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Le Web des Cheminots

Actualité sociale


zoreglube

Messages recommandés

Salut ,

Enfin l'égalité professionnelle :

Pour vous les femmes , un cadeau inespéré arrive tout droit du génie du législateur ,

qui a aboli un honteux article du code du travail , afin de rendre la femme à l'égal de l'homme dans le labeur .

Bon , rassurez vous il ne s'agit pas d'un même en terme de rémunération , de déroulement

de carrière , de conditions de travail , ou de parité d'autant que certains patrons amis

du genre humain , déprécient les femmes qui ont l'idée saugrenue de mettre au monde des enfants .

Quelle est donc cette avancée historique , après la levée de l'interdiction du travail de

nuit des femmes , qui rend enfin le personnel féminin au même rang des travailleurs .

Par la disparition de l'article R 234 6 du code du travail , vous aurez la chance de pouvoir porter ( dans la théorie ) les mêmes charges que les hommes , la limitation

maximale à 25 kg n'ayant plus cours dans les nouveaux textes .

Alors Mesdames , fini les sacs à main , et vive les sacs de ciment ! .

tu as raison plus on avance , plus on recule!

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Ce que j'aime bien

c'est qu'on en apprend plus après la grève

de la part des médias traditionnels

que pendant la grève ...

(sauf l'intervention des CRS bien entendu...)

Reprise du travail à la SNCM après 47 jours de grève

http://fr.news.yahoo.com/4/20110318/ttc-france-marseille-sncm-fe50bdd.html

http://fr.news.yahoo...cm-fe50bdd.html

Les marins CGT de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) ont voté vendredi la reprise du travail après 47 jours d'une grève

qui a paralysé les activités de la compagnie maritime durant sept semaines, a-t-on appris de source syndicale et auprès de la direction.

Réunis en assemblée générale sur l'un des quatre ferries bloqué à quai à Marseille depuis le 31 janvier, les grévistes se sont prononcés à "l'unanimité" pour une reprise du travail qui doit être effective dans la soirée.

Un premier ferry quittera ainsi Marseille dans la soirée à destination de la Corse tandis qu'un deuxième bateau partira de Bastia pour rallier la cité phocéenne.

De source syndicale, on indique que les marins ont reçu des garanties sur la pérennité de la compagnie et sur l'emploi au sein de l'entreprise.

"Le protocole de sortie de grève acte que le redéploiement de l'activité repositionnée de Nice sur Marseille, mobilise un navire de moins et n'a pas d'incidence sur l'emploi, sur l'offre commerciale sur la Corse", précise pour sa part la direction de la SNCM dans un communiqué.

"En geste d'accompagnement, la direction a proposé la requalification de 14 postes de marins, ceci à effectif constant, sur les cargos mixtes de la Compagnie", a-t-elle ajouté.

La grève avait été lancée par la CGT et le Sammm (Syndicat autonome des marins de la marine marchande) après la décision du port de Nice de réduire le nombre de rotations vers la Corse et le non remplacement par la direction de la SNCM d'un navire à grande vitesse, le "Liamone", qui les assurait.

Détenue majoritairement par le groupe Veolia (66%) avec une participation de l'Etat à hauteur de 25%, la SNCM a enregistré en 2010 une perte d'exploitation d'environ 15 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 285 millions d'euros.

La direction de l'entreprise a estimé le coût des impacts directs et indirects du la grève à 13 millions d'euros alors que s'ouvre la période de réservations pour la saison estivale.

Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse

Modifié par Dom Le Trappeur
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  • 3 semaines plus tard...

Prélèvements biologiques. Infirmiers en grève dès lundi

Le syndicat finistérien de la fédération nationale des infirmiers (FNI) appelle les infirmiers libéraux à la grève des prélèvements biologiques du 11 au 17avril, dans le département.

«Nous sommes opposés à l'application d'une ordonnance de 2010 sur la réforme de la biologie, qui prévoit en particulier que les infirmiers ne pourraient plus faire de prélèvements biologiques à leur cabinet, même s'ils pourront continuer à les pratiquer au domicile des patients», explique LucMiossec, le président de la FNI29. «Cela pose un problème d'indépendance professionnelle pour les infirmiers, parce qu'ils devraient passer des conventions avec les laboratoires d'analyses. Cela pose aussi un problème de libre choix pour les patients, notamment en milieu rural où il existe très peu de labos», argue-t-il.

Réunion ce soir à Landivisiau

Par prélèvements biologiques, il faut principalement entendre prélèvements de sang et d'urine. Selon Luc Miossec, «ils représentent deux millions d'actes annuels remboursés par l'Assurance-maladie en France». La FNI 29 revendique «plus de 200 adhérents» dans le Finistère et espère «entraîner les autres syndicats infirmiers dans l'action la semaine prochaine», alors que l'ordonnance doit être examinée par les sénateurs. Des laboratoires d'analyses sont, eux-mêmes, opposés à certains points de la réforme. Des représentants d'au moins quatre labos finistériens participeront, ce soir, à Landivisiau, aux côtés des infirmiers, à une réunion d'information sur la réforme et la grève (salle Lyautey à 20h30).

Action sociale. Manifestation pour une meilleure reconnaissance

Assistants sociaux, éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants, conseillères en économie sociale et familiale: les métiers de l'action sociale souffrent d'un manque de reconnaissance. Résultat: 120 personnes du secteur public (conseil général, hôpitaux, collectivités) ont manifesté, hier, à Quimper à l'appel d'une intersyndicale. «Alors que nous sommes recrutés à bac+3, nous avons un grade qui correspond à bac+2», résume Ghislaine Bravaux, de la CFDT du conseil général. Les travailleurs de l'action sociale demandent ainsi un alignement sur le grade des infirmières (bac+3) et, plus largement, la reconnaissance de leurs diplômes et de leur travail.

http://www.letelegra...011-1261376.php

Sous-traitance. Neuf Roumains quittent le navire

Employés en sous-traitance pour DCNS Lorient, neuf électriciens roumains suivis par la direction du travail ont précipitamment regagné Bucarest hier. Sous la contrainte, affirment les syndicats.

Depuis quelques semaines, les syndicalistes de la CGT-DCNS pensaient détenir une pépite: un électricien roumain âgé d'une cinquantaine d'années, employé dans une filiale d'une entreprise sous-traitante de DCNS Lorient et prêt à saisir les Prud'hommes afin de dénoncer son salaire, calculé sur le Smic roumain. La loi française stipule pourtant que les étrangers qui travaillent sur le sol français doivent le faire aux conditions françaises.

Payé au Smic roumain

Le ressortissant souhaitait récupérer les bulletins de salaire de ces 28 derniers mois et se plaignait de sa paie: moins de 500€ par mois, calculée sur le Smic roumain. «Plus 32€ par jour avec la convention métallurgie, précise Olivier Laurent, CGT-DCNS. Ce qui fait près de 1.000 € de moins que ce qu'il aurait dû toucher selon la convention collective». Du pain béni pour la CGT dans son combat pour dénoncer l'utilisation progressive d'une main-d'oeuvre étrangère à bas coût au sein des sous-traitants. Mardi dernier, cette question a d'ailleurs provoqué quelques remous au cours du comité d'établissement de l'entreprise. Les syndicalistes ont accusé la direction de mettre la pression sur les sous-traitants, avant de claquer la porte. «Les conditions des salariés étrangers ne sont pas respectées, s'explique Jean-Marc Le Lardic, secrétaire général CGT-DCNS. On nous rétorque que l'on ne trouve plus les compétences en France. Je veux bien le croire. Mais pourquoi le sous-traitant en question a-t-il viré les intérimaires français qu'il employait pour prendre des Roumains, si ce n'est pour faire des économies? Au 31mars, il y avait une centaine de travailleurs étrangers en production et nous sommes sûrs que beaucoup étaient dans le même cas que ce Roumain».

«Il était terrorisé»

Hasard ou coïncidence, le travailleur cité a quitté précipitamment le sol français hier, avec huit de ses collègues. La veille, l'inspecteur du travail, qu'il avait contacté trois semaines plus tôt, est venu les rencontrer à DCNS. Mais ces derniers n'étaient pas présents. Hier matin, l'inspecteur s'est déplacé sur leur lieu d'hébergement, dans un camping de Pont-Scorff. Un dirigeant de l'entreprise sous-traitante était présent. Les neuf Roumains, eux, se trouvaient sur le départ. Vers midi, ils ont embarqué à Paris. Direction Bucarest. «Je l'ai eu au téléphone, il était terrorisé», reprend Olivier Laurent qui accuse clairement le sous-traitant d'avoir fait pression sur les neuf Roumains pour obtenir leur départ, évoquant même un chantage sur le titre de séjour. Indispensable pour travailler en France.</b>

DCNS. «On applique la réglementation française»

«Nous avons reçu une demande d'informations de la part de l'inspection du travail sur la présence d'ouvriers roumains sur le chantier et sur nos liens avec l'entreprise sous-traitante. Notre service de ressources humaines leur fournira tous les justificatifs nécessaireset travaillera en toute transparence avec lui». Si DCNS Lorient reconnaît bien une procédure en cours avec l'inspection du travail, la direction ne voit pas dans cet épisode matière à davantage de commentaires. «L'entreprise sous-traitante est connue du groupe et n'a, pour l'heure, jamais posé de difficultés». Cette société régionale, qui possède un bureau à Lorient, fait, en effet, régulièrement appel à de la main-d'oeuvre roumaine, des électriciens le plus souvent, missionnée sur les frégates multimissions(Fremm). Ce qui était effectivement le cas des neuf Roumains visés par la demande d'informations complémentaires.

«Les minima salariaux français»

Sans préjuger des suites données par l'inspection du travail, DCNS rappelle qu'«un cadre d'intervention très strict est imposé aux entreprises qui répondent aux marchés. Les sous-traitants doivent répondre à des obligations légales. Les salariés doivent être embauchés dans le respect de la réglementation française». En clair: «Les ouvriers étrangers doivent bénéficier des minima salariaux en France». Avec cette précision: «Les indemnités de déplacements ne doivent pas être incluses dans les salaires». Pour DCNS, cette procédure n'est pas de nature à relancer le débat sur l'embauche de salariés étrangers. «L'entreprise élargit le champ des appels d'offres lorsque la sous-traitance locale ne peut pas y répondre». Le recours à la main-d'oeuvre étrangère est d'ailleurs une pratique régulière à cette échelle industrielle. Des Lituaniens, spécialisés dans les travaux de coque métallique, sont régulièrement appelés sur les chantiers navals. Aujourd'hui, ce sont les peintres qui manquent à l'appel.

http://www.letelegra...011-1261380.php

Modifié par Dom Le Trappeur
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Appel syndical à un 1er mai unitaire

Reuters

http://fr.news.yahoo.com/4/20110411/tts-france-1er-mai-syndicats-ca02f96.html

Les syndicats CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa, qui avaient défilé ensemble le 1er mai 2010,

appellent à de nouvelles manifestations unitaires lors de la prochaine Fête du Travail.

Les organisations entendent notamment exprimer leur soutien aux peuples arabes "qui se soulèvent pour la dignité et la liberté",

et dénoncer "les politiques imposées par les Etats membres de l'Union et les institutions européennes pour 'assainir' les dépenses publiques".

"En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale", ajoutent les syndicats dans un communiqué.

Ils renouvellent leur appel à mettre fin au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, à privilégier des mesures en faveur des jeunes,

à améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d'achat, et à lutter contre les discriminations visant les travailleurs migrants.

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse

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Le 1er mai 2011

Solidarité internationale et progrès social

lundi 11 avril 2011COMMUNIQUE COMMUN CFDT - CGT – FSU – Solidaires – UNSA

Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.

Les organisations CFDT - CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.

Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.

Partout participons aux manifestations unitaires pour :

• Donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

• Améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie ; Faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes

• Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité ;

• Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants.

L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.

Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.

Nos organisations appellent tous les salariés, les chômeurs et les retraités à participer aux manifestations unitaires organisées dans toute la France.

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Quand les enfants handicapés sont des "clients" et les centres d'accueil doivent êtres rentables

La Dépêche du Midi

Adapei des Hautes-Pyrénées: attention aux dérives!

vie syndicale

« L'Adapei des Hautes-Pyrénées va faire son assemblée générale ce samedi 16 avril, sans proposer aux salariés de l'association de pouvoir venir entendre les débats sur les orientations futures, notamment sur les mises en place du contrat pluriannuel d'objectifs et des moyens.

Les organisations syndicales représentatives CFDT, CGT et Sud dans l'Adapei invitent tous les parents à être très attentifs et très vigilants sur les explications et sur le contenu de tous les projets présentés… En effet, depuis plusieurs années, les responsables de l'Adapei se comportent comme des dirigeants d'entreprise n'ayant qu'un seul souci : être majoritaire afin de faire passer leurs projets !

Soyons majoritaire, c'est le mot d'ordre de « l'entrepreneur » :

-Même si on ne dit pas tout à fait la réalité des relations avec les autorités de tarification (le conseil général des Hautes-Pyrénées et la direction territoriale de l'Agence régionale de la santé…), le conseil d'administration est-il précisément informé des positions de la DTARS ?

-Même si on ne dit pas tout à fait que l'on trace le travail des cadres et qu'ils n'ont plus qu'à exécuter, sans tenir compte souvent de leurs expériences et de leur connaissance du terrain…

-Même si on ne dit pas tout à fait aux salariés que des études sont menées pour réduire les coûts, opérer des modifications sur les effectifs, geler des postes, modifier des organisations de travail, externaliser des services, etc.

Les organisations syndicales s'inquiètent de plus en plus de cette situation : les informations ne parviennent plus aux instances représentatives du personnel… la concertation, qui avait permis un dialogue social acceptable, n'existe plus… les rapports humains se tendent de plus en plus et, parfois, se transforment en conflit… faire leur travail dans cette ambiance d'incertitude et de désarroi, les salariés sont inquiets du devenir de la qualité de la prise en charge des personnes accueillies dans les établissements et services actuels de l'Adapei 65.

Les organisations syndicales invitent les parents, membres de l'Adapei, à demander une véritable concertation avec les salariés cadres, eux qui connaissent les besoins spécifiques de chacune des personnes accueillies. »

Réaction d'Alain Schwebel, le président de l'ADAPEI :

« Ce que nous allons présenter ce ne sont pas des projets précis car le Contrat Pluriannuel d'Objectifs et des Moyens n'est pas finalisé. Nous effectuons cette démarche dans le sens de répondre à des besoins urgents. Nous allons donc samedi présenter le fruit d'une réflexion collective entre les parents, les professionnels dirigeants et les professionnels venus de différents établissements pour avoir l'avis de la base. Ce dialogue avec les parents ne concerne pas encore directement le personnel puisque rien n'est arrêté. Nous voulons juste demander à nos adhérents la confirmation de leur soutien et leur soumettre les différentes possibilités de solution et ce sont les parents qui doivent d'abord décider et discuter entre eux. Pour moi, c'est un peu comme un examen blanc, une première. Quand le dossier sera avancé, on demandera à ce moment-là, l'avis des représentants du personnel ».

Modifié par BB4100
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L'école privée tire la sonnette d'alarme sur l'emploi enseignant

http://fr.news.yahoo.com/4/20110418/tts-france-education-catholique-ca02f96.html

Reuters

La politique de l'emploi en matière d'enseignement en France conduit à une impasse, voire à une catastrophe à l'horizon 2012, estime le secrétaire général de l'enseignement catholique.

Dans un entretien à paraître mardi dans La Croix, Eric de Labarre craint de ne pouvoir assurer la prochaine rentrée dans les écoles privées de certaines académies.

"Entre 2008 et 2010, nous avons rendu 4.600 emplois. L'an prochain, nous en perdrons encore 1.533 sur les 16.000 suppressions prévues dans l'Education nationale", déplore-t-il.

"La politique de l'emploi enseignant, telle qu'elle est mise en oeuvre aujourd'hui, conduit le privé comme le public à une impasse dès 2011 et à une situation catastrophique en 2012", ajoute-t-il.

Pour la rentrée 2011, l'école privée est d'ores et déjà en manque d'une centaine d'emplois à Versailles, à La Réunion et à Toulouse, notamment.

Aux yeux d'Eric de Labarre, l'élection présidentielle de 2012 doit être l'occasion de se poser "les bonnes questions, loin de toute démagogie".

"On ne pourra pas indéfiniment supprimer des postes d'enseignants, alors que l'évolution démographique entraîne une hausse des effectifs des élèves et que nous sommes, dans l'enseignement catholique, contraints de refuser chaque année de 30.000 à 40.000 inscriptions", dit-il.

Elizabeth Pineau, édité par Yann Le Guernigou

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  • 2 semaines plus tard...

Thibault (CGT) : "le FN est l'un des alliés principaux du patronat"

Le Monde

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/05/01/thibault-cgt-le-fn-est-l-un-des-allies-principaux-du-patronat_1515420_823448.html#xtor=AL-32280184

Pour le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, le Front national "offre un cadeau majestueux au patronat avec sa ligne politique principale qui consiste à opposer les travailleurs français de souche aux autres travailleurs".

Le leader syndical, invité du Grand Jury RTL/Le Figaro a réfuté la "normalisation" de la formation de Marine Le Pen jugeant qu'elle n'était '"pas un parti comme les autres".

Selon lui, en opposant travailleurs français et travailleurs d'origine immigrée, le parti"offre une division au patronat et c'est dans ce sens qu'il est un des alliés principaux du patronat pour maintenir le système en place".

"UNE MAJORITÉ DE FRANÇAIS SOUHAITE UN AUTRE PRÉSIDENT"

A propos d'un récent sondage Ifop donnant 36% du vote des ouvriers au Front national, Bernard Thibault a estimé qu'il y avait un pas "entre dire j'ai l'intention de voter pour et le vote" lui-même. "Les sondages sont devenus un moyen d'expression", a-t-il ajouté en faisant valoir aussi que "plus il y a de présence syndicale dans les entreprises, moins y a de prise au vote FN".

Bernard Thibault juge par ailleurs qu'il "y a aujourd'hui une majorité de Français qui souhaite un autre président". Le leader syndical, invité du Grand jury RTL/Le Figaro, a estimé que l'opinion était demandeuse d'une alternance politique.

Sur le programme du PS pour 2012, Bernard Thibault a souligné "un effort pour présenter un programme qui se veut incarner des alternatives à ce qui se fait aujourd'hui". "Mais j'ai aussi conscience qu'au fil du temps, des mois, des débats internes aux partis, les programmes annoncés à l'instant ne seront pas forcément à l'ordre du jour lors du rendez-vous" électoral, a-t-il affirmé.

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La gauche soutient le leader des "Continental", jugé à Compiègne

http://fr.news.yahoo.com/4/20110503/tts-france-justice-continental-ca02f96.html

Plusieurs centaines de sympathisants et personnalités de gauche ont manifesté mardi à Compiègne (Oise) pour soutenir la figure emblématique du conflit de l'usine Continental, Xavier Mathieu, jugé en correctionnelle.

Une peine d'un mois de prison avec sursis a été requise devant le tribunal de Compiègne contre Xavier Mathieu pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN, qu'il considère comme liberticide, a-t-on rapporté dans son entourage.

Le jugement a été mis en délibéré au 28 juin.

Le délégué CGT, qui dénonce un procès politique, était le porte-parole de la lutte des 1.100 salariés contre la fermeture de l'usine de l'équipementier allemand Continental à Clairoix, dans l'Oise.

En février 2010, il avait été condamné à une amende de 4.000 euros pour le saccage de la sous-préfecture de l'Oise, des faits commis en avril 2009 après la confirmation du licenciement des 1.120 salariés. Cette fois, il comparaît pour avoir refusé de se soumettre, deux mois plus tard, à un prélèvement d'ADN. Il risque un an de prison et 15.000 euros d'amende.

De nombreux responsables de gauche ont pris part mardi à la manifestation de soutien au syndicaliste, qui a rassemblé entre 800 et 1.000 personnes, selon les organisateurs. Parmi eux, Jean-Luc Mélenchon (parti de gauche), Marie George Buffet (PCF) et Olivier Besancenot (NPA).

A l'issue du défilé, les leaders de la gauche radicale ont pris la parole sur un podium pour dénoncer "l'acharnement" du gouvernement contre les syndicalistes de Continental et le droit de refuser de se soumettre à un test "dégradant et attentatoire à sa liberté individuelle."

Des associations et syndicats dénoncent en outre l'extension des prélèvements ADN créés contre les auteurs de crimes sexuels à toutes sortes de délits, y compris les violences volontaires et les destructions ou menaces d'atteinte aux biens.

Un accord signé en juillet 2009 par les représentants des salariés, la direction de Continental et l'Etat prévoyait le reclassement de 80% des 1.113 salariés de Clairoix, à au moins 80% de leur ancien salaire.

Au début de l'année, des centaines d'anciens salariés ont manifesté pour réclamer une véritable mise en oeuvre de l'accord, estimant qu'en 18 mois, les choses n'avaient pratiquement pas bougé.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser

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  • 3 semaines plus tard...

Les syndicats veulent une meilleure protection pour les ouvriers

Quelque 800 ouvriers actifs dans la construction se sont réunis samedi à Berne en "Landsgemeinde". L'occasion pour eux de faire part de leurs revendications alors que les négociations pour un renouvellement de la convention collective de travail du secteur sont au point mort.

Cette CCT nationale, l'une des principales de Suisse puisqu'elle concerne près de 100'000 ouvriers, arrive à échéance cette année, rappellent dans un communiqué de presse les syndicats Unia et syna. Or les négociations entamées au début de l'année avec la Société suisse des entrepreneurs n'ont pas abouti et "le conflit risque de s'envenimer", avertissent les organisations de travailleurs.

Celles-ci considèrent en effet comme "une attaque frontale contre tous les travailleurs de la branche" la remise en question de la retraite à 60 ans de la part des entrepreneurs, l'assouplissement des salaires minimums ou encore la réduction de la protection contre les licenciements en cas de maladie ou d'accident.

C'est dans ce contexte tendu que les ouvriers réunis à Berne doivent décider dans la journée de la suite de leur démarche. Leur exigence principale est d'être davantage protégés sur le plan social et au niveau de leur santé sur les chantiers, où l'intensité de travail augmente sans cesse, selon les syndicats.

(ats / 21.05.2011 11h36)

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E-mail reçu hier soir d'un ami breton en pologne...

Chers Ami/es

Je suis en Pologne et je m'occupe depuis ici d'un événement qui a lieu

en ce moment: la grève des ouvriers polonais du chantier nucléaire de

Flamanville!

Voici mon communiqué de presse et celui de la CGT qui les soutient.

Depuis 3 ans 350 ouvriers polonais travaillent sur le chantier EPR de

Bouygues à Flamanville.

Ils ont été embauchés par ATLANCO, une société d'’intérim

immatriculée à Chypre dans des conditions d’illégalité totale :

Absence de contrat de travail, d’assurance maladie, non déclaration des

accidents de travail, prime de fin de mission et congés payées

inexistants, et même licenciement express par SMS quand ATLANCO le veut !

De plus, ATLANCO leur prélève 500 Euros par mois et par personne sur

leur salaire pour des cotisations sociale prétendument versés à Chypre dont

ils ne verront jamais la couleur

et surtout, 300 Euros pour soit disant verser à l’Etat

français les impôts sur le revenu des travailleurs !

Les Polonais ne savaient pas que les impôts n’étaient pas prélevés en

France à la source. Quand ils l’ont appris, ils se sont révoltés.

Ils réclament le respect du droit du travail et qu’ATLANCO leur rende

les sommes volés sur leur salaires.

La CGT intérim et la CGT de la Manche les

soutient.

ATLANCO répond par des menaces et des pressions : menaces de vigiles,

licenciements par SMS des plus fragiles ne parlant pas français et même

coup de fils d'’intimidation aux familles restées en Pologne !

Les ouvriers polonais sont prêts à la grève. En lutte contre l’esclavage

moderne

nous devons les soutenir. Relayez l’information !

Quelques articles de presse sur le net :

Flamanville : des ouviers polonais manifestent devant le chantier EPR

http://www.tendanceouest.com/syndicat--CGT--manifestation--mobilisation--nucleaire--EPR--chantier--condition-de-travail--Flamanville--Nord-Cotentin--Manche--Basse-Normandie,1458.media?a=12098

http://www.usi.cgt.fr/index.php/component/content/article/170-epr-de-flamanville-sanctuaire-de-la-fraude?option=com_content&Itemid=&view=article&id=170:epr-de-flamanville-sanctuaire-de-la-fraude&layout=default&filter_cat=&yearID=2012&monthID=6&yearID=2012&monthID=5http://oclibertaire.free.fr/spip.php?breve365

http://www.lamanchelibre.fr/Manifestation-de-salaries-devant-l39EPR,282.media?a=18314

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Quimper. 230 fonctionnaires manifestent pour leurs salaires

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimper.-230-fonctionnaires-manifestent-pour-leurs-salaires_40771-1816495-pere-redac--29139-abd_filDMA.Htm

Pénibilité du travail: mobilisation éclair en gare de Brest

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Penibilite-du-travail-mobilisation-eclair-en-gare-de-Brest_40771-1816528-pere-redac--29139-abd_filDMA.Htm

Fonction publique : 200 manifestants à Brest

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Fonction-publique-200-manifestants-a-Brest_40771-1816485-pere-redac--29139-abd_filDMA.Htm

Quimperlé. 80 personnes à la manifestation pour la défense de la fonction publique

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimperle.-80-personnes-a-la-manifestation-pour-la-defense-de-la-fonction-publique_40771-1816249-pere-redac--29139-abd_filDMA.Htm

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A Paris, les égoutiers meurent 17​​ans plus tôt que la moyenne

http://www.rue89.com/paris-sous-terre/2011/06/03/a-paris-les-egoutiers-meurent-17-ans-plus-tot-que-la-moyenne-206080

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Automobile. 6 200 emplois menacés par la fermeture d’usines PSA

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Automobile.-6-200-emplois-menaces-par-la-fermeture-d’usines-PSA_6346-1827551_actu.Htm

Le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën prévoit de fermer son site d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) « courant 2 014 » et celui de Sevelnord (Nord) en 2013, menaçant 6 200 emplois, selon une note interne du groupe présentée à la presse par la CGT.

Une note confidentielle

Daté du 23 août 2010 et rédigé par la direction des programmes et la direction industrielle, ce document, qui ne s’adressait qu’à un cercle très fermé de décideurs, dresse la stratégie du groupe d’ici à 2020 pour les sites industriels, et notamment celui d’Aulnay-sous-Bois qui emploie 3 600 salariés. L’origine de la fuite serait due à une publication de cette note « par erreur sur un serveur » rapporte Le Monde.

« Pas d'actualité » selon la direction

Le document évoque un transfert de production de C3 d’Aulnay-sous-Bois, dont la fin d’activité serait programmée pour 2014, vers Poissy qui deviendrait, selon cette note, le « pôle majeur unique Région Parisienne » fin 2012. Le site de Sevelnord pourrait lui aussi fermer en 2013. La fermeture d’Aulnay « n’est pas un sujet d’actualité » a affirmé PSA au Monde, précisant que cette note avait été rédigée dans un contexte de crise dont ils ne pouvaient prévoir la fin.

La CGT est révoltée

La CGT a ajouté que « plusieurs centaines d’emplois étaient menacés sur le site de Madrid » également et par l’intermédiaire de Bruno Lemerle, son représentant au CCE central et au comité de groupe européen, a reproché à la direction de leur avoir« menti depuis des années ». « On va demander des comptes », a-t-il prévenu.

De son côté, le délégué syndical d’Aulnay dénonce un « plan scandaleux, révoltant », affirmant que la fermeture d’Aulnay consistera à « surexploiter les usines de Poissy (Yvelines) et Mulhouse, et développer le low cost », a-t-il dit.

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Temps de travail et temps de pause, rémunération et SMIC

et ... décisions de justice...

Carrefour condamné pour non-respect du Smic

http://www.liberation.fr/economie/01012343404-carrefour-condamne-pour-non-respect-du-smic

Le tribunal de police d’Evry a condamné mardi l’enseigne de grande distribution Carrefour à 3,66 millions d’euros d’amendes pour non-respect du Smic auprès d’environ 1.200 salariés en France.

Carrefour Hypermarchés a été déclaré coupable de «paiement par un employeur de salaire inférieur au minimum mensuel garanti», ce qui constitue une infraction. Douze magasins sont concernés dans l’Essonne, la Seine-et-Marne, le Gard, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes et le Rhône.

La direction de Carrefour n’aurait pas pris en compte le forfait pause pour atteindre le niveau du smic. Une étude de l’inspection du travail avait évalué le manque à gagner de 4,53 euros à 45,148 euros par mois, selon les catégories de salariés.

Le tribunal de police d’Evry a condamné Carrefour à verser des amendes de 2.000 euros. Le nombre d’amendes a été calculé magasin par magasin, en fonction du nombre de salariés lésés.

Carrefour a ainsi écopé de 319 amendes pour le magasin de Villabé (Essonne), 302 et 235 pour deux magasins à Nîmes, 233 pour celui d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), 157 pour Etampes (Essonne), 149 pour Evry, 134 pour Givors (Rhône), 122 à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), 121 à Nice, 39 pour le magasin de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) et 19 pour celui de Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). La relaxe a toutefois été prononcée pour le cas du magasin d’Uzès (Gard).

Carrefour a également été condamné à verser entre 10.000 et 15.000 euros d’amende à chacune des fédérations syndicales qui ont porté plainte, ainsi qu’entre 300 et 1.000 euros pour chacun des dix salariés qui ont porté plainte indépendamment.

La direction du groupe a réagi à sa condamnation en disant à l’AFP que «l’ensemble de ses salariés perçoit une rémunération mensuelle annuelle supérieure au smic». Elle a cité l’exemple d’une hôtesse de caisse qui gagne «1.612 euros sur douze mois», soit «18% de plus que le smic».

S’ajoutent au salaire un intéressement, une participation aux résultats, le paiement d’une mutuelle et la remise sur achat de 7%, a fait valoir la direction.

Le non-respect du smic et de la prise en compte des temps de pause dans le calcul du salaire par le groupe de grande distribution a fait l’objet de nombreux recours devant différentes juridictions.

Des décisions ont été rendues par des Conseils de Prud’hommes et tribunaux de police, en faveur des salariés pour certaines, en faveur de leur employeur pour d’autres.

Le 16 février, la chambre criminelle de la Cour de cassation avait donné raison pour la première fois à la CGT et la CFDT. La chambre criminelle de la Cour avait cassé partiellement un arrêt de la cour d’appel de Lyon du 1er juin 2010, qui avait débouté les syndicats de leurs demandes.

(Source AFP)

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GB: grève exceptionnelle des fonctionnaires le 30 juin contre l'austérité

LONDRES - Les fonctionnaires, dont les enseignants, sont appelés à une grève le 30 juin au Royaume-Uni pour dénoncer notamment les suppressions de postes et une réforme des retraites, un mouvement rarissime dans le pays où le gouvernement a décrété une politique de rigueur draconienne.

Jusqu'à 750.000 enseignants et autres fonctionnaires sont susceptibles de participer à cette grève qui pourrait constituer le principal mouvement social depuis l'arrivée au pouvoir de la coalition en mai 2010, ont prévenu les syndicats.

Ceux-ci ont programmé ce jour-là des rassemblements et des pique-niques dans plusieurs villes du pays.

Mercredi, les membres du Public and Commercial Services Union (PCS), le premier syndicat de la fonction publique d'Etat, ont voté en faveur d'une grève pour protester contre le gel des salaires, la suppression de 300.000 postes d'ici à 2015 et un projet de réforme des retraites publiques qui, selon les syndicats, contraindra les professeurs à travailler plus pour gagner moins.

Les fonctionnaires, qui assurent les services vitaux du berceau au tombeau, ne vont pas se laisser faire pendant que tout ce pour quoi ils se sont battus leur est confisqué, a déclaré le chef du PCS, Mark Serwotka.

Les principaux syndicats d'enseignants britanniques avaient approuvé dès mardi un appel à la grève nationale. Ils se sont également entendus mercredi sur la date du 30 juin.

C'est la première fois en 127 ans que l'un de ces syndicats, l'Association des professeurs et enseignants du supérieur (ATL), appelle à une grève nationale.

Le secrétaire général du gouvernement Francis Maude a prévenu mercredi les syndicats que ce serait une grave erreur de mener à bien la grève, des négociations étant toujours en cours.

Ce mouvement est organisé alors que le gouvernement de coalition, composé des conservateurs et des libéraux-démocrates, a prévu des coupes de plus de 90 milliards d'euros (130 milliards de dollars) en cinq ans pour éliminer la quasi-totalité du déficit public.

Cette journée est considérée comme un test en vue d'un mouvement plus global que les syndicats souhaitent lancer à l'automne, alors que plusieurs manifestations contre la politique du gouvernement ont déjà été organisées ces derniers mois.

Au moins 250.000 Britanniques étaient descendus fin mars dans les rues de Londres pour dire non à l'austérité. Ce rassemblement, planifié un samedi et qui n'était donc pas couplée avec une grève, était le plus important mouvement social depuis des émeutes survenues il y a deux décennies et qui avaient précipité la chute du Premier ministre conservateur Margaret Thatcher.

Fin 2010, plusieurs manifestations estudiantines pour protester contre le triplement des frais universitaires avaient aussi été organisées, mais avaient été ternies par des casseurs. Le Parlement avait finalement approuvé le projet malgré la très forte mobilisation.

(©AFP / 15 juin 2011 20h24)

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Salut ,

L'(in)sécurité de l'emploi :

http://www.inegalite...e1422&id_mot=30

Excellent article...j'ai vécu cette insécurité , précarité durant 2 ans...et heureusement pour moi j'ai été "embauché" donc titularisé!

et ne parlons pas de la pression que l'on met sur les contractuels dans certains services, les menaçant de ne pas renouveler leur contrat s'ils venaient à moufeter....c 'est pas mieux pas pire que dans le privé quoique certains puissent en penser....

Ceci dit, certaines collectivités territoriales restent respectueuses des contractuels, les embauchent s'ils font l'affaire ou les encouragent à passer les concours....seule solution pour pouvoir accéder "à la sécurité de l'emploi"....c 'est en tous cas la position dans l'esprit et dans les faits de la collectivité territoriale que j'ai intégré.

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Salut ,

Souffrance au travail*

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Bercy.-ll-tente-de-se-suicider-en-pleine-reunion_39382-1847638_actu.Htm

*Mot qui provient d'une racine latine " Tribalium " qui signifie torture , au moyen d'un

instrument qui servait à immobiliser les humains ou animaux .

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  • 2 semaines plus tard...

La grève sans fin des caissières du dimanche

A Albertville, six employées d’un supermarché ED-Dia débrayent chaque dimanche depuis deux ans contre une décision de la direction.

http://www.liberation.fr/economie/01012346673-la-greve-sans-fin-des-caissieres-du-dimanche

Un air d’accordéon suinte d’une sono fatiguée. Sous un soleil de plomb, le curé entraîne une des filles pour quelques pas de danse sur le parking du supermarché. On rigole, on applaudit avec la cinquantaine de personnes réunies sous les quatre bâches tendues face à la station essence.

Zone commerciale d’Albertville (Savoie), dimanche matin : le petit groupe - plutôt âgé - s’est donné rendez-vous ce 26 juin pour célébrer la date anniversaire d’un mouvement inédit : le 90e dimanche de grève des caissières d’ED-Dia contre le travail dominical. Bientôt deux ans de lutte pour ces six femmes «têtues comme des Savoyardes», dixit un supporteur, devenues au fil des mois un symbole de résistance dans la région.

Bientôt deux ans que Corinne, Peggy, Valérie et les autres - qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige - se lèvent chaque septième jour de la semaine pour venir perdre une journée de repos, pour la plupart d’entre elles , et le salaire d’une matinée de travail, pour la caissière planifiée ce jour-là.

Deux ans à se faire traiter de «feignasse», «pétasse» ou «petite pute»par de nombreux clients pour un combat qui a fini par dépasser le périmètre du parking commercial.

La décision d’ouvrir le dimanche ? «Elle est tombée d’un coup, en septembre 2009, du siège régional de la société, se souvient Corinne Pointet, 46 ans, l’une des six caissières grévistes. Même le directeur du magasin était contre, sauf qu’il n’avait pas le choix.» Les plannings du mois sont déjà arrêtés. Toutes, «à l’exception d’une collègue», refusent l’injonction de la direction. La majorité des filles, seules avec leurs enfants, rechignent à sacrifier l’un des rares moments d’intimité familiale dans un emploi du temps en perpétuelle mutation. «Je n’ai que le mercredi comme jour fixe en semaine pour m’occuper de ma fille de 9 ans,raconte Valérie Franciosi, 38 ans. Pas question, dans ces conditions, de remettre en question le dimanche, alors que je bosse déjà le samedi.» Le bilan financier est également vite fait, pour ces salariées payées 1 100 euros net par mois : «La prime de 30%, généreusement accordée par la direction, reviendrait à gagner 8 euros de plus par dimanche travaillé,explique Corinne Pointet. Venir ce jour-là me coûterait plus cher en nounou.»

«Se protéger». Problème : les commerces alimentaires peuvent depuis longtemps ouvrir le jour du Seigneur, jusqu’en mi-journée, sans majoration obligatoire ni système de volontariat. Dire non, c’est risquer d’être licenciée, comme l’ont été deux mois plus tôt leurs collègues du ED-Dia d’Oyonnax (Ain). Et, à défaut de candidates, le directeur procède à un tirage au sort pour désigner la première des salariées qui accompagnera, chaque fin de semaine, les deux étudiantes recrutées pour tenir les caisses. «On a réfléchi, et la meilleure solution qui s’est imposée, pour se protéger, c’était de se mettre en grève», raconte Peggy Schiltz, agent de maîtrise du magasin. Toutes vont également imiter Corinne en se syndiquant à la CGT. Le groupe se forme, qui ne va plus se défaire.

La première ouverture, en novembre 2009, est chaotique, assurée par un responsable dépêché par la direction régionale. Le manager du magasin, opposé à la mesure, s’installe en rechignant à la caisse, les grévistes manifestent devant le supermarché. C’est le lancement de 89 autres journées de ce type, avec des moments de joie, d’espoir, mais aussi de doutes et de dérapages. «C’est vrai qu’on s’est parfois énervées quand on voyait que rien n’avançait, reconnaît Peggy. Il nous est arrivé plusieurs fois de prendre les chariots pour bloquer le parking.» Quitte à s’engueuler copieusement avec le responsable de l’Intermarché voisin qui partage la même parcelle, et donc la même entrée. Il y a aussi les hivers rigoureux, l’intimidation des huissiers, les recours en justice, les visites de la police…

Ange gardien. En deux ans, les occasions de craquer ne manquent pas. C’est dans ces moments-là qu’intervient un autre personnage de cette saga savoyarde, aventure humaine autant que sociale : le prêtre-ouvrier Bernard Anxionnaz, 74 ans, véritable ange gardien des caissières. «C’est lui qui sent quand les filles ont un coup de blues, qui sait les remotiver, raconte une sympathisante habituée des lieux. Elles sont très fortes, mais sans lui, le mouvement se serait peut-être essoufflé.»L’ecclésiastique, syndiqué à la CGT, relativise son rôle, préférant embrayer sur un sermon antilibéral : «Le dimanche est le seul moment qui permet de se retrouver en dehors du travail, en dehors de la surconsommation. Mais même cet instant, les marchands et les financiers sont en train de le détruire.» Et de prévenir que «chaque magasin aux alentours attend de voir le résultat de cette lutte avant de décider ou non d’ouvrir le dimanche».

A la sortie du ED, dont les allées sont presque vides, les clients ne sont pas loin de partager les revendications des grévistes. Non sans une pointe d’hypocrisie. «Elles ont bien raison, tout le monde a le droit à un week-end de repos, explique Xavier, 22 ans. Quant à moi, franchement, je viens rarement, mais mon frigo était vide…» Bekir, 30 ans, accompagné de sa femme voilée, est tout aussi d’accord : «Le jour du Seigneur n’existe plus pour personne. Et je sais que le travail le dimanche, ça commence par elles, et ça finira par nous, qui bossons dans la construction.» Le naturel, cependant, n’est jamais très loin : «Il y a beaucoup de gens au chômage, si elles ne veulent pas bosser, qu’elles laissent les autres travailler»,explique Eliseu, un cuistot de 37 ans qui sort du magasin en vélo.

La plupart pensent d’ailleurs que les caissières ont le choix, sur la base de la loi votée il y a deux ans (lire ci-dessus). «Ce n’est pas uniquement si elles sont volontaires, comme ils ont dit à la télé ?» Non, il ne s’agit pas de la même législation. «Alors dans ce cas, je ne suis pas d’accord», entend-on à la sortie du supermarché. Mais tous ont de bonnes raisons de faire leurs courses le dimanche, même si leur venue ce jour-là ne sert pas la cause des grévistes.

«Grain de sable». A l’autre bout du parking, la petite troupe est toujours là, à ripailler sur l’air du Chiffon rouge. Au micro, le curé reprend son prêche anticapitaliste, entre deux jingles de caisse de supermarché préenregistrés sur sa sono bricolée. Sous les bâches, on continue à défendre les caissières, érigées en héroïnes de la lutte sociale. «Si ces filles font grève, ce n’est pas uniquement pour se mettre les doigts de pieds en éventail le dimanche matin, insiste Yves Meunier, Faucheur volontaire d’OGM venu les soutenir. Elles ont une vision plus large de la société, une approche globale qui fait sens.» Et mènent un combat qui enthousiasme Lucette, 62 ans, ancienne ouvrière syndiquée à la CFDT : «Je les trouve admirables. Ces femmes représentent les résistantes de demain, des petites qui feront bouger les choses en grand.» Le «grain de sable qui grippe la machine», ajoute Michel.

Le curé, le Faucheur volontaire, Lucette… la lutte des six caissières d’Albertville semble redonner un nouveau souffle à l’engagement de tous ces sympathisants, impressionnés par leur détermination. Même Flora, 9 ans, la fille de Peggy, l’agent de maîtrise, accompagne sa mère chaque dimanche sur le parking du supermarché, visiblement avec bonheur. Et, pour elle, la cause est entendue : «Si maman travaille le dimanche, elle ne pourra pas venir l’année prochaine à ma petite communion.»

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