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Le Web des Cheminots

La France est le pays où le trafic ferroviaire international est le plus ouvert à la concurrence


Invité necroshine

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Invité necroshine

http://www.mobilicites.com/fr_actualites_david-azema----la-france-est-le-pays-ou-le-trafic-ferroviaire-international-est-le-plus-ouvert-a-la-concurrence-_0_77_1471.html

Bilan globalement positif. C'est ainsi que la SNCF juge l'ouverture à la concurrence du marché ferroviaire français et l'application des règles européennes sur la libéralisation. La compagnie publique présentait le 16 novembre 2011 sa propre appréciation de l'évolution du marché hexagonal. Un exercice qu'elle répétera chaque année.

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David Azema, n°2 du groupe SNCF. © Afp

Le marché français est aujourd'hui "largement ouvert à la concurrence" selon le numéro 2, David Azema. Dans le fret, les nouveaux entrants possèdent 20% du trafic, chiffre d'autant plus important que les trafics de Fret SNCF se sont effondrés ces dernières années.

Côté voyageurs, "la France est le pays d'Europe où le trafic ferroviaire international est le plus ouvert d'Europe", juge le directeur général délégué de la SNCF.

La part de la concurrence à la SNCF atteint 7,8% sur le marché grande ligne", avance-t-il en citant l'entreprise ferroviaire Eurostar... qui n'est autre qu'une filiale à 55 % de la SNCF.

Satisfecit

Selon l'entreprise publique qui se place "au service de ses concurrents", avec notamment la plateforme de services aux entreprises ferroviaire (PSEF) et la branche Gares & Connexions, l'organisation actuelle "est adaptée et transparente". Une appréciation pas du tout partagée par ses concurrents du fret, plusieurs d'entre eux ayant même saisi l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf) à ce sujet.

Guerre des prix avant l'arrivée de Thello

Tandis que Thello - filiale de Veolia et Trenitalia - lancera ses trains de nuit le 11 décembre 2011 entre Paris et Venise (lire), David Azéma espère "que la SNCF, elle-même concurrente d'opérateurs historiques sur les marchés étrangers, sera traitée aussi bien qu'elle traite les autres chez elle". Une pique aux pouvoirs publics italiens.

"On permet à Thello d'arriver gare de Lyon et non à Bercy alors que les TGV franco-italiens que nous exploitons à seuls n'arrivent plus à la gare de Milan Centrale mais dans à Milan Garibaldi", pointe le patron de la stratégie.

David Azéma indique que les trains de nuit franco-italiens n'ont "naturellement jamais été rentables pour la SNCF". Peut-être que "le nouvel opérateur a trouvé un nouveau modèle économique, c'est l'intérêt de la concurrence".

En attendant, avec ce vrai concurrent bientôt à bord, la guerre des prix fait rage. La SNCF commercialise des places de TGV Paris Milan au prix plancher de 25 euros, répliquant à Thello qui met en vente ses couchettes à partir de 35 euros.

Pour un régulateur fort

Enfin, concernant le découpage comptable de Gares & Connexions récemment épinglé par l'Araf, David Azéma concède par qu'"il y a des points à retravailler", mais n'adhère pas à toutes les critiques formulées par l'Araf dans sa récente décision (lire l'article).

Ce qui n'empêche pas le dirigeant de demander un régulateur fort en France. Le président de l'Araf "Pierre Cardo fait son boulot, un peu comme nous il apprend en marchant, poursuit David Azéma. Il donne des coups de batons sur la tête du monopole, mais aussi sur celle du gestionnaire du réseau, c'est très bien que le régulateur soit là".

Marc Fressoz

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Bilan globalement positif. C'est ainsi que la SNCF juge l'ouverture à la concurrence du marché ferroviaire français et l'application des règles européennes sur la libéralisation. La compagnie publique présentait le 16 novembre 2011 sa propre appréciation de l'évolution du marché hexagonal. Un exercice qu'elle répétera chaque année.

David Azema, n°2 du groupe SNCF. © Afp

Le marché français est aujourd'hui "largement ouvert à la concurrence" selon le numéro 2, David Azema. Dans le fret, les nouveaux entrants possèdent 20% du trafic, chiffre d'autant plus important que les trafics de Fret SNCF se sont effondrés ces dernières années.

Côté voyageurs, "la France est le pays d'Europe où le trafic ferroviaire international est le plus ouvert d'Europe", juge le directeur général délégué de la SNCF.

La part de la concurrence à la SNCF atteint 7,8% sur le marché grande ligne", avance-t-il en citant l'entreprise ferroviaire Eurostar... qui n'est autre qu'une filiale à 55 % de la SNCF.

Satisfecit

Selon l'entreprise publique qui se place "au service de ses concurrents", avec notamment la plateforme de services aux entreprises ferroviaire (PSEF) et la branche Gares & Connexions, l'organisation actuelle "est adaptée et transparente". Une appréciation pas du tout partagée par ses concurrents du fret, plusieurs d'entre eux ayant même saisi l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf) à ce sujet.

Guerre des prix avant l'arrivée de Thello

Tandis que Thello - filiale de Veolia et Trenitalia - lancera ses trains de nuit le 11 décembre 2011 entre Paris et Venise (lire), David Azéma espère "que la SNCF, elle-même concurrente d'opérateurs historiques sur les marchés étrangers, sera traitée aussi bien qu'elle traite les autres chez elle". Une pique aux pouvoirs publics italiens.

"On permet à Thello d'arriver gare de Lyon et non à Bercy alors que les TGV franco-italiens que nous exploitons à seuls n'arrivent plus à la gare de Milan Centrale mais dans à Milan Garibaldi", pointe le patron de la stratégie.

David Azéma indique que les trains de nuit franco-italiens n'ont "naturellement jamais été rentables pour la SNCF". Peut-être que "le nouvel opérateur a trouvé un nouveau modèle économique, c'est l'intérêt de la concurrence".

En attendant, avec ce vrai concurrent bientôt à bord, la guerre des prix fait rage. La SNCF commercialise des places de TGV Paris Milan au prix plancher de 25 euros, répliquant à Thello qui met en vente ses couchettes à partir de 35 euros.

Pour un régulateur fort

Enfin, concernant le découpage comptable de Gares & Connexions récemment épinglé par l'Araf, David Azéma concède par qu'"il y a des points à retravailler", mais n'adhère pas à toutes les critiques formulées par l'Araf dans sa récente décision (lire l'article).

Ce qui n'empêche pas le dirigeant de demander un régulateur fort en France. Le président de l'Araf "Pierre Cardo fait son boulot, un peu comme nous il apprend en marchant, poursuit David Azéma. Il donne des coups de batons sur la tête du monopole, mais aussi sur celle du gestionnaire du réseau, c'est très bien que le régulateur soit là".

Marc Fressoz

L'auteur de l'article est Marc Fressoz, encore lui : http://www.cherche-midi.com/theme/detail-FAILLITE_A_GRANDE_VITESSE-9782749121543.html

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Le sujet vu du côté du parlement européen. Un article de WK-Transport-Logistique

http://www.wk-transp...rend-forme.html

Ferroviaire : l'espace unique européen du rail prend forme

Le Parlement européen a adopté en première lecture le 16 novembre 2011 le projet de création d'un espace unique européen du rail. Déjà, les premières voix commentent ces décisions.

Le Parlement européen a adopté en première lecture le 16 novembre 2011 une refonte de la législation européenne de 2001 sur les services ferroviaires libéralisés, par 526 voix pour, 80 contre et 36 abstentions. Prochaine étape : un passage en deuxième lecture au cours du premier semestre 2012.

Ce texte met en exergue deux incontournables de la libéralisation ferroviaire : une gouvernance solide et une séparation comptable claire.

"Le système ferroviaire doit rattraper son retard sur les autres modes de transport. Actuellement, les parts de marché du fret ferroviaire en Union européenne ne dépassent pas 6 à 7%, et plafonnent à 11-12% pour les services de passagers", a rappelé Debora Serracchiani, députée européenne, dans le cadre des débats qui ont précédé le vote du Parlement européen.

Lutter contre les "pratiques discriminatoires"

Dans les faits, ce texte prévoit que chaque État veille à l'indépendance de l'autorité nationale de régulation pour enrayer les pratiques discriminatoires tant au niveau de la tarification et de l'allocation des sillons qu'au niveau de l'accès aux services annexes.

Une volonté saluée par l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) qui rappelle qu'au sein de l'Hexagone, "la loi de 1997 est une réforme encore inachevée, même si elle a été partiellement complétée par la récente loi sur l'Organisation et la régulation du transport ferroviaire (ORTF) du 8 décembre 2009".

Séparer l'infrastructure de l'exploitation

Dans la foulée, les parlementaires ont considéré que "la transparence financière et la séparation des comptes entre gestionnaires du réseau ferroviaire et les opérateurs de transport de la même holding est indispensable".

Dans cette optique, le Parlement a demandé à la Commission européenne de présenter une proposition sur la séparation complète entre la gestion de l'infrastructure et l'exploitation des services de transport, ainsi que sur l'ouverture à la concurrence des marchés nationaux à la concurrence d'ici fin 2012.

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"la transparence financière...de la même holding est indispensable"

Quand Chouchou les talonnettes aura fini de sauver les emplois chez PSA, lui qui est pour imiter les Allemands, il pourra supprimer RFF et (re)faire de la SNCF une entreprise ferroviaire intégrée au service de la clientèle (voyageurs et marchandises)...

  • J'adore 1
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Tout est dit.

Ben c'est pas faux, et le dépeçage continue, si Gares et Connexions doit devenir une structure juridiquement distincte de SNCF & RFF, pour encore une fois permettre une concurrence libre et non faussée...

Quand à l'action de l'ARAF, j'ai comme l'impression que ce machin ne sert pas à grand chose, avec à sa tête un politique qui n'en a rien à f...

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Angleterre! la France te rejoint bientot!...................bandes de co....ds ces pro-européens qui se foutent du rail et qui pensent concurrence, concurrence et concurrence....merci de détruire à petits feu nôtre beau chemin de fer que la France avait construit en allant dans le sens inverse qu'aujourd'hui.....

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