dans un four à micro-ondes », prévient l'adjudant André-Marc Dardaine, formateur en investigation criminelle au Centre national de formation à la police judiciaire de Fontainebleau (CNFPJ) qui participait au stage. « Il y a du courant induit et, en plus, vous risquez de vous cogner et de vous blesser, ajoute Philippe Cavallasca. Mais on peut vous mettre le matériel sur fosse si besoin. » Sur les voies du musée, les gendarmes ont reproduit une collision entre une fourgonnette et un convoi. Devant la rame, Jean-Philippe Depriester, chef d'escadron à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN), poursuit son cours. « Regardez : imaginez que l'accident s'est produit là-bas, le train s'arrêtera ici, 300 m plus loin, après un freinage d'urgence. Pour mesurer les déformations de l'autorail depuis le sol, quelle base prenez-vous? Le ballast ou le rail? » « Le rail! », répond un élève. « Cette formation permet aux TIC de trouver des compromis avec le chef d'incident local en adaptant leurs modes d'intervention », apprécie le chef d'escadron. « Ces stages sont aussi utiles pour nous, sourit Philippe Cavallasca. On apprend à mieux se comprendre, à cerner les priorités de chacun. » « Nous, par exemple, avons besoin de temps et de figer la scène pour les constatations, confie André-Marc Dardaine. Les agents SNCF, eux, veulent rouvrir la circulation le plus vite possible. De vrais empêcheurs de tourner en rond », ironise-t-il. Article et photo : Le Parisien de ce jour Bonne initiative...........Ils s'en passeraient !
Rigolo Publication: 18 décembre 2010 Publication: 18 décembre 2010 Merci pour l'article ! La photo a était prise à Longueville !
Roukmoute Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 Et maintenant, un stage pour traiter le conducteur en tant que victime au lieu de suspect...
likorn Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 Afin d'éviter le trop récurent "et vous n'avez rien fait pour l'éviter?" ...
Rail cassé Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 Et peut être appendre pour eux certains dangers du chemin de fer! on voit des trucs parfois.
juju sotteville Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 Et peut être appendre pour eux certains dangers du chemin de fer! on voit des trucs parfois. salut ! entierement d accord avec toi!dernier exemple vu chez nous !les poulets n ont pas trouvé mieux que d installer "leur trepied de radar " au beau milieu d une voie de service !! quel bonheur de virer des poulets ,d un coup de siffletmdrmdr ,de nos installations !! une autre fois "un panier a salade "qui visitait le triage (encore en activité a l epoque )en traversant des voies que meme les plus avertit d entre nous n aurait pas osé traverser en voiture sans l aval des ac !! et tt ca evidemment sans aucune autorisation :blink:
kerguel Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 Et peut être appendre pour eux certains dangers du chemin de fer! on voit des trucs parfois. Pour imager ce que dit rail cassé Une histoire de gendarmes présents sur un raté d'ouverture de passage à niveau à SAL. Ca se passe dans l'Orne (département producteur de Calvados ) . Les agents équipement qui interviennent sur ce type d'incident savent qu'ils vont avoir à affronter les reproches des automobilistes bloqués sur la route devant les barrières abaissées depuis un bon bout de temps. Sauf que cette fois-ci les gendarmes sont sur place avant et hardi petit, ils s'en vont tripoter la pédale de réarmement du passage à niveau ; et les barrières se sont relevées. A l'arrivée des agents SNCF, ils se sont vantés d'avoir réparé l'incident. Ces inconscients auraient pu produire un raté de fermeture si un train avait franchi les pédales d'annonce avant que ces représentants de l'ordre actionnent le bras de la pédale de réarmement. cartonrouge
Rail cassé Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 Pour imager ce que dit rail cassé Une histoire de gendarmes présents sur un raté d'ouverture de passage à niveau à SAL. Ca se passe dans l'Orne (département producteur de Calvados ) . Les agents équipement qui interviennent sur ce type d'incident savent qu'ils vont avoir à affronter les reproches des automobilistes bloqués sur la route devant les barrières abaissées depuis un bon bout de temps. Sauf que cette fois-ci les gendarmes sont sur place avant et hardi petit, ils s'en vont tripoter la pédale de réarmement du passage à niveau ; et les barrières se sont relevées. A l'arrivée des agents SNCF, ils se sont vantés d'avoir réparé l'incident. Ces inconscients auraient pu produire un raté de fermeture si un train avait franchi les pédales d'annonce avant que ces représentants de l'ordre actionnent le bras de la pédale de réarmement. les cons. ! Autre histoire, deux gendarmes viennent sur notre réseau de petits trains suite à un différent avec des clients récalcitrant, au moment où j'arrive avec une machine à vapeur, le gendarme voulant me poser quelques questions, il me dit " coupez le moteur svp! ". !
Invité Gnafron 1er Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 les cons. ! Autre histoire, deux gendarmes viennent sur notre réseau de petits trains suite à un différent avec des clients récalcitrant, au moment où j'arrive avec une machine à vapeur, le gendarme voulant me poser quelques questions, il me dit " coupez le moteur svp! ". ! C'est con , tu n'avais pas de scie à métaux ... !
Invité Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 Afin d'éviter le trop récurent "et vous n'avez rien fait pour l'éviter?" ... ....et le fréquent "présentez moi les papiers du véhicule" ! Et pour les flics, c'est pour quand ? Parce que dans la maison Poulaga, il y en a aussi quelques uns qui ont beaucoup de mal avec les subtilités ferroviaires comme, par exemple, le numéro du train qui ne correspond pas avec celui de la machine. Ils croient qu'on cherche à leur cacher quelque chose (vécu perso).
kerguel Publication: 22 décembre 2010 Publication: 22 décembre 2010 Pour mémoire l'accident du 24 janvier 2008 sur un passage à niveau à Neufchâteau qui avait fait 4 morts dont 3 gendarmes. ; l'intérêt d'une telle démarche des services de police et gendarmerie est évident.
pepe33 Publication: 23 décembre 2010 Publication: 23 décembre 2010 Mars 1949 examen de facteur mixte (échelle 5 -autorisation à la sécurité -) au programme : mesures à prendre en cas de suicide sur la voie presque mot à mot : " le mécanicien peut reprendre sa marche normale si rien ne s'y oppose par ailleurs, toutefois le corps doit être recouvert et gardé "
Rail cassé Publication: 23 décembre 2010 Publication: 23 décembre 2010 ....et le fréquent "présentez moi les papiers du véhicule" ! Et pour les flics, c'est pour quand ? Parce que dans la maison Poulaga, il y en a aussi quelques uns qui ont beaucoup de mal avec les subtilités ferroviaires comme, par exemple, le numéro du train qui ne correspond pas avec celui de la machine. Ils croient qu'on cherche à leur cacher quelque chose (vécu perso). ! avant cela , ils te disent " Gendarmerie nationale ", bon tu peux toujours lui répondre " bien fait pour toi, t'avait qu"à travailler à l'école ", bon après c'est plus que les papiers que tu devras sortir. hi!hi!hi!
nicopasta Publication: 24 décembre 2010 Publication: 24 décembre 2010 Afin d'éviter le trop récurent "et vous n'avez rien fait pour l'éviter?" ... Ou le "comment ça vous rouliez à 160 ?". Déjà vécu...
Rigolo Publication: 24 décembre 2010 Publication: 24 décembre 2010 Ou le "comment ça vous rouliez à 160 ?". Déjà vécu... Pas mal !
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