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Le Web des Cheminots

Election Présidentielle 2012


Pascal 45

Messages recommandés

Je l'ai partagée sur mon FB, et le commentaire de Rail Cassé m'a fait mourir de rire :

" faut courir en avant ou en arrière? parce que ça change rien, tu finis quand même par l'avoir dans l'cul! hic! "

Idem... et j'ai trouvé le rémède pour les irréductibles, ou ceux qui par mégarde se tromperont de bulletin...voir de bouton*!

* Bouton car à brest nous n'avons pas de bulletins mais des machines à voter !

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Invité Gnafron 1er

"Les Echos " s'interresse à Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon : «Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur de mon programme»

Branle-bas de combat pour Jean-Luc Mélenchon. Le candidat du Front de gauche à l'Elysée, qui ne cesse de grimper dans les intentions de vote (entre 9 et 11%), entend dimanche frapper un grand coup en rassemblant, espère son état-major, 40.000 marcheurs de Nation à la Bastille, acquis à la cause d'une VIe République «sociale, laïque et écologique». Pour « Les Echos », il fait le point sur sa campagne.

François Hollande appelle au vote utile au premier tour. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

C'est carrément mépriser les électeurs. Dans une élection aussi importante que celle-ci, sur fonds de crise financière et écologique, cette attitude relève d'un piteux PMU politique. Le vote des citoyens, quel qu'il soit, est respectable. Il n'y a pas de vote utile.

Mais François Hollande commet surtout une erreur d'analyse politique. Par le passé, le vote utile a été invoqué parce qu'il y avait un risque que la gauche soit éliminée au second tour. Le Front national faisait peser une menace qui aujourd'hui est écartée. Il est à 11 points de François Hollande. Où est le risque ? Mais François Hollande s'est laissé convaincre par Nicolas Sarkozy que le vote utile, dorénavant, était d'être en tête au premier tour. C'est oublier que le mécanisme qui joue à droite n'est pas le même à gauche.

Nicolas Sarkozy a besoin de dynamique car il n'y a rien à rassembler pour lui au second tour. A l'inverse, à gauche, le deuxième tour se joue sur un effet de rassemblement. Mitterrand était second en 1981, il a gagné. Jospin était premier en 1995, il a perdu !

Pourquoi Hollande appelle t-il à voter utile? Parce qu'il a une faible capacité de rassemblement. Sa stratégie de campagne repose quasi exclusivement sur l'anti-sarkozysme. C'est trop court ! C'est un grand risque pour la gauche. Il faut aussi avoir des propositions fédératrices. Enfin, en traitant d'inutiles nos électeurs, Hollande ne se rend pas très sympathique. Je lui conseille, au lieu de chercher à débaucher des électeurs à la porte de nos meetings, de faire comme nous : s'attaquer à l'adversaire qui est l'extrême droite, reprendre le terrain.

Nicolas Sarkozy reprend vos idées sur les exilés fiscaux. Est-ce à dire que votre programme n'est pas si radical ?

Je me réjouis quand mon vocabulaire est repris par d'autres. Cela élargit la base sur laquelle les programmes avancent. Mais Nicolas Sarkozy et François Hollande ont improvisé les mesures qu'ils proposent. François Hollande en créant un barème de l'impôt où il y a une marche de 30 points entre le dernier niveau de prélèvement qu'il avait d'abord imaginé à 45% et le niveau suivant à 75%. Moi, je propose un système d'impôt très progressif puisqu'il est sur 14 tranches.

Puis il en a appelé au patriotisme des exilés fiscaux. Mais si l'argent avait une patrie, cela se saurait ! Sarkozy cherche une réponse à l'échec du bouclier fiscal qui était censé stopper l'évasion fiscale et tacler l'initiative bricolée par François Hollande. Maintenant, il s'aperçoit qu'il n'y a pas que des évadés fiscaux à l'étranger, mais une immense majorité de gens qui travaillent. Tout cela relève du bidouillage. On ne va tout de même pas aller enquêter auprès de 2 millions de Français pour vérifier s'ils sont des évadés ou s'ils travaillent.

Il faut poser une règle juste applicable à tout le monde. Elle consiste à payer ses impôts dans le pays où l'on se trouve, comme le font les étrangers chez nous, et à déclarer au fisc français la différence de ce qu'on aurait dû régler en France. Naturellement, il faut retirer des impôts des expatriés le coût des services auxquels ils n'ont plus accès, puisqu'ils ne jouissent pas des avantages sociaux que la France donne à ses citoyens, en matière de protection sociale et d'éducation notamment. Le but de l'impôt n'est pas de punir. En reprenant ces mesures auxquelles les citoyens sont très favorable, si j'en crois les sondages, mes deux concurrents me facilitent plutôt la tâche. Les électeurs trouveront auprès de moi quelqu'un de plus qualifié pour les faire appliquer.

Ne craignez-vous pas que vos propositions se traduisent par une fuite des entrepreneurs et au final une hausse du chômage ?

Pourquoi les entrepreneurs fuiraient-ils? La hausse du SMIC -1.700 euros nets en fin de législature -s'applique à des secteurs de l'économie non exposés à la concurrence internationale. C'est-à-dire dans les services à la personne, la restauration rapide ou encore le bâtiment qui ne sont pas des activités délocalisables. Dans l'industrie manufacturière, la part de salaires au SMIC est résiduelle. Et mon programme va relancer l'activité et redynamiser tout le tissu industriel. Où les entrepreneurs iraient-ils quand toute l'Europe rentre en récession avec la généralisation de la politique de contraction des activités et de la dépense publique. L'avantage comparatif de l'Allemagne résulte exclusivement de l'avantage qu'elle a conservé dans la production de biens intermédiaires.

Dans mon programme, qui combine l'action de l'Etat et de forts amortisseurs sociaux, les entreprises y trouvent leur compte car il repose sur un élément de nature à les rassurer : la planification écologique qui donne une vision à long terme, permet d'organiser la production et l'investissement. Là on n'est plus dans le pilotage à court terme de l'entreprise imposé par les fonds de pension et les fonds d'investissement. Et la France n'est pas l'Allemagne. Avec 8 millions de naissances dans les 10 prochaines années, peut-on faire une croix sur l'investissement public, les écoles, les instituteurs ? Personne n'envie les Allemands dont 20% des actifs vivent sous le seuil de pauvreté.

La planification écologique est un défi scientifique et technique lancé à toute notre industrie. Elle lui donne une ligne. Plutôt que la règle d'or, appliquons la règle verte qui consiste à mobiliser toutes nos capacités pour apurer la dette écologique. Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur.

Le défi écologique ne se fait pourtant guère entendre, pour l'instant, dans la campagne.

L'accord PS-Les Verts a ridiculisé l'écologie politique. Faire passer le concept de planification écologique, que je défends depuis quatre ans, est évidemment une oeuvre de longue haleine. Mais à la différence des fonds d'investissement qui ne savent même pas ce qu'ils achètent, les ingénieurs et les techniciens ont compris le sens de ce défi.

Comment notre industrie pourrait-elle ignorer le potentiel dont dispose la France en tant que deuxième territoire maritime au monde ! On peut faire la même chose avec les énergies marines que ce qui a été réalisé en dix ans avec l'énergie nucléaire. A la base, il y a eu une décision purement politique qui sans doute aurait mérité d'être débattue vu les risques qui sont apparus plus tard. Le développement de la fusée Ariane, lui aussi relevait d'un acte politique, prise contre l'avis et les intérêts des Américains d'ailleurs. Il faut bouger sur l'énergie de la mer dans laquelle les Anglais se mettent à investir massivement.

De la même manière, il serait temps de s'engager dans les projets de géothermie profonde. En Alsace, le modèle est là, mais pas les réalisations, pourtant nombreuses de l'autre côté du Rhin. Il faut faire preuve de volontarisme.

Vos propositions, en matière de politique industrielle, vous distinguent-elles vraiment de celles de vos adversaires ?

Bien-sûr. Mes concurrents défendent exclusivement une politique de l'offre qui repose sur trois piliers. Tout d'abord, la baisse des coûts unitaires de production dont la conséquence la plus immédiate est la compression des salaires, suivie de la réduction du marché potentiel car il y a moins de demande solvable. Le deuxième pilier de cette politique est l'innovation qui défigure la recherche en tuant la recherche fondamentale. Enfin, le troisième pilier est la publicité toujours plus coûteuse qui fabrique la clientèle.

Cette logique de politique de l'offre, dérégulatrice de l'environnement social, est absurde. Nous ne sommes pas là pour faire tourner des entreprises, mais pour organiser la société. Les entreprises y concourent et y trouvent leur compte. Une politique industrielle ne se bâtit pas sur rien, mais en lien avec un milieu et une culture nationale. Celle de la France repose sur la puissance de l'Etat en tant que force collective organisatrice. Et que l'on ne vienne pas me dire que l'activité économique de la France sous Charles De Gaulle ou François Mitterrand était encadrée par le communisme !

Cessons de chercher nos modèles à l'étranger. On a eu le Tigre celtique en Irlande, la Movida en Espagne et voici maintenant le modèle allemand ! Au lieu de passer d'une erreur à l'autre, appuyons-nous sur ce que nous savons faire. Encore une fois, sans la France, la fusée Ariane n'existerait pas et nous sommes le seul peuple d'Europe encore capable de réaliser seul un avion.

Que pensez-vous du « produire en France » prôné par François Bayrou ?

Ca ne veut rien dire. François Bayrou parle d'un comité chargé d'attribuer un label. C'est de la communication. Produire en France ce n'est pas cela. Mais c'est s'inscrire dans une logique autre que celle de la concurrence libre et faussée qui se joue actuellement. Notre politique industrielle doit se baser à la fois sur la coopération et prendre en compte la donne géopolitique.

On me brocarde quand je préconise de décrocher du train déclinant des Etats Unis. N'avons-nous pas plutôt intérêt à nous accorder et à coopérer avec ceux qui savent produire et ce, à un haut niveau ? Il faut s'entendre avec ces puissances émergentes que sont le Brésil, l'Inde, la Chine, plutôt que la Russie d'ailleurs. Et en disant cela, je ne soutiens pas le Parti communiste chinois. Ce n'est pas moi qui ai passé des accords de coopération avec lui, mais l'UMP. Ce n'est pas moi qui suis allé le voir Vladimir Poutine en Russie, mais Nicolas Sarkozy.

Avec la Chine, discutons de ce que l'on peut faire branche par branche et non pas au niveau du Parti. Les échanges sur les projets ferroviaires n'ont guère été concluants. Les Allemands nous ont damé le pion avec leur train à suspension magnétique qui ne fonctionne qu'en Chine, alors que nous ne sommes pas parvenus à vendre une technologie qui fonctionne bien chez nous.

Quelles sont vos relations avec le monde des décideurs industriels ?

Pour l'instant personne ne me parle. Ce n'était pas le cas quand j'étais ministre de l'Enseignement professionnel où ce dossier m'a permis de voir tous les dirigeants. Sur ce sujet, il y a aujourd'hui un vrai problème. Nicolas Sarkozy est en train de ruiner le système de qualification professionnelle en voulant pousser tout le monde dans l'apprentissage.

Plaquer le modèle allemand en France est une absurdité. Outre-Rhin, un jeune rentre à 15 ans dans l'entreprise et le système de formation, négocié en continu avec les syndicats, lui assure une progression verticale tout au long de sa carrière.

En France, chacun rentre dans l'entreprise au niveau où il a été formé. Tous les diplômes professionnels sont mis au point avec les branches patronales. Pour autant, l'entreprise n'est pas une école. Sa capacité d'absorption d'apprentis est limitée. Cette réforme génère un effet d'aubaine : l'entreprise touche la taxe professionnelle en créant son école. On est en train de casser le meilleur système du monde. Si Bouygues fait son école, il aura les meilleurs. Les autres entreprises auront ceux qui restent.

Que proposez-vous ?

Un pilotage unique de tous les enseignements professionnels. La moitié de la jeunesse scolarisée dans le secondaire est en apprentissage ou dans les filières technologique ou professionnelle. Or, on fait comme si ces 50% n'existaient pas. Il faut mettre en place toutes sortes de synergies. D'abord entre le public et le privé dans l'enseignement agricole, puis entre l'enseignement agricole et les différentes branches de l'industrie et les lycées professionnels. Il faut organiser des passages, des transitions de filières, au niveau du bac pro. Le pays n'a pas besoin de multiplier les passerelles pour multiplier les CAP, mais de bacs pros. La moitié des jeunes qui sont dans l'enseignement professionnel n'arrivent pas à ce niveau, qu'il nous faut atteindre pour avoir une main d'oeuvre qualifiée.

Que faites-vous de certains contraintes comme le coût du travail ?

Ce coût est dérisoire par rapport au surcoût monétaire. Nous sommes passés d'une parité euro-dollar à un taux de change de 1,60. Sachant qu'Airbus déclare commencer à perdre de l'argent dès le seuil de 1,30, quel effort de productivité peut combler un tel décalage ? Les ouvriers français font des gains de productivité de 3% par an. Peut-on leur en demander plus quand on connaît le niveau actuel de souffrance au travail. A l'inverse, supposez que l'on revienne à 1 euro pour 0,88 dollar, comme cela a été un temps le cas. Séance tenante, toute marchandise coûterait 40% moins cher.

Le présent est absurde. Il faut sortir de cette pensée dominante sur le coût du travail et revoir les normes d'organisation de l'économie, notamment la rémunération du capital investi. Il faut en finir avec des rentes à 20% en France qui rendent impossible toute stratégie industrielle à long terme. 4, voire 5 % peuvent suffire. Autrement, plus aucune stratégie industrielle à long terme n'est possible.

A combien se chiffre votre programme ?

J'ai chiffré ce qu'il rapportait. C'est-à-dire 195 milliards d'euros. Cela inclue notamment les 14 tranches d'imposition que je propose et devrait rapporter 20 milliards. On parle toujours de coût, mais parlons des recettes car il y en aura. La France n'a jamais été aussi riche de toute son histoire et le niveau d'épargne des Français aussi élevé. Notre production est le double de ce qu'elle était en 1981 et mon programme est moins élevé que ce que la gauche projetait à l'époque. La question clef est celle de la répartition, du partage des richesses. Je ne participe pas au discours hypocrite qui consiste à dire qu'il faut d'abord produire et partager ensuite. On produit déjà beaucoup ! On partage tout de suite !

Modifié par Gnafron 1er
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oups

en dehors de la première phrase concoctée par les Echos, rien de nouveau .... Il est évident qu'il faudra investir , et massivement même, mais pas sur les bases qui ont cours actuellement ...

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Invité Gnafron 1er

AFP

Mélenchon "veut vraiment changer les choses" selon deux tiers des Français sondés par l'Ifop

Jean-Luc Mélenchon "veut vraiment changer les choses" pour deux tiers des sondés, indique un sondage Ifop réalisé pour Sud Ouest Dimanche, selon lequel le candidat du Front de gauche à la présidentielle "comprend les problèmes des gens", mais peut aussi être qualifié de "sectaire".

A la question de savoir si M. Mélenchon "veut vraiment changer les choses", 66% des sondés ont répondu par l'affirmative, un chiffre montant à 90% parmi les sympathisants de son parti et à 79% chez ceux du PS. Une majorité en ce sens se dégage également à droite, avec 50% chez les proches de l'UMP et 56% côté FN.

De même, 58% des personnes interrogées trouvent que M. Mélenchon "comprend les problèmes des gens comme eux", "ce qui montre à quel point une large part de la population lui attribue les vertus de sincérité, mais aussi de volontarisme et de détermination", estime l'Ifop.

Cette opinion culmine chez les ouvriers (69%), mais n'est partagée que par 32% des sympathisants de l'UMP, contre 49% chez ceux du FN.

Par ailleurs, 53% des sondés jugent M. Mélenchon "sectaire", dans une fourchette allant de 42% chez les proches de son parti à 59% côté UMP. "La dimension protestataire et contestataire portée par Jean-Luc Mélenchon rencontre un certain écho" dans l'électorat FN, relève l'Ifop.

  • Ce sondage, publié à l'occasion de la manifestation organisée par le Front de Gauche place de la Bastille dimanche, a été réalisé par téléphone le 15 et 16 mars 2012 auprès d'un "échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus".

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au lieu de nous faire chier sur le halal, nos médias devraient dénoncer de dangereux conspirateurs qui dénoncent publiquement les marchés financiers et veulent aussi changer la société.

Quelle drôle d'idée pour NS1er, Bayrou ou Hollande de disserter 85 minutes sur la finance est-elle éthique?

Ne regardez pas car vous aurez des boutons d'urticaire en voyant la salle qui les accueille et l'organisateur mais prenez le temps d'écouter (85 minutes !) Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des Marchés Financiers et Gaël Giraud ex-expert "civil".

Bon Dieu (!), il faudrait une étincelle pour fusionner tous ces courants, de Mélenchon à Dupont-Aignan en passant par Atac et les analyses contre la "dictature de faits de marchés financiers".

Même le Financial Times alerte contre un captation du pouvoir par les détenteurs de richesse.

Ecoutez cet enregistrement du 11/03/12, cela décoiffe, .

http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/conference-de-careme/conference-de-careme-la-finance-est-elle-ethique-/00064814

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Même le Financial Times alerte contre un captation du pouvoir par les détenteurs de richesse.

trop tard

les politiques ont donné CB (carte blanche) en 2008 en filant les sous aux banques SANS AUCUNE CONTREPARTIE.

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Invité Gnafron 1er

Bon Dieu (!), il faudrait une étincelle pour fusionner tous ces courants, de Mélenchon à Dupont-Aignan en passant par Atac et les analyses contre la "dictature de faits de marchés financiers".

Ce jour là , soit il faudra enfermé Mélenchon ou lui faire un contrôle d'alcoolémie ...w o u u a r f !

http://www.revue-rep...php?article1504

Extrait :

"Or, Nicolas Dupont-Aignan qui, après avoir maladroitement indiqué qu’il voterait pour Nicolas Sarkozy -afin de faire barrage à la gauche- vient d’annoncer -aussi bien sur son blog que sur le site de Marianne avant d’en informer ses sympathisants par lettre électronique- qu’il se plaçait, ainsi que son mouvement Debout la République, dans la majorité présidentielle."

Modifié par Gnafron 1er
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Citation du site web du journal "Le Parisien" :

http://www.leparisie...012-1910630.php

"Mélenchon promet une «insurrection civique» pour ce dimanche ( 18/03/2012 )

Avant sa démonstration de force, place de la Bastille, à Paris, Jean-Luc Mélenchon est considéré comme voulant «vraiment changer les choses» par deux tiers des Français, selon un sondage Ifop pour Sud Ouest. La mobilisation de ce dimanche qui doit marquer le début de «l'insurrection civique», pour le candidat du Front de Gauche.

Date anniversaire de la Commune

Appelés à venir en tenue de travail avec pancartes de revendications, 30 000 sympathisants sont attendus en début d'après-midi place de la Nation pour aller «reprendre la Bastille» et écouter le discours du candidat du FG prévu vers 17 heures devant l'Opéra. La date du 18 mars n'a pas été choisie au hasard. Premier dimanche après le dépôt final des signatures au Conseil constitutionnel pour pouvoir concourir à l'Elysée, c'est aussi à l'anniversaire du début du soulèvement de la Commune de Paris, en 1871.

Ce dimanche doit marquer le début de «l'insurrection civique», estime-t-il ".

Fin de citation

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je ne sais pas si l’article a été cité: source Libération:

"Mélenchon privé de trains pour prendre la Bastille ?"

Par LILIAN ALEMAGNA

Pour sa «reprise» de la Bastille ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon compte sur un débarquement massif de troupes Front de gauche venues de toute la France. Problème : si le covoiturage s’organise et des centaines de cars sont déjà prêts pour convoyer des milliers de sympathisants jusqu’à la place de la Nation d’où partira sa «marche pour la VIe République», le staff du candidat galère avec la SNCF… «On a de grosses difficultés, confirme-t-on à l’Usine, le siège de Mélenchon. Les tarifs qu’on nous propose pour des trains spéciaux sont au-delà de ce que les militants peuvent payer. Par exemple, pour un aller-retour Marseille-Paris, le tarif c’est 130 euros.» A titre de comparaison, pour un Nice-Paris, les militants UMP venus dimanche à Villepinte pour le meeting de Nicolas Sarkozy ont payé… 10 euros. «Nous, nous sommes sur des dispositifs autofinancés», dit-on chez Mélenchon. Comprendre : aucun parti du Front de gauche ne peut couvrir les frais pour chaque militant. Samedi sur Canal+, Mélenchon a prévenu le patron de la SNCF, Guillaume Pépy : «S’il empêche nos trains de partir, ça va chauffer.»

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je ne sais pas si l’article a été cité: source Libération:

"Mélenchon privé de trains pour prendre la Bastille ?"

Mélenchon a prévenu le patron de la SNCF, Guillaume Pépy : «S’il empêche nos trains de partir, ça va chauffer.»

chauffer?

Il veut le retour des macines à vapeur?

Sérieux, il devient dangereux car à travers Pépy, c'est aussi le travail des cheminots qui est visé, comme ceux chargés de la tarification.

C' est une méthode. Mussolienne où quand tu vois les copains du Front de Gauche se rendant à Paris, tu laisses passer.

J'attend de sa part une mise au point où il précise qu'il n' a rien contre les masses laborieuses cheminotes mais qu'en cas de victoire de son mouvement, Mélenchon s'occupera personnelement de l'épuration de la sncf, donc de Pepy et son staff (jusqu'à quel niveau on épure? Le responsable qualif F du bureau taxation groupe et affrêtement de trains).

J'ai l'impression qu'on va en chier après les électons, quelque soit le gagnant ou les perdants: on fantasme trop sur ce qu'on devrait faire ( gratuitement) alors que les candadts tartuffes ont largement les mains salies par les réglementations sournoises détruisant par étape la production ferroviaire.

Au final, on n' a pas de copains parmi les candidats et n'oubliez pas que la fameuse dette liée aux construtions des LGV Nord, Ouest et Mediterranée a pour origine le non financement des travaux par l'Etat sous la présidence Mitterand malgré la prénce de ministres des transports communistes.

On n' a pas de copains parmi les candidats.

Tiens JM LP avait le même discours d'épuration.

Modifié par 2D2
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Invité Gnafron 1er

chauffer?

Il veut le retour des macines à vapeur?

Sérieux, il devient dangereux car à travers Pépy, c'est aussi le travail des cheminots qui est visé, comme ceux chargés de la tarification.

C' est une méthode. Mussolienne où quand tu vois les copains du Front de Gauche se rendant à Paris, tu laisses passer.

Mussolini .........tu pars en sucette mon cher 2D2

Arrête ton char ....il n'a pas dit : " ça va chauffer avec les cheminots........"Il s'adresse à Pépy .Tu te prends pour celui-ci ? Pas moi !

La phrase est claire :

" Mélenchon a prévenu le patron de la SNCF, Guillaume Pépy : «S’il empêche nos trains de partir, ça va chauffer.»

A moins que tu approuves que pour l'UMP , il y ait des tarifs avantageux et de moins avantageux pour les autres ?

J'attend de sa part une mise au point où il précise qu'il n' a rien contre les masses laborieuses cheminotes mais qu'en cas de victoire de son mouvement, Mélenchon s'occupera personnelement de l'épuration de la sncf, donc de Pepy et son staff (jusqu'à quel niveau on épure? Le responsable qualif F du bureau taxation groupe et affrêtement de trains).

Cites tes sources .

On a compris depuis plusieurs postes que tu ne l'aimais pas mais ne soit pas idiot .......

Une qualif "F" fait partie du staff de Pépy ? Tu fumes la moquette .

Même dans les "heures les plus sombres " de notre histoire , le "ménage " n'est jamais descendu aussi bas dans la hiérarchie !

Tu joues simplement à faire peur . Mais à qui ?Et dans quel but ?

Je te rappelle simplement qu'il a été un des rares à nous soutenir lors de la réforme des retraites avec un argumentaire précis qui a été posté sur ce forum .

J'ai l'impression qu'on va en chier après les électons, quelque soit le gagnant ou les perdants: on fantasme trop sur ce qu'on devrait faire ( gratuitement) alors que les candadts tartuffes ont largement les mains salies par les réglementations sournoises détruisant par étape la production ferroviaire.

Au final, on n' a pas de copains parmi les candidats et n'oubliez pas que la fameuse dette liée aux construtions des LGV Nord, Ouest et Mediterranée a pour origine le non financement des travaux par l'Etat sous la présidence Mitterand malgré la prénce de ministres des transports communistes.

On n' a pas de copains parmi les candidats.

Tiens JM LP avait le même discours d'épuration.

Changer certains "dirigeants " dans les entreprises publiques suite à changement de GVT n'est pas complétement absurde.....

et ça s'est tjrs pratiqué .

je m'interroge qi tu sais ce que tu écris ? Qlq messages plus hauts , tu souhaitais une large entente , allant de Mélenchon à Dupont -Aignan (message 802 de ce sujet) ........C'est à dire de la la gauche anti-libérale à la majorité présidentielle .Je glousse à lire cela .

Fait gaffe de venir avec tous les bulletins de vote lors des élections car comme tu change facilement d'avis , tu risque de voter pour la 1ére crotte de nez qui se trimballe ...w o u a r f (humour )

Modifié par Gnafron 1er
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parce que tu sais qui est le responsable et quelle qualif a celui qui est montré du doigt pour 130€ l' aller/retour?

Paris Marseille en IdTgv est annoncé à 19€.

Tu crois vraiment que Pépy est assez con pour rajouter 1 devant 19€x2 pour faire chier un courant important?

Ce qui est visé c'est le système actuelle qui régit la sncf, sa taxation, son marketing et au final le grouillot qui fait son boulot.

Si cela ne te dérange pas, cela promet un grand épurage jusqu"au petit F qui n'a pas su ajuster les paramètres du Yield pour faire plaisir à Mélechon, puis Bayrou, puis Joly, puis Le Pen, puis etc, ..

D2solé mais on est visé et SON problème est simplement est SON financement.

Ca n'existe plus l'appel au drapeue?

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Invité Gnafron 1er

parce que tu sais qui est le responsable et quelle qualif a celui qui est montré du doigt pour 130€ l' aller/retour?

Paris Marseille en IdTgv est annoncé à 19€.

Tu crois vraiment que Pépy est assez con pour rajouter 1 devant 19€x2 pour faire chier un courant important?

Je suis assez con pour savoir qui l'a nommé .....

Ce qui est visé c'est le système actuelle qui régit la sncf, sa taxation, son marketing et au final le grouillot cheminot qui fait son boulot.

1/ Je connais "cheminot " mais pas grouillot beurk ......quand je parle de collègue .

Et après ?

Le cheminot appliquera les consignes qlq soit le président de la SNCF .

Si cela ne te dérange pas, cela promet un grand épurage jusqu"au petit F qui n'a pas su ajuster les paramètres du Yield pour faire plaisir à Mélechon, puis Bayrou, puis Joly, puis Le Pen, puis etc, ..

W O U A R F....tu veux faire rire qui ?

ça me rappelle les discours de certains quand Fitermann a débarqué ......tu tiens les mêmes propos .

Parce que tu crois que G.P va se retrouvé sous un pont au RSA ? Tu plaisantes ?

D'un côté , tu appelles à un chgt radical , mais dès que ça mousse , tu baise le pantalon ......re w o u a r f !

D2solé mais on est visé et SON problème est simplement est SON financement.

Ca n'existe plus l'appel au drapeue?

Donc , tu approuves les préférences faites à l'UMP . remarque , c'est dans la logique de ton message 802 où tu appelles de tes voeux une alliance avec la majorité présidentielle .

Si on veux des changements radicaux , il faut accepté qu'il y ait des "branches cassées " ....Sinon , on laisse comme c'est !

Il déteste les cheminots :

http://www.lespetits..._Portes_-2-.pdf

Et là , ça date de 2007 :

http://www.dailymotion.com/video/x32fbb_retraites-cheminots-ufcm-cgt-bordea_news

Modifié par Gnafron 1er
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On verra comment cette histoire de Paris-Marseille à 130€ l'aller- retour en dehors de période de pointe ( vacances) sera gérée en interne.

Peut-être en accélérant la commande de 50 autocars...

Sinon, l' événement c'est que le tgv n a pas découragé les militants:

15H41 - Vu et entendu - Paroles au vol dans le cortège: "Le vote utile, c'est Mélenchon". "Il est honnête". "Il parle bien". "Il est avec les ouvriers". "Il veut casser la finance". "C'est le seul qui porte nos idées". Sur des pancartes: "J'ai mal à ma République". Le traditionnel slogan "L'humain d'abord". "Il est temps de changer le cours de l'histoire"."Qu'ils partagent ou qu'ils dégagent" ."Prenez le pouvoir"

Modifié par 2D2
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Invité Gnafron 1er

On verra comment cette histoire de Paris-Marseille à 130€ l'aller- retour en dehors de période de pointe ( vacances) sera gérée en interne.

Peut-être en accélérant la commande de 50 autocars...

On ne saura rien ou pas grand chose..........

Sinon, l' événement c'est que le tgv n a pas découragé les militants:

15H41 - Vu et entendu - Paroles au vol dans le cortège: "Le vote utile, c'est Mélenchon". "Il est honnête". "Il parle bien". "Il est avec les ouvriers". "Il veut casser la finance". "C'est le seul qui porte nos idées". Sur des pancartes: "J'ai mal à ma République". Le traditionnel slogan "L'humain d'abord". "Il est temps de changer le cours de l'histoire"."Qu'ils partagent ou qu'ils dégagent" ."Prenez le pouvoir"

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http://www.ina.fr/politique/partis-politiques/video/CAC97139428/invite-jean-luc-melenchon-ps.fr.html

C'est en 1997 pour replacer dans le contexte ; il prévient déjà des risques de dumping social .

Et ici pour voir plus de vidéos

http://fr.news.yahoo.com/blogs/il-etait-une-fois-la-presidentielle/jean-luc-le-rouge-110007370.html

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"Les Echos " s'interresse à Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon : «Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur de mon programme»

Branle-bas de combat pour Jean-Luc Mélenchon. Le candidat du Front de gauche à l'Elysée, qui ne cesse de grimper dans les intentions de vote (entre 9 et 11%), entend dimanche frapper un grand coup en rassemblant, espère son état-major, 40.000 marcheurs de Nation à la Bastille, acquis à la cause d'une VIe République «sociale, laïque et écologique». Pour « Les Echos », il fait le point sur sa campagne.

François Hollande appelle au vote utile au premier tour. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

C'est carrément mépriser les électeurs. Dans une élection aussi importante que celle-ci, sur fonds de crise financière et écologique, cette attitude relève d'un piteux PMU politique. Le vote des citoyens, quel qu'il soit, est respectable. Il n'y a pas de vote utile.

Mais François Hollande commet surtout une erreur d'analyse politique. Par le passé, le vote utile a été invoqué parce qu'il y avait un risque que la gauche soit éliminée au second tour. Le Front national faisait peser une menace qui aujourd'hui est écartée. Il est à 11 points de François Hollande. Où est le risque ? Mais François Hollande s'est laissé convaincre par Nicolas Sarkozy que le vote utile, dorénavant, était d'être en tête au premier tour. C'est oublier que le mécanisme qui joue à droite n'est pas le même à gauche.

Nicolas Sarkozy a besoin de dynamique car il n'y a rien à rassembler pour lui au second tour. A l'inverse, à gauche, le deuxième tour se joue sur un effet de rassemblement. Mitterrand était second en 1981, il a gagné. Jospin était premier en 1995, il a perdu !

Pourquoi Hollande appelle t-il à voter utile? Parce qu'il a une faible capacité de rassemblement. Sa stratégie de campagne repose quasi exclusivement sur l'anti-sarkozysme. C'est trop court ! C'est un grand risque pour la gauche. Il faut aussi avoir des propositions fédératrices. Enfin, en traitant d'inutiles nos électeurs, Hollande ne se rend pas très sympathique. Je lui conseille, au lieu de chercher à débaucher des électeurs à la porte de nos meetings, de faire comme nous : s'attaquer à l'adversaire qui est l'extrême droite, reprendre le terrain.

Nicolas Sarkozy reprend vos idées sur les exilés fiscaux. Est-ce à dire que votre programme n'est pas si radical ?

Je me réjouis quand mon vocabulaire est repris par d'autres. Cela élargit la base sur laquelle les programmes avancent. Mais Nicolas Sarkozy et François Hollande ont improvisé les mesures qu'ils proposent. François Hollande en créant un barème de l'impôt où il y a une marche de 30 points entre le dernier niveau de prélèvement qu'il avait d'abord imaginé à 45% et le niveau suivant à 75%. Moi, je propose un système d'impôt très progressif puisqu'il est sur 14 tranches.

Puis il en a appelé au patriotisme des exilés fiscaux. Mais si l'argent avait une patrie, cela se saurait ! Sarkozy cherche une réponse à l'échec du bouclier fiscal qui était censé stopper l'évasion fiscale et tacler l'initiative bricolée par François Hollande. Maintenant, il s'aperçoit qu'il n'y a pas que des évadés fiscaux à l'étranger, mais une immense majorité de gens qui travaillent. Tout cela relève du bidouillage. On ne va tout de même pas aller enquêter auprès de 2 millions de Français pour vérifier s'ils sont des évadés ou s'ils travaillent.

Il faut poser une règle juste applicable à tout le monde. Elle consiste à payer ses impôts dans le pays où l'on se trouve, comme le font les étrangers chez nous, et à déclarer au fisc français la différence de ce qu'on aurait dû régler en France. Naturellement, il faut retirer des impôts des expatriés le coût des services auxquels ils n'ont plus accès, puisqu'ils ne jouissent pas des avantages sociaux que la France donne à ses citoyens, en matière de protection sociale et d'éducation notamment. Le but de l'impôt n'est pas de punir. En reprenant ces mesures auxquelles les citoyens sont très favorable, si j'en crois les sondages, mes deux concurrents me facilitent plutôt la tâche. Les électeurs trouveront auprès de moi quelqu'un de plus qualifié pour les faire appliquer.

Ne craignez-vous pas que vos propositions se traduisent par une fuite des entrepreneurs et au final une hausse du chômage ?

Pourquoi les entrepreneurs fuiraient-ils? La hausse du SMIC -1.700 euros nets en fin de législature -s'applique à des secteurs de l'économie non exposés à la concurrence internationale. C'est-à-dire dans les services à la personne, la restauration rapide ou encore le bâtiment qui ne sont pas des activités délocalisables. Dans l'industrie manufacturière, la part de salaires au SMIC est résiduelle. Et mon programme va relancer l'activité et redynamiser tout le tissu industriel. Où les entrepreneurs iraient-ils quand toute l'Europe rentre en récession avec la généralisation de la politique de contraction des activités et de la dépense publique. L'avantage comparatif de l'Allemagne résulte exclusivement de l'avantage qu'elle a conservé dans la production de biens intermédiaires.

Dans mon programme, qui combine l'action de l'Etat et de forts amortisseurs sociaux, les entreprises y trouvent leur compte car il repose sur un élément de nature à les rassurer : la planification écologique qui donne une vision à long terme, permet d'organiser la production et l'investissement. Là on n'est plus dans le pilotage à court terme de l'entreprise imposé par les fonds de pension et les fonds d'investissement. Et la France n'est pas l'Allemagne. Avec 8 millions de naissances dans les 10 prochaines années, peut-on faire une croix sur l'investissement public, les écoles, les instituteurs ? Personne n'envie les Allemands dont 20% des actifs vivent sous le seuil de pauvreté.

La planification écologique est un défi scientifique et technique lancé à toute notre industrie. Elle lui donne une ligne. Plutôt que la règle d'or, appliquons la règle verte qui consiste à mobiliser toutes nos capacités pour apurer la dette écologique. Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur.

Le défi écologique ne se fait pourtant guère entendre, pour l'instant, dans la campagne.

L'accord PS-Les Verts a ridiculisé l'écologie politique. Faire passer le concept de planification écologique, que je défends depuis quatre ans, est évidemment une oeuvre de longue haleine. Mais à la différence des fonds d'investissement qui ne savent même pas ce qu'ils achètent, les ingénieurs et les techniciens ont compris le sens de ce défi.

Comment notre industrie pourrait-elle ignorer le potentiel dont dispose la France en tant que deuxième territoire maritime au monde ! On peut faire la même chose avec les énergies marines que ce qui a été réalisé en dix ans avec l'énergie nucléaire. A la base, il y a eu une décision purement politique qui sans doute aurait mérité d'être débattue vu les risques qui sont apparus plus tard. Le développement de la fusée Ariane, lui aussi relevait d'un acte politique, prise contre l'avis et les intérêts des Américains d'ailleurs. Il faut bouger sur l'énergie de la mer dans laquelle les Anglais se mettent à investir massivement.

De la même manière, il serait temps de s'engager dans les projets de géothermie profonde. En Alsace, le modèle est là, mais pas les réalisations, pourtant nombreuses de l'autre côté du Rhin. Il faut faire preuve de volontarisme.

Vos propositions, en matière de politique industrielle, vous distinguent-elles vraiment de celles de vos adversaires ?

Bien-sûr. Mes concurrents défendent exclusivement une politique de l'offre qui repose sur trois piliers. Tout d'abord, la baisse des coûts unitaires de production dont la conséquence la plus immédiate est la compression des salaires, suivie de la réduction du marché potentiel car il y a moins de demande solvable. Le deuxième pilier de cette politique est l'innovation qui défigure la recherche en tuant la recherche fondamentale. Enfin, le troisième pilier est la publicité toujours plus coûteuse qui fabrique la clientèle.

Cette logique de politique de l'offre, dérégulatrice de l'environnement social, est absurde. Nous ne sommes pas là pour faire tourner des entreprises, mais pour organiser la société. Les entreprises y concourent et y trouvent leur compte. Une politique industrielle ne se bâtit pas sur rien, mais en lien avec un milieu et une culture nationale. Celle de la France repose sur la puissance de l'Etat en tant que force collective organisatrice. Et que l'on ne vienne pas me dire que l'activité économique de la France sous Charles De Gaulle ou François Mitterrand était encadrée par le communisme !

Cessons de chercher nos modèles à l'étranger. On a eu le Tigre celtique en Irlande, la Movida en Espagne et voici maintenant le modèle allemand ! Au lieu de passer d'une erreur à l'autre, appuyons-nous sur ce que nous savons faire. Encore une fois, sans la France, la fusée Ariane n'existerait pas et nous sommes le seul peuple d'Europe encore capable de réaliser seul un avion.

Que pensez-vous du « produire en France » prôné par François Bayrou ?

Ca ne veut rien dire. François Bayrou parle d'un comité chargé d'attribuer un label. C'est de la communication. Produire en France ce n'est pas cela. Mais c'est s'inscrire dans une logique autre que celle de la concurrence libre et faussée qui se joue actuellement. Notre politique industrielle doit se baser à la fois sur la coopération et prendre en compte la donne géopolitique.

On me brocarde quand je préconise de décrocher du train déclinant des Etats Unis. N'avons-nous pas plutôt intérêt à nous accorder et à coopérer avec ceux qui savent produire et ce, à un haut niveau ? Il faut s'entendre avec ces puissances émergentes que sont le Brésil, l'Inde, la Chine, plutôt que la Russie d'ailleurs. Et en disant cela, je ne soutiens pas le Parti communiste chinois. Ce n'est pas moi qui ai passé des accords de coopération avec lui, mais l'UMP. Ce n'est pas moi qui suis allé le voir Vladimir Poutine en Russie, mais Nicolas Sarkozy.

Avec la Chine, discutons de ce que l'on peut faire branche par branche et non pas au niveau du Parti. Les échanges sur les projets ferroviaires n'ont guère été concluants. Les Allemands nous ont damé le pion avec leur train à suspension magnétique qui ne fonctionne qu'en Chine, alors que nous ne sommes pas parvenus à vendre une technologie qui fonctionne bien chez nous.

Quelles sont vos relations avec le monde des décideurs industriels ?

Pour l'instant personne ne me parle. Ce n'était pas le cas quand j'étais ministre de l'Enseignement professionnel où ce dossier m'a permis de voir tous les dirigeants. Sur ce sujet, il y a aujourd'hui un vrai problème. Nicolas Sarkozy est en train de ruiner le système de qualification professionnelle en voulant pousser tout le monde dans l'apprentissage.

Plaquer le modèle allemand en France est une absurdité. Outre-Rhin, un jeune rentre à 15 ans dans l'entreprise et le système de formation, négocié en continu avec les syndicats, lui assure une progression verticale tout au long de sa carrière.

En France, chacun rentre dans l'entreprise au niveau où il a été formé. Tous les diplômes professionnels sont mis au point avec les branches patronales. Pour autant, l'entreprise n'est pas une école. Sa capacité d'absorption d'apprentis est limitée. Cette réforme génère un effet d'aubaine : l'entreprise touche la taxe professionnelle en créant son école. On est en train de casser le meilleur système du monde. Si Bouygues fait son école, il aura les meilleurs. Les autres entreprises auront ceux qui restent.

Que proposez-vous ?

Un pilotage unique de tous les enseignements professionnels. La moitié de la jeunesse scolarisée dans le secondaire est en apprentissage ou dans les filières technologique ou professionnelle. Or, on fait comme si ces 50% n'existaient pas. Il faut mettre en place toutes sortes de synergies. D'abord entre le public et le privé dans l'enseignement agricole, puis entre l'enseignement agricole et les différentes branches de l'industrie et les lycées professionnels. Il faut organiser des passages, des transitions de filières, au niveau du bac pro. Le pays n'a pas besoin de multiplier les passerelles pour multiplier les CAP, mais de bacs pros. La moitié des jeunes qui sont dans l'enseignement professionnel n'arrivent pas à ce niveau, qu'il nous faut atteindre pour avoir une main d'oeuvre qualifiée.

Que faites-vous de certains contraintes comme le coût du travail ?

Ce coût est dérisoire par rapport au surcoût monétaire. Nous sommes passés d'une parité euro-dollar à un taux de change de 1,60. Sachant qu'Airbus déclare commencer à perdre de l'argent dès le seuil de 1,30, quel effort de productivité peut combler un tel décalage ? Les ouvriers français font des gains de productivité de 3% par an. Peut-on leur en demander plus quand on connaît le niveau actuel de souffrance au travail. A l'inverse, supposez que l'on revienne à 1 euro pour 0,88 dollar, comme cela a été un temps le cas. Séance tenante, toute marchandise coûterait 40% moins cher.

Le présent est absurde. Il faut sortir de cette pensée dominante sur le coût du travail et revoir les normes d'organisation de l'économie, notamment la rémunération du capital investi. Il faut en finir avec des rentes à 20% en France qui rendent impossible toute stratégie industrielle à long terme. 4, voire 5 % peuvent suffire. Autrement, plus aucune stratégie industrielle à long terme n'est possible.

A combien se chiffre votre programme ?

J'ai chiffré ce qu'il rapportait. C'est-à-dire 195 milliards d'euros. Cela inclue notamment les 14 tranches d'imposition que je propose et devrait rapporter 20 milliards. On parle toujours de coût, mais parlons des recettes car il y en aura. La France n'a jamais été aussi riche de toute son histoire et le niveau d'épargne des Français aussi élevé. Notre production est le double de ce qu'elle était en 1981 et mon programme est moins élevé que ce que la gauche projetait à l'époque. La question clef est celle de la répartition, du partage des richesses. Je ne participe pas au discours hypocrite qui consiste à dire qu'il faut d'abord produire et partager ensuite. On produit déjà beaucoup ! On partage tout de suite !

Tu aurais le lien mon ami Gnafron...

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Difficile de savoir combien de militants et sympathisants du Front de gauche étaient réunis sur la place de la Bastille dimanche 18 mars. Le parti revendique "120 000 personnes". Quoi qu'il en soit, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler avant d'écouter le discours du candidat du Front de gauche.

Source : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/18/melenchon-a-bastille-nous-sommes-le-cri-du-peuple_1671699_1471069.html

Donc 120 000 est le chiffre annoncé par le front de gauche.

D'après le figaro et l'express et le parisien, ces mêmes organisateurs annonce 100 000.

D'après Rue89, ils étaient 80 000.

...

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la place de la Bastille pleine comme un oeuf, jusqu'au pied des immeubles, plus 100 ou 200 m dans chacune des rues et boulevards adjacents, plus je ne sais combien rue St-Antoine, venant de la Nation. Grosso modo, la place de la Bastille fait 120 m de diamètre, soit 11300 m². Rien que sur la place, à raison de 4 personnes par m², densité constatée, 50000 personnes ....

.. en tous cas pour 11 % d'intentions de vote, c'est un beau résultat

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Liste officielle des candidats (dans l’ordre alphabétique) pour le 1er tour de la présidentielle :

Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière)

François Bayrou (MoDem)

Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès)

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)

François Hollande (Parti socialiste)

Eva Joly (Europe Écologie - Les Verts)

Marine Le Pen (Front National)

Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche - PCF et PG)

Philippe Poutou (Nouveau Parti Anticapitaliste)

Nicolas Sarkozy (UMP)

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Donc ce soir 10 candidats...

dans l'ordre officiel...

Eva Joly,

Marine La Pen,

Nicolas Sarkozy,

Jean-Luc Mélenchon,

Philippe Poutou,

Nathalie Arthaud,

Jacques Cheminade,

François Bayrou,

Nicolas Dupont-Aignan,

François Hollande.

Argh... battu sur le fil :Smiley_64: :Smiley_64:

Modifié par Dom Le Trappeur
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