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Le Web des Cheminots

La déclaration de notre Président


Invité necroshine

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Invité necroshine

Guillaume Pépy est un grand communiquant,

plutot qu'a chaque fois créer un sujet sur ses intervention, je proposait de toutes les regrouper ici !!!

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Invité necroshine

http://www.mobilicites.com/fr_actualites-la-sncf-demande-aux-francais-d-etre-patients--rff-s-impatiente_77_862.html

Le président de la SNCF Guillaume Pepy demande aux Français de faire preuve de patience face au problème des retards, soulignant que le réseau ferroviaire était "en travaux comme jamais". De son côté, Hubert du Mesnil, patron de Réseau ferré de France, dénonce le "fardeau permanent" de la dette dont a hérité le gestionnaire des infrastructures et qui l'a empêché de moderniser les voies.

C'est l'appel du 15 mars : "Français, ne perdez pas patience". Auditionné devant la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la situation de l'industrie ferroviaire française, Guillaume Pepy a observé que "le réseau ferroviaire français était "en travaux comme jamais". "C'est une excellente nouvelle mais, comme dans la route ou comme dans les aéroports, les travaux sont rarement synonymes de ponctualité et de fiabilité", a décrit le président de la SNCF.

"Il faut savoir que structurellement, les années que nous vivons sont celles d'une reconstruction d'une partie du réseau et qu'il faudra être un tout petit peu patient pour retrouver la qualité de service idéale que les Français attendent", a reconnu Guillaume Pepy.

Hubert du Mesnil, président de Réseau ferré de France (RFF), ne dit pas le contraire : "On a tant tardé qu'aujourd'hui, il faut tout refaire à la fois !", résume-t-il.

Et si le gestionnaire des infrastructures ferroviaires a tant tardé, c'est à cause de la dette de 20,5 milliards d'euros héritée à la création de RFF en 1997. Tous les ans, RFF paie près d'un milliard d'euros d'intérêts, "un fardeau permanent qui nous empêché d'investir dans l'entretien et la rénovation du réseau", observe Hubert du Mesnil.

Bonne et mauvaise dette

Parallèlement, RFF continue à s'endetter pour financer ses projets d'investissements (7,5 millliards d'euros, notamment pour les lignes à grande vitesse, ce qui porte la dette totale à 28 milliards), "Mais nous ne pouvons pas emprunter davantage pour rénover le réseau, sauf à faire dériver dangeureusement la dette", ajoute Alain Quinet, directeur général délégué de RFF. C'est un peu comme le cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise dette.

Où en est l'Etat dans cette réflexion sur la dette qui pèse sur RFF ? La loi relative à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaire, dite loi ORTF, votée en décembre 2009 prévoit un rapport au gouvernement sur ce sujet récurrent.

Quid des 12 lignes malades ?

En ce qui concerne les douze "lignes sensibles" ou "malades" identifiées fin janvier 2011 (du RER A et D en Ile-de-France au TGV Paris-Tours en passant par Nîmes-Perpignan et tous les trains de nuit), Guillaume Pepy a indiqué que la SNCF et RFF bâtissaient "ensemble des plans d'urgence qui font face à une situation de détérioration de la qualité de service".

"Ces plans, pour certains d'entre eux, sont déjà en place. Nous publierons de premiers résultats à la fin du 1er trimestre de cette année, c'est-à-dire au début du mois d'avril", a relevé G. Pepy, se montrant confiant sur le constat de résultats "encourageants".

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Dès le début des années 70...on en parlait déjà de la dette et du remboursement des emprunts...

Au début des années 80, on disait déjà qu'un cheminots sur 4 travaillait pour rembourser la dette

sur 100 francs l'usgers payaient 25 francs aux banques...

RFF devait tout résoudre à la fin des années 90 C'était la réponse de Chirac, Juppé...

On a 20 ans de retards dans les investissements, la modernisation de l'outil ferroviaire par rapport aux besoins et aux attentes...

La dette globale du système ferroviaire continue d' augmenter,

l'Etat actionnaire majoritaire continue d'imposer à RFF et à la SNCF de s'endetter pour financer les investissements...

Les banques ,les actionnaires, les fonds de pension prêtent de l'argent et s'engraissent grâce aux remboursements qu'ils s'empressent de reprêter...

Aujourd'hui on doit être rendu à 1 cheminot sur 3 qui travaillent au quotidien pour rembourser dettes et intérêts...

et c'est pas cela qui va remettre les trains à l'heure...

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Dès le début des années 70...on en parlait déjà de la dette et du remboursement des emprunts...

Au début des années 80, on disait déjà qu'un cheminots sur 4 travaillait pour rembourser la dette

sur 100 francs l'usgers payaient 25 francs aux banques...

RFF devait tout résoudre à la fin des années 90 C'était la réponse de Chirac, Juppé...

On a 20 ans de retards dans les investissements, la modernisation de l'outil ferroviaire par rapport aux besoins et aux attentes...

La dette globale du système ferroviaire continue d' augmenter,

l'Etat actionnaire majoritaire continue d'imposer à RFF et à la SNCF de s'endetter pour financer les investissements...

Les banques ,les actionnaires, les fonds de pension prêtent de l'argent et s'engraissent grâce aux remboursements qu'ils s'empressent de reprêter...

Aujourd'hui on doit être rendu à 1 cheminot sur 3 qui travaillent au quotidien pour rembourser dettes et intérêts...

et c'est pas cela qui va remettre les trains à l'heure...

okok

c 'est la spirale infernale....mais jusqu'à quand ?nonmais cartonrouge

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Invité necroshine

La déclaration du jour : http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20110325.CHA4467/pepy_denonce_limpasse_du_systeme_rffsncf.html

Pepy dénonce l'impasse

du système RFF-SNCF

Pour le patron de la SNCF, les Français sont allés trop loin dans la séparation de l'infrastructure et du transport, contrairement aux Allemands qui ont su préserver un modèle intégré.

Dans un entretien au journal Le Monde, daté du samedi 26 mars, le président de la SNCF Guillaume Pepy considère qu'avec la dissociation entre le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire et le transporteur, "nous allons vers une impasse financière. Notre système RFF [Réseau ferré de France]-SNCF n'a pas d'avenir. Ce modèle n'optimise pas la défense collective. J'ai tiré le signal d'alarme". Il précise notamment que ce modèle "conduit chaque acteur à agir de manière égoïste". Et d'ajouter que "le moment est venu de faire un vrai bilan de la réforme de 1997 qui mérite des ajustements. Pour lui , "les Français sont allés très loin dans la séparation de l'infrastructure et du transport", contrairement aux Allemands qui ont gardé une holding commune.

1 milliars d'euros par an à trouver

Question rentabilité, le président de la SNCF estime qu'il manque "de l'ordre de 1 milliard d'euros par an dans le financement du ferroviaire". Il faut donc développer une ressource propre au transport durable, assise sur des coûts externes: taxe carbone, taxe à l'essieu, eurovignettes, péage urbain ou autre. "Il faut développer une fiscalité écologique qui profite aux systèmes de transport vertueux", suggère-t-il.

Guillaume Pepy rappelle sa priorité: "les trains du quotidien". "Il est irrationnel par exemple d'installer des entreprises le long des lignes de RER aujourd'hui saturées".

Il explique enfin les raisons de la dégradation de la régularité des trains. "Le réseau ferroviaire s'est dégradé et n'est plus aujourd'hui en situation de supporter correctement le développement du trafic". En cause également les actes de malveillance, le vols de cables, notamment.

Pour lui, les crises énergétique et financière justifient le retour au ferroviaire. "Mais les décisions n'ont pas toujours suivi à temps. Personne, y compris à la SNCF, n'avait anticipé un tel retour en grâce du train".

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Invité necroshine

Cela fait 14 ans que les syndicats, et, les cheminots savent que RFF était une supercherie...

Mais en haut lieu, aucun politique ne dira qu'il s'etait trompé..... Z'etes d'accord Mr Juppé ??? (1er ministre de l'époque)

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Quatorze ans après, il est bien temps de s'en apercevoir ou, tout du moins, de faire semblant de s'en apercevoir.

Mais après quatorze ans de ce système, peut-on revenir en arrière ? Et veut-il réellement faire marche arrière ?

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Et puis c'est bien pratique de montrer du doigts RFF, qui a ce jour ne

fait que de signer des cheques...

Mais qui donc fait la maintenance ?

Qui est maitre d'oeuvre et d'ouvrage a 95% du temps ?

Il serait temps de reformer les méthodes de maintenance, et d'arreter de

faire vivre des structures, au lieu de mettre l'argent dans les travaux.

Sur 100€ investit, combien vont reellement aux travaux ?

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