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Le Web des Cheminots

Selon-vous un passionné de train a t-il moins de chance qu'une personne normal de rentrer à la SNCF


Selon-vous un passionné de train a t-il moins de chance qu'une personne normal de rentrer à la SNCF ?  

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je m'incruste pour donner un exemple, dans ma formation (CRL) un élève qui a toujours était passionné et fou amoureux du rail, vient d'échouer à l'évaluation du premier module: d’après les CTT, il serait trop sûr de lui et croit connaitre des choses qui se révèlent fausses lors des examens. devenir conducteur est un rêve pour lui, qui a mis plus souvent les pieds dans une loc. que tous les autres élèves réunies, malheureusement sa passion tourne au cauchemar.

Idem pour un deuxieme élève qui a une famille de cheminot, il est reparti avec un avertissement.

Perso, j'etais sur le c*l quand j'ai appris ça car ils sont à fond dedans et semble bien plus avancé sur le programme par rapport aux autres.

J'étais un peu dans ce cas-là, j'avais 20 ans quand je suis entré en formation TA. J'accédais enfin au métier que j'avais toujours voulu faire ! J'étais assez euphorique à l'idée de déballer tout ce que je croyais connaître !

Dès le 1er module, on nous parlait des numéros d'engins-moteur. Le formateur s'est planté entre les 25200 et les 25500. Direct j'ai sauté sur l'occasion pour faire mon kéké, le formateur (qui était CRLP) m'a tout de suite catalogué comme le petit jeune qui sort de l'école qui sait tout. Ca m'a vexé sur le coup, mais tout au long de la formation, je me suis rendu compte que les connaissances que l'on peut avoir quand on est passionné n'apportent pas grand-chose. Le formateur m'a bien mis la pression pour que je sorte du "scolaire", et l'examen s'est très bien passé.

Moralité: que les psy n'aiment pas les passionnés, je peux le comprendre car on apprend un métier, on ne vient pas pour faire du modélisme avec des trains à l'échelle 1:1 !

Ah et je me rapelle que la psy était vraiment charmante, et que j'ai eu beaucoup de mal à rester concentré ! :Smiley_31:

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Invité JLChauvin

Être passionné de chemin de fer et bosser pour les chemins de fer ne sont pas antinomiques, c'est une question d'équilibre et surtout de compréhension du monde professionnel et relationnel.

Depuis tout gamin je suis passionné de chemin de fer, on peut dire que je suis tombé dans la marmite ferroviaire comme Obélix dans la marmite de potion magique, mais j'ai vite appris à faire la différence entre la passion et le métier. Ce qui m'a permis de passer à travers de pas mal de conneries et de tentations de dire ou de faire n'importe quoi. Faut dire que j'avais l'avantage d'avoir un père conducteur, compétent dans son boulot mais pas passionné, qui m'a donné deux ou trois ficelles. Avant d’étaler "sa science" il vaut mieux avoir acquis la compétence pour le faire, et surtout avoir bien à l'esprit que le comptage de rivets n'a rien à voir avec le travail de tout les jours, ce n'est pas ce qui est demandé à un pro... ce qui est demandé à un pro, c'est tout simplement la compétence dans sa tâche, pas de savoir si le 2ème 9200 sortie avait des moustaches ou pas*!

Ceci dit, un passionné peut faire carrière aux chemins de fer, j'en ai fait la formidable expérience. Mais il faut savoir raison garder, et pour un passionné ce n'est pas la chose la plus facile...

* elle en avait! :tongue:

Modifié par JLChauvin
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Salut,

Je vais parler de mon cas, car pour être un cas, je suis un cas !

Depuis longtemps on m'avait dit de cacher que j'étais passionné, donc au moment du recrutement j'ai caché que je l'étais, persuadé que si c'était découvert, c'était mort. J'ai donc élaboré un stratagème sournois pour l'entretien, car là où les autres doivent faire croire, en général, qu'ils sont plus motivés qu'ils ne le sont réellement, moi j'ai du établir un argumentaire solide pour faire croire que j'étais moins motivé que je ne l'étais réellement. Cela a marché, et pour dire, à la première étape du recrutement nous étions 25, parmi lesquels un seul a finalement été recruté.

Par contre niveau réglementaire je n'y connaissais rien, même en signalisation. Oh j'avais bien une idée de ce qu'étaient un carré, un sémaphore, un avertissement ou un voie libre, mais rien de plus. Je n'arrivais même pas à concevoir comment on pouvait dire que deux deux jaunes fixes voulaient dire "30". Même le feu blanc je ne saisissais pas son sens profond. Je suis allé en formation comme ça, sans a priori, sans prendre le risque de connaître des choses de travers.

Durant la formation, cela a été dur de cacher ma passion, pendant le premier module notamment avec les notions de base (numérotation des EM, visite des différents services, manoeuvre des auguilles, ...), mais globalement ça s'est bien passé, je me suis même permis à plusieurs reprises d'aller faire des photos dans le dépôt sans me faire remarquer. Un jour même, mon moniteur m'a surpris avec un Ferrovissime dans le sac, et je lui ai sorti je ne sais quelle explication foireuse, mais ça lui a suffi et il ne s'est jamais douté que j'étais passionné. Quand je le lui ai dit à l'issue de la formation, il est tombé de son siège et n'a pas manqué de me rappeler cet épisode.

Par contre le responsable de la formation, quand il a appris que j'étais passionné, il m'a clairement dit qu'il l'aurait su, il m'aurait viré.

Voilà ça fait froid dans le dos hein, je pense qu'en général, il vaut mieux cacher sa passion.

Par contre j'ai un pote qui a eu son examen en fin d'année dernière, il s'est fait "démasquer" en cours de formation, ça ne lui a pas porté préjudice. Comme quoi finalement ...

Christophe

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Invité technicentre

Être passionné de chemin de fer et bosser pour les chemins de fer ne sont pas antinomiques, c'est une question d'équilibre et surtout de compréhension du monde professionnel et relationnel.

Depuis tout gamin je suis passionné de chemin de fer, on peut dire que je suis tombé dans la marmite ferroviaire comme Obélix dans la marmite de potion magique, mais j'ai vite appris à faire la différence entre la passion et le métier. Ce qui m'a permis de passer à travers de pas mal de conneries et de tentations de dire ou de faire n'importe quoi. Faut dire que j'avais l'avantage d'avoir un père conducteur, compétent dans son boulot mais pas passionné, qui m'a donné deux ou trois ficelles. Avant d’étaler "sa science" il vaut mieux avoir acquis la compétence pour le faire, et surtout avoir bien à l'esprit que le comptage de rivets n'a rien à voir avec le travail de tout les jours, ce n'est pas ce qui est demandé à un pro... ce qui est demandé à un pro, c'est tout simplement la compétence dans sa tâche, pas de savoir si le 2ème 9200 sortie avait des moustaches ou pas*!

Ceci dit, un passionné peut faire carrière aux chemins de fer, j'en ai fait la formidable expérience. Mais il faut savoir raison garder, et pour un passionné ce n'est pas la chose la plus facile...

* elle en avait! :tongue:

Enfin quelqu'un qui en ai arrivé au même point que moi...

Moi, la SNCF boulot, elle me sort par tout les trous du corps et de l'esprit, j'en ai plus que ras le bol de faire des heures sup pas beauocup payées (exemple, il faudrait que je fasse des week ends payés 35 E en plus, tout ça pour ne plus voir mes gamins...)... J'en ai marre...

Mais de l'autre côté, la SNCF passion est en grande partie encore là et former des jeunes en leur expliquant comment ça marche et pourquoi est même jouissif certaines fois lorsque ces jeunes expliquent à leur tour à des anciens comment ça marche...

Moi, j'ai dit très vite que j'étais passionné (de toute façon je crois que ça se serait vu... Mais c'était il y a 30 ans et pas mal de choses ont changé depuis...

,

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Ah...les passionnés....le sujet vous inspire...hein !!!!

On résume, sous forme d'un célèbre ordre de manoeuvre: "..refoule,.....refoule,......refoule."

Fabrice

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Ah...les passionnés....le sujet vous inspire...hein !!!!

On résume, sous forme d'un célèbre ordre de manoeuvre: "..refoule,.....refoule,......refoule."

Elle est pas mal celle-là, très fine ! :)

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  • 3 semaines plus tard...

Personnellement je suis passioné depuis tout petit mais lors de l'entretien avec les recruteurs et des psychologues j'ai préféré ne rien dire..

Un conducteur m'avait conseillé de ne rien dire..( La première fois je ne l'ai pas écouté :Smiley_41:)

J'ai passé une première fois le concours de CRML à 18ans est le DRH m'avait clairement dit que j'étais dans un "reve" qu'il fallait pas que je m'imagine que la SNCF ce sont des trains qui roulent dans la campagne et que c'est simplement beau à regarder.

Aujourdh'ui j'ai 22ans et j'ai retenté le concours de CRML que j'ai réussi et je rentre en école le 18juin!

Lors des entretiens je n'ai pas parlé de ma passion des trains, juste dis que j'avais fais un BAC STI dans le but de devenir cheminot.

J'ai pris conscience que les métiers de la SNCF sont remplis de responsabilités (ce que je n'imaginais surement pas autant à 18ans!)

Aujourd'hui j'ai soif d'apprendre le métier de CRML et j'espere le métier de CRL dans quelques années!!

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Il n'y a pas de concours pour entrer à la SNCF mais merci pour ton témoignage de futur jeune embauché, tes semblables vont peut être t'écouter puisque nous les anciens, on ne dits que des aneries. :Smiley_63:

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Voici un autre exemple :

Je suis passionné par tout ce qui roule, que ce soit sur les rails ou sur la route, du moment que ça peut transporter des gens.

Je n'ai pas caché a mon recruteur que j'avais une passion très prononcée pour les transports en commun ROUTIERS. Je lui avait parlé d'une association de sauvegarde de bus sur ma région et tout et ça l'avait, pour le coup, passionné aussi. Je lui avait dit dans la foulée que le train m'attirait mais sans pour autant me plaire comme un autobus.

J'ai réussi a passer tous les tests avec brio, et j'ai décroché ce jour l'examen d'AMV. Mes formateurs se doutent bien entendu qu'il y a quelque chose qui sommeille dans mon crâne de piaf sans pour autant se douter que je suis un passionné du monde ferroviaire, mais ils voient bien que je sais bien faire la différence des numéros d'engins, savoir ceux qui sont aptes a faire ceci ou cela, ou même ceux qui ont pu exister dans nos exercices alors que ça fait belle lurette qu'ils sont tous radiés.

Cependant, si j'ai fait le choix de la SNCF, ce n'est pas par passion proprement dit (même si quand même un peu) mais surtout pour l'aspect sécurité des personnes, responsabilités. Clairement conscient que je ne suis pas payé une fortune, je m'y plais mais je m'intéresse a davantage de choses qu'avant mon recrutement. C'est un monde passionnant, une belle entreprise, mais qui, comme beaucoup, commence a vivre des jours brumeux et une volonté d'embaucher des professionnels et non des modélistes.

On nous demande d'être rationnel et pas d'être idéaliste. C'est une entreprise où il y a des avantages certes, un filon de passionnés intéressant, mais aussi un sacré paquet d'abrutis qui ne pensent qu'a la paie de la fin du mois et n'en ont strictement rien a branler (passez moi l'expression).

Donc les passionnés, oui, c'est un bel aboutissement que d'entrer dans l'entreprise de "vos rêves", mais attention où vous mettez les pieds, c'est pas le monde des bisounours, et une faute de sécurité, ça peut être direction Fresnes ou Fleury-Mérogis...

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une faute de sécurité, ça peut être direction Fresnes ou Fleury-Mérogis...

Ou la morgue.

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  • 2 mois plus tard...

Il ne faut pas confondre passion et boulot... :Smiley_04:

Non evidement, ne pas confondre.

Mais faire de "sa passion son boulot", c'est pour moi une des plus grande reussite professionnelle que l'on puisse faire.

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Les footballeurs et sportifs de haut niveau, certains métiers dans le domaine de la nature... mais pas chez nous, je ne crois pas. Nous avons beaucoup trop de contraintes, plutôt de responsabilités en matière de sécurité pour en faire une passion.

Une passion, c'est un plaisir... on peut aimer son métier, je crois que j'aime mon métier : Je le fais parfois avec le sourire lorsque tout s'enchaîne bien, que "ça roule bien" . Mais les passionnés de chemin de fer venus chez nous pour cela changent vite d'attitude au fil du temps.

Modifié par Jojo le rateur fou
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Comme ça a été très sagement dit plus haut, tout est question d’équilibre !

Si je peux me permettre de parler de mon cas, J ai toujours eu deux passion dans la vie. La conduite et la musique (cerveau gauche et cerveau droit okok ). Petit on m a dit au lycée ( sal**** de conseillere d orientation ) que les trains c etait pas fait pour les binoclards ! Du coup bac sti genie civil, j ai ete chef de chantier, conducteur d engins et l opportunité de partir en tournée avec des groupe de zik et organiser des festivals s est offerte ! j ai donc vecu de ma passion pendant 7 ans ! Voulant retrouver une stabilité (tout le contraire d intermittent du spectacle), j ai déposé 3 candidatures en rhone alpes Crl, Crml et Crtt ! Bingo ! ... C est une vieille emotion de gosse qui remonte ! MAIS j ai une vision differente de celle que j avais enfant ! L aspect sécurité, comme sur un chantier ou durant un festival, est devenu très important !

Tout ça pour dire qu il est, de toute facon, en toute circonstance, important d'être équilibré ! et je rejoins bougie !! C'est la plus belle réussite de vivre de sa passion. :Smiley_46:

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  • 1 mois plus tard...
Invité JLChauvin

...

Tout ça pour dire qu il est, de toute façon, en toute circonstance, important d'être équilibré ! Et je rejoins bougie !! C'est la plus belle réussite de vivre de sa passion. :Smiley_46:

Je confirme! :Smiley_25:

Même si ce n'est pas le printemps tous les jours... :Smiley_04:

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  • 1 mois plus tard...

Les passionnés font un peu peur à la SNCF, et, bien que passionné, depuis que je suis cheminot, je comprends pourquoi. C'est qu'ils sont nombreux ceux qui ont eu un passionné dans les pattes sans pouvoir s'en défaire ou, pire, qui en ont vu faire n'importe quoi aux abords des voies.

Par chez nous, le SE en a quand même coincé un qui s'amusait à shunter ou à jouer avec les pédales de PN. On en connait aussi qui s'invitent dans les postes ou les dépôts sans rien demander à personne et circulent avec leur EPI et leur clé de berne dont on se demande bien où ils les ont récupérer.

C'est ce genre de zozos qui valent une mauvaise image aux passionnés en général et font que les recruteurs sont très frileux sur le sujet.

Il vaut mieux donc taire cette passion pour être embauché mais, avant tout, savoir qu'entre la passion et le boulot, il y a un monde. Quand le réveil sonne à 3h du matin pour aller bosser, même passionné, il y a plus d'une fois où on resterait bien au lit.

Une autre chose à savoir aussi, c'est qu'au delà des recruteurs, votre passion ne sera pas toujours bien vue de vos collègues. En général, les moins ouverts à cela sont souvent les plus aigris et ceux qui ne sont là que pour toucher la paye en en faisant le moins possible mais, tout de même, il se pourrait que vous ayez à subir quelques jugements fort peu sympathiques.

Cela dit, si vous vous mettez en tête que vous venez bosser dans le milieu qui vous passionne mais que vous ne venez pas exercer votre passion, vous aurez la chance de ne jamais aller au boulot à reculons et, ça, ça vaut de l'or !

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Invité technicentre

Je vais répondre pour moi...

La passion du chemin de fer, je crois bien que je l'ai...

Mais au bout de plus de 31 ans de désillusions, j'avoue que j'en ai marre de m'en prendre en pleine gueule tout le temps...

Au niveau tableau d'avancement, j'ai toujours eu les rares promotions obtenues pour raisons historiques, mais je m'en fous maintenant, car je n'y attache plus aucune importance... Ce n'est que de l'argent qui rentrera pas à la cambuse et du pognon, j'en ai jamais eu, alors...

Ce qui fait le plus mal, c'est de voir des personnes incompétantes monter en grade devant soi, et s'assoir au près du radiateur en regardant tourner les aiguilles de la pendule alors que tu dois te démerder pour récupérer leur non fait...

On m'a encore demandé de préparer l'examen de qualif E il y a quelques jours en essayant de me faire comprendre qu'on saurait tenir compte de mon expèrience...

Ces personnes si sensibles à mon désarroi n'ont pas compris une petite chose...

Leurs prédecesseurs ont attendus 15 ans pour me nommer qualif C après m'avoir descendu les 2 fois où j'ai passé l'examen de technicien, et la deuxième fois de façon plus que dégueulasse...

ça fiat depuis 1996 que j'ai la qualif D au dessus de la tête et que je ne suis pas nommé... "Tu es parmi les tout meilleurs et en tête de liste pour la prochaine fois" m'a-t-on encore dit en avril dernier... Un tableau d'aptitude complémentaire plus tard, ce n'est pas encore fait...

Me battre, maintenant à bientôt 49 ans? Pourquoi faire? Que je bosse ou non, de toute façon, je n'ai rien en retour...

Passer plusieurs mois ou plusieurs années à bosser cet examen de qualif E? Mais pour quoi faire? Me retrouver à ma rendre malade pour foutre au boulot des glandeux qui n'en ont pas envie en devant faire passer des ordres venant d'en haut auxquels je ne crois pas? Je reste avec mes outils, à mettre les mains dans la merde...

Mais par contre, ne serait-ce pas justice de savoir dire merci que de me foutre dans un placard en me laissant faire tranquile mon boulot sans venir m'emmerder tout le temps et me remercier en me donnant un peu plus de pognon? Pas de 700 kE/ mois... Non, juste une position 15 et/ou la qualif D que je mérite... ça ferait aux environs de 30 E/mois et j'aurais au moins rempli le but fixé en rentrant à l'apprentissage: On nous disait que nous devions normalement au moins finir qualif D... Et on nous avait fait passer l'examen à blanc pour voir que c'était faisable... J'avais fini les épreuves avec un 14 de moyenne générale, en appliquant les mêmes barêmes que les candidats réels... Soit la 2e ou 3e places alors qu'il y avait eu 5 nommés...

Pour en revenir au sujet initial, savoir si les passionnés sont avantagés ou à refuser, je ne sais plus... Moi, ma passion m'aide juste à rester là, pas plus.

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Mais il faut rappeler aux futurs postulants que la passion du train est à modérée lors des entretiens, car cela ferait peur aux recruteurs :rolleyes:

Ou tout simplement paraître suspect. N'est-il pas facile de se trouver une passion subite pour le train uniquement pour se faire embaucher?

Edit : Désolé pour déterrage de message, je n'avais point vu la date...

Modifié par Quist
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  • 2 mois plus tard...

bonjour

je pense que quand on est passione de trains c plus facile de se faire embaucher a la sncf car tu seras meilleur que les autres agents , en effet par exemple si tu travailles au guichet et qu'on te demande un billet rennes paris avec une carte 12 25 au moins cher possible , tu peux suggerer au client de faire rennes le mans en tgv puis le mans paris en ter , chose qu'un agent classique ne te proposera pas si il ne connait pas par coeur les horaires sur certaines lignes de trains

de plus perso si je rentre a la sncf je demanderais tout de suite a parler aux chefs pour faire quelques suggestions concernant les horaires sur certaines lignes , par exemple relancer l'offre de nuit ou supprimer les trains ouigo ou raler contre la suppression des lignes transversales et le "tout tgv " centralise sur paris

bonne journee

Modifié par assouan
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bonjour

je pense que quand on est passione de trains c plus facile de se faire embaucher a la sncf car tu seras meilleur que les autres agents , en effet par exemple si tu travailles au guichet et qu'on te demande un billet rennes paris avec une carte 12 25 au moins cher possible , tu peux suggerer au client de faire rennes le mans en tgv puis le mans paris en ter , chose qu'un agent classique ne te proposera pas si il ne connait pas par coeur les horaires sur certaines lignes de trains

Et si les voyageurs t'écoutent le chiffres d'affaires seras en baisse et on auras du coup pas de PFA.

bonjour

de plus perso si je rentre a la sncf je demanderais tout de suite a parler aux chefs pour faire quelques suggestions concernant les horaires sur certaines lignes , par exemple relancer l'offre de nuit ou supprimer les trains ouigo ou raler contre la suppression des lignes transversales et le "tout tgv " centralise sur paris

Pas la peine de le dire, la direction connait parfaitement notre pensée au sujet de sa politique.

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