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Le Web des Cheminots

Il oublie un Stradivarius dans un train en Suisse.


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http://www.youtube.com/watch?v=WC9IvjrgZ7I

Le 12 janvier 2007, Joshua Bell a participé à une expérience menée par The Washington Post à une heure de pointe le matin dans le hall d'une station de métro à Washington. Cet évènement a été organisé par le journal dans le cadre d'une expérience de psychologie comportementale sur la perception, les goûts et les priorités.

Joshua Bell a ainsi joué trois quarts d'heure et a pu récolter 32 dollars (pour un total de sept personnes seulement qui se sont arrêtées un instant pour l'écouter jouer, et sans compter les 20 dollars laissés par l'unique personne l'ayant reconnu).

Le point-clé de cette expérience apparut lorsqu'il eut fini de jouer. En effet, il n'y eut aucune réaction, aucun applaudissement. Une seule personne l'avait reconnu. Personne ne savait que ce violoniste était célèbre, et qu'il venait de jouer sur un Stradivarius célèbre de 1713, le Gibson ex-Huberman, acheté par le violoniste quelques années auparavant 3,5 millions de dollars, ni que deux jours auparavant il avait joué au théâtre de Boston à guichet fermé pour des spectateurs qui avaient payé leur place jusqu'à 100 dollars.

La conclusion du journaliste revient à se demander : « Dans un environnement ordinaire, à une heure inappropriée, sommes-nous capables de percevoir la beauté, de nous arrêter pour l'apprécier, de reconnaître le talent dans un contexte inattendu ? ». Cette expérience et surtout l'article qui fut publié valurent à son auteur, le journaliste Gene Weingarten, un Prix Pulitzer en 2008.

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Invité technicentre

Question objets perdus et retrouvés, le plus beau, ce fut deux architectes qui avaient oublié leur projet représentant plusieurs années de travail dans un TGVA...

Par la gare, ils avaient eu l'adresse de Chatillon et ils ont débarqué pour essayer de retrouver leur tube à dessin...

Rien dans la rame qui avait été nettoyée, rien ni dans les poubelles ni auprès de l'entreprise de nettoyage... Les gars étaient anéantis, liquéfiés par la perte du dit tube... Il en leur restait plus que l'espoir des objets trouvés le lendemain lorsqu'on sait qu'il faut 3 à 4 jours pour que ça revienne et qu'il sconcouraient le lendemain matin... Pour leur donner l'adresse exacte du service à PMP, on les amène au bureau du contrôleur nettoyage, qui se soir là était un ancien plutôt style clodeau sur le retour... On rentre tout les 4 dans le bureau et d'un seul coup, un des archis a le regard qui s'illumine... Le tube est là, sur le bureau... Ils sont repartis en oubliant même de dire merci tellement ils étaient traumatisés par leur aventure... Seule chose qu'ils ont réussi à nous dire, c'était qu'il était 3 heures du matin et qu'ils devaient se présenter pour 8 heures... On en avait mal aux trippes pour eux, mais tellement soulagés de leur rendre leur tube si vital... On leur en veut pas, on aurait juste avoir de leurs nouvelles et savoir si ils avaient réussi leur concours...

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Sugestion aux modos, on pourrait rebaptiser ce sujet, objets en tous genre trouvés ou perdus dans les trains et le mettre dans la rubrique adéquate.

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Personne ne savait que ce violoniste était célèbre, et qu'il venait de jouer sur un Stradivarius célèbre de 1713, le Gibson ex-Huberman, acheté par le violoniste quelques années auparavant 3,5 millions de dollars, ni que deux jours auparavant il avait joué au théâtre de Boston à guichet fermé pour des spectateurs qui avaient payé leur place jusqu'à 100 dollars.

dollars dollars ... toujours le dollar, par millions

Mettre un Stradivarius de 1713 dans le métro, il faut être américain pour y penser ! Déjà qu'ils arrosent le foie gras avec du ketchup ! quel gâchis ...

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  • 2 semaines plus tard...

Question objets perdus et retrouvés, le plus beau, ce fut deux architectes qui avaient oublié leur projet représentant plusieurs années de travail dans un TGVA...

Par la gare, ils avaient eu l'adresse de Chatillon et ils ont débarqué pour essayer de retrouver leur tube à dessin...

Rien dans la rame qui avait été nettoyée, rien ni dans les poubelles ni auprès de l'entreprise de nettoyage... Les gars étaient anéantis, liquéfiés par la perte du dit tube... Il en leur restait plus que l'espoir des objets trouvés le lendemain lorsqu'on sait qu'il faut 3 à 4 jours pour que ça revienne et qu'il sconcouraient le lendemain matin... Pour leur donner l'adresse exacte du service à PMP, on les amène au bureau du contrôleur nettoyage, qui se soir là était un ancien plutôt style clodeau sur le retour... On rentre tout les 4 dans le bureau et d'un seul coup, un des archis a le regard qui s'illumine... Le tube est là, sur le bureau... Ils sont repartis en oubliant même de dire merci tellement ils étaient traumatisés par leur aventure... Seule chose qu'ils ont réussi à nous dire, c'était qu'il était 3 heures du matin et qu'ils devaient se présenter pour 8 heures... On en avait mal aux trippes pour eux, mais tellement soulagés de leur rendre leur tube si vital... On leur en veut pas, on aurait juste avoir de leurs nouvelles et savoir si ils avaient réussi leur concours...

Oui certains oublient, d'autres pas.

Sur la navette Genéve-La Plaine, j'avais constaté le présence d'une mallette seule près du poste de conduite lors d'un changement de bout à Genève. Me disant que son propriétaire était peut-être aux toilettes, en train de s'en griller une, etc... je n'y ai pas touché. De retour à Genève, la mallette toujours désespérément seule trônait toujours sur le siège, simplement un peu déplacée par des voyageurs qui s'étaient assis là pour le trajet.

Je la pris donc en cabine, et profitait des vingts minutes à La Plaine pour regarder, en présence du chef de gare, ce que l'on pouvait trouver dedans qui permettrait de retrouver son possesseur.

Bien sur, dans le principe, on doit déposer ce genre de valises aux objets trouvés sans regarder ce qui s'y trouve, mais l’expérience m'a déjà appris que l'on a vite fait d'y retrouver un numéro de téléphone, un indice permettant au moins de rassurer le propriétaire de l'objet perdu par un petit coups de fils style "je l'ai déposé aux objets trouvés".

Bref, on tomba sur un tas de contrat, en partie non signé, un ordinateur, des schémas siglés ABB, des notes de frais, des (je dis bien des) téléphones portables, un porte-monnaie avec un peu de liquide, des cartes de crédits et de débits mais sans carte d'identité, bref plusieurs indices mais pas d'identité précise.

Ni une ni deux, le chef de gare ouvre l'annuaire, cherche un scrétariat ABB, appelle en indiquant avoir trouvé une valise appartenant à un collaborateur, se fait aiguiller entre plusieurs personnes, et fini par obtenir une adresse et un nom. Et après appel à ladite adresse, il s'est averé que c'était la bonne personne, un ingénieur apparement assez haut-placé, et que la perte de cette mallette lui aurait causé de sacrés problèmes.

Dès lors le chef de gare lui a ramené sa mallette dans l'après-midi, et le très heureux propriétaire de l'objet retrouvé lui a donné deux bouteilles en remerciement - une pour lui, une pour moi - que le chef de gare en question, lorsqu'il m'eut recroisé quelques jours plus tard, m'a donné.

Et il ne s'était pas moqué de nous, niveau vin.

Tous n'oublient donc pas de dire merci, et ça fait plaisir. :Smiley_15:

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