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« PROJET DE FUSION »

SNCF : L'étude qui fâche les syndicats

Rapprocher les établissements traction de Dijon et de Besançon : « Une étude » pour la direction, « un projet de fusion » pour les syndicats CFDT, CGT, FGAAC et FO. Au-delà des mots, le désaccord a conduit, la semaine dernière, à une grève de 24 heures à l'établissement de traction (ET) de Besançon, mouvement suivi à 100 % chez les agents de conduite et à 90 % chez les sédentaires. Une manière, pour les syndicats, de marquer leur mécontentement et qui a débouché sur une rencontre de deux heures entre une centaine de cheminots et la directrice régionale, Josiane Beaud.

« Nous en sommes au stade de l'étude afin de voir si un rapprochement entre les deux entités avait une valeur ajoutée », explique-t-on à la direction régionale. « Des forums sont organisés afin de discuter et de recueillir l'avis des uns et des autres. Tous les acteurs sont consultés », précise-t-on. La direction régionale affirme « jouer la transparence » : « Si cela n'apporte pas de valeur ajoutée, l'étude restera en l'état », insiste la direction régionale.

« On ramène tout à Dijon »

Du côté de l'intersyndicale qui rassemble la CFDT, la CGT, FO et la FGAAC, on ne partage pas la même vision des choses et l'on pense que la voie des cheminots concernés est déjà toute tracée. En somme, cette étude serait, selon eux, une manière de faire adopter en douceur un projet déjà bouclé.

« Nous n'avons reçu aucune réponse sur le fond du dossier », note Florent Bernard, en charge du dossier pour le compte de la CFDT. « A quoi va mener cette étude ? Il est facile de demander à des agents de réfléchir à un projet. Surtout s'il est - comme nous le pensons - déjà bouclé. Nous allons, en Franche-Comté, perdre tous les centres décisionnels. On ramène tout à Dijon. A terme, la Franche-Comté va perdre des emplois qualifiés sur Besançon et sur l'unité de production-traction de Dole qui en dépend ».

Pour Florent Bernard, qui travaille à Besançon, « l'étude est montée sans donner de pistes de travail réelles ». In fine, il ajoute : « Nous craignons pour notre parcours professionnel. A terme, nous ne conduirons plus que des trains express régionaux (TER), alors que le parcours professionnel veut que l'on débute par les TER, que l'on poursuive par les Grandes lignes et que l'on termine sur TGV ».

Source: Le Bien Public

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