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Le Web des Cheminots

Un train de marchandises belge déraille en Picardie


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Invité JLChauvin

C'est bien un train SNCB, nous (chez OSR France) ne faisons pas la liaison Anvers-Valenton, de plus nous n'utilisons pas de machine électrique puis qu’ici apparemment c'est une HLE29 qui était en tête.

Merci de la précision. okok

Donc ce serait bien un train de "l'opérateur historique" belge qui a déraillé?

Cet opérateur venait sur le territoire français bien avant la libéralisation, comme l'opérateur historique français circulait sur le territoire des pays voisins sans que cela pose problème, n'est-ce pas? Il et vrai que cela nous ramène à l'époque de l'UIC et de la coopération entre réseaux...

Quand à dérailler sur les autres réseaux parcourus aujourd’hui par la SNCF, ses filiales ou ses wagons... demandez aux autrichiens ce qu'ils en pensent.

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Enfin quand je dis SNCB c'est ce qu'il en reste puisque les belges ont crée une filiale pour ces trains interopérables B-Logistics je crois... Enfin bref y'a que le nom qui change car la plupart des CRL qui tirent ces trains sont des agents SNCB de longue date (quoi qu'ils n'ont plus le même statut!) et puis je pense que cette relation Anvers-Valenton existait bien avant la libéralisation du fret.

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Intéressant. Les roues sont tronconiques, si me souviens bien, afin de compenser, au moins partiellement, le glissement en courbe. 1/40 c'est le profil de roue UTC ?

Je ne suis pas assez compétent, mais je sais que l’inclinaison du bandage de la roue au 1/20 (ainsi que le rail) permettrait théoriquement au véhicule de se passer de boudin. Le bi-cône que représente un essieu provoque une auto-stabilité de l’essieu sur le rail. Il y a un rappel dès que la roue tend à sortir du rail et c’est ce qui provoque le mouvement de lacet.

Il y a une deuxième pente sur le profil du bandage, qui effectivement, sert à éviter le glissement dans les courbes ; cette double conicité diminue de diamètre de la roue qui tourne donc plus vite.

Il faut que je retrouve un schéma pour illustrer.

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Sur internet il y ce lien

http://books.google....epage&q&f=false

qui explique bien le mouvement de l'essieu sur la voie. L'essieu est représenté par un dicône (je ne connaissais pas ce mot) et non par un bicône que je l'ai écrit.

Cela montre bien ce que l'on appelle le centrage de l'essieu, meilleur au 1/40 (c’est Pascal du Copef - une pointure - CRL PSO qui m'a là dit).

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Il y a toujours eu des déraillements sur les trains frets. Sur mon S7A de collection ! Je retrouve ce rectif de 1993 qui nous était fastidieux à appliquer.

Modifié par VSG
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Y a-t-il une raison particulière pour laquelle les wagons vides seraient placés en queue de convoi ?

Il n’y a aucune restriction à mettre un ou des wagons en queue d’un train. Au contraire, il y a eu souvent des déraillements de wagons vides (essentiellement à essieux) se trouvant dans le corps d’un train.

J’ai connu plusieurs cas qui se produisaient lors du mouvement d’un train sur voie de service, sur des courbes et contre courbes. J’écrivais sur le PV de constatations immédiates, dans les causes : « rapport de masses défavorable ». Ça passait très bien : pas de retour du bureau d’études.

Le « rapport de masse défavorable » était un expédient qui servait à d’autres types de déraillements. Par exemple pour les chocs en cours de débranchement ayant provoqué le déraillement du wagon tamponné ou tamponneur, selon justement le rapport entre la masse tamponnée et tamponneuse ; il y a toute une théorie là-dessus, qui prend comme modèle les billes du flipper.

Modifié par VSG
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Enfin quand je dis SNCB c'est ce qu'il en reste puisque les belges ont crée une filiale pour ces trains interopérables B-Logistics je crois... Enfin bref y'a que le nom qui change car la plupart des CRL qui tirent ces trains sont des agents SNCB de longue date (quoi qu'ils n'ont plus le même statut!) et puis je pense que cette relation Anvers-Valenton existait bien avant la libéralisation du fret.

Attention, il s'agit de transport sous pavillon SNCB-Logistics, autrement dit en aucun cas en interopérabilité.

S'il s'était agit d'interopérabilité, on parlerait d'un train Fret SNCF.

Le chargement semble bien être une des causes de cet incident. A noter que depuis plusieurs mois, il y a pas mal de soucis de chargements ne respectant pas les critères de l'UIC sur le port d'Anvers.

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Citation et photos à voir sur site web :

http://maligne-inter...-vendredi-soir/

3 photos du déraillement à voir sur le site web.

a voir les photos, je me demande si ca a pas deraillé parceque les suspensions ont lachés, car le vehicule d'apres semble intacte

Citation et photo du site web :

http://www.courrier-...ille-a-Breteuil

"OISE : Un train de fret déraille à Breteuil

Il n'y a pas eu de blessé, mais les dégâts sont très importants. Vendredi soir, les deux derniers wagons d'un train belge ont quitté les rails et détérioré la voie.

Samedi, 12h20, gare de Breteuil-Embranchement. Le train de conteneurs de l'opérateur belge «B Logistic» pénètre à vitesse réduite sur les voies d'évitement de la gare. Derrière la motrice, des wagons porte-conteneurs chargés de ferraille mais aussi de dizaines de citernes de produits chimiques tous très ragoûtants; hydrocarbures, styrène, isobutylène, dodécanol...

On a peut-être frôlé le pire vendredi soir vers 21h30, lorsque les deux wagons de queue de ce train qui circulait sur l'axe Amiens-Paris, ont quitté les rails, juste avant que la rame n'aborde le passage à niveau situé sur la petite route qui mène de Tartigny à Quiry-le-Sec, à quelques kilomètres de Breteuil.

Sur 1,1km de distance, les deux wagons ont sévèrement détérioré la voie avant que le mécanicien ne parvienne à stopper le train en rase campagne, après déclenchement du freinage d'urgence.

Circulations stoppées entre 21h30 et 11heures le lendemain

Par chance, aucun train n'arrivait en sens inverse à ce moment-là. Car les deux wagons ont largement débordé dans l'entre-voies et auraient pu heurter une rame circulant sur la voie contiguë.

Les relations ont aussitôt été interrompues sur la ligne Paris-Longueau-Boulogne. Les derniers trains du soir à destination d'Amiens et Boulogne-sur-Mer ont, soit été détournés par Tergnier, soit stoppés en gare de Breteuil-Embranchement où les passagers ont été transbordés dans des autocars.

Ce n'est que vers 7heures hier, après de longues heures de travail, que les agents SNCF sont parvenus à relever les deux wagons déraillés et à les remettre sur la voie. Il aura fallu du temps aussi à l'équipe d'intervention pour remplacer les amortisseurs des wagons et permettre au train de regagner à 5km/h, la gare de Breteuil-Embranchement située à 1 km.

Les dessertes sur l'axe Paris-Amiens n'ont donc réellement repris qu'à 10h50, samedi matin, sur une seule des deux voies. Auparavant, la SNCF avait mis en place un dispositif permettant aux Amiénois de rejoindre Paris via Montdidier et Compiègne puis Creil. Elle a aussi assuré deux allers-retours de et vers Paris depuis Breteuil-Embranchement. Un incident de personne en gare du Nord a également compliqué le trafic dans la matinée vers Paris.

«Ce samedi nous allons pouvoir assurer les circulations dans des conditions relativement normales en utilisant la voie restée intacte, rappelait sur place Jérôme Berthonneau, directeur de l'établissement voyageurs Picardie. Mais les choses risquent de se compliquer lundi. Les travaux de remise en état impliqueront peut-être la neutralisation des circulations ». Car les travaux promettent d'être lourds, vu la longueur de la voie endommagée: près de 1000 mètres en tout.

Parallèlement, il restera à mener l'enquête pour tenter de déterminer pourquoi ce train parti d'Anvers à destination de Valenton en région Parisienne, a brutalement quitté ses rails vendredi soir.

Les deux derniers wagons, vides, ont déraillé à l'entrée d'une longue courbe. Heureusement, aucun train ne roulait sur la voie contiguë. (PhotoFRED HASLIN)

ce qui m'inquiete le plus, c'est le freinage d'urgence et le non declenchement du SAR et SAL.

Des propos très tendancieux sur le Courrier Picard de ce matin koiquesse : Ces trains de fret privés qui font frémir

ou dérapage de la presse sur le sujet koiquesse

il y vont fort, n'empeche ce sont les seuls qui ont eu les "corones" de dire que "l'incident" de Maillé etait d'ecr et colas......

Modifié par Patache
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ce qui m'inquiete le plus, c'est le freinage d'urgence et le non declenchement du SAR et SAL.

Le fait que l'article ne parle pas des SAL/SAR ne signifie pas qu'ils n'aient pas été émis.

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oui j'y ai penser, c'est la facon dont il ont dis " heureusement qu'il n'y avait pas de train en face" il y a un serieux doute l'arret en urgence des circulations a ce moment la .
SAL ou SAR ne laissent pas forcément au train d'en face le temps de s'arrêter ... Modifié par 5121
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c'est vrai si il est a moins de 2000 metres environ

Ce sont des journalistes, absolument pas au fait des reglements ferrovaires, qui d'ailleurs n'interressent que les specialistes...

Fabrice

c'est vrai mais la je pense que le journaliste c'est renseigné un peu puisqu'il a pu dire que le conducteur a arreter le train en urgence, il a peut etre discuter avec un responsable ou autre.

enfin on en saura plus apres le rapport d'enquete quand il sera disponible.

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Il n’y a aucune restriction à mettre un ou des wagons en queue d’un train. Au contraire, il y a eu souvent des déraillements de wagons vides (essentiellement à essieux) se trouvant dans le corps d’un train.

Effectivement, ça peut se comprendre. En cas d'arrêt brusque, le wagon encaisse une partie de la masse du reste du convoi, ce qui peut l'amener à se cabrer, ou à monter sur le rail. En fait, je ne pense pas qu’il y ait de solution idéale. Il faut juste essayer de minimiser les risques, tout en sachant que le 100 % sûr n'existe pas.

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Merci de la précision. okok

Donc ce serait bien un train de "l'opérateur historique" belge qui a déraillé?

L'ancienne filliale Fret de la SNCB s'appelait B-Cargo; depuis février 2011 cette filliale a été liquidée et l'ensemble de son patrimoine a été "donné" à la Société Anonyme de Droit Privé "B Logistics S.A." Même si c'est vrai que cela ne change pas grand chose il ne s'agit PAS de l'opérateur historique SNCB.

A partir de ce 1er mars 2012 les mécanos (volontaires) vont être détachés vers cette filiale avec des conditions de travail radicalement différentes (celles du privé).

Les mécanos B Logistics affectés aux parcours sur le réseau RFF roulent vers l'est sur Strasbourg, Mulhouse et Bâle, à l'ouest vers Dunkerke et également vers la région parisienne à Valenton.

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Invité JLChauvin

L'ancienne filliale Fret de la SNCB s'appelait B-Cargo; depuis février 2011 cette filliale a été liquidée et l'ensemble de son patrimoine a été "donné" à la Société Anonyme de Droit Privé "B Logistics S.A." Même si c'est vrai que cela ne change pas grand chose il ne s'agit PAS de l'opérateur historique SNCB.

A partir de ce 1er mars 2012 les mécanos (volontaires) vont être détachés vers cette filiale avec des conditions de travail radicalement différentes (celles du privé).

Les mécanos B Logistics affectés aux parcours sur le réseau RFF roulent vers l'est sur Strasbourg, Mulhouse et Bâle, à l'ouest vers Dunkerke et également vers la région parisienne à Valenton.

Merci, c'est très intéressant et çà montre dans quel gouffre s'enfoncent les chemins de fer européens, puisqu'en fait l'opérateur historique belge a complétement laissé tomber le fret.

Donc c'est comme si FRET-SNCF était complétement liquidé et que VFLI reprenait toutes ses activités (enfin, le peu qu'il en reste!)... quoique c'est déjà quasiment fait.

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Pour l'instant, donc, les mécanos dépendent toujours de la SNCB, et donc du "droit public".

L'opérateur historique belge n'a pas laissé tomber le fret, il a juste décidé de changer son fusil d'épaule.

J'y vois plus, en comparaison, le passage au droit privé de Fret SNCF que la reprise par VFLI des activités en question. En comparaison, VFLI se rapproche plus d'OSR-France.

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Aujourd'hui vers 12H30, un train composé de 2 BB22200 + voitures de mesures, une boureuse et d'autres engins de travaux sont parti de Creil direction Amiens ; surement pour la remise en état de la voie.

Je les ai vu aussi, ils étaient a la voie 5 coté nord en plaine, moi j'ai pris ma rame voie 7 pour faire le 11h54 vers Pontoise, mais j'ai pas vu de bourreuse!

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Enfin quand je dis SNCB c'est ce qu'il en reste puisque les belges ont crée une filiale pour ces trains interopérables B-Logistics je crois... Enfin bref y'a que le nom qui change car la plupart des CRL qui tirent ces trains sont des agents SNCB de longue date (quoi qu'ils n'ont plus le même statut!) et puis je pense que cette relation Anvers-Valenton existait bien avant la libéralisation du fret.

Il y a longtemps que des CRL belges viennent en France!!! Sur Paris-Liège et Paris Bruxelles, çà doit faire près de 60 ans au moins! Cà a commencé sur la vapeur avec les premiers trains directs entre ces villes, puis çà a continué avec l'avènement des TEE en RGP, puis CC40100, 15 et 18 SNCB, etc... puis les Thalys.

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Il y a longtemps que des CRL belges viennent en France!!! Sur Paris-Liège et Paris Bruxelles, çà doit faire près de 60 ans au moins! Cà a commencé sur la vapeur avec les premiers trains directs entre ces villes, puis çà a continué avec l'avènement des TEE en RGP, puis CC40100, 15 et 18 SNCB, etc... puis les Thalys.

Tiens au fait... pour dépanner, on peut faire st Quentin Bruxelles en fret ??? :jesuisdehors:

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