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Le Web des Cheminots

Terminus pour l’internat SNCF de Chaumes-en-Brie


Invité necroshine

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Invité necroshine

http://www.leparisien.fr/chaumes-en-brie-77169/terminus-pour-l-internat-sncf-de-chaumes-en-brie-03-02-2012-1843782.php

Dépités, la vingtaine de salariés de l’école SNCF au château d’Arcy, à Chaumes-en-Brie, ont repris le travail mercredi, après un mois de grève « pour rien ». Ils dénoncent la fermeture début juillet de cet internat qui accueille depuis 1957 les enfants des salariés de la SNCF, âgés de 12 à 20 ans, en décrochage scolaire ou vivant dans un contexte familial et social peu approprié.

C’était l’une des deux dernières structures du genre en France.

Le poids financier de la structure

La SNCF ne conserve plus qu’un internat identique à Château-Thierry (Aisne), une maison d’enfants à Brétigny (Essonne) et quelques appartements éducatifs dont un à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). « Un rapport de la Cour des comptes a mis en exergue le poids financier du maintien d’un certain nombre de structures de ce type.

En plus, elles n’accomplissent pas les missions premières de la SNCF, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) », justifie le groupe.

« Nous ne comprenons pas ces arguments, rétorque une éducatrice, qui faisait grève depuis le 2 janvier avec ses collègues.

Nous redonnons goût à la scolarité auprès de ces jeunes, nous leur faisons récupérer un vrai niveau scolaire, nous leur faisons même passer un CAP ou un BEP. Ils retrouvent confiance en eux. On leur apporte une stabilité. On n’a que des retours positifs!

Après avoir fermé 7 établissements de la branche action sociale en 2007 (NDLR : un internat intégré, une maison de retraite, des maisons de séjours temporaires…), la SNCF se sépare aujourd’hui d’un de ses derniers outils, l’établissement d’Arcy, qui a accueilli en moyenne 40 jeunes par an (NDLR : soit plus de 2 000 depuis sa création). Ce service d’action sociale est pourtant historiquement inscrit dans son patrimoine depuis l’après-guerre. »

Côté élèves, les quinze jeunes scolarisés à Arcy ont été envoyés depuis début janvier « dans d’autres établissements de l’Education nationale ou de la SNCF », précise l’entreprise. Quant au personnel, la direction assure qu’il n’y aura pas de licenciement sec : « Nous avons entrepris des démarches avec eux pour qu’ils obtiennent d’autres affectations. » « Vous savez le poste qu’on m’a proposé? Travailler sur le ballast des voies! » s’étrangle une éducatrice. « Et moi, chef d’escale dans une gare ou responsable d’une équipe de contrôleurs dans les trains », surenchérit sa collègue. « La direction ne leur propose que des métiers du ferroviaire n’ayant rien à voir avec leur cœur de métier », confirme une déléguée syndicale SUD-Rail, qui soutient le personnel avec Force ouvrière. Elle devait rencontrer la direction hier soir pour présenter à nouveau leurs revendications.

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Le dernier paragraphe illustre bien la notion d'offre raisonnable d'emploi tant vantée par le gouvernement.

"Vous êtes éducatrice ? Vous serez taupière. Ca ne vous plait pas ? Dehors".

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Le dernier paragraphe illustre bien la notion d'offre raisonnable d'emploi tant vantée par le gouvernement.

"Vous êtes éducatrice ? Vous serez taupière. Ca ne vous plait pas ? Dehors".

Et l'IMS ça me parait bien comme reconvertion pour un ex éducateur, non?????? :)

Car je crois que là il y a du boulôt. :sleep:

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Intervention en Milieu Scolaire. :)

Parler aux gamins sur les dangers du monde ferroviaire, quoi!!!!!!!! :tongue:

Oui, pour l'instant c'est du bénévolat, mais pourquoi pas créer un métier?????

Modifié par zoom 45
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Il y a deux enseignements à tirer de cette triste histoire:

la SNCF est devenue un employeur comme les autres, qui se moque totalement de son personnel en proposant un reclassement totalement inadapté cartonrouge

les branquignols de la cour des comptes sont des comptables (pardon pour les vrais comptables), qui ne voient pas plus loin que leurs chiffres et sont incapables d'apprécier une action sociale (venir en aide à des jeunes descolarisés) à sa juste valeur cartonrouge

Oser mettre en exergue le poids financier de ce genre de structure montre le cynisme et l'égoïsme de ces individus pour qui seul le fric a de l'importance.

J'arrête là mes commentaires avant de devenir grossier.

  • J'adore 2
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J'avoue que j'ignorais jusqu'à l'existence de ce genre de structures.... (Au même titre que je croyais que le Sernam était mort depuis belle lurette!) En tous cas, c'est bien triste! La cour des comptes à t-elle déjà dénoncé les quelques "minimes" dérives du côté de nos chers sénateurs et autres députés en tous genres? Des fermetures de sites ont-elles été envisagées chez ces derniers? Non, l'époque des privilèges n'est pas abolie!

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de l'éducatif a la grande maison du fer ,mais, que né ni mon bon par des prisons dés que possible mon seigneur , comme au USA sa payent est avec ces jeunes sauvageons pas de risque de déficit !

ça me fait gerber

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