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L'agresseur au gaz lacrymogène arrêté


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Besançon - L’agresseur des contrôleurs SNCF arrêté

L’agresseur des contrôleurs SNCF arrêté

Parce qu’il avait été verbalisé à plusieurs reprises pour défaut de titre de transport, il gazait par surprise des contrôleurs avec une puissante bombe lacrymogène.

L’auteur de la double agression au gaz lacrymogène commise samedi contre des contrôleurs de la SNCF à Arc-et-Senans a été identifié. Confondu par les gendarmes, ce petit délinquant a reconnu être l’auteur des deux aspersions de gaz lacrymogène contre des contrôleurs samedi dernier sur le quai de la gare d’Arc-et-Senans. Présenté au parquet de Besançon hier, il a été placé sous contrôle judiciaire et sera jugé le 8 juin prochain.

Samedi après-midi, un premier train en provenance de Lons-le-Saunier s’arrête en gare à 15 h 50. Un jeune homme s’approche de la fenêtre de la motrice et demande « poliment » au chauffeur où se trouve « le contrôleur ». Il se dirige alors vers l’arrière du train et asperge de gaz par la fenêtre le wagon où se trouve « sa cible ». L’employé de la SNCF n’est que légèrement touché par le gaz toxique, alors que le convoi a déjà repris son chemin. Moins de deux heures plus tard, le TER qui circule en sens inverse s’arrête à son tour. Une contrôleuse, âgée de 25 ans et domiciliée à Strasbourg, descend quelques instants sur le quai. Le même jeune homme s’approche d’elle sous le regard rigolard de deux autres dont l’un filme la scène avec son téléphone portable. Il sort une grosse bombe de couleur kaki et asperge la jeune femme en plein visage pendant plusieurs secondes. Tous disparaissent aussitôt, alors que la victime suffocante tente de retrouver son souffle et sa vue. Elle est finalement transportée à l’hôpital de Dole pour y recevoir des soins et se voit octroyer trois jours d’arrêt de travail.

Les deux victimes ont déposé plainte et l’enquête menée par les gendarmes a vite permis cette semaine, d’établir l’identité de leurs agresseurs. Originaire de Strasbourg mais résidant à Arc-et-Senans (25), le gazeur n’est âgé de 18 ans que depuis une semaine. Il est déjà connu de la justice pour des faits de petite délinquance et était suivi par la protection judiciaire de la jeunesse. Aux enquêteurs, il a expliqué avoir agi de la sorte pour se venger. Habitué à circuler en train sans billet, il était révolté d’avoir été verbalisé à plusieurs reprises. Placé sous contrôle judiciaire strict après sa comparution devant le juge des libertés et de la détention, il devra répondre de ces violences aggravées.

Un autre jeune majeur suspecté d’avoir fourni la bombe sera également poursuivi ainsi qu’un mineur qui l’accompagnait, pour immortaliser ses faits d’arme. Ce garçon de 15 ans ayant filmé les scènes dans le plus pur style du « happy-slapping » réprimé par la loi depuis 2007, sera jugé ultérieurement par la juridiction des mineurs pour « atteinte volontaire à l’intégrité de la personne ».

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il devrait y avoir un truc pour faire subir aux agresseurs ce qu'ils ont fait subir à leur victime... histoire de leur montrer ce que ça fait, ca éviterait peut être la récidive...

ps: Non je ne vote pas FN !!! :Smiley_04:

Modifié par dilidou
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Invité necroshine

C'est surtout une question d'éducation,

je suis sur que pour la plupart d'entre nous, si nous nous etions fait choper dans ce même cas....

Nous aurions bien plus peur de notre père qui nous aurait balancé une salade de phalange au travers de la tronche !!!!

  • J'adore 1
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C'est surtout une question d'éducation,

je suis sur que pour la plupart d'entre nous, si nous nous etions fait choper dans ce même cas....

Nous aurions bien plus peur de notre père qui nous aurait balancé une salade de phalange au travers de la tronche !!!!

Voir une bonne "tourlousine" à ne pas pouvoir s'assoir durant trois jours...vaccination radicale assurée!

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