Fred66 Publication: 21 décembre 2005 Partager Publication: 21 décembre 2005 1ere photo : l'échangeur du Talgo à Port-Bou 2ème : stockage d'essieux Français/Espagnol à Cerbère 3ème, 4ème, 5ème, 6ème : Changement d'essieux Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
barney Publication: 22 décembre 2005 Partager Publication: 22 décembre 2005 (modifié) merci pour ces photos. un sacré frein à l'europe ferroviaire quand même que cette histoire de différence d'écartement. (de même pour la russie mais pour une part moindre au jour d'aujourd'hui). combien de temps pour un talgo ?? et pour un fret ?? Modifié 22 décembre 2005 par barney Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
A1AA1A68000 Publication: 22 décembre 2005 Partager Publication: 22 décembre 2005 Salut, merci pour ces photos. un sacré frein à l'europe ferroviaire quand même que cette histoire de différence d'écartement. (de même pour la russie mais pour une part moindre au jour d'aujourd'hui). combien de temps pour un talgo ?? et pour un fret ?? le changement d'écartement pour un talgo est assez rapide, une petite demi-heure pour une rame simple, un petit trois quart d'heures pour une rame double. Voici le déroulé des opérations: la rame arrive tractée en gare, la machine de traction coupe une machine se place en queue de rame. La rame refoule alors vers le chantier talgo. Le changement du premier essieu est très délicat et se fait encore moins vite qu'un homme au pas (en particulier pour les talgos III car le premier essieu n'est pas guidé). Une fois le premier essieu passé, la rame avance jusqu'à ce que la machine de traction du pays suivant puisse prendre le relai. A ce moment, la machine de pousse arrête la pousse de la rame et c'est la machine en tête qui tire la rame tout doucement pour faire passer tous les essieux dans le chantier de changement d'écartement (en principe automatisé). Une fois le dernier essieu passé, la rame peut rouler en service normal.... Pour un fret, c'est plus long... y'a plusieurs méthodes : transfert de cargaisons d'un wagon à un autre (pour les trains de containers par exemple) sinon, le train de fret doit être entièrement découpé, levé wagon par wagon, les essieux sont changés au fur et à mesure (c'est assez complexe comme opération à réaliser) et il faut compter dans ce cas une vingtaine de minutes par wagons (d'après ce qu'on m'avait dit quand j'avais visité le chantier à l'époque). Bref, c'est beaucoup plus long à réaliser. Yaya Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred66 Publication: 22 décembre 2005 Auteur Partager Publication: 22 décembre 2005 merci pour ces photos. un sacré frein à l'europe ferroviaire quand même que cette histoire de différence d'écartement. (de même pour la russie mais pour une part moindre au jour d'aujourd'hui). combien de temps pour un talgo ?? et pour un fret ?? Voilà, il a tout dit! Le changement du talgo à proprement dit prends une dizaine de minutes et vingtaine pour une rame longue. Le plus long sont les raccordements des machines de tête et de queue. Pour un train de Fret, il faut compter entre 20' et 40' suivant le nombre de wagons. En moyenne 5' par wagon je pense. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
francoué Publication: 22 décembre 2005 Partager Publication: 22 décembre 2005 Sur la droite, le batiment Talgo d'Irun, après Hendaye. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
katamiaw Publication: 22 décembre 2005 Partager Publication: 22 décembre 2005 Pour un train de Fret, il faut compter entre 20' et 40' suivant le nombre de wagons. En moyenne 5' par wagon je pense. 20 à 40 minutes: là tu parles d'un train de FRET de "caisses" qui transférées d'une rame vers une autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
katamiaw Publication: 22 décembre 2005 Partager Publication: 22 décembre 2005 Photos de Port-Bou: Arrivée à l'échangeur (qui est à gauche) L'échangeur Rames de type messagerie formées de caisses Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
barney Publication: 23 décembre 2005 Partager Publication: 23 décembre 2005 merci pour les réponses. il n'est pas gros le bâtiment (à irun comme à port bou).... ça va plus vite que je l'imaginais dans l'ensemble. ça doit être un truc à voir (je capte pas trop comment ils procèdent exactement). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
katamiaw Publication: 23 décembre 2005 Partager Publication: 23 décembre 2005 merci pour les réponses. il n'est pas gros le bâtiment (à irun comme à port bou).... ça va plus vite que je l'imaginais dans l'ensemble. ça doit être un truc à voir (je capte pas trop comment ils procèdent exactement). Je ne suis pas un spécialiste mais si je me souviens bien le changement d'écartement se fait totalement méniquement, l'essieu étant "poussé" d'un écartement vers l'autre, le vérouillage étant mécanique et automatique. D'autres t'en diront surement plus et mieux ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
A1AA1A68000 Publication: 23 décembre 2005 Partager Publication: 23 décembre 2005 Salut, l'opération est quasi entièrement automatique, il y a intervention humaine au début et à la fin pour le passage des premiers essieus (en effet, les talgos ne supportent pas tous correctement d'être poussés). Déroulement de l'opération: - phase 1, l'essieu à traiter passe d'un portage par les roues à un portage par l'axe des essieux, les roues ne touchent plus le sol, mais le portage physique de la rame est assuré par deux rails en plus, externes, situés sur le côté - phase 2, déverouillage de l'essieu : 4 rails viennent sous les boites à essieux et accrochent (du fait de leur forme particulière) les goupilles de blocage de l'écartement des roues, ces rails descendent ensuite, entrainant la goupille hors de verrin de blocage MAIS la goupille ne quitte pas totalement l'essieu, elle est entrainée par le mouvement de la rame - phase 3, les roues de l'essieu rentre alors en contact avec deux doubles rails qui vont guider la roue vers son nouvel écartement (guidage du boudin de la roue vers l'extérieur ou l'intérieur) - phase 4, les rails de la phase 2 qui portent les goupillent remontant vers le haut, les goupilles de blocage remontent dans l'essieu et reverouille l'essieu à son nouvel écartement. - phase 5 l'essieu touche les nouveaux rails de roulement (dans leur nouvel écartement), le portage physique effectué par les rails externes disparait, l'essieu est alors au nouvel écartement. Yaya Un petit lien qui montre une animation du changement dans le sens Espagne => France (ecartement large vers ecartement moins large). http://www.talgo.com/images/cambioancho1.avi Cela met en image l'explication précédente. Il me semble qu'il existe un troisième chantier talgo (de changement d'écartement) à Puigcerda mais qui ne sert plus depuis longtemps... Quelqu'un pourrait-il confirmer / infirmer ? Yaya Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
barney Publication: 23 décembre 2005 Partager Publication: 23 décembre 2005 merci yaya. (et kata) c'est très clair maintenant (je croyais qu'ils changeaient les essieux). mais ça ne concerne que le talgo cette méthode, non ?? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe Publication: 23 décembre 2005 Partager Publication: 23 décembre 2005 Merci pour le lien. Je me demandais toujours comment ça fonctionnait, pour ça j'échafaudais des hypothèses à chaque fois plus farfelues. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
A1AA1A68000 Publication: 23 décembre 2005 Partager Publication: 23 décembre 2005 Salut, merci yaya. (et kata) c'est très clair maintenant (je croyais qu'ils changeaient les essieux). mais ça ne concerne que le talgo cette méthode, non ?? cette méthode ne concerne que les talgo à écartement variable (c'est à dire le talgo IIIRD et le talgo VII (de mémoire pour le VII)). Les autres talgo sont à écartement large non variable. Pour les marchandises, c'est changement d'essieu ou de wagons à coup sur. Yaya Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité ____ Publication: 10 avril 2007 Partager Publication: 10 avril 2007 Salut, cette méthode ne concerne que les talgo à écartement variable (c'est à dire le talgo IIIRD et le talgo VII (de mémoire pour le VII)). Les autres talgo sont à écartement large non variable. Pour les marchandises, c'est changement d'essieu ou de wagons à coup sur. Yaya Je viens de découvrir ça et c'est super intéressant.Je me demandais toujours comment on faisait okok Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pouilladin Publication: 10 avril 2007 Partager Publication: 10 avril 2007 Ah ben j'me coucherait moins niais ce soir ça sera pas du luxe c confortable dans un talgo? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred66 Publication: 12 juin 2007 Auteur Partager Publication: 12 juin 2007 En fait, pour ce qui ont eu la curiosité de regarder, c'est le même principe que le débrayage d'un téléphérique. Le talgo pendant la phase de changement d'essieu, à sa caisse qui "frotte" sur deux reglettes ou plutot flotte car de le l'eau est injecté pour permettre un glissement. Les essieux sont guidés par un rail qui va soit mettre au gabarit espagnol soit français suivant le sens de marche. En fin de cours le système est verrouillé. Il fallait y penser... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Roukmoute Publication: 13 juin 2007 Partager Publication: 13 juin 2007 Le changement du premier essieu est très délicat et se fait encore moins vite qu'un homme au pas (en particulier pour les talgos III car le premier essieu n'est pas guidé). Yaya Ce n'est pas ceux-là où il faut une loc avec tampons spéciaux ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité TRAM21 Publication: 13 juin 2007 Partager Publication: 13 juin 2007 les talgos n'ont pas d'essieux, au sens strict du terme : il s'agit de roues indépendantes. on retrouve le même principe sur les tramways à plancher bas. les talgo III nécessitent des locos avec des tampons hydrauliques. ces tampons sont peints couleur rouge fuchsia, il y a des 67300 et des 7200 équipées comme celà : mais il me semble qu'au début, ce n'était pas le cas : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Léman-Express Publication: 14 juin 2007 Partager Publication: 14 juin 2007 (modifié) mais il me semble qu'au début, ce n'était pas le cas : Hou ! Qu'elle est magnifique celle là !!! En plus avec la voie en impasse pour les autorails de Divonne !!! Elle est de quelle année ? Merci !!!!! PS : mon père me dit qu'au tout début du talgo Genève - Barcelone, c'était une loco thermique de le RENFE qu'elles étaient baptisées avec un nom du genre "Virgen de ...". Il passait par Chambéry et Grenoble. Modifié 14 juin 2007 par cc6572 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant