andre Publication: 7 février 2011 Partager Publication: 7 février 2011 Un rapport accablant pour la sncf a ete publie par la fnaut il pointe du doigt la specialisation des adc et la gestion par activite un article du journal Le Progres en parle aujourd'hui ;vous le trouverez en tapant Google ;SNCF;actualites moi je ne suis pas assez cale pour etablir un lien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dom Le Trappeur Publication: 7 février 2011 Partager Publication: 7 février 2011 Un rapport accablant pour la sncf a ete publie par la fnaut il pointe du doigt la specialisation des adc et la gestion par activite un article du journal Le Progres en parle aujourd'hui ;vous le trouverez en tapant Google ;SNCF;actualites moi je ne suis pas assez cale pour etablir un lien. si c'est celui là... Le rapport sans complaisance qui accable SNCF et RFF Le Progrès.fr http://www.progresplus.com/fr/dernieres-minutes/article/4582183/Le-rapport-sans-complaisance-qui-accable-SNCF-et-RFF.html Dilution des compétences et réseau désuet sont pointés du doigt dans une analyse de trois spécialistes (1) réalisée pour le compte de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports. Explications Portant sur le réseau TER, l’analyse dresse dans un premier temps un bilan. « Dans les années 1970, il était admis que les trains dits omnibus ou locaux (les TER actuels) étaient voués à l’abandon ». La décentralisation a changé la donne. La gestion du transport régional a été confiée aux Régions. En Rhône-Alpes particulièrement, il a été décidé d’opter pour une politique de développement du ferroviaire. Dans l’idée de renverser la vapeur. « Cette relance s’est appuyée sur l’investissement dans du matériel performant et moderne et une offre correspondant aux besoins des utilisateurs ». Infrastructure vieillissante Matériel moderne et satisfaction de la demande ne suffisent pas. Les auteurs soulignent que tout n’a pas suivi et notamment une « infrastructure très contrainte. Cette dernière, en dehors des lignes grande vitesse, est très ancienne », constatent-ils. Exploitation inefficace À la lumière des différents éléments survenus depuis décembre, les problèmes rencontrés sont le fait, selon les trois rédacteurs de l’étude, d’accumulation de défaillances dans les deux facteurs principaux de la bonne marche du réseau : l’infrastructure et l’exploitation. On a vu pour l’infrastructure. Sur l’exploitation, ils ont beaucoup à dire. « L’aggravation des dysfonctionnements est à rechercher dans les méthodes d’exploitation », confirment-ils. Avant d’enfoncer le clou : « La poursuite d’une mise en place d’une méthode d’exploitation basée sur la séparation des activités et le management sectoriel entraînent des lourdeurs supplémentaires, préjudiciables à la production ». Ils citent, à l’appui de leurs propos l’acheminement en taxi du conducteur de Lyon à Belfort lors de l’incident du train Strasbourg-Port Bou. « On peut donner d’autres exemples quotidiens similaires même s’ils sont moins spectaculaires ». Absence de chef à bord Les auteurs mettent en avant le management sans véritable chef à bord ou alors externe à une zone dédiée, séparation des pouvoirs décisionnels sans collaboration transversale. Un point qui a été reconnu implicitement par le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, il y a peu, lorsqu’il a évoqué « la dilution des responsabilités ». Gestion des lignes insuffisante Le rapport souligne également l’exploitation par la SNCF de ses lignes « en dépit des règles de base fondamentales de l’exploitation ferroviaire. Le matériel utilisé est souvent inadapté (sous-capacité, portes étroites, et non prévu pour le froid et la neige). Le personnel est réduit en deçà du minimum nécessaire, il est de plus en plus mal formé, l’information des usagers est réduite » estiment-ils. Lourd constat. Un cadencement généralisé en dépit des spécificités RFF n’est pas non plus épargné dans cette note. Et notamment le cadencement intégral généralisé (canevas théorique de la circulation des trains) qu’il a initié. L’idée de cette démarche consiste à placer le plus de trains possibles sur une ligne. Sauf que Réseau Ferré de France « doit tenir compte des spécificités locales afin de ne pas détériorer l’offre actuelle ». Ce qui n’est visiblement pas le cas. Le train est devenu indispensable En conclusion, les auteurs soulignent la nécessité absolue du train pour les usagers. « Leur vie quotidienne est rythmée par leurs déplacements et ils ont intégré la notion de report modal (N.D.L.R. : transfert du mode de transport de la voiture vers le collectif). Mais une politique de transfert modal n’est pas compatible avec autant d’aléas dans le service TER : retards, suppressions, surcharges, transferts sur route, information déficiente ». Jacques Perbey (1) Gabriel Exbrayat, président de la Fnaut Rhône-Alpes ; François Jeannin, président de la Fnaut de Franche-Comté ; William Lachenat, président de l’association européenne pour le développement du transport ferroviaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
andre Publication: 7 février 2011 Auteur Partager Publication: 7 février 2011 si c'est celui là... Le rapport sans complaisance qui accable SNCF et RFF Le Progrès.fr http://www.progresplus.com/fr/dernieres-minutes/article/4582183/Le-rapport-sans-complaisance-qui-accable-SNCF-et-RFF.html Dilution des compétences et réseau désuet sont pointés du doigt dans une analyse de trois spécialistes (1) réalisée pour le compte de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports. Explications Portant sur le réseau TER, l’analyse dresse dans un premier temps un bilan. « Dans les années 1970, il était admis que les trains dits omnibus ou locaux (les TER actuels) étaient voués à l’abandon ». La décentralisation a changé la donne. La gestion du transport régional a été confiée aux Régions. En Rhône-Alpes particulièrement, il a été décidé d’opter pour une politique de développement du ferroviaire. Dans l’idée de renverser la vapeur. « Cette relance s’est appuyée sur l’investissement dans du matériel performant et moderne et une offre correspondant aux besoins des utilisateurs ». Infrastructure vieillissante Matériel moderne et satisfaction de la demande ne suffisent pas. Les auteurs soulignent que tout n’a pas suivi et notamment une « infrastructure très contrainte. Cette dernière, en dehors des lignes grande vitesse, est très ancienne », constatent-ils. Exploitation inefficace À la lumière des différents éléments survenus depuis décembre, les problèmes rencontrés sont le fait, selon les trois rédacteurs de l’étude, d’accumulation de défaillances dans les deux facteurs principaux de la bonne marche du réseau : l’infrastructure et l’exploitation. On a vu pour l’infrastructure. Sur l’exploitation, ils ont beaucoup à dire. « L’aggravation des dysfonctionnements est à rechercher dans les méthodes d’exploitation », confirment-ils. Avant d’enfoncer le clou : « La poursuite d’une mise en place d’une méthode d’exploitation basée sur la séparation des activités et le management sectoriel entraînent des lourdeurs supplémentaires, préjudiciables à la production ». Ils citent, à l’appui de leurs propos l’acheminement en taxi du conducteur de Lyon à Belfort lors de l’incident du train Strasbourg-Port Bou. « On peut donner d’autres exemples quotidiens similaires même s’ils sont moins spectaculaires ». Absence de chef à bord Les auteurs mettent en avant le management sans véritable chef à bord ou alors externe à une zone dédiée, séparation des pouvoirs décisionnels sans collaboration transversale. Un point qui a été reconnu implicitement par le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, il y a peu, lorsqu’il a évoqué « la dilution des responsabilités ». Gestion des lignes insuffisante Le rapport souligne également l’exploitation par la SNCF de ses lignes « en dépit des règles de base fondamentales de l’exploitation ferroviaire. Le matériel utilisé est souvent inadapté (sous-capacité, portes étroites, et non prévu pour le froid et la neige). Le personnel est réduit en deçà du minimum nécessaire, il est de plus en plus mal formé, l’information des usagers est réduite » estiment-ils. Lourd constat. Un cadencement généralisé en dépit des spécificités RFF n’est pas non plus épargné dans cette note. Et notamment le cadencement intégral généralisé (canevas théorique de la circulation des trains) qu’il a initié. L’idée de cette démarche consiste à placer le plus de trains possibles sur une ligne. Sauf que Réseau Ferré de France « doit tenir compte des spécificités locales afin de ne pas détériorer l’offre actuelle ». Ce qui n’est visiblement pas le cas. Le train est devenu indispensable En conclusion, les auteurs soulignent la nécessité absolue du train pour les usagers. « Leur vie quotidienne est rythmée par leurs déplacements et ils ont intégré la notion de report modal (N.D.L.R. : transfert du mode de transport de la voiture vers le collectif). Mais une politique de transfert modal n’est pas compatible avec autant d’aléas dans le service TER : retards, suppressions, surcharges, transferts sur route, information déficiente ». Jacques Perbey (1) Gabriel Exbrayat, président de la Fnaut Rhône-Alpes ; François Jeannin, président de la Fnaut de Franche-Comté ; William Lachenat, président de l’association européenne pour le développement du transport ferroviaire. oui c'est le bon article par contre je n'ai pas trouve le rapport sur le net Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
IGS4 Publication: 8 février 2011 Partager Publication: 8 février 2011 Usagers des trains : le rapport sans complaisance qui accable Dilution des compétences et réseau désuet sont pointés du doigt dans une analyse de trois spécialistes* réalisée pour le compte de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut). Explications Contradiction historique Portant sur le réseau TER, l'analyse dresse dans un premier temps un bilan. « Dans les années 1970, il était admis que les trains dits omnibus ou locaux (les TER actuels) étaient voués à l'abandon. » La décentralisation a changé la donne. La gestion du transport régional a été confiée aux Régions. En Rhône-Alpes particulièrement, il a été décidé d'opter pour une politique de développement du ferroviaire. Dans l'idée de renverser la vapeur. « Cette relance s'est appuyée sur l'investissement dans du matériel performant et moderne et une offre correspondant aux besoins des utilisateurs ». Infrastructure vieillissante Matériel moderne et satisfaction de la demande ne suffisent pas. Les auteurs soulignent que tout n'a pas suivi et notamment une « infrastructure très contrainte. Cette dernière, en dehors des lignes grande vitesse, est très ancienne », constatent-ils. Exploitation inefficace À la lumière des différents éléments survenus depuis décembre, les problèmes rencontrés sont le fait, selon les trois rédacteurs de l'étude, d'accumulation de défaillances dans les deux facteurs principaux de la bonne marche du réseau : l'infrastructure et l'exploitation. On a vu pour l'infrastructure. Sur l'exploitation, ils ont beaucoup à dire. « L'aggravation des dysfonctionnements est à rechercher dans les méthodes d'exploitation », confirment-ils. Avant d'enfoncer le clou : « La poursuite d'une mise en place d'une méthode d'exploitation basée sur la séparation des activités et le management sectoriel entraînent des lourdeurs supplémentaires, préjudiciables à la production ». Ils citent, à l'appui de leurs propos l'acheminement en taxi du conducteur de Lyon à Belfort lors de l'incident du train Strasbourg-Port Bou. « On peut donner d'autres exemples quotidiens similaires même s'ils sont moins spectaculaires ». Absence de chef à bord Les auteurs mettent en avant le management sans véritable chef à bord ou alors externe à une zone dédiée, séparation des pouvoirs décisionnels sans collaboration transversale. Un point qui a été reconnu implicitement par le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, il y a peu, lorsqu'il a évoqué « la dilution des responsabilités ». Gestion des lignes insuffisante Le rapport souligne également l'exploitation par la SNCF de ses lignes « en dépit des règles de base fondamentales de l'exploitation ferroviaire. Le matériel utilisé est souvent inadapté (sous-capacité, portes étroites, et non prévu pour le froid et la neige). Le personnel est réduit en deçà du minimum nécessaire, il est de plus en plus mal formé, l'information des usagers est réduite », estiment-ils. Lourd constat. Un cadencement généralisé en dépit des spécificités RFF n'est pas non plus épargné dans cette note. Et notamment le cadencement intégral généralisé (canevas théorique de la circulation des trains) qu'il a initié. L'idée de cette démarche consiste à placer le plus de trains possibles sur une ligne. Sauf que Réseau Ferré de France « doit tenir compte des spécificités locales afin de ne pas détériorer l'offre actuelle ». Ce qui n'est visiblement pas le cas. Le train est devenu indispensable En conclusion, les auteurs soulignent la nécessité absolue du train pour les usagers. « Leur vie quotidienne est rythmée par leurs déplacements et ils ont intégré la notion de report modal (transfert du mode de transport de la voiture vers le collectif, NDLR). Mais une politique de transfert modal n'est pas compatible avec autant d'aléas dans le service TER : retards, suppressions, surcharges, transferts sur route, information déficiente ». * Gabriel Exbrayat, président de la Fnaut Rhône-Alpes ; François Jeannin, président de la Fnaut de Franche-Comté ; William Lachenat, président de l'association européenne pour le développement du transport ferroviaire. Le Progrès Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité necroshine Publication: 8 février 2011 Partager Publication: 8 février 2011 Un rapport tiré tres rapidement, mais plutot dans le vrai. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Roukmoute Publication: 8 février 2011 Partager Publication: 8 février 2011 (modifié) Sujets combinés. Modifié 8 février 2011 par Roukmoute Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michael02 Publication: 8 février 2011 Partager Publication: 8 février 2011 Un rapport tiré tres rapidement, mais plutot dans le vrai. Rien de très nouveau en effet. Rapport "accablant" : c'est sans doute un peu fort comme expression Rapport "sans complaisance" : c'est bien ce qu'on demande à des experts extérieurs ... Cette analyse (très) critique n'est pas (très) différente des critiques syndicales internes, et on en retrouve certains éléments dans le communiqué de la Direction qui a expliqué la déroute du Srasbourg-Port Bou... Le constat étant assez largement partagé, tout le travail reste à faire pour améliorer ce qui peut l'être. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
antho.L Publication: 9 février 2011 Partager Publication: 9 février 2011 (modifié) Ce que je trouve bien dans ce rapport c'est que les problèmes que les cheminots dénoncent en interne depuis des lustres sont enfin reconnus par des avis extérieurs et sont dévoilés au grand public qui au final ne connait pas le fonctionnement de notre entreprise... Si ca peut faire avancer les choses plus vite ça serait bien Modifié 9 février 2011 par antho.L Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dom Le Trappeur Publication: 9 février 2011 Partager Publication: 9 février 2011 Ce que je trouve bien dans ce rapport c'est que les problèmes que les cheminots dénoncent en interne depuis des lustres sont enfin reconnus par des avis extérieurs et sont dévoilés au grand public qui au final ne connait pas le fonctionnement de notre entreprise... Si ca peut faire avancer les choses plus vite ça serait bien Pas faux...Y'a des trucs dont on parlait déjà il y a 30/40 ans... avant même le TGV... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité TRAM21 Publication: 9 février 2011 Partager Publication: 9 février 2011 Pas faux...Y'a des trucs dont on parlait déjà il y a 30/40 ans... avant même le TGV... c'est pas faux... le TGV a certes contribué à sauver la SNCF, mais pas le système ferroviaire dans son ensemble... bien au contraire : pour une même somme budgétaire allouée au transports (la route se taillant systématiquement la part du lion !), le TGV a bouffé des sommes considérables, aussi bien pour le matériel, l'infra (existants ou à créer), ne laissant que des miettes au réseau "classique" le rapport Suisse (école polytechnique de Lausanne) sur l'état du réseau ferré français est assez éloquent ! mais pour certains, il faut encore plus de TGV... comme si c'était le remède miracle ! faudra t-il un baril de pétrole à 1000 dollars pour qu'on s'aperçoive enfin que le chemin de fer est moins énergivore que la route ? c'est pas gagné ! helpsoso Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité necroshine Publication: 9 février 2011 Partager Publication: 9 février 2011 Ben non Tram21, la voiture a de beaux jours devant elle, l'hybride dans un 1er temps puis l'electricité lorsque les progrés sur son autonomie seront réalisés... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zex Publication: 9 février 2011 Partager Publication: 9 février 2011 Ben non Tram21, la voiture a de beaux jours devant elle, l'hybride dans un 1er temps puis l'electricité lorsque les progrés sur son autonomie seront réalisés... Ca n'en reste pas moins un moyen de transport polluant à l'heure actuelle, de par la fillière de production et recyclage des dites batteries. L'électricité n'est pas forcément une énergie propre : elle provient bien souvent de centrales au charbon, même si en France, c'est aussi d'origine nucléaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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