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Actualité sociale


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Messages recommandés

  • 1 mois plus tard...

C'est beau l'Europe...

Lu dans le Figaro...

Un groupe allemand refuse de payer ses salariés français

http://www.lefigaro.fr/societes/2011/08/12/04015-20110812ARTFIG00308-un-groupe-allemand-refuse-de-payer-ses-salaries-francais.php

Lohmann & Rauscher, propriétaire d'une entreprise de fabrication de matériel médical, refuse de payer les salaires depuis que le tribunal a invalidé son plan social. Les employés se retrouvent acculés.

Une mesure de rétorsion après l'invalidation par la justice en février dernier du plan social concocté par la direction, qui souhaitait délocaliser sa production en Chine. En considérant la cause économique invoquée par Sodimedical comme injustifiée (au motif que la société dépend de sa maison-mère, très profitable), le tribunal de grande instance de Troyes avait au début de l'année bousculé les règles du licenciement économique.

...

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  • 2 semaines plus tard...

Six ans après, Doux sort enfin le chéquier

http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-Six-ans-apres-Doux-sort-enfin-le-chequier-_3634-1938115_actu.Htm

Lundi à Châteaulin, 230 salariés de Doux ont touché un rappel de salaire. C'est l'issue d'un long combat syndical mené par la CGT. Mais la direction n'a pas dit son dernier mot.

« Bien sûr, ce sont de belles sommes... Mais la vraie richesse est qu'on réussit à faire appliquer la loi... » Dans la bouche de Raymond Gouiffès, délégué central syndical CGT du groupe Doux (Finistère), ce n'est pas un discours convenu. Le salarié de Père Dodu Quimper, bientôt 58 ans, est en première ligne depuis 2005 pour obliger l'entreprise à payer le temps de pause (2 h 30 hebdomadaires) qu'elle doit à ses salariés depuis juillet 2004. Il a pris cette cause à bras-le-corps. Aujourd'hui, les 260 chèques sont là. D'une centaine d'euros à plus de 6 000 € de rappels de salaire. Petit retour en arrière.

« Les cinq de Locminé »

Avril 2003. Le groupe Doux dénonce un accord RTT de 1999 qui accorde un temps de pause payé. À l'époque, le délégué central CGT, Michel Le Guello, travaille à l'usine de Locminé (Morbihan). Avec lui, quatre salariés contestent cette décision. Ils deviennent « les 5 de Locminé ». Ils obtiennent gain de cause devant les prud'hommes de Lorient, puis en appel.

En 2005 et 2006 l'ensemble des salariés de Locminé, de Châteaulin, Quimper, Plouray, Pleucadeuc, Sérent et Laval s'engouffrent dans la brèche. « Environ 3 100 personnes pouvaient réclamer. La moitié s'est engagée », rappelle Raymond Gouiffès

Côté direction, tous les recours juridiques sont utilisés. « Des salariés ont été incités à retirer leurs demandes en échange de 500 € », indique le syndicaliste. Une bataille d'usure. Des salariés se lassent. « Il fallait se déplacer régulièrement aux prud'hommes. Parfois l'audience était repoussée au dernier moment... » La plus grosse déception intervient lors des élections professionnelles en 2010. La CGT les perd. Une claque.

Dès 2008, la Cour de cassation confirme que la pause payée est un droit individuel acquis. La justice a tranché, reste à la faire appliquer. Me Dumont, avocat de la CGT, abat une carte maîtresse : il accepte les calculs proposés par Doux pour régler les rappels. Le groupe signe enfin un chèque de 1,162 million d'euros. Une somme à diviser par 260. Après deux années de blocage des augmentations de salaire, les ouvriers apprécient.

Happy end ? Pas vraiment. Le groupe volailler, qui dément régulièrement les rumeurs insistantes de cession, a jeté un froid fin juillet. Il a annoncé un ultime appel de la décision de la Cour de cassation, s'appuyant sur une nouvelle jurisprudence. « Il existe un risque important que les salariés soient contraints à nous rembourser cette somme », estime la direction.

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La CGT prône toujours une mobilisation début octobre

26 Août 2011

http://fr.news.yahoo.com/la-cgt-prône-toujours-une-mobilisation-début-octobre-120317157.html

MONTREUIL, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Bernard Thibault a de nouveau appelé vendredi à une journée de mobilisation des salariés début octobre contre la politique d'austérité, aggravée selon lui par les nouvelles mesures de lutte contre les déficits annoncées par le gouvernement.

Le secrétaire général de la CGT a estimé qu'il y avait "de fortes probabilités" pour que l'intersyndicale (CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires) qui se réunira le 1er septembre décide d'une journée de manifestations et d'éventuels arrêts de travail.

"La situation appelle une intervention forte des salariés", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au siège de la centrale syndicale, à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

Pour le dirigeant syndical, le dispositif annoncé mercredi vaut au gouvernement non pas "la note triple A, mais triple zéro", car il se contente de mesures visant à "rassurer les marchés" et s'avère "dangereux" pour la croissance.

"On ne peut pas sortir de cette crise en donnant encore et toujours plus de gages aux marchés financiers", a-t-il dit.

La rentrée s'annonce délicate pour les syndicats français qui se sont mal remis du conflit des retraites de 2010 où d'imposantes manifestations n'ont pas réussi à faire céder le gouvernement et qui apparaissent relativement divisés.

Le Premier ministre, François Fillon, a commencé à recevoir les organisations syndicales une par une pour discuter du plan de rigueur de 12 milliards d'euros sur 2011 et 2012 alors que la plupart demandaient à être reçues ensemble.

LES SYNDICATS DIVISÉS

Bernard Thibault a cependant estimé que l'intersyndicale avait su s'adapter à la situation en reportant au 1er septembre la réunion initialement prévue mercredi dernier pour décider ou non d'une mobilisation.

"Les avis progressent", a-t-il dit alors que la CFDT semble toujours réticente à faire descendre les salariés dans la rue.

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a estimé jeudi à l'issue de son entretien avec le Premier ministre que "le plan de rigueur n'est pas le bon, car il est inégal", les salariés étant mis à contribution.

Il ne s'est pas prononcé sur un éventuel mouvement social, assurant aux journalistes: "On en est au stade du débat".

Bernard Thibault a dit espérer que les trois organisations (FO, CFDT, CGC) qui n'ont pas rejoint à ce jour l'intersyndicale changent d'avis. "Je ne fais le deuil d'aucune organisation syndicale", a-t-il assuré.

Jean-Claude Mailly, le dirigeant de Force Ouvrière, qui est hostile au principe de manifestations, s'est démarqué des autres organisations en jugeant jeudi que le plan anti-déficit présenté par François Fillon "aurait pu être pire".

Il s'est notamment félicité de voir qu'il n'y avait pas de remise en cause des droits sociaux, même s'il a déploré que l'on soit toujours "dans une logique d'austérité".

Bernard Thibault s'est gardé vendredi de polémiquer avec Jean-Claude mailly, lui laissant "la responsabilité de ses propos".

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

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Alstom dément toute réduction d'effectifs à Belfort

Besançon - La direction d'Alstom a démenti mercredi les accusations de la CGT sur le non-respect par la société de son engagement de maintien de lemploi sur le site de Belfort en échange d'avantages fiscaux.

L'engagement d'Alstom de maintenir le niveau demploi de son activité Turbomachines est intégralement et scrupuleusement respecté, a affirmé à l'AFP Philippe Kasse, porte-parole parisien du groupe.

Cet engagement a été pris à loccasion dun agrément fiscal avec le ministère des Finances intervenu en mars 2010 lors de labsorption juridique de lactivité Turbomachines par Alstom Power Systems et le niveau des effectifs est resté stable sur lensemble des activités apportées dans le nouvel ensemble, a-t-il précisé.

Des militants CGT d'Alstom ont alerté mardi la candidate aux primaires socialistes Ségolène Royal, en visite dans le Territoire-de-Belfort, sur la fermeture prochaine de deux ateliers de composants de centrales nucléaires à Belfort, qui concerne 100 emplois.

Dans un courrier à la ministre du Budget Valérie Pécresse, la CGT rappelait début août que les avantages fiscaux dont a bénéficié APS en fusionnant avec APT étaient subordonnés à la poursuite de l'activité de la société absorbée pendant trois ans.

Larrêt dactivité de deux ateliers de létablissement, annoncé à lautomne 2010, sera sans impact significatif sur le niveau demploi, aucun licenciement nétant prévu pour le personnel de ces deux ateliers. Outre des départs à la retraite, qui auraient eu lieu de toute façon, les salariés seront reclassés sur place, a assuré M. Kasse.

ALSTOM

APS

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Salaires en dessous du Smic : Carrefour sanctionné à Quimper

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Salaires-en-dessous-du-Smic-Carrefour-sanctionne-a-Quimper_40820-1977563_actu.Htm

Après Paimpol, Brest, Mérignac ou des villes de la région parisienne, c’est au tour du Carrefour de Quimper (Finistère) d’être condamné pour avoir payé en dessous du Smic 261 salariés.

Les faits avaient été constatés par un inspecteur du travail en juillet 2008 et portés en justice par 23 salariés et la CFDT du Finistère. L’affaire a été jugée au tribunal de police de Quimper deux ans après. La décision est tombée ce vendredi : la société Carrefour est condamnée à payer 261 amendes de 1 500 €, soit 391 500 €, presque huit fois plus que les réquisitions du procureur. Chose rare, le directeur de l’hypermarché quimpérois est lui aussi condamné à payer 261 amendes de 50 €.

Carrefour fera appel

« Le tribunal a estimé que les directeurs locaux ne peuvent pas se retrancher derrière la politique nationale de Carrefour », commente Dominique Le Guillou Rodrigues, l’avocate des salariés. Le groupe de grande distribution doit aussi immédiatement verser 15 000 € à la CFDT et 75 € (préjudice des salaires de juillet 2008 et frais de justice) aux 23 salariés.

Chez Carrefour, on ne comprend pas cette double condamnation. « Nous allons faire appel, assure la direction. Notre politique a toujours garanti une rémunération supérieure au Smic. »

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Salaires en dessous du Smic : Carrefour sanctionné à Quimper

http://www.ouest-fra...977563_actu.Htm

Après Paimpol, Brest, Mérignac ou des villes de la région parisienne, c'est au tour du Carrefour de Quimper (Finistère) d'être condamné pour avoir payé en dessous du Smic 261 salariés.

Les faits avaient été constatés par un inspecteur du travail en juillet 2008 et portés en justice par 23 salariés et la CFDT du Finistère. L'affaire a été jugée au tribunal de police de Quimper deux ans après. La décision est tombée ce vendredi : la société Carrefour est condamnée à payer 261 amendes de 1 500 €, soit 391 500 €, presque huit fois plus que les réquisitions du procureur. Chose rare, le directeur de l'hypermarché quimpérois est lui aussi condamné à payer 261 amendes de 50 €.

Carrefour fera appel

« Le tribunal a estimé que les directeurs locaux ne peuvent pas se retrancher derrière la politique nationale de Carrefour », commente Dominique Le Guillou Rodrigues, l'avocate des salariés. Le groupe de grande distribution doit aussi immédiatement verser 15 000 € à la CFDT et 75 € (préjudice des salaires de juillet 2008 et frais de justice) aux 23 salariés.

Chez Carrefour, on ne comprend pas cette double condamnation. « Nous allons faire appel, assure la direction. Notre politique a toujours garanti une rémunération supérieure au Smic. »

ben oui Carrefour fera appel...ça lui permettra de provisionner tranquillement au cas où la cour d'appel confirme le jugement de première instance....

Bien placé cet argent provisionné, rapportera bien plus(compte tenu des délais d'appel) que s’il avait été directement versé aux salariés le lendemain du jugement...

Décidément rien ne change dans ce monde de la grande distribution......et surtout rien ne se perd ! revoltages

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  • 2 semaines plus tard...

E mail reçu ce jour

je vous en fait profiter

ça se passe à Versailles en 2011...

""...

Salut à tous,

Je vous transmets une info que je viens de recevoir.

Pour ceux qui peuvent venir à cette audience pour soutenir notre camarade. Malheureusement, je dois plaider à Rambouillet et ne pourrait y être.

Fraternellement.

James

MARDI 13 SEPTEMBRE

A 9H15,

REPONDEZ NOMBREUX

AU CRI DU COEUR

DE NOTRE CAMARADE NATHALIE NEIL

QUI EST TRAINEE DEVANT

LA COUR D'APPEL DE VERSAILLES

PAR LES ELUS PATRONS

(...)

Quel crime est reproché à notre camarade Nathalie NEIL, militante et élue prud'homale CGT, au Conseil des Prud'hommes de DREUX?

Nathalie que je connais, est une militante CGT de lutte de classes.

Notre camarade, était une ardente militante de la CGT à l'usine PHILIPS EGP DREUX où elle était déléguée du personnel avant que celle-ci ne ferme, jetant tous les travailleurs à la rue.

Nathalie est victime d'une cabale, d'une chasse aux sorcières comme en connaissent hélas de plus en plus de militants CGT qui se battent contre un patronat de combat, à partir de leurs positions de classe.

Voilà donc notre camarade Nathalie traînée devant la justice pour des motifs visiblement fabriqués de toutes pièces. (...)

Nathalie est une vaillante militante CGT qui défend les travailleurs et le Code du Travail.

Militante d'avant-garde, seule avec trois enfants, elle s'est toujours battue pour défendre ses valeurs et les intérêts des travailleurs. Depuis des années, Nathalie subit toutes les attaques du patronat et du MEDEF (non reconnaissance de sa qualification d'ingénieur, multiples procédures disciplinaires et 3 licenciements successifs en 18 mois).

Nathalie vous demande de venir nombreux la soutenir à l'audience de la Cour d'Appel de VERSAILLES qui se tiendra le mardi 13 septembre prochain à 9h15.

Jacques TOURTAUX

Ancien président CGT de la Section Commerce

du Conseil des Prud'hommes

de RETHEL-VOUZIERS (08)

La lettre de Nathalie Neil

Chèr(e)s Camarades, Chèr(e)s ami(e)s;

Il est temps pour moi de vous rappeler que la procédure engagée contre moi par les conseillers patrons du CPH de Dreux, a fait l'objet d'une poursuite devant la cour de VERSAILLES. En effet, le procureur a décidé de retenir les griefs infondés soulevés par les dignes représentants du MEDEF du conseil de Dreux.

La cour aura donc a examiner :

§ Une absence à une audience que je ne devais pas tenir (et pour laquelle j'ai été dans l'impossibilité de remplacer la conseillère CFDT qui avait prévenu le matin pour l'après midi de son absence)…

§ L'oubli d'un délibéré

§ Et enfin, comble de tout, l'absence à la réunion de section visant à m'entendre sur les 2 premiers points alors que je n'avais pas eu l'information de cette réunion…..

Vous l'aurez compris, il s'agit d'une véritable cabale, une chasse aux sorcières qui s'est orchestrée sur ce conseil sous l'initiative des conseillers employeurs de ma section et avec l'aval de quelques conseillers compromis !

Tout le monde pourrait penser que les faits sont bien futiles pour justifier une telle procédure, mais il ne faut pas négliger la détermination dont certains sont capables pour faire taire ceux qui dérangent, résistent et s'opposent.

Dors et déjà, j'ai appris cette semaine, que des entretiens individuels sont menés auprès des conseillers de ma section pour justifier d'un nombre de départage important. Et je vous le donne en mille, ce serait de ma faute…

Ils n'ont donc pas envie de lâcher l'affaire… Et il y a fort à parier, qu'ils vont continuer à s'acharner, si la cour ne statue pas sur une procédure totalement abusive et irrationnelle !

Il y a quelques années, ils ont tout mis en œuvre pour évincer une juge professionnelle, c'est dire la ténacité dont ils sont capables quand on dérange les intérêts des nantis.

L'audience est prévue dans 5 jours à la cour d'appel de VERSAILLES le Mardi 13 septembre à 9h15.

J'attends votre soutien, votre présence sera la bienvenue, mais ce soutien passe aussi par la communication du sort qui m'est réservé, et celui qui est réservé particulièrement à ceux qui luttent !

Fraternellement

Merci

Nathalie NEIL

LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX

Modifié par Dom Le Trappeur
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Déjà eusse-t-il fallu que nous soyons informé d'un conflit social...

mais enfin celà en dit long sur le niveau du dialogue social et démocratique dans ce pays...

merci Mr le Patron, Merci Mr Le Préfet...

Fin de la séquestration de cadres chez Constellium

http://www.liberation.fr/societe/01012360451-fin-de-la-sequestration-de-cadres-chez-constellium

Les responsables de Constellium retenus par des salariés en colère sur le site de Ham (Somme), où le groupe de transformation d’aluminium veut supprimer 127 postes sur 200, se sont échappés dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris de source syndicale.

Les dirigeants, séquestrés depuis vendredi matin, «ont pris la fuite» en profitant d’une «diversion» au moment de la visite d’un gradé de la gendarmerie vers 2H00 pour s’engouffrer dans une ouverture taillée dans une grille du site de fabrication de profilés en aluminium, a indiqué à l’AFP Benoît Merelle, délégué syndical CFTC (majoritaire).

Parmi eux se trouvaient le président de cette activité pour le monde de Constellium, Paul Warton, le directeur pour la France, Hervé Pelcerf, ainsi que deux dirigeants du site de Ham. Une cinquième personne, responsable des ressources humaines du site, initialement retenue, avait été relâchée entre-temps par les salariés, a précisé M. Merelle.

«Un commandant de gendarmerie est venu nous voir, on a fait une réunion, et pendant ce temps-là, de l’autre côté de l’usine, ils ont fait une opération en découpant le grillage et en débroussaillant l’accès pour faire le chemin. Ils les ont fait sortir par là», a expliqué le syndicaliste. «Les salariés sont écoeurés par l’attitude de la direction», a-t-il commenté.

«Il n’y a pas de dialogue. On n’a obtenu aucune avancée concrète» alors que les syndicats demandent la pérennisation du site et soutiennent un projet de réindustrialisation du site, qui a reçu l’intérêt d’un fonds d’investissement, mais a été repoussé par Constellium, a-t-il regretté.

Les salariés du site de Ham, menacé par un plan social annoncé en février supprimant 127 postes en raison de la mise à l’arrêt d’une des deux presses à aluminium du site, avaient profité d’une visite de M. Warton vendredi matin pour l’interpeller sur l’avenir de leur usine.

Après une rencontre houleuse, les salariés étaient sortis de l’usine et avaient fermé les grilles à l’aide de cadenas, enfermant les cinq dirigeants qui se trouvaient à ce moment-là dans les bureaux. Vendredi soir, une tentative de médiation du sous-préfet avait échoué, les salariés estimant que la proposition de la direction, à savoir se retrouver pour négocier lundi dans un hôtel à une trentaine de kilomètres de là, était purement dilatoire.

(Source AFP)

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Salut ,

Pesticides , c'est le meilleur " insecticide " anti-travailleurs :

http://www.france-info.com/sciences-tech-environnement-2011-09-23-des-salaries-de-l-agroalimentaire-victimes-des-pesticides-licencies-563822-29-31.html

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Vouiiiii..Vouiiiii...

« Un bordel monstre » : pourquoi Carrefour ne retient pas la nuit

http://eco.rue89.com/2011/10/02/un-bordel-monstre-pourquoi-carrefour-ne-retient-pas-la-nuit-224507

Mi-septembre, l'enseigne de grande distribution a abandonné l'extension du travail de nuit dans des hypermachés.

Evidemment, ils rayonnent. Travailler de 2 heures à 9h30 pour remplir les allées des hypermarchés sera bientôt de l'histoire ancienne pour les salariés de Carrefour.

Ce coup d'arrêt à l'extension du travail de nuit, déjà très présent dans la grande distribution, est une « excellente nouvelle », se félicite Michel Enguelz délégué central FO, syndicat maison le plus important.

Un retournement assez rare puisque la tendance est à l'explosion de ce mode de travail.

De 2,5 millions de salariés concernés en 1991, on est passé à 3,6 en 2008.

Dix-sept hypermarchés concernés en France

Testée sur deux magasins en 2010, la nouvelle organisation des hypermarchés s'accompagnait d'un surplus d'heures de nuit. Ce « modèle opérationnel » a ensuite gagné quinze autres hypers début 2011. Les syndicats craignaient donc une généralisation aux deux cents et quelques autres enseignes du même type. D'où leur soulagement lorsque mi-septembre la direction a décidé d'abandonner l'extension du travail de nuit.

« Au terme de cette période de test, la direction des hypermarchés a constaté que cette organisation ne répondait pas totalement aux objectifs fixés », explique-t-on avec un art consommé de la litote chez Carrefour. Difficile d'obtenir plus de détails de la part de cette entreprise à la communication très maîtrisée.

« Entre 2 heures et 5 heures, c'est le créneau le plus difficile »

En somme, plus personne ne commencera sa journée de travail dans les rayons à 23 heures, comme ce fut le cas à Bègles, ou à 2 heures, comme à Villiers-en-Bière. Peut-être à 5 heures (voire 4 heures), comme avant. Quelques heures qui « changent tout. Entre 2 heures et 5 heures du matin, c'est le créneau le plus difficile », explique Michel Enguelz de FO.

Pour les syndicats, si l'expérimentation s'arrête, c'est que la rentabilité n'était pas au rendez-vous. Un constat qu'appuie Serge Corsa délégué national CFDT :

« En termes de chiffre d'affaires, cela n'a rien rapporté. C'est un ratage complet. Cette réorganisation foutait un bordel monstre. Quand vous étalez les plages horaires sans recruter un bras de plus, vous diluez vos forces. Au moment des coups de bourre, il y avait moins de monde disponible. »

Et le syndicaliste de pointer les rayons vides aux heures de rush.

Plus 10% de casse

Un rapport confidentiel réalisé par le cabinet Arec (et dont les conclusions servent de base à un autre rapport de la commission économique du CCE, que nous avons pu consulter) égrène de bien mauvais résultats. Sur dix magasins analysés :

  • la marge brute baisse de 1,2%,
  • la casse progresse de 10,4%,
  • la démarque bondit de 56,9%,
  • les frais de personnel grimpent de 12%.

Revoyant sa copie, Carrefour reconnaît un manque d'« adhésion des équipes ». Difficile de lui donner tort. « Conditions de travail dégradées » (CFDT), « un massacre dans les magasins » (CGT), « pas bon pour la santé » (FO). Ces heures de nuit, payées 30% de plus, « c'étaient quelques euros de plus pour mourir plus vite », résume Claudette Montoya, déléguée nationale CGT chez Carrefour.

A la CGT : « Notre petite santé, ils s'en tamponnent royalement »

Résultat, plus d'absentéisme. Travailler la nuit, « c'est épuisant. Et puis pour la famille, les premiers jours ça va mais après il y a une désociabilisation et un sentiment d'isolement », poursuit Claudette Montoya. « Notre petite vie et notre santé, ils s'en tamponnent royalement », renchérit son collègue de la CGT, Frank Gaulin.

ffectivement, pour avoir des troupes en forme et productives, les faire bosser à l'heure où l'on dort n'est sans doute pas le meilleur calcul. « Troubles du sommeil » et « risques cardiovasculaires voire un accroissement des risques de cancer », met en garde le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans un rapport datant de 2010. (Télécharger le rapport)

Sans oublier, les « troubles digestifs », le « risque accru de pathologie dépressive », et autres problèmes type fausse couche également mentionnés par le CESE qui préconise « d'autres organisations de travail » et qui érige le travail de nuit en « véritable question de santé publique ».

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Crédit Mutuel Arkea. Ça bloque toujours

http://brest.leteleg...011-1452975.php

Un record. 1.200 salariés en grève, collés-serrés, sous les fenêtres du siège du Crédit Mutuel Arkea, au Relecq-Kerhuon (29). Face au phénomène, la direction a ouvert la porte aux syndicats sans accéder à leur revendication majeure. Ça bloque toujours.

On n'a jamais vu ça...". Une déferlante humaine s'est abattue sur le siège du Crédit Mutuel Arkea au 7e jour de grève. Une onde de choc pour le Groupe (6.400 salariés) enlisé dans un conflit identitaire.

Selon Romain Gergaud, délégué CFDT,

70 % des agences sont fermées en Finistère, 55 % des personnels sont en grève en Morbihan, 70 % dans les Côtes-d'Armor, 45 % en Ille-et-Vilaine.

Ronan Le Moal, directeur général, et Marie-Antoinette Tanguy, directrice des ressources humaines ont, dans l'après-midi, fait de nouvelles propositions aux organisations syndicales, notamment une prime de 300 euros. Une proposition rejetée, à nouveau.

L'assemblée générale a voté la reconduction de la grève.

http://brest.leteleg...011-1451794.php

Modifié par Dom Le Trappeur
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Vannes. Avon Polymères : une prime de 126.000 euros qui passe mal

http://www.letelegra...011-1453105.php

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La Grève se poursuitdans l'ouest...

Face au phénomène, la direction a ouvert la porte aux syndicats sans accéder à leur revendication majeure. Ça bloque toujours.

Crédit Mutuel-Arkéa. L'onde de choc

http://brest.leteleg...011-1453106.php

Le dossier et tous les liens vers les différents articles...

http://letelegramme.com/tag/crédit%20mutuel-arkéa

Modifié par Dom Le Trappeur
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Crédit Mutuel-Arkéa. Un millier de grévistes réunis au Relecq-Kerhuon

6 octobre 2011 à 12h03

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/inter/credit-mutuel-arkea-un-millier-de-grevistes-reunis-au-relecq-kerhuon-06-10-2011-1455348.php

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Politiques publiques. Force ouvrière publie son livre noir

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/inter/politiques-publiques-force-ouvriere-publie-son-livre-noir-05-10-2011-1454245.php

A partir de demain, Force ouvrière va diffuser son "Livre noir de la RGPP". Pour le syndicat, la Réforme générale des politiques publiques va se solder, entre 2007 et 2013, par la suppression de 500.000 emplois, dont 400.000 dans la fonction publique de l'Etat, 60.000 dans les hôpitaux et 40.000 auprès de la fonction publique territoriale.<br style="padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; ">"Dans chaque département, cela représente une suppression des deux-tiers des effectifs publics sur cette période" et non le remplacement d'un fonctionnaire sur deux, comme l'affirme le gouvernement. Ce document de 134 pages préfacé par Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, est téléchargeable sur le site www.force-ouvriere.fr.

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Brest. 150 retraités réunis devant la sous-préfecture

Ce matin, dès 10 h 30, quelque 150 retraités se sont réunis à Brest, à l'appel de la CGT et la CFDT, devant la sous-préfecture. Une délégation a été reçue. Les retraités portaient deux revendications principales : la défense du pouvoir d'achat à travers la hausse prévisible des tarifs des mutuelles et la prise en charge de la perte d'autonomie par la Sécurité sociale.

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-150-retraites-reunis-devant-la-sous-prefecture-06-10-2011-1455340.php

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