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Dates historiques


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demain le 15/01

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Ce n'est pas vraiment une date historique mais l'anniversaire des 70 ans de Mohamed Ali (alias Cassius Clay)

«Mohamed Ali est un personnage historique»

Patrick Mignon, responsable du département sociologie de l’Insep

Mohamed Ali fête ses 70ans aujourd'hui. Patrick Mignon décrypte la dimension unique de ce champion étendard de la cause noire, people avant l’heure et véritable bénédiction pour les médias.

Pourquoi Mohamed Ali était et reste une personnalité plus grande que le sport ? "Ali est un personnage historique. Peut-être le seul sportif à disposer de ce statut de son vivant. La boxe l’a fait connaître mais il est devenu plus qu’un boxeur. Il représentait une cause, celle des noirs, mais il reste aujourd’hui encore un des Américains les plus connus avec Kennedy et Martin Luther King. Ali demeure une des figures de référence du 20e siècle de ce pays car il a osé s’élever contre quelques valeurs fondamentales des Etats-Unis et il a néanmoins créé une adhésion forte autour de lui."

Avec Ali, on est un peu dans la société du spectacle de Guy Debord. Il devient acteur de sa propre existence … "Ses parcours historiques et personnels sont le fruit de performances répétées. En cela, on se rapproche de Guy Debord. Avec Ali, on se trouve dans une époque durant laquelle les médias deviennent des accompagnants nécessaires dans une carrière : c’est marquant en ce qui le concerne ainsi que la famille Kennedy."

Et sa dimension politique ? "Les sportifs ne disent pas grand-chose de leur époque, lui si. De ce point de vue là aussi, Ali est en rupture avec son époque. Il dit et manifeste sa désapprobation avec la guerre au Vietnam, s’engage pour la cause noir, même si d’autres l’avaient fait avant lui, il a une vision plus radicale. Et puis il se convertit à l’Islam."

Sa grandeur fait craindre de ne plus croiser pareil personnage dans le monde sportif non ? "Globalement, le sport, la politique et la musique sont dans cette problématique de recherche de grands hommes. En politique, on se réfère encore aux années 60 à De Gaulle, Churchill, Adenauer. On se dit que les autres sont de pâles copies. Peut-être parce que la guerre et la période de prospérité qui a suivi dans les démocraties occidentales ont permis de révéler des personnages hors normes. Il existait un véritable culte du héros. Aura-t-on encore des personnages de la dimension d’Ali ? Peut-être si la crise économique mondiale du moment se durcit et révèle de vrais talents."

Vous distinguez ce type de profil aujourd’hui ? "Pas vraiment. Je dirais que les deux seuls qui pourraient s’en approcher, mais de très très loin, sont Beckham et Maradona. Mais, l’un comme l’autre ne disposent pas de cette dimension épique, historique. Globalement, nous sommes écrasés par des géants dont Ali fait partie. Mais il a aussi été servi par une époque où tout explosait."

Modifié par Gnafron 1er
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bonjour

Ce n'est pas vraiment une date historique mais l'anniversaire des 70 ans de Mohamed Ali (alias Cassius Clay)

tu as raison de l'inscrire, pour moi un américain qui a refusé de "servir" au Vietnam, parce que , entre autre " les vietnamiens ne l'on pas traité de nègre" mérite le respect

Invité Gnafron 1er
Publication:

bonjour

Ce n'est pas vraiment une date historique mais l'anniversaire des 70 ans de Mohamed Ali (alias Cassius Clay)

tu as raison de l'inscrire, pour moi un américain qui a refusé de "servir" au Vietnam, parce que , entre autre " les vietnamiens ne l'on pas traité de nègre" mérite le respect

Ce personnage n'a tjrs intrigué :

- pour ce que tu exposes : sans cet épisode : quelle carrière aurait -il eu ...

- et sportivement : être champion olympliques en 64 avec autant d'années professionnelles chez les poids lourds .C'est assez rare .Et poids lourd qui ne se déplaçait pas comme un mamouth sur un ring.....

A propos , d'où vient son changement de nom ?

"Clay " était le nom du maître esclavagiste de ses aieux ...Nom donné au moment de l'affranchissement des exclaves

  • 2 semaines plus tard...
Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Le 27 janvier 1926 : naissance officielle de la TV

A. la Royal Institution de Londres, l'ingénieur et physicien écossais John Logie Baird, transmet l'image d'une figure humaine d'une pièce à une autre. La télévision est née (le mot quant à lui a été créé en 1900 à l'occasion de l'exposition universelle de Paris). Cette même année, l'inventeur crée la 1ère société de télévision : la Baird Television . Le 3 juin 1931, Baird réalise le premier reportage en plein air.

Il faudra attendre le 26 juin 1951 pour assister à la 1ère émission publique de TV couleurs (CBS à New York).

En France, la télévision en couleurs fait ses débuts officiels le 1er octobre 1967 à 14h 15. A l'époque, seuls 1500 récepteurs couleurs sont en service dans l'hexagone.

Les autres événements qui se sont passé un 27 janvier :

1996 27 janvier

Sixième et dernier tir nucléaire français sur l'atoll de Fangataufa depuis que le président Jaques Chirac en a annoncé la reprise en juin 1995.

1973 27 janvier

Signature de l'accord de Paris sur le cessez-le-feu entre les Américains et les Vietnamiens.

1964 27 janvier

La France reconnaît la Chine populaire.

1945 27 janvier

Libération d'Auschwitz.

1944 27 janvier

Fin du siège de Leningrad.

1923 27 janvier

Début à Munich du premier congrès du parti national Socialiste de Hitler.

Modifié par Gnafron 1er
  • 2 semaines plus tard...
Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Le 11 février 1.gif

11 février 2000

En Irlande du Nord, le gouvernement britannique rétabli son administration directe. Les institutions multiconfessionnelles n'ont fonctionné que 72 jours.

11 février 1990

En Afrique du Sud, libération du leader noir Nelson Mandela après 27 ans de prison.

11 février 1950 En France, création du S.M.I.G. (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti).

11 février 1945 Fin de la conférence de Yalta

.

11 février 1929 Signature du traité de Latran, créant la cité du Vatican.

11 février 1920 Première assemblée de la S.D.N. à Londres.

11 février 1873 Proclamation en Espagne de la Ière République.

Modifié par Gnafron 1er
  • 2 semaines plus tard...
Invité Gnafron 1er
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Anniversaire de la mort de Pierre Overney assassiné par la milice de Renault

Pierre Overney (1948-1972) est un militant de la Gauche prolétarienne, installé à Flinset Billancourt, tué le 25 février 1972 par un vigile de Renault.

Peu après son licenciement Renault, Pierre Overney participe à une action de la Gauche Prolétarienne à la sortie de l'usine de Billancourt incitant les ouvriers à commémorer le massacre de Charonne de février 1962. Dans un contexte de violence et de tension, il est abattu parJean-Antoine Tramoni, agent de sécurité de Renault, le 25 février 1972 à 14 h 30, devant les grilles de l'avenue Émile-Zola, alors qu'il cherchait à entrer dans l'usine avec un groupe de camarades. L'événement eut lieu en présence de plusieurs personnes venues accompagner les militants dans leurs opérations dont le journaliste Claude-François Jullien du Nouvel Observateur et Christophe Schimmel, un photographe de l'APL qui prend des photographies, dont celles de l'incident.

Le samedi 4 mars 1972, jour de ses obsèques, une grande manifestation rassemblant plus de

120 000 personnes7 a lieu à travers Paris jusqu'au cimetière du Père-Lachaise, dans un cortège de sept kilomètres. Jean-Paul Sartre est près du cercueil, et le philosophe Michel Foucault est dans la foule.

Le 8 mars 1972, en riposte à son assassinat, la NRP (Nouvelle Résistance Populaire), organisation de choc de la GP, dirigée par Olivier Rolin, kidnappe Robert Nogrette, chef-adjoint chargé des relations sociales à Billancourt, puis le libère unilatéralement, sous décision de Benny Lévy, deux jours plus tard. Entré en 1935 à Renault comme ajusteur, Nogrette avait été notamment chargé d'annoncer à deux militants de la GP, Sadock Ben Mabrouk et José Duarte, leur licenciement. L'action est critiquée aussi bien par le PCF que le PS, le PSU, ou la LCR5. Sartre et Maurice Clavel déclarent ensemble :

« Nous considérons qu'après la mort de Pierre Overney, étant donné que l'usine Renault-Billancourt est quasiment en état de siège, entièrement fermée par les CRS, et qu'on a licencié onze ouvriers dont cinq ont été arrêtés et inculpés, des événements tels que l'enlèvement de Robert Nogrette étaient prévisibles à brève échéance, et que ceux qui l'ont accompli ont certainement conçu leur acte comme une riposte normale à la répression qui sévit chez Renault. »

Raymond Barillon, dans Le Monde, écrit quant à lui:

« Le meurtre du 25 février et le rapt du 8 mars ne sont que deux illustrations parmi des centaines de la fameuse crise de civilisation dont la réalité nous a explosé au visage il y a bientôt quatre ans, et qui a suscité depuis lors bien des discours et des gémissements, mais n'a provoqué aucune prise de conscience globale ni, surtout, aucune initiative fondamentale dans les milieux dirigeants, qu'il s'agisse du pouvoir en place, du patronat, du PCF ou de la CGT. »

Le 23 mars 1977, Jean-Antoine Tramoni est assassiné par les NAPAP (Noyaux armés pour l'autonomie populaire), composés pour partie d'anciens militants de la GP

Modifié par Gnafron 1er
  • 4 semaines plus tard...
Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

18 mars 1871 : Début de la Commune de Paris

Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre.
(73 ans), chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.

C'est l'amorce de la
«Commune»
. Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes vont offrir à la bourgeoisie républicaine l'occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la
«question sociale»
. Il en coûtera 20.000 victimes.

CommunebarricadeCharonne.jpg

Provocations

À l'automne précédent, après avoir capturé l'empereur Napoléon III et son armée à
, les Prussiens ont assiégé la capitale et le
, qui s'est entre-temps réfugié à Bordeaux, s'est résigné à signer un armistice.

Les vainqueurs se voient accorder le droit de défiler le 1er mars 1871 à Paris, dans une capitale en deuil, devant des statues recouvertes d'un voile noir. Les Parisiens ruminent leur humiliation. Après avoir soutenu un siège très pénible, ils se sentent trahis par leurs gouvernants.

L'Assemblée nouvellement élue et où dominent les monarchistes attise les tensions. Après l'arrêt des combats contre les Prussiens, elle renonce à revenir à Paris et quitte Bordeaux pour... Versailles, la ville royale !

Dès le lendemain, parmi ses premières mesures, le gouvernement lève sans préavis le moratoire sur le remboursement des effets de commerce et des loyers qui avait été instauré au début de la guerre. Il supprime aussi l'indemnité due à la garde nationale (30 sous par jour). Or, à Paris, la garde nationale rassemble pas moins de 180.000 hommes issus de la petite bourgeoisie et du monde ouvrier qui se sont portés volontaires pour défendre la capitale contre l'ennemi et se sont habitués à vivre sous les armes.

Répression de juin 1848. À 17 heures, les deux hommes sont exécutés par la foule.

Des émeutes se produisent au même moment en d'autres quartiers de Paris. Adolphe Thiers renonce à les réprimer. Peut-être juge-t-il l'entreprise trop risquée avec 30.000 soldats à la fidélité incertaine face aux 150.000 hommes de la garde nationale ? Il ordonne donc à l'armée et aux corps constitués d'évacuer sur le champ la capitale. L'évacuation commence avant même le meurtre des généraux Lecomte et Clément-Thomas. Elle est achevée le soir même.

Confusion

Abandonné par la République, Paris s'en remet à des militants jacobins nostalgiques de la
Grande Révolution
(celle de 1789), à des anarchistes, des socialistes et des utopistes. Pris de court par le vide du pouvoir, ces militants au nombre d'une trentaine se réunissent dans la plus grande confusion à l'Hôtel de ville.

Ils organisent des élections municipales le 26 mars mais la majorité des Parisiens s'en désintéressent (229.000 votants sur 485000 inscrits). Il est vrai que beaucoup de bourgeois n'ont pas attendu pour fuir la capitale.

La
Commune
est néanmoins proclamée dans la foulée des élections le 28 mars 1871. Elle est représentée par une assemblée de 79 élus et son nom fait référence à la Commune insurrectionnelle qui
le 10 août 1792.

La capitale doit dès lors supporter un deuxième siège, non par les Prussiens mais par l'armée française. Il s'achèvera dans la tragédie, avec la
, deux mois plus tard. La blessure, jamais cicatrisée, continue de séparer en France la gauche de la droite.

Bilan sanglant
:

Probablement 3 000 à 4 000 fédérés sont morts au combats
.

Pendant les affrontements, il y eut des exécutions sommaires.

Le chiffre officiel est de 17 000 fusillés, calculé sur le nombre d'obsèques payées par la Ville de Paris. Le nombre réel est peut-être plus élevé car on a trouvé, en
, un charnier de 800 Communards dans le
.
Modifié par Gnafron 1er
Publication:

Ce personnage n'a tjrs intrigué :

- pour ce que tu exposes : sans cet épisode : quelle carrière aurait -il eu ...

- et sportivement : être champion olympliques en 64 avec autant d'années professionnelles chez les poids lourds .C'est assez rare .Et poids lourd qui ne se déplaçait pas comme un mamouth sur un ring.....

A propos , d'où vient son changement de nom ?

"Clay " était le nom du maître esclavagiste de ses aieux ...Nom donné au moment de l'affranchissement des exclaves

Pour comprendre l'époque et la situation je te conseille Le pouvoir noir, de Malcom X.
Invité Gnafron 1er
Publication:

Pour comprendre l'époque et la situation je te conseille Le pouvoir noir, de Malcom X.

Pas lu .

Mais vu un film qui en parlait ....Il faut recaser cela dans le contexte de l'époque .Quand on pense que la ségrégation existait encore à cette époque dans un pays comme les USA .Donc , ce "rapprochement " est bien compréhensible .

  • 2 semaines plus tard...
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Citation du site web du journal "France-Soir" :

http://www.francesoi...ans-202175.html

" Déportation à Auschwitz : Le premier train partait il y a 70 ans

C'est le 27 mars 1942 que le premier “train spécial” quittait Compiègne pour Auschwitz. A son bord, 1.112 juifs français.

C'était il y a 70 ans. Le premier « train spécial » emportait 1.112 juifs de France vers le camp d'extermination d' Auschwitz quittait Compiègne (Oise), marquant ainsi le début de la déportation de près de 76.000 hommes, femmes et enfants juifs.

Pour l'occasion, comme le rappelle l'AFP, deux cérémonies commémoratives seront organisées mardi après-midi.

La première aura lieu à 10h30 à Drancy, d'où sont partis 67 des 79 trains vers les camps de la mort, la seconde cérémonie à 14h à Compiègne.

Sur les 1.112 hommes que comptait ce convoi du 27 mars, seulement 19 survécurent. A Paris, le documentaire « Premier convoi », réalisé en 1992 par Pierre-Oscar Lévy, sera projeté à 19h au Mémorial de la Shoah.

Dans ce documentaire, douze survivants racontent leur arrestation, leur internement à Compiègne ou à Drancy, leur voyage de trois jours et trois nuits vers Auschwitz ainsi que leur survie.

La multiplication de rafles

Dès le 27 septembre 1940, une ordonnance allemande oblige les juifs vivant en zone occupée à se faire recenser par la police française. Le 3 octobre, Vichy promulgue un « statut des juifs », inspiré des lois raciales allemandes.

Ce statut, qui s'applique à l'ensemble des juifs de France et d'Algérie, leur interdit l'accès à la fonction publique et aux professions libérales.

Quinze jours plus tard, une ordonnance allemande confisque les entreprises juives en zone occupée.

En mars 1941, Vichy crée le Commissariat général aux questions juives, suivi en juillet de décrets excluant les juifs des professions commerciales.

En parallèle de ces mesures, les premières rafles commencent avec l'arrestation, le 14 mai 1941, par la police parisienne de 3.700 juifs étrangers.

Trois mois plus tard, fin août, 4.200 hommes, dont 1.500 juifs français, sont arrêtés et envoyés à Drancy.

La rafle du 12 décembre 1941 s'inscrit officiellement dans une série de mesures de représailles allemandes pour détenir des « otages » après les premiers attentats contre l'armée allemande à Paris ".

Fin de citation.

Modifié par Pascal 45
  • 2 semaines plus tard...
Invité technicentre
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18 mars 1871 : Début de la Commune de Paris

Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre.
Adolphe Thiers
(73 ans), chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.

C'est l'amorce de la
«Commune»
. Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes vont offrir à la bourgeoisie républicaine l'occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la
«question sociale»
. Il en coûtera 20.000 victimes.

Provocations

À l'automne précédent, après avoir capturé l'empereur Napoléon III et son armée à
Sedan
, les Prussiens ont assiégé la capitale et le
gouvernement de la Défense nationale
, qui s'est entre-temps réfugié à Bordeaux, s'est résigné à signer un armistice.

Les vainqueurs se voient accorder le droit de défiler le 1er mars 1871 à Paris, dans une capitale en deuil, devant des statues recouvertes d'un voile noir. Les Parisiens ruminent leur humiliation. Après avoir soutenu un siège très pénible, ils se sentent trahis par leurs gouvernants.

L'Assemblée nouvellement élue et où dominent les monarchistes attise les tensions. Après l'arrêt des combats contre les Prussiens, elle renonce à revenir à Paris et quitte Bordeaux pour... Versailles, la ville royale !

Dès le lendemain, parmi ses premières mesures, le gouvernement lève sans préavis le moratoire sur le remboursement des effets de commerce et des loyers qui avait été instauré au début de la guerre. Il supprime aussi l'indemnité due à la garde nationale (30 sous par jour). Or, à Paris, la garde nationale rassemble pas moins de 180.000 hommes issus de la petite bourgeoisie et du monde ouvrier qui se sont portés volontaires pour défendre la capitale contre l'ennemi et se sont habitués à vivre sous les armes.

Répression de juin 1848. À 17 heures, les deux hommes sont exécutés par la foule.

Des émeutes se produisent au même moment en d'autres quartiers de Paris. Adolphe Thiers renonce à les réprimer. Peut-être juge-t-il l'entreprise trop risquée avec 30.000 soldats à la fidélité incertaine face aux 150.000 hommes de la garde nationale ? Il ordonne donc à l'armée et aux corps constitués d'évacuer sur le champ la capitale. L'évacuation commence avant même le meurtre des généraux Lecomte et Clément-Thomas. Elle est achevée le soir même.

Confusion

Abandonné par la République, Paris s'en remet à des militants jacobins nostalgiques de la
Grande Révolution
(celle de 1789), à des anarchistes, des socialistes et des utopistes. Pris de court par le vide du pouvoir, ces militants au nombre d'une trentaine se réunissent dans la plus grande confusion à l'Hôtel de ville.

Ils organisent des élections municipales le 26 mars mais la majorité des Parisiens s'en désintéressent (229.000 votants sur 485000 inscrits). Il est vrai que beaucoup de bourgeois n'ont pas attendu pour fuir la capitale.

La
Commune
est néanmoins proclamée dans la foulée des élections le 28 mars 1871. Elle est représentée par une assemblée de 79 élus et son nom fait référence à la Commune insurrectionnelle qui
mit bas la royauté
le 10 août 1792.

La capitale doit dès lors supporter un deuxième siège, non par les Prussiens mais par l'armée française. Il s'achèvera dans la tragédie, avec la
Semaine Sanglante
, deux mois plus tard. La blessure, jamais cicatrisée, continue de séparer en France la gauche de la droite.

Bilan sanglant
:

Probablement 3 000 à 4 000 fédérés sont morts au combats
.

Pendant les affrontements, il y eut des exécutions sommaires.

Le chiffre officiel est de 17 000 fusillés, calculé sur le nombre d'obsèques payées par la Ville de Paris. Le nombre réel est peut-être plus élevé car on a trouvé, en
1897
, un charnier de 800 Communards dans le
quartier de Charonne
.

J'avais pas vu ce sujet...

A Rueil Malmaison, il y a une rue, la rue H.Dunant... Son ancien nom, la rue du tertre rouge... Les ruisseaux y ont coulé rouge pendant plusieurs jours... Elle descend de Buzenval où il y eu une bataille entre communards et versaillais...Ce coin là est raconté par une chanson connue: La butte rouge... (eh, non, c'est pas de Montmartre que ça parle...). Là-bas aussi, il y avait des vignes...

Pour cacher ce détail de l'histoire, la rue du tertre rouge fut débaptisée et renommé du nom du fondateur de la croix rouge...

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

J'avais pas vu ce sujet...

A Rueil Malmaison, il y a une rue, la rue H.Dunant... Son ancien nom, la rue du tertre rouge... Les ruisseaux y ont coulé rouge pendant plusieurs jours... Elle descend de Buzenval où il y eu une bataille entre communards et versaillais...Ce coin là est raconté par une chanson connue: La butte rouge... (eh, non, c'est pas de Montmartre que ça parle...). Là-bas aussi, il y avait des vignes...

Pour cacher ce détail de l'histoire, la rue du tertre rouge fut débaptisée et renommé du nom du fondateur de la croix rouge...

Effectivement :Smiley_48:

Chanté par le sosie d'un forumer ...w o u a r f

Modifié par Gnafron 1er
  • 2 semaines plus tard...
Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Peugeot Sochaux 11 juin 1968 : 2 morts

Le 11 juin, deux semaines après les accords de Grenelle négociés par la CGT , la grève est toujours forte à Peugeot Sochaux, un fief du patronat le plus réactionnaire de la métallurgie, et c'est déjà l'UIMM qui est à l'oeuvre. Et les patrons obtiennent l'intervention des CRS.

La vidéo suivante a été tournée en 1970 par un groupe militant sur cette journée terrible.

Ne pas s'arrêter au détail , chant du début , qualité ...aller jusqu'au témoignage (18 mn)

Face à la violence , elle pose la question de l'organisation ouvrière. On ne saurait être plus d'actualité !

Ne pas s'arrêter pas à des détails surprenants : le cantique chanté par les ouvriers au début, ou des images de mauvaise qualité.

http://www.youtube.com/watch?v=Hq2x81mCXkM

Les faits :

En 1968, l’usine Peugeot de Montbéliard-Sochaux comp­tait 26 000 tra­vailleurs dont 15 000 OS : beau­coup, venant des cam­pa­gnes jusqu’à 70 km à la ronde, devaient passer chaque jour jusqu’à trois ou quatre heures dans les cars de ramas­sage. La journée de tra­vail était de 9 h 15, la semaine jusqu’à 47 heures. La dis­ci­pline y était stricte et les syn­di­cats « indép­endants » dévoués à la direc­tion par­ti­ci­paient à ce contrôle étroit de la force de tra­vail. Certains expli­que­ront que le déf­er­lement de la vio­lence vien­dra des réactions contre cette poli­ti­que syn­di­cale et du manque de res­pon­sa­bles syn­di­caux pou­vant jouer un rôle méd­iateur comme cela se pas­sera bien qu’avec dif­fi­cultés à Renault Billancourt par exem­ple.

Dans la nuit du 10 au 11, les CRS encer­clent l’ensem­ble de l’usine, dis­per­sent un des piquets et enva­his­sent les bâtiments : des bagar­res éclatent, on compte une dizaine de blessés. Le matin du 11, à 4 heures, les ouvriers expulsés des usines édifient des bar­ri­ca­des et atta­quent les CRS ; une véri­table bataille rangée s’engage. Les émeutiers occu­pent tout un car­re­four rou­tier proche des usines et la voie de chemin de fer qui le sur­plombe. D’autres bar­ri­ca­des blo­quent toutes les rues qui condui­sent aux usines : on se bat par­tout avec de véri­tables fronts. Dans la nuit, des ouvriers avaient réussi à encer­cler un car occupé par trois poli­ciers qui avaient dû tirer pour se dégager.

Le bilan « offi­ciel » était à ce moment de 2 morts, 67 blessés dont 3 très graves et dont plusieurs par balles (silence du côté des poli­ciers).

Ils s'appelaient Pierre Beylot et Henri Blanchet.

En plus des accords de Grenelle , les grévistes obtiennent une augmentation de 14 %, l'intégration des primes de participation dans le salaire, une réduction de soixante-quinze minutes de temps de travail hebdomadaire et la reconnaissance de l'action syndicale dans l'usine.

Modifié par Gnafron 1er
Publication:

aujourd'hui 20 avril

1789 : élections des députés d'Artois aux États généraux à Arras dont Maximilien Robespierre.

1792 : Lecture du Rapport sur l’organisation générale de l’instruction publique présenté à l'Assemblée constituante par Condorcet.

Début des Guerres de la Révolution française : la France déclare la guerre à l'Autriche. La Prusse déclare la guerre à la France en vertu de l'accord austro-prussien du 16 février.

1814 : les adieux de Napoléon à la Garde impériale dans la cour du cheval blanc du château de Fontainebleau, départ pour l’île d’Elbe.

1962 : Le général Raoul Salan, chef de l'Organisation armée secrète (OAS), est arrêté à Alger.

1963 : Exécution en Espagne du communiste Julián Grimau


Publication: (modifié)

ce 23.

  • 1348 : le roi Édouard III fonde l'Ordre de la Jarretière, ordre de chevalerie britannique.
  • 1516 : Décret sur la pureté de la bière, en Allemagne (Reinheitsgebot).
  • (ces deux dates sont essentielles ).
  • .
  • 1728 : Jean-Jacques Rousseau, alors âgé de seize ans, qui vient d'abjurer le Protestantisme est baptisé catholique.

  • 1759 : Les Britanniques occupent la Guadeloupe.(perfide Albion)
  • 1848 : Première élection au suffrage universel masculin en France : élection de l'Assemblée constituante.

  • 1860 : Nice : plébiscite qui approuve le Traité de Turin par lequel la Savoie et Nice passent de la Maison de Savoie à la France.( au vu des élections c'est pas ce qui a été fait de mieux)

  • 1905 : Création de la Section française de la IIe Internationale ouvrière (SFIO) lors du Congrès du Globe.
  • 1919 : Vote de la loi instituant la journée de travail de 8 heures en France et faisant du 1er mai un jour férié.

  • 1941 le régime de Vichy unifie et réorganise la police par la loi de 1941, qui crée la Police nationale. (On s'en serait douté)

  • 1961 : Putsch des Généraux à Alger.
  • .
  • 1967 : Le Colonel Vladimir Komarov est placé en orbite à bord du vaisseau soviétique Soyouz 1.

  • 1972 : France : référendum sur l'élargissement de la Communauté économique européenne : 39,8 % d'abstentions et 68,3 % de "oui".

  • 2003 : Réouverture de la « ligne verte » qui séparait depuis 1974 les communautés grecque et turque de Chypre.

  • 2005 : Silvio Berlusconi est chargé par le président Carlo Azeglio Ciampi de former un nouveau gouvernement italien. C'est le Berlusconi bis ou encore Berlusconi III. Il a obtenu la confiance du Parlement italien les 27 et 28 avril.
  • 2006 : Ferenc Gyurcsány entame un second mandat comme chef du gouvernement hongrois.

POur les deux derniers le scénario se profile en France ...

Modifié par jackv
Publication:

et demain le 24

Publication:

Le 26 avril 1937

Sur Guernica tombent les bombes

Un après-midi de marché, la petite ville de Guernica (Pays basque espagnol) est bombardée pendant 3 heures par l'aviation allemande, faisant plus de 1.600 victimes. Hitler, allié du général Franco dans la guerre civile espagnole, veut terroriser la population civile. La même année, Pablo Picasso peindra sur le thème de Guernica l'oeuvre la plus dramatique de sa carrière.

Le 26 avril 1986

Un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl en URSS explose. L'opacité du régime soviétique rend difficile l'évaluation des dégâts et les taux de radiation à venir. Et pour le reste du monde ? En France, l'Etat se fait rassurant, le nuage radioactif aurait décidé de respecter nos frontières. Quelle belle âme. La vérité c'est que le bilan est impossible à établir, la seule certitude étant qu'il ne peut que s'alourdir au fil des ans, en URSS comme ailleurs, France comprise. Les dangers du nucléaire civil se rappellent à nous brutalement.

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Le 26 avril 1937

Sur Guernica tombent les bombes

Un après-midi de marché, la petite ville de Guernica (Pays basque espagnol) est bombardée pendant 3 heures par l'aviation allemande, faisant plus de 1.600 victimes. Hitler, allié du général Franco dans la guerre civile espagnole, veut terroriser la population civile. La même année, Pablo Picasso peindra sur le thème de Guernica l'oeuvre la plus dramatique de sa carrière.

http://www.wat.tv/vi...gsz_2f1q3_.html

[Le tableau] représente une scène de violence, de douleur, de mort et d'impuissance dont la cause n'est pas représentée explicitement.

La toile exprime toute l'horreur et la colère ressenties par Picasso à la suite du
. Sa réalisation commença le
à Paris, sous la commande du gouvernement républicain espagnol, pour être exposée le 25 mai, moins d'un mois après donc, au pavillon représentant l'Espagne lors de l'
.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Picasso vivant rue des Grands-Augustins à Paris, reçut la visite d'Otto Abetz, l'ambassadeur nazi. Ce dernier lui aurait demandé devant une photo de la toile de
Guernica
(alors conservée à New York au MoMA) : «
C'est vous qui avez fait cela ?
», Picasso aurait répondu : «
Non…vous
».

De plus, aux visiteurs allemands des années 1940, il distribuait des photos de Guernica, les narguant d'un «
Emportez-les. Souvenirs! souvenirs!
»

Le 26 avril 1986

Un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl en URSS explose. L'opacité du régime soviétique rend difficile l'évaluation des dégâts et les taux de radiation à venir. Et pour le reste du monde ? En France, l'Etat se fait rassurant, le nuage radioactif aurait décidé de respecter nos frontières. Quelle belle âme. La vérité c'est que le bilan est impossible à établir, la seule certitude étant qu'il ne peut que s'alourdir au fil des ans, en URSS comme ailleurs, France comprise. Les dangers du nucléaire civil se rappellent à nous brutalement.

Modifié par Gnafron 1er
Publication:

6 mai 2012 : la fin, le début ou le recommencement.

6 mai 2012: l'empire contre-attaque

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