algu14 Publication: 26 avril 2011 Publication: 26 avril 2011 Lorsqu'en 1974 sont sortis les règlements S1A et SB, des agents de la SNCF que je connaissais à l'époque m'avaient indiqué que ces règlements avaient des annexes régionales appliquables uniquement sur certaines régions. Pour le S1A, j'en connais 3 : - Indicateur de Direction Mécanique (Régions de Paris Montparnasse Rouen, Rennes, Nantes), aujourdh'ui abrogée (Ces équipements n'existent plus) - Signaux du Bloc PD (Régions de Bordeaux, Toulouse, et Montpellier), également abrogée pour la même raison - Signaux ex AL (Régions de Metz, Strasbourg, et Nancy). Cette annexe est exposée dans une vitrine à la Cité du Train à Mulhouse Pour le S1B, je n'en connais qu'une seule : - Arrêt d'un train arrêté par un carré, un sémaphore, ou un GA sur les lignes équipées en BAPD (Régions de Bordeaux, Toulouse, et Montpellier), aujourdh'ui abrogée Ma question est simple : quelles sont les autres annexes à ces règlements qui ont ou existent encore ?
On Sight Publication: 26 avril 2011 Publication: 26 avril 2011 Sur la région de Chambéry: S1A , tableaux "REF" (indiquait au conducteur l'ordre de rentrer en refoulant sur une voie de garage du même nom). Sur la région Méditerrannée [RM] : S1A, bleu de refoulement (disque bleu muni d'une clochette qui tintait lorsque le signal pivotait pour être présenté au conducteur, même signification que ci-dessus). tout cela a disparu.
Chemins de fer de l Est Publication: 24 septembre 2011 Publication: 24 septembre 2011 (modifié) Il y avait une annexe S 1 B pour certaines régions de l'ex-Est consacrée au franchissement des signaux de block automatique mécanique ou lumineux Est (marche à vue sur deux cantons). Il existait en block automatique mécanique un dispositif de continuité du cantonnement mis en action par l'engagement d'une petite zone de c.d.v. située après le sémaphore. Si pour une raison quelconque, l'aile du sémaphore restait ouverte après le passage d'un train, le système de continuité maintenait l'aile précédente à l'arrêt. D'où la marche à vue sur 2 cantons. Modifié 25 septembre 2011 par Chemins de fer de l Est
Invité TRAM21 Publication: 24 septembre 2011 Publication: 24 septembre 2011 Il existait une annexe S 1 B pour certaines régions de l'ex-Est consacrée au franchissement des signaux de block automatique mécanique et lumineux Est (marche à vue sur deux cantons) le BAM est devenu le BAL régional EST, avec toujours la marche à vue sur deux cantons...
Roukmoute Publication: 24 septembre 2011 Publication: 24 septembre 2011 le BAM est devenu le BAL régional EST, avec toujours la marche à vue sur deux cantons... La question étant : est-ce pour raison technique (même risque de raté de fermeture) ou par simple uniformisation ?
cyclodocus Publication: 25 septembre 2011 Publication: 25 septembre 2011 les tableaux REF existent TOUJOURS sur la région de Chambéry. je crois même que ceux de la ligne GE-CR ont été conservés lors de la remise à neuf de cet été (faut que je vérifie). A SGC par ex, il est toujours là.
PN407 Publication: 25 septembre 2011 Publication: 25 septembre 2011 (modifié) La question étant : est-ce pour raison technique (même risque de raté de fermeture) ou par simple uniformisation ? La réponse est : initialement, uniformisation et raisonstechnico-règlementaires La raison historique est que la Compagnie de l'Est a perçu ce que nous appelons aujourd'hui le block automatique lumineux comme une variante à panneaux lumineux du cantonnement automatique, déjà existant avec signaux mécaniques. Il faut aussi prendre en compte le fait que le block automatique Est est né comme réponse à un besoin de haut débit dans certaines zones géographiques bien définies : l'objectif était d'éliminer les erreurs et temps morts liés au block manuel (essentiellement Block Lartigue Est). Le cantonnement automatique mécanique (appellation Est) est apparu en région parisienne en 1923, les panneaux lumineux de cantonnement automatique en 1926. La meilleure illustration du développement est la ligne de Paris Bastille à Boissy St Léger, ligne au trafic extrêmement important toute la semaine, prototype dès 1860 de l'exploitation banlieue technique et tarifaire. Le cantonnement automatique mécanique a été mis en service de Bastille à St Mandé en 1923, et de Vincennesà Boissy St Léger en 1926. Cette même année 1926, la variante à panneaux lumineuxa été mise en service entre St Mandé et Vincennes (1km). Il y avait évidemment un seul règlement, et les panneaux deblock étaient comme leurs homologues mécaniques des "sémaphores decouverture", franchissables sans intervention d'agent au sol dans lesconditions de marche à vue sur deux cantons qui faisaient le charme du blockEst, pour des raisons liées à la version mécanique. Ces raisonscomprenaient : - la peur de raté de fermeture d'un signal de cantonnementlaissé à lui-même sans surveillance, - les conditions techniques de reddition (cf schémas donnésil y a quelques mois). Il est explicitement dit dans les conférences de l'Ecolede Pantin que la commande des feux est assurée "par des relais montés demanière à assurer … le même programme que les signaux ordinaires [= mécaniques]remplacés par le panneau lumineux" - la dispense de disque de protection d'un train arrêté parun sémaphore fermé, origine de la création de l'objet règlementaire et physique"sémaphore de couverture", caractéristique de la Compagnie de l'EST. Le bénéfice technique du block automatique Est (sansnégliger l'arrivée des 131TB à partir de 1925) peut être illustré par l'examendes Chaix de 1920 et 1930 à l'heure de pointe du soir : En 1920, rafale de 4 trains (dont 3 directs entre Paris etVincennes au moins)se suivant à 3minutes d'intervalle. En 1930, rafale de 5 trains dont 4 directs se suivant à…2minutes.En vapeur, sans réversibilité, loc arrivante coupée et passant du heurtoir entête de quai, 6 voies voyageurs au total !!! Et mécaniciens ne disposant pas de vitesse imposée, mais juste de leurs connaissances d'engin et de ligne !!! Bon, la SNCF du début des années 1960 a jeté l'éponge, le "Département des Transports de Banlieue" n'a été créé qu'en 1967, au sein de ..la Direction des Etudes Générales et de la Recherche créée par Monsieur Roger Guibert, DG en 1966 (on en a parlé côté TGV). A propos ("esprit de l'escalier") , Kékin a-t-il des nouvelles de Next ? Rien depuis l'été 2010, sauf si j'ai raté quelque chose…Même pas de publication du fonctionnel dans une revue spécialisée ou un colloque, 2ans après 2009 ? PS Désolé, la colle à mots a encore frappé !!! Modifié 25 septembre 2011 par PN407
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