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Le Web des Cheminots

Guillaume PEPY en visite à Tours (37)


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La bataille du rail à Tours

Citation du site web :

http://www.lanouvell...du-rail-a-Tours

"Le président de la SNCF et les dirigeants d’Alstom et Bombardier sont annoncés à Tours le 8 février 2012, pour un débat public. Un casting prometteur.

Certaines questions vont déménager, promet Jean-Michel Bodin, vice-président de la région Centre. Notamment de la part des dirigeants d'Alstom et Bombardier France qui viennent tirer la sonnette d'alarme.

Si aucune décision n'est prise sur le développement de la filière industrielle pour le système ferroviaire, ils vont devoir réduire la voilure en terme d'emplois. Alors même que nos régions ont de grands besoins de matériels… »

Et l'élu de regretter le sous-développement de cette filière. « Elle est pourtant un véritable enjeu ! Cela pose question en terme de recherches et développements, ou même de formation professionnelle. » Jean-Michel Bodin estime à quatre ans les délais d'attente pour du matériel.

« Il est impératif de faire mieux. Entre 2000 et 2010, les Régions ont acheté 10 milliards d'euros de matériels. Et nous avons d'autres besoins pour provoquer l'arrivée de nouveaux usagers. Ainsi sur le Paris-Chartres-Le Mans, nous allons investir 144 millions d'euros pour des dizaines de rames. »

L'avenir du service public ?

Ce 8 février, sont également annoncés à Tours Guillaume Pépy, le président de la SNCF, Jacques Auxiette, président PS de la région Pays-de-Loire, et de la commission transports et infrastructures de l'association des régions de France, qui pourra confronter ses idées à Louis Nègre, le sénateur UMP des Alpes Maritimes, vice-président du groupement des autorités responsables de transport (Gart)… Gilbert Carrel, secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots, est également attendu.

« L'autre question posée sera l'avenir du service public et les autres voies vers lesquelles s'engager avant d'envisager la privatisation. J'ai moi-même la conviction que la concurrence n'est pas l'outil dont nous avons besoin… »

Le public pourra intervenir lors de ces rencontres.

« Ce sont des questions qui ne doivent pas être laissées dans les seules mains des spécialistes. »

La rencontre sera ouverte au public, le 8 février 2012, de 9 h à 16 h 30, au centre des congrès Vinci de Tours. Entrée libre.

Modifié par Pascal 45
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Investir dans du materiel, alors que les fonds se font attendre pour la voie !!!!

On a bien saisi que le domaine de competence regional est l'acquisition de rames, mais comme le disait déjà J Auxiette il y a quelques années, pourquoi acheter du materiel apte à 160 km/h si c'est pour passer son temps à ralentir.....

La voie n'est pas de la competence des regions, et pourtant certaines ont franchement mis le paquet avec les divers plan rail.

Au jour où la circulation ferroviaire se complique, et où malgré tout le systeme fonctionne encore, grâce à la fonte accelerée des trafics fret et notement de dessertes, liberant mecaniquement quelques sillons aux TER, n'est il pas urgent d'arreter la casse de ce qui est encore un reseau secondaire pouvant être utile, dans le contexte de crise economique et de la demande croissante de transport public ???

Les recentes declarations du President de la Republique font en effet peser une menace enorme sur tout un pan du reseau ferré, qui pourrait s'averer extremement utile dans les decennies à venir...

Telle est ma question...

Fabrice

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Investir dans du matériel, alors que les nouvelles normes comptables ont tué l'amortissement d'un achat trop couteux mais jusqu'en 2008 amorti sur +20 Ans.

En imposant bêtement les normes IFRS, il aurait fallu en même temps créer une grosse société de location de matériel afin de louer les rames et locos couteuses aux EF.

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Invité necroshine

Tiens, moi j'ai une question pour ces lobbystes Alstom & Bombardier....

Leurs matériel est il vendu au "juste prix" : je m'explique,

- 5,6 millions d'euros une rame AGC bibi 4 caisses.... Ca parait exhorbitant...

- Un Duplex, 25 millions d'euros !!!!

- 60 millions d'euros le Velaro pour le tunnel sous la manche, commandé par Eurostar !!!

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Citation du site web :

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2012/02/09/TER-faut-il-prendre-le-train-de-la-concurrence

" TER : faut-il prendre le train de la concurrence ?

La libéralisation du marché européen du rail était au centre des débats, hier à Tours, à l’occasion des Rencontres nationales du transport régional.

En 2019, la SNCF perdra son dernier monopole.

Après le fret et les grandes lignes internationales, le marché intérieur du transport voyageurs sera ouvert à la concurrence.

Les régions pourront soumettre leurs réseaux TER à des appels d'offres.

Pour l'heure, il n'est pas question d'obligation.

Mais le gouvernement français veut accélérer le mouvement. Il milite pour une libéralisation des transports ferroviaires dès 2014.

Hier, à Tours, le sénateur UMP Louis Nègre est venu justifier cet empressement. Là encore, l'Allemagne serait le modèle à suivre. Outre-Rhin, la productivité des réseaux régionaux serait 30 % supérieure à celle des TER.

Entre deux trains express, le président de la SNCF lui a fait écho : « Aujourd'hui, nous sommes au milieu du gué. Il faut aller au bout de la décentralisation pour plus d'efficacité et plus de transparence », convient Guillaume Pépy en plaidant pour une « concurrence régulée » évitant le démantèlement de son entreprise.

D'ores et déjà, la Bretagne et le Limousin seraient partants pour cette libéralisation totale des transports ferroviaires régionaux. Mais ce volontarisme est loin d'être partagé.

« La régionalisation est une bonne chose. Elle a permis de tripler la fréquentation des TER, mais il faut garder un opérateur unique pour préserver un service public cohérent et de qualité. Nous ne voulons pas d'un scénario sur le modèle d'EDF, de France Telecom ou de La Poste », prévient Jean-Michel Bodin, le vice président de la région Centre.

C'est aussi le scénario redouté par la fédération des cheminots CGT : « Partout où il y a eu ouverture à la concurrence, il y a eu baisse de la qualité des services, hausse des tarifs pour les usagers et dégradation des conditions de travail. Le régionalisme, c'est la casse du service public », résume le secrétaire général Gilbert Garrel, debout sur les freins.

Plutôt que l'ouverture à la concurrence, bon nombre de régions réclament aujourd'hui à l'État plus de moyens pour leurs TER. « Depuis dix ans, notre dotation est inchangée alors que notre offre de transports a doublé » s'insurge Jean-Michel Bodin ".

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  • 1 mois plus tard...
Invité necroshine

Si le TER est ouvert a la concurence. Comment fonctionnera une ligne a la limite entre deux régions avec 2 opérateurs différents?

Ce sera l'experimentation par ligne tout simplement,

on ouvrira progressivment le marché, ligne par ligne !!!

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Si le TER est ouvert a la concurence. Comment fonctionnera une ligne a la limite entre deux régions avec 2 opérateurs différents?

Aujourd'hui, les régions sont bien obligées de s'entendre pour organiser les TER qui traversent 2 régions. J'imagine que l'une d'entre elles se charge de la ligne, avec un droit de regard de l'autre (exemple en Auvergne : Clermont - Lyon qui circule sous le label "TER Auvergne" mais qui intéresse Rhône-Alpes pour la desserte Lyon - Roanne).

Demain, celle qui se charge de la ligne choisira son opérateur, ça ne changera pas grand chose du point de vue administratif.

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Ca me fait penser à une question que j'avais posée lors de ma visite du CNOF :

Actuellement, il me semble que la SNCF dédommage plus que le seuil légal en cas de retard. Si jamais le retard est provoqué par un TER concurrent, qu'en sera-t-il ? Y a-t-il des discussions en cours sur les politiques de dédommagement voyageurs et qu'est-ce qui est en oeuvre actuellement pour le fret ? Visiblement il n'y avait pas grand chose de décidé selon mon interlocutrice ...

_Nox_

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Aujourd'hui, les régions sont bien obligées de s'entendre pour organiser les TER qui traversent 2 régions.

Et ça ne marche pas forcément : Bourgogne et Rhône-Alpes s'étaient entendues pour une desserte Grenoble - Dijon sans rupture de charge à Lyon, desserte supprimée au SA 2012 (les trains conservent leurs horaires, mais ce n'est pas le même avant et après Lyon). Avec entre autres pour conséquences que c'était des rames Corail qui assuraient les liaisons Grenoble - Lyon - Dijon auparavant, et que maintenant ce sont des automotrices en US sur toutes les relations Grenoble - Lyon (avec les problèmes de capacité conséquents).

_Nox_

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Ca me fait penser à une question que j'avais posée lors de ma visite du CNOF :

Actuellement, il me semble que la SNCF dédommage plus que le seuil légal en cas de retard. Si jamais le retard est provoqué par un TER concurrent, qu'en sera-t-il ? Y a-t-il des discussions en cours sur les politiques de dédommagement voyageurs et qu'est-ce qui est en oeuvre actuellement pour le fret ? Visiblement il n'y avait pas grand chose de décidé selon mon interlocutrice ...

Cette question revient de temps à autre (il me semble l'avoir déjà posée quelque part). La logique voudrait que la SNCF se retourne contre l'EF concurrente, en pratique, toutes les EF étant appelées à être un jour ou l'autre en tort (et la SNCF plus souvent que les autres compte tenu du nombre de trains), il est à craindre que les voyageurs n'aient aucune indemnité en cas de responsabilité d'une autre EF, ainsi pas de contentieux entre les EF (qui risquerait notamment de démontrer que la répartition des torts n'est pas aussi simple que l'on pourrait croire : exemple extrême, l'accident de Charmant, où le rapport a - si j'ai bien compris - pointé des défaillances chez ECR et à la SNCF).

C'est intéressant de savoir que même les communicants de la SNCF n'en savent rien, alors que le cas de figure s'est probablement déjà posé.

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Et ça ne marche pas forcément : Bourgogne et Rhône-Alpes s'étaient entendues pour une desserte Grenoble - Dijon sans rupture de charge à Lyon, desserte supprimée au SA 2012 (les trains conservent leurs horaires, mais ce n'est pas le même avant et après Lyon). Avec entre autres pour conséquences que c'était des rames Corail qui assuraient les liaisons Grenoble - Lyon - Dijon auparavant, et que maintenant ce sont des automotrices en US sur toutes les relations Grenoble - Lyon (avec les problèmes de capacité conséquents).

Pour avoir pris ces trains de temps à autre il y a quelques années, je retiens surtout que peu de voyageurs empruntaient la liaison de bout en bout. Il fallait voir, à Lyon Part-Dieu, le train se vider sur un quai bondé de voyageurs attendant de monter...

Pour ce qui est du matériel utilisé sur Lyon Part-Dieu - Grenoble (plus du tout de RCR ?), peut-on vraiment parler d'un manque de coordination entre régions ?

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  • 5 mois plus tard...

Guillaume PEPY à Tours (37) le vendredi 14 septembre 2012 ...

Guillaume Pépy, président de SNCF, sera en visite à Tours (37), le vendredi 14 septembre 2012 à 10h30, pour l'inauguration de la nouvelle grande halle voyageurs de la gare de Tours, en chantier depuis des mois.

Des travaux qui concernaient la rénovation de la charpente et de la couverture de la grande halle voyageurs avec un impressionnant déploiement d'échafaudages.

D'un coût de près de 10 millions d'euros, cette réhabilitation, lancée en janvier 2011, a été financée à 89% par Réseau Ferré de France (RFF). Le complément étant apporté par SNCF.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Services/Toutes-les-DMAs/n/Contenus/DMAs/2012/08/31/Vincent-Peillon-a-Vaucanson-Et-Guillaume-Pepy-a-la-gare

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  • 5 années plus tard...

Guillaume Pépy à Tours (37) le jeudi 22 février 2018 (source La République du Centre - 16/02/2018)

Citation

... Le rapport Spinetta qui préconise d'en finir avec le statut de cheminot, ajoute un motif de colère de plus pour des personnels qui se plaignent déjà de la dégradation de leurs conditions de travail ...

... C'est d'ailleurs pour cette raison que les syndicats représentatifs de la corporation invitent à former un comité d'accueil pour la venue de Guillaume Pépy, jeudi 22 février 2018, à Tours (37).

Un rassemblement, auquel sont conviés les usagers, aura lieu devant le palais des congrès Vinci, à 09h00.

La grève pourrait perturber le trafic des TER (trains express régionaux) ...

https://www.larep.fr/orleans/social/transport/2018/02/16/greves-et-manifestations-des-cheminots-les-22-fevrier-et-22-mars_12742556.html

Info du TER Centre Val de Loire :

Citation

Jeudi 22 février 2018 : Une grève régionale perturbera la circulation des trains en région Centre-Val de Loire du jeudi 22 février 2018 à 00h00 au vendredi 23 février 2018 à 08h00. Le programme de circulation sera disponible mardi 20 février 2018 à partir de 17h00 dans la rubrique "HORAIRES & TRAFIC" dans l'onglet "Grève".

https://www.ter.sncf.com/centre-val-de-loire

 

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