ouragan Publication: 5 mars 2006 Publication: 5 mars 2006 (modifié) Les CE et le CCE, à la SNCF ont 20 ans. Ils sont nés en 1986 du transfert des "oeuvres sociales" jusque là gérées par la seule direction SNCF. En 20 ans, les élus (TOUS quelque soit leur appartenance syndicale)du "Comité d'Entreprise" (CCE et CE), dans sa double fonction -intervention économique sur la gestion de l'entreprise SNCF et activités sociales - ont démontré leurs capacité à exercer leurs missions. Magré les difficultés liés non seulement à la découverte de ce rôle nouveau et de la gestion (financière- personnel -stratégie) mais aussi les difficultés dues à la stratégie de la Direction de la SNCF, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont réussi à maîtriser l'outil tout en jouant un rôle mobilisateur pour développer l'ensemble des activités : études économiques, centres de vacances, maisons familiales, amélioration de la restauration etc... A ma connaissance, il n'y a pas eu de dépôt de bilan ou "d'affaires". On a bien sûr régulièrement entendu parler de déficit, de situations financières difficiles etc... mais regardez aussi le positif comme la création des nouvelles maisons familiales, l'ensemble des initiatives culturelles et sportives etc... Est-ce que tout est au top : sûrement pas car il reste toujours des choses à faire, à évoluer en permanence. A commencer sûrement par la communication/information pour qu'elle touche réellement TOUS les cheminots. C'est vrai que si les cheminots étaient réellement unis, les choses avanceraient peut être plus vite : 7 OS (cgt, sud, cfdt, cftc, cgc, unsa, fgaac) c'est trop et peut être 20 % du personnel syndiqué seulement, c'est pas assez. Mais manifestement l'unité syndicale n'est pas pour demain et encore moins l'unicité syndicale (une seule OS) : y'aurait sûrement de sacrés débats en perspective LOL Les guéguerres permanentes locales ou nationales, les rivalités et petites jalousies...c'est vrai que c'est lassant. Il y a aussi 80 % des cheminots non syndiqués mais qui finissent toujours par obtenir les acquis gagnés par les militants et les cheminots (dont certainsbeaucoup non syndiqués font partis...comme quoi) qui luttent... Il y a aussi des "militants syndicaux " et syndiqués qu'on ne voit pas souvent ni dans l'activité syndicale quotidienne ni dans les mouvements et actions. Par contre on les voit ressurgir tous les deux ans juste avant les élections... Mais au delà il y a aussi les quelques (nombreux?) antisyndicalistes notoires (qui ne sont donc syndiqués à aucune des OS, qu'on retrouve dans toutes les fonctions et à tous les niveaux) et qui passent leur temps à cracher dans la soupe et qui contribuent ainsi à la "désespérance" et au dégoût... Pourtant quand il y a une un acquis gagné par les luttes j'en vois pas un seul de ces anti-syndicalistes qui n'en veut pas. Vous en connaissez beaucoup vous de ceux-là qui ont refusé la gratification exceptionnelle sur la paie de janvier ou qui l'ont reversée à une association ? Et il ya aussi la stratégie de l'entreprise, des directions à tous les niveaux... C'est facile de prôner l'amélioration du dialogue social mais il faut des actes réels à tous les niveaux. Tous les jours on a la preuve du contraire de ce discours managérial quand il faut que les militants syndicaux interviennent en permanence pour faire respecter les droits des cheminots. Le pire c'est quand un chef d'Etablissement a la volonté d'améliorer les choses et quand c'est la hiérarchie intermédiaire qui fait tout pour foutre le bazard... Le catégoriel : tout le monde en fait. Et à l'exploitation on n'est pas les derniers à se battre pour les primes et le P4S... D'ailleurs ceux qui jalousent les roulants (surtout les conducteurs) ce ne sont pas les premiers à se battre dans les autres services... Conclusion : c'est sûr, il faudrait une seule organisation syndicale et 100 % des cheminots syndiqués ! je suis d'accord respect Modifié 5 mars 2006 par ouragan
aydeg Publication: 5 mars 2006 Publication: 5 mars 2006 Les guéguerres permanentes locales ou nationales, les rivalités et petites jalousies...c'est vrai que c'est lassant. +1 Il y a aussi 80 % des cheminots non syndiqués mais qui finissent toujours par obtenir les acquis gagnés par les militants et les cheminots (dont certainsbeaucoup non syndiqués font partis...comme quoi) qui luttent... Mais au delà il y a aussi les quelques (nombreux?) antisyndicalistes notoires (qui ne sont donc syndiqués à aucune des OS, qu'on retrouve dans toutes les fonctions et à tous les niveaux) et qui passent leur temps à cracher dans la soupe et qui contribuent ainsi à la "désespérance" et au dégoût... Il y a aussi eu seulement 3,8% de gréviste le premier Mars! ça représente quoi dans les 20% de syndiqués? Si il y a des antisyndicalistes, la faute a qui? Conclusion : c'est sûr, il faudrait une seule organisation syndicale et 100 % des cheminots syndiqués ! Je ne pense pas qu'il faudrait une seule OS (ce serait l'anarchie). Par contre le sytème de 100% de syndiqués, c'est une bonne idée. Je crois qu'en Allemagne, les employés sont obligés de se syndiquer.
fabrice Publication: 5 mars 2006 Publication: 5 mars 2006 Je ne pense pas qu'il faudrait une seule OS (ce serait l'anarchie). Par contre le sytème de 100% de syndiqués, c'est une bonne idée. Je crois qu'en Allemagne, les employés sont obligés de se syndiquer. Et les syndicats doivent indenmiser les grevistes , ce qui fait peur aux patrons vu que dans ce cas là , les greves sont dures et longues
Dom Le Trappeur Publication: 5 mars 2006 Publication: 5 mars 2006 Il y a aussi eu seulement 3,8% de gréviste le premier Mars! ça représente quoi dans les 20% de syndiqués? Si il y a des antisyndicalistes, la faute a qui? 1er mars ? ou 1er février ? grève catégorielle à l'appel d'un seul syndicat (fgacc) : je crois. Je ne pense pas qu'il faudrait une seule OS (ce serait l'anarchie). Par contre le sytème de 100% de syndiqués, c'est une bonne idée. Je crois qu'en Allemagne, les employés sont obligés de se syndiquer. Pourquoi l'Anarchie ? Ce qui est sûr c'est qu'il faudrait revoir totalement le fonctionnement interne de l'organisation syndicale par rapport à l'existant. Obligation de se syndiquer ? comme l'obligation de voter aux élections ?
Typiac Publication: 5 mars 2006 Publication: 5 mars 2006 (modifié) 1er mars ? ou 1er février ? grève catégorielle à l'appel d'un seul syndicat (fgacc) : je crois. 1er février. Mais la FGAAC avait demandé aux autres OS le 26 janvier si elles voulaient s'y joindre (déjà expliqué plusieurs fois dans ce forum). Pourquoi l'Anarchie ? Ce qui est sûr c'est qu'il faudrait revoir totalement le fonctionnement interne de l'organisation syndicale par rapport à l'existant. Obligation de se syndiquer ? comme l'obligation de voter aux élections ? Le problème d'une seule OS est que tu serais obligé de penser comme elle. Il y en a peut-être un peu trop chez nous, mais le fait qu'il y ait le choix, te permet de te reconnaitre au moins dans l'une d'elles. Maintenant, à charge d'entre elles de trouver un terrain d'entente pour s'unir, lorsqu'il faut mobiliser... Modifié 5 mars 2006 par Typiac
Dom Le Trappeur Publication: 6 mars 2006 Publication: 6 mars 2006 Le problème d'une seule OS est que tu serais obligé de penser comme elle. Il y en a peut-être un peu trop chez nous, mais le fait qu'il y ait le choix, te permet de te reconnaitre au moins dans l'une d'elles. Maintenant, à charge d'entre elles de trouver un terrain d'entente pour s'unir, lorsqu'il faut mobiliser... Quand je dis qu'il faudrait changer : Ce qui est sûr c'est qu'il faudrait revoir totalement le fonctionnement interne de l'organisation syndicale par rapport à l'existant Ai-je tort par rapport à ta réponse ? Nous sommes un peu prisonnier de l'histoire. Celles de nos anciens (1 siècle de syndicalisme) et de notre propre histoire. J'irai plus loin car ce qu'il faudrait changer ce sont NOS modes de fonctionnement PERSONNEL : pensée, réflexion, analyse, action etc... Donc notre culture individuelle et collective. Pourquoi devrions nous si il n'y avait qu'une seule structure (j'emploie le mot exprès au lieu d'OS), toujours "devoir penser comme elle". Ne pourrait-il pas y avoir justement un autre mode de fonctionnement. Connaissant NOTRE histoire (individuelle et collective), nos modes de pensées : Y sommes nous prêts, y serions nous près ? Nous sommes au coeur d'une révolution liée à la crise que traverse la planète. Les bouleversements (politique, économique, culturel...) se succèdent. La mondialisation crée une situation nouvelle. Le syndicalisme (comme le politique, l'économique, le culturel...) doit évoluer et modifier sa réflexion, son action...L'individu aussi... Nous sommes très en retard par rapport à cette évolution, cette situation nouvelle tant individuellement que collectivement. Nous n'avons pas pris encore la dimension des évènements qui en un siècle ont bouleversé la Planète (démographie, environnement, par exemple). Nous commençons seulement à entrevoir ces problématiques. Nous vivons avec des structures "momifiées" qui ont un mal fou à se remettre en question et on veut inventer du neuf avec du vieux (de tous les côtés...). Qu'est-ce qu'il faudrait faire ? soyons honnête je n'en sais trop rien. Si on voit ce qu'on veut casser, on a du mal à entrevoir ce qu'il faudrait construire et on subit en permanence les pesanteurs et résistances parce qu'il n'existe pas vraiment un réel projet alternatif à la situation d'aujourd'hui. Il ne suffit pas de dire que ce projet doit se construire dans l'action (les luttes) d'aujourd'hui puisque cela fait un siècle que ça dure (et même un peu plus)... En tout cas ce qui est sûr c'est que personne, actuellement, de son propre côté et tout seul est capable de construire un rapport de force nouveau donc une perspective nouvelle et ce à tous les niveaux (local, régional, national, européen, mondial).
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