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Le Web des Cheminots

Des sans-abris entrent en gare


Messages recommandés

Un article d'Ouest France sur le rassemblement de sans-abris à proximité ou dans les gares. Il s'agit de la gare du Nord : http://www.ouest-fra...023494_actu.Htm

La gare, ultime refuge des sans-abris

De plus en plus de SDF et de sans-papiers s'installent dans les gares. Un programme européen cherche à leur venir en aide. Difficilement...

Hope in stations (Espoir dans les gares), c'est le nom d'une innovation sociale européenne, destinée aux homeless (les sans domicile fixe). Elle a été expérimentée à Rome-Termini, à la gare centrale de Bruxelles et gare du Nord à Paris. Quatre pays s'y associent: l'Allemagne, l'Espagne, le Luxembourg et la Pologne.

Le grand historien tchèque Bronislaw Grmek affirmait que, pour connaître une ville, il fallait visiter sa gare. Aujourd'hui, les grandes gares se transforment en centres commerciaux. « Du coup, certains veulent les nettoyer de tout ce qui peut gêner leurs pratiques commerciales », explique Yvan Mayeur, responsable d'un centre d'action sociale à Bruxelles. À Anvers, c'est pire, ajoute Philippe Decraene: « On les chasse systématiquement. »

Pourtant, depuis 2010, l'Union européenne s'est engagée dans la lutte contre l'exclusion. Les gares sont des lieux tout désignés pour venir en aide aux démunis. À Termini, 600000 voyageurs par jour, 300 sans-abris. Gare du Nord, 500000 voyageurs, 600 à 800 sans-abris. Bruxelles, 140000 voyageurs, et une quarantaine de sans-abris « chroniques ».

Les associations constatent que la population des homeless a changé. 20% sont jeunes (18-25 ans). Les familles, notamment des femmes avec enfants, sont de plus en plus nombreuses. Beaucoup sont étrangers, notamment d'Europe de l'Est. Beaucoup souffrent de troubles psychiques.

Parallèlement, les associations, elles aussi, sont frappées par la crise: moins d'aides des États; manque de personnel, de centres d'hébergements d'urgence. Et pourtant, Hope ne désespère pas. Des gares, des compagnies ferroviaires, se mobilisent pour mettre en place des référents sociaux qui coordonnent les différents intervenants auprès des sans-abris. Solidarité contre politique sécuritaire: la bataille n'est pas perdue.

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Invité Gnafron 1er

Et les donneurs de leçons du Vatican, ils attendent quoi pour rouvrir les églises qui seraient là bien utiles pour venir en aide à leurs prochains ???

Tu vas bien , toi mais qui va payer le chauffage ?Et les messes , on va les faire où ?

Pourtant , officiellement , il n'y a plus de sans abri depuis le 18/12/2010 !

Voir : http://www.dailymotion.com/video/x7p8s6_sarko-plus-de-sdf-dans-deux-ans_news

Modifié par Gnafron 1er
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Invité Gnafron 1er

Perso , quand il y a un espace vacant 90 % du temps....la question mérite d'être posée . Faut il les ouvrir le temps de grands froids pour les sans abris ?Comme on peut solliciter plein d'autres organismes qui disposent d'installations ne servant pas (ou presque ) : armée , mairies , service publics, grandes entreprises etc......

Par réquisition si il le faut.

Mais certaines institutions, n'auront pas à se le faire signifier vu leurs grands coeurs ....

Plutôt que de CREVER de froid......parce que c'est la réalité d'aujourd'hui et , c'est un curé qui a tenté de combattre ce fléau en 1954 :

"Mes amis, au secours...

Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l’avait expulsée...

Chaque nuit, ils sont plus de 2000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu. Devant l’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent !

Écoutez-moi : en trois heures, deux premiers centres de dépannage viennent de se créer : l’un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la Montagne Sainte Geneviève ; l’autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s’accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l’on lise sous ce titre CENTRE FRATERNEL DE DEPANNAGE, ces simples mots :

« TOI QUI SOUFFRES, QUI QUE TU SOIS, ENTRE, DORS, MANGE, REPREND ESPOIR, ICI ON T’AIME »

La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l’hiver, que ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure.

Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la France. Merci !

Chacun de nous peut venir en aide aux "sans abri". Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain : 5000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles catalytiques.

Déposez les vite à l’hôtel Rochester, 92 rue de la Boétie. Rendez-vous des volontaires et des camions pour le ramassage, ce soir à 23 heures, devant la tente de la montagne Sainte Geneviève.

Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l’asphalte ou sur les quais de Paris.

Merci !"

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Invité Gnafron 1er

Vinci et SNCF s’associent pour prendre en charge des SDF

L’annonce de cette collaboration ne manquera certainement pas de ravir les SDF errant aux alentours des gares et des lieux publics gérés par le consortium de construction et le voyagiste français.

La prise en charge en question sera accordée plus précisément aux défavorisés qui squattent près des 50 parcs de stationnement partagés par Vinci Parc et Gares & Connexions ou situés à proximité. Selon Xavier Huillard, PDG de Vinci, cette action humaine permettra à sa société et à la SNCF de redonner la dignité à ces défavorisés longtemps ignorés du grand public.

À travers la Fondation Vinci pour la Cité, les deux acteurs mèneront plusieurs actions de prise en charge des SDF. Pour y parvenir, ils projettent avant tout d’établir un diagnostic commun sur la situation de ces sans-abris. Après s’ensuivent la constitution et la formation des équipes de soutien, qui assureront les actions d’insertion sociale.

le 3 octobre 2011 à 15h26

http://www.actufinan...df-6945662.html

Est ce encore en vigueur ?

http://www.sncf.com/resources/en_EN/press/kits/PR0102_20081211.pdf

Modifié par Gnafron 1er
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SNCF 21, je sais que tu aimes la provocation, tu en fais ta marque de fabrique, mais comme l'a dit Assouan :

"Cela n'a strictement rien à voir avec le sujet."

Merci de revenir au sujet d'origine.

Gom

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SNCF 21, je sais que tu aimes la provocation, tu en fais ta marque de fabrique, mais comme l'a dit Assouan :

"Cela n'a strictement rien à voir avec le sujet."

Merci de revenir au sujet d'origine.

Gom

Je ne vois pas en quoi je fais de la provocation, ce n'est pas ma marque de fabrique. Je dis ce que je pense ouvertement, je ne vais pas jouer le démago pour faire plaisir à certains, quel que soit le sujet abordé sur ce forum.

Tu veux que ce forum devienne un reflet de la société ? Faut pas critiquer, faut pas se moquer, faut pasdire un gros mot, faut tout excuser, etc etc ... Ben allons y ! Tout le monde il est beau il est gentil et c'est pas de sa faute à celui qui fait une connerie !

Pour en revenir au sujet, ce que j'ai dit sur l'église, et que Gnafron a d'ailleurs complété, ça a à voir avec le sujet. Car avant de demander à la SNCF de faire du social, il y a assez d'institutions donneuses de leçons pour celà.

Maintenant si critiquer certains comportements des religieux c'est faire preuve d'anticléricalisme, ben pas de problème je suis anticlérical. Ras le bol de ce tabou sur la critique vis à vis de la religon, alors qu'on peut s'engueuler ouvertement sur la politique ou le syndicalisme.

Alors maintenant, tu fais ce que tu veux. Tu me censure, tu me refais une leçons de morale, c'est toi qui décide !!!!!

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Je ne vois pas en quoi je fais de la provocation, ce n'est pas ma marque de fabrique. Je dis ce que je pense ouvertement, je ne vais pas jouer le démago pour faire plaisir à certains, quel que soit le sujet abordé sur ce forum.

Tu veux que ce forum devienne un reflet de la société ? Faut pas critiquer, faut pas se moquer, faut pasdire un gros mot, faut tout excuser, etc etc ... Ben allons y ! Tout le monde il est beau il est gentil et c'est pas de sa faute à celui qui fait une connerie !

Pour en revenir au sujet, ce que j'ai dit sur l'église, et que Gnafron a d'ailleurs complété, ça a à voir avec le sujet. Car avant de demander à la SNCF de faire du social, il y a assez d'institutions donneuses de leçons pour celà.

Maintenant si critiquer certains comportements des religieux c'est faire preuve d'anticléricalisme, ben pas de problème je suis anticlérical. Ras le bol de ce tabou sur la critique vis à vis de la religon, alors qu'on peut s'engueuler ouvertement sur la politique ou le syndicalisme.

Alors maintenant, tu fais ce que tu veux. Tu me censure, tu me refais une leçons de morale, c'est toi qui décide !!!!!

On ne se comprend pas : les Sdf ne vont pas dans les églises mêmes ouvertes ! Ils vont dans les gares !

C'est la réalité et le fait d'ouvrir les églises, les mosquées et tout ce qu'on veut ne change pas grand chose alors... nous nous permettons de recadrer le débat :

les Sdf dans les gares.

(et si tu ne comprends pas, en effet, tu risques d'être modéré parce que je pense qu'on a bien expliqué le problème là)

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On comprend que les sans-abris se dirigent vers les endroits fréquentés en accès libre où ils peuvent solliciter les gens : parkings, gares et aéroports correspondent à ce besoin.

L'action menée par Vinci et Gare & Connections va dans le bon sens.

Modifié par michael02
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Invité Gnafron 1er

On comprend que les sans-abris se dirigent vers les endroits fréquentés en accès libre où ils peuvent solliciter les gens : gares et aéroports correspondent à ce besoin.

Arrête Michael02 , ça va être encore la faute des cheminots .Des esprits "chagrins " vont dire :

Pendant que les églisent se vident ..........les gares se remplissent :jesuisdehors:

Modifié par Gnafron 1er
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On ne se comprend pas : les Sdf ne vont pas dans les églises mêmes ouvertes ! Ils vont dans les gares !

C'est la réalité et le fait d'ouvrir les églises, les mosquées et tout ce qu'on veut ne change pas grand chose alors... nous nous permettons de recadrer le débat :

les Sdf dans les gares.

(et si tu ne comprends pas, en effet, tu risques d'être modéré parce que je pense qu'on a bien expliqué le problème là)

serait ce que les cheminots sont plus acceuillants que les curés et autres dépositaires des paroles divines ?

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serait ce que les cheminots sont plus acceuillants que les curés et autres dépositaires des paroles divines ?

C'est surtout parce que les gares sont ouvertes et fréquentées.

J'ai tendance à penser que la présence des sans - abris en gare est "acceptée" tant qu'elle n'est pas spécialement visible. L'exemple apporté par Gnafron, une tente dressée contre les grilles d'un église, serait elle tolérée en gare ? ou a proximité ?

Concètement ils vont faire quoi Vinci et G&C ?

Modifié par michael02
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Je comprend bien que le sujet est les "SDF dans les gares", mais leur place n'est pas là.

Il n'est bien sûr pas question de laisser ces gens là "crever" dehors, mais il est un peu trop facile pour le gouvervement où l'église (dont on connait la fortune) de faire la morale, de prêcher la solidarité, etc, et ensuite de se décharger sur une entreprise comme la SNCF et RFF pour faire ce genre d'action.

Certains endroits dans les gares sont de véritables porcheries, il n'y a qu'à voir les odeurs dans certaines gares souterraines, l'état de certaines places dans les rames de banlieue, mais je n'apprend rien au parisiens ... Quand pensent les voyageurs, les cheminots qui doivent supporter celà ? Quelle image donne t-on de la SNCF ?

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Invité Gnafron 1er

Wouaaaaarf !Mais ce sujet est grave ....On parle d'humain et éventuellement de moyens à trouver des lieux pour ne pas qu'ils meurent de froid...car il y a "foutage de gueule " de la part de nombre d'institutions : charitables [enfin elle se désignent ainsi] , politiques et gouvernementales . Est ce à la SNCF d'assurer une telle mission ? Si elle le fait , c'est tout à son honneur ................surtout qu'elle n'en tirera pas un début un morceau "de capital - sympathie".

ce problème doit être pris en compte par ceux dont c'est "le métier " (politiques )et- ou leurs raisons d'exister (associations , cultes religieux [tu aideras ton prochain] ,etc...)

L'état a les moyens , en travaillant avec les acteurs sociaux , les association caritaitves etc...:

- de réquisitionner des bâtiments vides , qu'ils soient lieux de culte ou pas

- de mobiliser (armée par exemple )Depuis la fin du SN , il n'y a pas de chambrée libres où on pourrait une famille temporairement .Non , on préfère payer des chambres d'hotel sur le cul des contribuables moyens

- de décréter dans l'urgence

- d'acheter des habitats d'urgence , d'en construire .

- peut réquisitionner de la nourriture .Plutôt que de stocker ....pour "sauver les cours "

Comment on fait nos grands parents ? Baraquement en bois qui ont survécu jusque dans les années 70.J'y suis né et y ait vécu 12 ans .Maintenant , il existe des matériaux bien meilleurs que la vulgaire planche de bois......

Pour quoi , ce n'est pas fait ?

On entretien la pompe à fric .....car ce serait organisé de manière que ce soit à coûts réduits donc des dispositions seraient prises par rapport aux circuits classiques

Pour les politiques , voici un costard sur mesure pour ceux qui sont en place (source Médiapart) :

Pécresse : l’aide au relogement d’urgence financera …l’achat de gilets pare-balle

12 décembre 2011, 20:27 Aucun commentaire

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Passée assez inaperçue le jour où elle fut prononcée, c’est par le biais du site Médiapart qu’une discussion houleuse de l’Assemblée Nationale entre Valérie Pécresse et les député Jean Pierre Brard (divers gauche) et Gilles Carez (UMP) a été remise en lumière. Elle date du 2 décembre et est disponible, comme tout compte rendu officiel, sur le site de l’Assemblée Nationale.

Dans cette discussion on apprend qu’afin « d’éviter le gaspillage » et pour s’assurer que « chaque euro doit être dépensé », Valérie Pécresse propose que les gilets pare-balles de la police soit en parti financés par l’excédant des fonds d’amorçage. C’est un tollé étant donné que l’argent de ce fond sert aussi aux relogements d’urgence.

Extraits choisis :

Mme Valérie Pécresse,ministre. Il s’agit de soutenir les communes pour l’acquisition de gilets pare-balles destinés à équiper les polices municipales. Il est donc proposé d’élargir les missions du fonds d’amorçage pour l’équipement des communes au titre du procès-verbal électronique institué l’année dernière et doté de 7,5 millions d’euros.

M. Jean-Pierre Brard. Quel rapport entre le procès-verbal électronique et les gilets pare-balles ?

Mme Valérie Pécresse,ministre. Cette dotation sera complétée par 2 millions d’euros prélevés sur les excédents du fonds d’aide au relogement d’urgence.

Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?

M. Gilles Carrez,rapporteur général. Je ne suis pas favorable à cet amendement, madame la ministre. On financerait ces gilets pare-balles en prélevant 2 millions d’euros sur le fonds pour le relogement d’urgence. Franchement, ce n’est pas possible. Je sais bien que le FARU a un excédent, que l’on a d’ailleurs déjà utilisé pour abonder la DGF. Mais aller prélever de l’argent destiné au relogement d’urgence pour financer des gilets pare-balles, même si ce sont ceux des polices municipales, non !

M. Jean-Pierre Brard. Cette proposition est invraisemblable. Je ne sais pas lequel de vos conseillers a eu cette idée, madame la ministre, mais si nous décernions comme le Canard enchaîné des « Noix d’honneur », il y aurait droit ! Vis-à-vis de l’opinion, vis-à-vis des associations, troquer des crédits destinés au relogement d’urgence contre des gilets pare-balles… Si encore, madame la ministre, vous aviez proposé, compte tenu de la situation dramatique des SDF, de troquer une partie des crédits pour le relogement d’urgence contre des couvertures chauffantes, j’aurais compris. Mais contre des gilets pare-balles, non ! Le ridicule a ses limites, même si je sais comme vous tous que, depuis Mme de Sévigné, il ne tue plus, hélas !

Cette histoire n’aurait pu rester qu’une enième bourde ministérielle de plus, comme le gouvernement Fillon en a produit, en produit et en produira, ainsi que le gouvernement appelé à lui remplacer à la mi-2012.

Mais elle est révélatrice de la position des sarkozistes envers la pauvreté :Lorsque l’on rappelle aux fanas de l’UMP ce discours surréaliste du candidat Nicolas Sarkozy il y a bientôt 5 ans où il disait que sous son mandat, plus personne ne serait obligé de vivre dans la rue, ceux-ci vous répondent invariablement que s’il ne l’a jamais fait c’est à cause de la crise. C’est le discours officiel depuis le début de son mandat, qui débuta par un fameux « les caisses de l’état sont vides » lorsqu’on lui avait posé une question sur sa possibilité de promouvoir le pouvoir d’achat.

En réalité, on a la preuve flagrante que ça n’est qu’un prétexte à leur désintérêt total des questions sociales : Lorsqu’on trouve par hasard un peu d’argent qui se libère, ils préfèrent le donner à la sécurité plutôt qu’aux fonds d’aides, et on a l’impression qu’ils n’y avaient pas pensés. « Ha oui, c’est vrai, il y a des pauvres, suis-je donc bête, j’avais complètement oublié. » Et d’ici quelques temps, Sarkozy en discours de campagne nous dira que « promis, dès qu’on est sortit de la crise, on s’occupera d’un plan social d’aide pour que « plus-jamais-un-sdf-ne-meure-dans-la-rue. »

D’un côté, je l’avoue, ça n’est pas 2 petits millions qui risquent de faire quelque chose contre la précarité et la dégradation sociale qu’une partie de la population risque de vivre dans les années à venir : pour cela il faudrait refonder une grosse partie de notre économie et surtout changer la manière dont sont redistribuées les richesses. J’ai conscience que cette dernière phrase sonne comme un cliché, mais c’est là tout le fond du problème : tant que les fonds sociaux seront vus comme une aumone qu’on peut donner ou retirer aux pauvres selon la situation ou le mérite, aucune solution durable ne sera appliquée.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Et quand ce n'est pas l'état qui jette dehors , au froid , les populations les plus faibles !

Quand il veut, il légifère ...Mais à l'encontre du bienfait:

http://www.lemonde.f...20069_3224.html

Extrait :

"

Aujourd'hui,vivre à l'année dans un camping est illégal...."

Mais dans la rue , c'est autorisé......................

Combien de temps faut-il pour modifier cet article ?

Les saisonniers font comment ?

Tous les ans , il y a un hiver ? non ? Donc pourquoi ne pas autoriser cela et ne pas avoir légiféré en été ?

Pour protéger les gens ? Ils sont protégés comment dans la rue ?

Non , ce n'est que pour le fric ....car ils savent qu'à un moment , ceux qui habitent dans des cages à lapins ou dans la rue

finiraient par acheter une caravanne d'habitation , aménagerait une petite terrasse et vivrait au grand air , même avec 100 m2 de parcelle .

Je dis cela car , j'ai 2 exemple précis sur ma commune . Il y avait 2 camps de gens du voyage .Donc , plutôt que de les expulser , le maire a aménagé ces 2 endroits : goudron , poubelles , eau etc.....

hé bien contrairement , à l'imagerie populaire ....les gens les bichonne ces emplacements ?l

Par contre , comme m'a dit un conseiller municipal ....on a perdu 2 terrains ......Mais gagné en tranquilité .Tout le monde est satisfait.........ils paient leurs taxe d'habitation ....

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Invité Gnafron 1er

Le PS et l’UMP unis contre les mal-logés ?

- Marianne | Mardi 20 Décembre 2011

Une proposition votée par la droite et la gauche interdit de fait d’établir sa résidence principale dans un camping. C’est pourtant la seule solution pour 85 000 mal-logés.

Le texte parait anodin. En novembre, les députés ont voté une proposition de loi UMP «relative aux habitats légers de loisirs et à l'hébergement de plein air et portant diverses dispositions relatives au tourisme », elle doit encore être adoptée par les sénateurs. Ce texte régule les installations de longue durée de mobil-homes dans les campings donnant un pouvoir de contrôle aux maires et réforme l’évaluation des hôtels. En commission des affaires économiques, il a été voté à l’unanimité, en séance, les communistes se sont abstenus mais les députés PS et UMP ont voté pour.

Mais une disposition a entrainé les foudres des associations de mal-logés. Elle oblige les personnes louant un emplacement de camping pour plus de trois mois à présenter un justificatif de domicile pour une autre résidence principale au propriétaire du terrain. En clair, il s’agit d’éviter que des personnes élisent durablement domicile dans un camping.

Un aveu de Jean-Louis Léonard, le rapporteur UMP du texte, devant la commission : « En exigeant des clients auxquels ils louent un emplacement de mobile-home pour une durée supérieure à trois mois qu’ils produisent un justificatif de domicile pour leur résidence principale, les exploitants pourront s’assurer que ceux-ci n’élisent pas de facto domicile dans leur camping ». Une dérogation sera accordée aux personnes relogées en camping en urgence avec accord de la mairie, c’est le cas suite à un incendie ou une inondation par exemple. Initialement, pour éviter ce type d'installations, le député Léonard voulait fermer les campings un mois ou deux par an, mais la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air s'est opposée à cette mesure et a négocié cette solution.

SOUTIEN DU PS

Le problème est que le camping devient de plus en plus souvent la dernière solution pour des personnes ne trouvant pas de logement en dur. Selon la Fondation Abbé Pierre, 85 000 personnes vivent dans une caravane, un mobil-home ou un autre habitat de fortune de type cabane. A l’Assemblée, les députés ont évoqué le chiffre de 70 000 à 120 000 personnes.

Pour les associations de solidarité regroupées dans le collectif Alerte-Uniopss, cette mesure « risque de jeter à la rue les milliers de familles contraintes de vivre à l’année sur un terrain de camping ». Et aucune solution de relogement n’est prévue.

Pourtant, à gauche, personne n’a contesté. La députée PS Pascale Got, qui a soutenu Hollandelors de la primaire, a travaillé sur cette loi avec l’UMP Léonard notamment sur la mesure incriminée. A l’Assemblée, elle a salué un texte « utile et (qui) répond à de véritables attentes ». Même le député communiste André Chassaigne n’a rien trouvé à redire sur cette disposition. Son groupe a préféré s’abstenir plutôt que de s’opposer frontalement au texte.

Face à Frédéric Lefevbre, secrétaire d’Etat au Tourisme, Chassaigne a fait part de la bienveillance de ses collègues. « Vous n’aurez peut-être pas le grand soir d’une unanimité si valorisante, mais peut-être connaîtrez-vous le petit matin d’une loi votée sans opposition », a-t-il déclaré, applaudi sur les bancs socialistes. Ses quelques critiques reposaient essentiellement sur l’évaluation des hôtels et non sur les logements en camping.

PAS LE PREMIER TEXTE DE CE GENRE

Ce n’est pas la première fois que l'UMP opte pour la répression contre les mal-logés. Un décret paru en octobre dernier limite à deux ans maximum la possibilité d’habiter toute l’année en camping et oblige l'obtention d'un permis d'aménager dans ce cas. La Loppsi prévoyait déjà de durcir les mesures contre les logements atypiques en permettant aux préfets d’expulser unilatéralement les occupants d’une « installation illicite » qui « comporte de graves risques pour la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publiques ». Mais le Conseil Constitutionnel a censuré cette disposition.

Cette fois, c’est dans un texte aux apparences techniques que se niche une nouvelle mesure qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour les personnes n’arrivant plus se loger. Ce qui n’a pas empêché le PS de voter cette proposition de loi.

Modifié par Gnafron 1er
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Je comprend bien que le sujet est les "SDF dans les gares", mais leur place n'est pas là.

Il n'est bien sûr pas question de laisser ces gens là "crever" dehors, mais il est un peu trop facile pour le gouvervement où l'église (dont on connait la fortune) de faire la morale, de prêcher la solidarité, etc, et ensuite de se décharger sur une entreprise comme la SNCF et RFF pour faire ce genre d'action.

Certains endroits dans les gares sont de véritables porcheries, il n'y a qu'à voir les odeurs dans certaines gares souterraines, l'état de certaines places dans les rames de banlieue, mais je n'apprend rien au parisiens ... Quand pensent les voyageurs, les cheminots qui doivent supporter celà ? Quelle image donne t-on de la SNCF ?

Non tu ne m'apprends rien.

Tous les matins je pars de chez moi et à 50 mètres, près du supermarché, je passe devant une femme assise par terre (qui a passé la nuit là).

Tous les jours je descend fumer une cigarette en bas de la gare et je retrouve cette femme, assise par terre (qui passe la journée là).

Tous les soirs où je rentre tard je repasse sur mon trottoir et la retrouve en bas du supermarché (prête à passer la nuit là).

Bizarrement je ne pense pas à l'image de la Sncf quand je la vois en gare : elle n'est pas un problème Sncf, elle représente un problème de société.

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Invité Gnafron 1er

Non tu ne m'apprends rien.

Tous les matins je pars de chez moi et à 50 mètres, près du supermarché, je passe devant une femme assise par terre (qui a passé la nuit là).

Tous les jours je descend fumer une cigarette en bas de la gare et je retrouve cette femme, assise par terre (qui passe la journée là).

Tous les soirs où je rentre tard je repasse sur mon trottoir et la retrouve en bas du supermarché (prête à passer la nuit là).

Bizarrement je ne pense pas à l'image de la Sncf quand je la vois en gare : elle n'est pas un problème Sncf, elle représente un problème de société.

:Smiley_56:
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  • 4 semaines plus tard...
Invité Gnafron 1er

Sans abri : Un appel sur 2 n'a pas de solution

Que dire ...? :Smiley_55:

http://www.leparisie...012-1809684.php

Extrait :

"En juillet dernier, le fondateur du Samusocial, le Dr Xavier Emmanuelli, avait claqué la porte en raison d'une situation «plus gérable», après l'annonce d'une baisse drastique du budget 2011 par l'Etat qui le finance à 92%."

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