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L'Elysée veut-il abolir la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789?

Le Post Bruno Roger-Petit

Passée inaperçue ou presque, cette petite phrase d'Henri Guaino, plume et porte-plume présidentiel,

petite phrase lachée ce dimanche sur Europe 1 et relative à la décision du Conseil constitutionnel sanctionnant la loi HADOPI

pour non-respect de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789:

"En faisant référence à la Déclaration de 1789, on est pas dans l'ordre du juridique, mais dans l'ordre de la philosophie politique."

(Source: Europe1.fr)

Diable! que voilà bien des questions qui se lèvent d'un seul élan.

1/ Qu'est ce qu'il y connait en Constitution Henri Guaino?

Apparemment, rien de rien. L'ancien étudiant de Sciences po qu'il fut a visiblement oublié ce que l'on apprend en AP. Depuis la décision du 16 juillet 1971 la Déclaration de 1789 a été reconnue comme appartenant à ce que l'on appelle le bloc de constitutionnalité. S'y référer pour censurer une loi, c'est bel et bien se situer dans l'ordre du juridique, et non dans l'ordre de la philosophie politique.

2/ On peut donc être le gourou du président de la République française, son conseiller, sa plume, son inspirateur et ne rien connaître à la Constitution?

Oui. La preuve.

3/ N'est-ce pas inquiétant?

Sans doute. Cela révèle une ignorance absolue des principes fondamentaux sur lesquels s'est construit depuis deux siècles la démocratie française. Et comme il est légitime de penser que l'actuel président doit être doté d'un niveau de culture politique, juridique et historique identique à celui de Guaino, il est par conséquent tout aussi légitime de penser qu'il ne faut pas s'étonner des conséquences de cet assemblage de compétences.

4/ Justement quelles peuvent être les conséquences de cette ignorance?

Ah bon? Vous ne l'avez pas remarqué? Eh bien par exemple, les atteintes répétées à la laïcité. Savez-vous que depuis quelques mois, la France reconnaît les diplômes décernés par le Vatican comme des diplômes français, républicains? Non? Pourtant c'est le cas. Tout cela grâce à une convention discrètement signée par la France avec le pape. Ce qui revient à dire que l'Etat français laïc reconnaît comme équivalents aux diplômes républicains, les diplômes décernés par les prêtres qui enseignent au nom du pape Benoît XVI. C'est la fin du monopole de la collation des grades comme l'on dit, et personne (ou presque) ne s'est indigné de cette entorse aux principes de 1789 et de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'Etat.

5/ Dans ces conditions, faut-il s'attendre à pire encore?

Souvenez-vous, il y a un an, le président a constitué un comité théodule, présidé par Simone Veil pour réfléchir à une réécriture éventuelle du Préambule de la Constitution de 1958. Il voulait inscrire dans ce Préambule "réécrit" de nouveaux droits, et l'on sait, compte tenu des discours de notre héros sur tous les sujets ayant trait aux droits et aux libertés, que ces "droits" nouveaux auraient détruits ceux de 1789. Après un an de travail, cette commission a conclu, dans un rapport rendu à son commanditaire, que le préambule était très bien comme ça et que pour ce qui était de garantir les droits et libertés des citoyens, il y avait largement de quoi faire (A noter là encore l'impressionnant silence médiatique qui a accueilli la sortie de ce rapport camouflet pour l'Elysée). Du coup, le chef de l'Etat a remisé tous ces projets "droitsdel'hommicide" ayant pour objectif d'en finir avec la Déclaration des Droits de 1789 en attendant la bonne occasion pour frapper de nouveau.

6/ Finalement, la sortie de Guaino n'est peut être pas innocente?

Lui seul le sait. Ce qui est certain, c'est que ce dédain affiché pour le droit, alliée à une ostensible ignorance de l'Histoire démontrent qu'à l'évidence, l'actuel pouvoir veut toujours en finir avec l'héritage de 1789. Cette petite phrase est un aveu de l'inconscient sarkozyste de Guaino. Car oser dire que le texte de droit fondateur de notre démocratie et que pas un des gouvernements qui se sont succédé depuis 1870 n'avaient osé remettre en cause (hormis l'autorité de fait de Vichy), oser dire donc, que ce n'est qu'un texte de philosophie politique, sous-entendu parmi d'autres, c'est plus qu'inquiétant. Cela signifie qu'en dépit de l'échec de la loi Hadopi et de la décision du comité Veil de l'an passé, l'actuel pouvoir ne désarmera pas tant qu'il n'aura pas aboli, d'une façon ou d'une autre, cette Déclaration de 1789.

Et voilà.

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Libération...(le journal...Sic...)

Sarkozy s’emmêle avec les prisonniers

«Comment parler de justice quand il y a 82 000 peines non exécutées parce qu’il n’y a pas de places en prison ?» Nicolas Sarkozy

Par CÉDRIC MATHIOT

Intox. C’est une des annonces de Nicolas Sarkozy devant le Congrès : la France, qui n’en a pas encore fini avec le programme de construction pénitentiaire lancé quand Dominique Perben était ministre de la Justice, ira encore au-delà. Mais les observateurs se sont également arrêtés sur l’étonnante justification du président de la République : «Quelle est la liberté pour les victimes si leurs agresseurs ne sont pas punis ? Comment peut-on parler de justice quand il y a 82 000 peines non exécutées parce qu’il n’y a pas de places en prison ?»

Désintox. Bigre ! 82 000 délinquants dans l’attente d’être embastillés, faute de places en prison ? Cela fait presque trois quarts des peines ferme prononcées pour l’année 2007 (129 000 peines de prison ferme ou avec une part de prison ferme). Mais plus encore que le chiffre, c’est l’explication catastrophiste donnée par Sarkozy pour légitimer de nouvelles places de prisons qui frappe : l’exécution de ces milliers de peines serait paralysée par la surpopulation carcérale. Cette assertion a été reçue avec une belle unanimité par les acteurs de la chaîne judiciaire : «C’est faux, dit un juge d’application des peines (JAP). Les magistrats du parquet ne diffèrent pas l’exécution des peines pour cause de surpopulation carcérale. La pression est même plutôt inverse. Il y a peu, je travaillais sur un dossier d’aménagement de peine avec le parquet de Toulon. L’enquête pour savoir si on pouvait mettre en place un bracelet électronique leur a semblé trop longue : ils ont décidé d’incarcérer.»

En fait, Nicolas Sarkozy semble avoir fait une interprétation très libre d’une étude de l’Inspection générale des services judiciaires, réalisée il y a plusieurs mois, et essentiellement axée sur les courtes peines. Cette enquête, selon le ministère, fait bien état d’«un stock de 82 000 peines de prison ferme non exécutées qui ont été prononcéesdans les derniers mois précédant l’étude ou au cours des années précédentes, et sont à 90 % des peines inférieures ou égales à un an». Mais si le chiffre de 82 000 est validé, les éventuels blocages qu’il traduit n’ont que peu à voir avec la surpopulation, bien réelle, des prisons françaises. Le stock de peines non exécutées tient en partie à la marche normale - plus ou moins rapide - de la procédure pénale. En effet, quand le condamné n’est pas incarcéré dès sa sortie du tribunal (dans le cas d’un mandat de dépôt), la loi prévoit, pour les peines inférieures à un an, la saisine d’un JAP. C’est à ce dernier que revient de déterminer un éventuel aménagement des peines. Or, la tuyauterie qui mène des tribunaux aux JAP connaît parfois quelques lourdeurs (greffe surchargé, notamment), en dépit d’améliorations nettes depuis 2004.

La loi sur la récidive a par ailleurs contribué à doper le nombre de ces courtes peines. «Les délais peuvent parfois être longs, notamment en région parisienne», explique Martine Lebrun, présidente de l’Association nationale des juges d’application des peines (Anjap). Dans le stock de 82 000 se trouvent donc des peines en attente d’être traitées, ce qui a peut-être à voir avec le manque de personnel, mais rien avec la surpopulation carcérale. Ajoutons, pour invalider plus encore le raisonnement du Président, qu’une partie de ces peines encore «en transit» seront aménagées, et donc parfois exécutées en dehors de la prison (bracelet électronique, placement extérieur, etc.)

Ludovic Fossey, secrétaire général de l’Anjap, évoque une autre explication, plus problématique, à la non-exécution de certaines peines : «Il arrive que le condamné disparaisse, ne réponde pas aux convocations des JAP. Il est alors inscrit au fichier des personnes recherchées. Mais il faut attendre parfois des années pour qu’il soit interpellé.» Ces cas de figure viennent aussi nourrir le fameux stock de 82 000 peines évoqués par Sarkozy. Dans quelle proportion ? La Chancellerie refuse d’en dire plus au motif que l’étude «n’a pas vocation à être rendue publique».

«Sans plus de précisions, conclut un magistrat en charge de l’exécution des peines, c’est un chiffre qui ne veut pas dire grand-chose d’éventuels dysfonctionnements.» Et sûrement pas ce que Sarkozy lui fait dire…

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Sans tabou

La police mise en cause pour ses contrôles au faciès

LE MONDE | 30.06.09 |

La police française pratique à grande échelle des "contrôles au faciès". Une étude scientifique, conduite dans la plus grande confidentialité, montre que les forces de l'ordre effectuent des contrôles d'identité discriminatoires vis-à-vis des Arabes et des Noirs : pour les premiers, la probabilité d'être contrôlé est globalement 7,8 fois plus élevée que pour les Blancs; pour les seconds, elle est six fois plus importante. Ces résultats, publiés mardi 30 juin, ont été obtenus par l'observation du travail policier à Paris (gare du Nord et Châtelet-les Halles) entre octobre 2007 et mai 2008.

Financés par une fondation américaine créée par le milliardaire Georges Soros, l'Open society institute - imperméable aux débats actuels sur la pertinence des statistiques ethniques dans le modèle français - les enquêteurs ont ainsi secrètement décrypté 525 opérations de police, relevant notamment l'âge, le sexe, la tenue et le profil ethnique des individus contrôlés pour les comparer avec ceux des personnes (37 000 au total) passant à proximité. Sans tabou : contrairement aux traditions françaises, ces individus, qui restent anonymes, sont désignés par la couleur de leur peau ("Blanc", "Noir", "Arabe", etc.).

L'étude confirme, en lui donnant un caractère scientifique, ce qu'expriment, depuis des années, les minorités visibles en France. Jusqu'à présent, en effet, les enquêtes réalisées s'appuyaient uniquement sur des sondages déclaratifs, sans vérification possible et avec des échantillons réduits. "L'étude a confirmé que les contrôles d'identité effectués par les policiers se fondent principalement sur l'apparence : non pas sur ce que les gens font, mais sur ce qu'ils sont, ou paraissent être", indique le rapport, rédigé par deux chercheurs du CNRS, Fabien Jobard et René Lévy.

Les chercheurs constatent que les tenues portées sont aussi des critères décisifs dans les choix policiers. "Bien que les personnes portant des vêtements aujourd'hui associés à différentes "cultures jeunes" françaises (" hip hop", "tecktonic", "punk" ou "gothique", etc.) ne forment que 10 % de la population disponible, elles constituent jusqu'à 47 % de ceux qui ont effectivement été contrôlés". Comme deux personnes sur trois arborant ce type de tenues (capuches, etc) font partie des minorités visibles, les auteurs retiennent l'hypothèse que les vêtements sont aussi, indirectement, des marqueurs ethniques.

La plupart des quelque 500 contrôles observés se sont déroulés sans incident. Dans la moitié des cas, les contrôles ont toutefois débouché sur une fouille ou une palpation de sécurité – sans que les pratiques soient significativement différentes entre Arabes, Noirs et Blancs. Ce que confirment les personnes contrôlées, interrogées ensuite, discrètement, par les scientifiques : seules 3 % ont déclaré avoir perçu un traitement raciste ou insultant; 76 % ont émis un jugement neutre sur l'attitude des fonctionnaires; 6 % ont souligné que la police s'était comportée de manière respectueuse et polie. Mais le bon déroulement des contrôles n'empêche pas les populations ciblées d'exprimer leur colère, surtout face à leur caractère répétitif.

Les auteurs parlent d'"effets délétères" pour les rapports entre la population et les policiers, citant les nombreuses émeutes intervenues en France depuis 2005. "Les contrôles sont en effet fréquemment au cœur de l'antagonisme entre les policiers et les jeunes, plus particulièrement vivant dans les zones urbaines reléguées. Ces derniers se plaignent depuis longtemps d'être la cible de contrôles d'identité répétés, dépourvus de nécessité et relevant du harcèlement". Ils soulignent que le cadre juridique "permissif" laisse aux policiers "un large pouvoir discrétionnaire".

L'Open society institute émet une série de recommandations. D'abord en suggérant l'enregistrement par les patrouilles du profil ethnique des personnes contrôlées pour vérifier, a posteriori, l'impartialité des opérations – une démarche interdite en l'état du droit. Ensuite en modifiant le code de procédure pénale pour limiter les risques de discriminations. Enfin, en exigeant des policiers qu'ils expliquent systématiquement les motifs du contrôle aux citoyens concernés.

Contactée, la préfecture de police de Paris a fait part de son "intérêt" pour ces résultats. "L'étude peut apporter des enseignements, explique la commissaire Marie Lajus, porte-parole de la préfecture. Mais n'oublions pas que la pratique policière se fonde sur des paramètres empiriques incontournables, notamment l'apparence, l'âge, le sexe ou l'origine géographique. Le travail policier ne peut pas s'apparenter à un sondage où on chercherait à être représentatif de la population. Notre mission, c'est de prévenir des délits et des crimes, pas de représenter la société".

Luc Bronner

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Elysée: le premier ministre Irakien ne veut pas de vin... le repas est annulé

LePost

On vient de l’apprendre…

En mai dernier, à l’occasion de la visite du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki en France,

un "incident diplomatique" s’est produit à l’occasion du déjeuner prévu à l’Elysée.

Quand le Premier ministre irakien a constaté que du vin allait être servi,

il a exigé que celui-ci soit retiré de la table.

Et quand il s'est rendu compte que les Français refusaient de le retirer… le repas a été annulé !

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1er Mai : un procès pour avoir dénoncé des policiers déguisés

Justice. Un manifestant accusé de jet de cannette a été relaxé.

Par ISABELLE HANNE

Jean-Paul a sauté de joie à l’annonce du délibéré. Relaxé, après une audience éclair en correctionnelle au tribunal de grande instance de Paris, mardi. Cet élu syndical, administratif à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), n’avait pourtant rien à se reprocher. A part, peut-être, d’avoir été un peu trop avisé.

Panoplie. Ier mai 2009. Ambiance fin de cortège, bon enfant et ensoleillé. Il est autour de 19 h 30 quand Jean-Paul, sa femme et une amie quittent le défilé. Quelques pas plus loin, au début du boulevard Richard-Lenoir, ils remarquent un curieux manège : une dizaine d’hommes en civil sort d’un car de CRS. Crânes rasés, foulards, capuches, autocollants CGT ou «Rêve générale» - la panoplie complète du manifestant. La femme de Jean-Paul prend des photos. Escortés discrètement par les CRS, les hommes se dispersent par groupe de deux ou trois et déboulent place de la Bastille. Au même moment, des gendarmes mobiles sont en train de déloger un groupe de jeunes, «un peu punks» selon Jean-Paul, assis sur les marches de l’opéra. La tension monte d’un coup. Des slogans éclatent - «Police partout, justice nulle part» ; «Casse-toi pauv’ con» -, des projectiles volent. Ce sont les étranges manifestants, ceux qui s’étaient changés dans un car de CRS, qui invectivent les gendarmes. Les jeunes entrent dans leur jeu. Les CRS s’en mêlent. Jean-Paul comprend : ces manifestants sont, selon ses mots pendant l’audience, des «policiers déguisés en manifestants». «Là, on a compris qu’ils voulaient piéger les jeunes en les chauffant, raconte-t-il. On était purement et simplement devant une provocation policière.»

Jean-Paul tente d’empêcher l’affrontement, hurle qu’il s’agit d’un coup monté. «Les faux manifestants ont été déstabilisés. Mais, en même temps, comme on a crié, ils nous ont repérés.» Selon le quinquagénaire, quelques-uns des «jeunes punks» se font embarquer. «Quand je suis arrivé au métro, j’étais dégoûté, très en colère, se souvient l’élu syndical. De rage, j’ai balancé par terre un gobelet en carton qui était sur la rambarde.» Quelques secondes plus tard, on le pousse violemment dans la bouche de métro. Puis trois hommes l’attrapent. «Tu bouges pas, sinon on te fait très mal.» Ce sont des policiers. Ils l’accusent d’avoir jeté une canette de bière à la tête d’un de leurs collègues. Ils lui passent les menottes et l’embarquent dans un fourgon, direction le commissariat du XIIe. Ils prennent sa carte d’identité, essayent de lui faire signer une déposition préremplie. Il refuse. Demande qu’on lui desserre les menottes. Ils répondent qu’ils ont perdu la clé. Ils démontent son téléphone portable, espérant y trouver des photos de l’incident. Mais c’est sa femme qui les a prises. Il n’est relâché que vingt-quatre heures plus tard, après cinq fouilles au corps, une garde à vue et un placement au dépôt - «une humiliation totale». Le chef d’accusation ? «Violence sur personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions, en l’espèce un fonctionnaire de police non identifié.» Déféré au parquet, il est placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre dans une manifestation publique. «C’était une procédure totalement disproportionnée par rapport à l’infraction, c’est-à-dire un jet de canette sans victime ! s’est indignée Dominique Noguères, l’avocate de Jean-Paul, pendant sa plaidoirie. C’est à la limite du bon sens.»

«Pertes et profits». Jean-Paul a eu quinze jours d’arrêt de travail. Son médecin l’a mis sous traitement. «C’est toujours pertes et profits dans ce genre d’histoires, se désole l’avocate. Tout le monde se fout de ce que vous avez vécu : fouilles, gardes à vue, dépôt. Il n’y a pas vraiment de procédure d’indemnisation.» Et les faux manifestants-vrais flics ? Selon la préfecture de police de Paris, il s’agirait de policiers de la Direction de l’ordre public, en charge de l’encadrement et du service d’ordre sur toutes les manifestations, festives ou revendicatives. La préfecture de police ne nie pas l’existence de ces policiers en civil aux abords des manifestations. En revanche, elle «conteste formellement la thèse selon laquelle il y aurait eu provocation».

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Elysée: le premier ministre Irakien ne veut pas de vin... le repas est annulé

LePost

On vient de l’apprendre…

En mai dernier, à l’occasion de la visite du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki en France,

un "incident diplomatique" s’est produit à l’occasion du déjeuner prévu à l’Elysée.

Quand le Premier ministre irakien a constaté que du vin allait être servi,

il a exigé que celui-ci soit retiré de la table.

Et quand il s'est rendu compte que les Français refusaient de le retirer… le repas a été annulé !

Pour une fois, je donne raison à Sarkozy !

Ceci dit, on se demande qui picole, vu qu'il est de notoriété publique que Sarko ne boit pas de vin.

Borloo devait venir ? :blush:

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http://fr.news.yahoo.com/63/20090703/tpl-n...es-5cc6428.html

Nicolas Sarkozy dit que sa charge est "inhumaine": de qui se moque-t-il?

Comme beaucoup, j'ai lu l'interview de Nicolas Sarkozy accordée au Nouvel Obs et qui semble faire grincer quelques dents, y compris les miennes.

Je passerai sur ses "mea culpa" successifs, ses erreurs, ses dérapages reconnus, le Fouquet's, le bling bling, les potes du CAC40, j'aurais plutôt tendance à croire (j'ai mauvais esprit, ce n'est pas nouveau) que cela relève plus d'une belle opération de communication que d'une véritable prise de conscience.

Chercherait-il à se donner l'image d'un homme (et d'une femme) tel que nous qu'il ne s'y prendrait pas autrement.

J'ai changé, semble t'il dire, regardez comme j'ai changé, comment je suis devenu humble, modeste, responsable et comment j'ai finalement endossé le costume de président de la République.

Passons, donc.

Non, ce qui m'a réellement frappée, et même vraiment choquée, c'est cette petite phrase là :

"Il faut un temps pour entrer dans une fonction comme celle que j’occupe, pour comprendre comment cela marche, pour se hisser à la hauteur d’une charge qui est, croyez-moi, proprement inhumaine."

Inhumaine ?

Non mais sérieux, inhumaine ???

Je sais pas moi, mineur de fond, carriste, éboueur, ça c'est de la de tâche inhumaine, pousser des wagonnets au fond de la mine, ça c'est inhumain.

Ont une fonction inhumaine aussi, tous ces ouvriers qui bossent en trois huit pour des salaires de misère, avec des plans sociaux à la clef, ça c'est inhumain.

Ces gens qui après 30 ou 40 ans de bons et loyaux services apprennent par les médias qu'ils sont virés, jetés comme des vieux chiffons, eux, ont une vie inhumaine.

Je pense à ceux qui font les routes, à ceux qui construisent nos immeubles, à ceux qui travaillent dehors, qu'il vente, gèle ou qu'il fasse 45 degrés à l'ombre, sous la chaleur d'un soleil et sur la fournaise du bitume.

Ces mères, qui élèvent seules leurs enfants, qui ne savent pas comment leur garantir une éducation de qualité et n'ont ni le temps ni les moyens de bien s'occuper des leurs, ça c'est inhumain.

Je pense à ces personnes qui vivent de manière si précaire, d'un petit boulot à un autre, sans avenir, sans projet, vivre en permanence dans le stress de ne pas savoir comment nourrir sa famille, et je ne parle même pas de partir en vacances. L'incertitude, le stress sont encore plus inhumains à supporter que la charge de travail.

Oui, ça c'est inhumain.

Tous ces métiers difficiles, mal payés, incertains, aux horaires d'esclave, sans le droit à la parole et encore moins à celui de la grève, puisqu'il parait qu'en France, dorénavant, les grèves on ne les voit plus.

Alors deux choses l'une.

Soit Monsieur Sarkozy considère sa fonction comme inhumaine tout simplement car trop ardue pour lui, et malgré ses nombreux conseillers soit disant compétents, malgré ses moyens et ses outils, le costume est trop grand pour lui ou tout au moins n'est-il pas à la hauteur du mandat qui lui a été confié.

Soit il ne l'aime pas, tout simplement, et le pauvre souffre jour après jour de devoir remplir une tâche qu'il n'apprécie finalement pas.

Alors de manière un peu provocatrice, je vous l'accorde, j'ai envie de lui dire, tout en le paraphrasant :

Monsieur Sarkozy, votre fonction, vous l'aimez ou vous la quittez, mais s'il vous plait, n'ayez pas l'indécence d'employer à son sujet un mot qui est une insulte pour tous ceux qui eux, vivent dans l'inhumanité, au quotidien, ici dans votre pays.

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Article du Nouvel Obs concernat l'état de santé de Sarko

Résultats de santé "normaux" pour Nicolas Sarkozy

Pour la deuxième fois depuis le début du mandat, l'Elysée a publié un communiqué sur l'état de santé du président de la République. Un engagement que le candidat avait pris durant sa campagne.

Nicolas Sarkozy en plein jogging au Cap nègre le 8 mai 2009 (Sipa)

Nicolas Sarkozy s'est soumis à des examens cardio-vasculaires et sanguins qui se sont révélés "normaux", a annoncé vendredi 3 juillet le service médical de l'Elysée.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/...as_sarkozy.html

Par contre, je relève qu'il n'a subit aucun examen psychiatrique et c'est pourtant de ce côté là qu'on a de quoi être inquiet :Smiley_29: :Smiley_29:

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Pas le moral notre très Cher président ?

En 2009, l'UMP a perdu une partie des électeurs frontistes conquis en 2007

LE MONDE | 04.07.09 |

D'une élection à l'autre : avec 27,7 % des suffrages exprimés au dernier scrutin européen, l'UMP a enregistré un recul limité (3,5 points) par rapport au score recueilli par Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle de 2007. Toutefois, entre les deux scrutins, l'électorat de la majorité présidentielle a enregistré des évolutions contrastées selon les territoires. C'est ce qui ressort d'une étude inédite réalisée canton par canton pour l'IFOP par Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion et stratégies d'entreprise, en lien avec le laboratoire MTG de l'université de Rouen.

Dans la partie ouest du pays, plus favorable en 2007 à Ségolène Royal et à François Bayrou, les listes de l'UMP ont renforcé leurs positions. En revanche, elles ont accusé un fort recul dans le Nord, l'Est et le Sud-Est, zones d'implantation historique du Front national (FN).

L'un des facteurs du succès de M. Sarkozy à la présidentielle tenait au fait qu'il avait su agréger à l'électorat de droite traditionnel une partie des électeurs du FN et d'un électorat populaire déçu de la gauche. Ce sont ceux-là qui, aujourd'hui, se détournent de l'UMP. Sans nécessairement retourner au FN.

Les pertes qu'enregistrent les listes de l'UMP par rapport au score de M. Sarkozy sont sensibles dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie, en Moselle, dans le Haut-Rhin, ainsi que dans l'Eure, les deux départements de Savoie, en Isère et en Provence Côte d'Azur. "Tout se passe comme si, dans ces endroits, une part non négligeable de l'électorat gagné sur le FN à la présidentielle avait abandonné l'UMP", note M. Fourquet.

Le cas des Alpes-Maritimes est éclairant : en 2007, M. Sarkozy y avait enregistré un score supérieur de 21,6 points à celui obtenu cinq ans plus tôt par Jacques Chirac. Dans le même temps, Jean-Marie Le Pen avait perdu 12,6 points. Le 7 juin, l'UMP a reculé de 8,5 points sans que pour autant l'électorat retourne à l'extrême droite.

"L'électorat populaire et/ou anciennement frontiste déçu du sarkozysme s'est aujourd'hui placé en retrait du terrain électoral", analyse M. Fourquet. Ce phénomène de déshérence électorale, en partie liée à la nature du scrutin européen traditionnellement marqué par un fort taux d'abstention, n'est pas irréversible. L'élection municipale d'Hénin-Beaumont, avec ses particularismes locaux, peut avoir un effet de cristallisation.

Le résultat de cette élection sera regardé de près par l'UMP. C'est en effet dans ce type de régions populaires que le parti présidentiel espère enregistrer des gains lors des élections régionales de 2010. Il lui faut pour cela récupérer l'électorat qui le boude aujourd'hui.

Patrick Roger

<Le Monde "

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Philosophons un peu

«Le nom de Sarkozy provoque un pénible désir d’injure»

Interview

Outrage. Le juriste Stéphane Rials explique la multiplication des offenses au Président :

Recueilli par ERIC AESCHIMANN

Professeur à l’université Panthéon-Assas, membre senior de l’Institut universitaire de France, Stéphane Rials a publié Oppressions et résistances (PUF, 2008). Pour Libération, il analyse la multiplication des poursuites pour «offenses au chef de l’Etat», «outrages à fonctionnaires», voire «bruits et tapages injurieux».

N’est-il pas inquiétant de voir un citoyen poursuivi parce qu’il a crié dans une gare «Sarkozy, je te vois» ?

Notre société pénalise trop l’écrit et la parole. Elle fait feu de tout bois, jusqu’à recourir, dans le cas présent, même s’il y a relaxe, à une technique répressive inusuelle sanctionnant les «bruits et tapages injurieux» (art. R 623-2 du code pénal). Une communauté politique ne peut pas laisser tout dire. Elle peut choisir d’être plus restrictive lorsque le chef de l’Etat est visé. C’est au nom du sacré de la «majesté» qu’est né le délit d’offense envers le président de la République, institué par la loi de 1881 sur… la liberté de la presse, et utilisé par Nicolas Sarkozy dans l’étrange affaire du «Casse-toi…». Le juriste doit concilier des perspectives estimables. Mais dans une société de libertés, la liberté d’expression est éminente ; elle doit être défendue contre les puissances publiques et privées, les conformismes, la dilatation exagérée du sacré. C’est un élément d’équilibre, une garantie, un signe des institutions libérales.

La pénalisation croissante prend aussi la forme du délit d’outrage.

Il n’est pas absurde de défendre fonctionnaires et magistrats contre ce que l’article 433-5 du code pénal appelle «outrage» - l’outrage s’ajoute à deux délits envisagés de façon libérale, l’injure et la diffamation, visés eux aussi par la loi de 1881. Mais, du fait de certains aspects de ce délit, on va trop loin aujourd’hui avec 15 000 condamnations annuelles dont 3 000 assorties de peines de prison !

Comment comprendre la stratégie de Nicolas Sarkozy ?

Son comportement est plus révélateur de choses préoccupantes que réellement inquiétant en lui-même, même s’il n’est pas très… élégant - je pèse mes mots, vous le comprendrez. Comme l’écrivait l’avocat creusois Dareau au XVIIIe siècle, dans son Traité des injures, «il est digne de la majesté du Trône qu’on ne remarque pas» certains propos de peu d’importance… Au fond, avec ce prurit judiciaire, le «Trône» menace moins qu’il ne fait sourire.

Se distingue-t-il de ses prédécesseurs ?

La période gaullienne a été plus dure, avec environ 300 recours au délit d’offense et 130 condamnations. C’est que la définition de l’offense par la Cour de cassation est extensive. Il a fallu la volonté libérale de Pompidou et surtout de Valéry Giscard d’Estaing pour que tout change. Mais Giscard a payé sa largeur de vue - que l’on se rappelle l’injuste affaire des diamants ! D’un autre côté, la comparaison avec Mitterrand n’est pas, à cette heure, en défaveur de l’actuel président. Le recours trop systématique au juge vaut mieux que les Irlandais [de Vincennes, ndlr], le Rainbow Warrior, les écoutes, l’enlèvement, peut-être, pour le ridiculiser, du malheureux Jean-Edern Hallier…

S’agit-il alors pour lui d’illustrer le thème du retour à l’autorité ?

Le discours de la rupture s’accompagne chez le chef de l’Etat de comportements de rupture qui illustrent la crise du «respect» qu’il entend dénoncer. Le style présidentiel fait système avec l’époque : il y a quelque chose de circulaire dans l’irrespect et dans la brutalité de la lutte contre l’irrespect. Ce dont Sarkozy est le nom, il serait sage de s’en aviser, c’est de l’époque dans la plupart de ses aspects. Il réussit parce qu’il nous ressemble. Il a créé en particulier des souffrances, en affichant son mépris pour la littérature, les humanités, les chercheurs, etc. Il a aussi offensé les syndicalistes par son inutile ironie. L’effet de ces banderilles, c’est que l’on croise souvent désormais des gens raisonnables qui «disjonctent», comme on dit, dès que le nom de Sarkozy est prononcé. Il provoque chez beaucoup un pénible désir d’injure qui doit bien s’inscrire dans l’ensemble que domine sa façon de faire et de parler de la politique.

Le sarkozysme est-il un autoritarisme ?

Le sarkozysme accompagne une forme de révolution sociale, politique, culturelle qui rappelle, sous certains aspects, celle marquée par Andrew Jackson lors de son élection comme président des Etats-Unis en 1829. Jackson voulait en finir avec l’aristocratie à l’américaine. Sarkozy veut en finir avec plusieurs traits de l’exception française, notamment les restes d’un certain aristocratisme républicain qui trouve le marché vulgaire et lui préfère le service public et la véritable culture. Il veut abaisser l’élite des grands commis - la suppression du classement de l’ENA est une affaire importante. Il veut abolir le déclinant «pouvoir spirituel» des intellectuels. Il y a une dimension personnelle de cette entreprise. Mais le fond importe plus que la passion. Ce que veut le chef de l’Etat, quoi qu’on nous dise après le supposé «recentrage» de Versailles, c’est une économie globalement libérée du politique, étendue certes à l’écologie marchande, c’est aussi une politique rendue aux politiciens, avec promesse d’un système des «dépouilles» à l’américaine. Dans ce monde, la place des bons serviteurs de l’Etat ou de l’esprit sera étroite… Or ce combat n’est pas impopulaire. Comme Jackson, Sarkozy fait figure d’«ami de l’homme commun».

Un populisme autoritaire, alors ?

Oui, qui témoigne d’un irrespect particulier pour les formes parlementaires. Qui a besoin de taper sec, de faire un peu peur, de brouiller les cartes, de souligner la corruptibilité des hommes, de capter superficiellement les codes et les mots des autres, d’amuser la galerie (des Glaces…). Il fait tout cela. La lutte des classes, même lorsqu’il s’agit surtout de classes «supérieures» ou «moyennes supérieures», n’est jamais une partie de plaisir, et elle s’accompagne toujours d’un rideau de fumée !

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Un CGT ministre ?????? bigbisous

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/07/0...-14juillet-.php

Un nouveau remaniement avant le 14 juillet

L'Élysée prépare une deuxième vague de nominations.

La deuxième salve de secrétaires d'État sera tirée «avant le 14 juillet». Nicolas Sarkozy, qui souhaite compléter son nouveau gouvernement , teste quelques noms. Avec l'intention de créer encore la «surprise», selon ses propres déclarations devant les militants UMP des Hauts-de-Seine (nos éditions du 1er juillet). Le gouvernement de François Fillon, qui compte déjà 38 membres, devrait s'enrichir de quatre nouvelles recrues. «42 ministres, ça ne pose pas de problème au président», confie un de ses visiteurs. Son but est avant tout de banaliser le fait d'entrer et de sortir du gouvernement. Il a inventé le concept du gouvernement glissant», constate un ancien ministre.

Ces ajustements pourraient prendre la forme «d'une fusée à trois étages», explique-t-on à l'Élysée. Le premier relève du «complément réel au gouvernement». La trace de ces nouveaux postes à pourvoir est d'ailleurs lisible dans l'actuel gouvernement. Jean-Louis Borloo, qui, en plus de sa casquette de ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, a hérité des Technologies vertes. Pour ce secrétariat d'État, il faut un «vrai spécialiste, un pro du benchmark», explique-t-on chez Borloo.

Jérôme Clément pressenti

Autre «lacune» du précédent remaniement, la Fonction publique qui a perdu son secrétariat d'État et son titulaire, André Santini. Un poste de secrétaire d'État pourrait aussi être créé, celui de la Communication auprès de Frédéric Mitterrand. Pour épauler l'ancien animateur de télévision, on cite Jérôme Clément, actuel PDG d'Arte, qui a fait ses classes dans le cabinet de Pierre Mauroy. Si Sarkozy faisait appel à cet énarque de 64 ans, conseiller municipal à Clamart, il ferait coup double puisqu'il marquerait un point de plus dans la case ouverture et libérerait la présidence d'Arte, convoitée par l'ancienne ministre de la Culture Christine Albanel.

L'Élysée songe aussi à d'autres «compléments» au gouvernement. Les Relations avec le Parlement pourraient être renforcées, soit par la nomination de secrétaires d'État en charge spécifiquement d'une Assemblée, soit par la création dans les principaux pôles ministériels comme les Affaires sociales ou l'Écologie de secrétaires d'État chargés de suppléer les ministres au Parlement. Le nom de Maurice Leroy (Nouveau Centre) est une nouvelle fois avancé.

Deuxième étage de ces ajustements, les «secrétaires d'État en mission». Plusieurs chantiers, auxquels tient le président, pourraient être couverts par des «CDD» gouvernementaux. C'est le cas de la réforme des collectivités territoriales. Après le refus de l'ancien ministre Dominique Perben, l'Élysée pourrait confier cette mission délicate au sénateur UMP de Saône-et-Loire Jean-Patrick Courtois. Une hypothèse renforcée par le retrait rapide de sa candidature à la tête du groupe sénatorial UMP. Autre dossier clé du président : le partage de la valeur. Sujet sur lequel a planché Frédéric Lefebvre, député en sursis (André Santini devrait reprendre son siège à son suppléant le 23 juillet).

Troisième étage de ce nouveau remaniement, les «nominations emblématiques». Depuis les européennes, l'Élysée n'a pas renoncé à faire un «coup» en décrochant un grand nom de l'écologie. Un professeur d'université pourrait hériter d'un poste de haut-commissaire. Plusieurs autres hauts-commissariats sont envisagés, sur le dossier des retraites par exemple. Là encore, l'Élysée prépare une surprise en sollicitant des personnalités du monde syndical.

Après le refus en 2007 de l'ancienne secrétaire générale de la CFDT Nicole Notat, le président espère convaincre un cégétiste de franchir le pas de l'ouverture. Les noms de Frédéric Imbrecht, ancien patron de la fédération de l'énergie (avec qui Sarkozy a négocié en 2004 l'ouverture du capital d'EDF), et celui de Christian Larose, membre du Conseil économique et social et ex-responsable de la CGT-textile (à ce titre, il a beaucoup négocié avec Guillaume Sarkozy), sont cités. Un cégétiste au gouvernement, la «surprise» serait au rendez-vous.

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Ah Là Là dès que Sarko a le dos tourné...

Forte hausse du nombre de morts sur la route en juin

Reuters

Le nombre de victimes d'accidents de la route en France au mois de juin a bondi de 33,3% par rapport à juin 2008, des chiffres préoccupants pour la Sécurité routière au moment des départs en vacances.

Le mois dernier, 408 personnes sont mortes sur la route, contre 306 il y a un an, lors d'un mois où les bonnes conditions météorologiques ont été "une incitation au voyage", explique la Sécurité routière dans un communiqué de presse.

"Ces chiffres soulignent surtout la nécessité de ne pas relâcher l'attention aux règles de conduite", selon le ministère de l'Ecologie, chargé des Transports.

Sur les douze derniers mois de l'année, le nombre de personnes tuées sur les routes françaises reste en baisse de 4,3% (4.285 contre 4.477 sur les douze mois précédents).

Les mois de juillet et août sont traditionnellement les plus meurtriers sur les routes en raison de l'augmentation du trafic.

Celui-ci sera particulièrement dense du vendredi 10 au mardi 14 juillet, prévoit Bison Futé, notamment le samedi de la vallée du Rhône jusqu'à la Méditerranée.

Clément Guillou, édité par Gilles Trequesser

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La bonne lecture du matin : Le Figaro...ô ô

Les couvre-feux pour adolescents se multiplient

Marion Brunet et Alexandra Paléologue

10/07/2009

Avec l'été, le couvre-feu pour les moins de 13 ans est de retour en France. Des élus plutôt ancrés à droite redoutent de voir des jeunes désœuvrés troubler l'ordre, faire du bruit dehors ou que les rassemblements tournent à l'échauffourée. Aussi, comme l'an dernier, ils ont décidé d'encadrer, voire de limiter les sorties nocturnes des mineurs par le biais d'arrêtés municipaux qui visent les adolescents qui errent dans les rues de leur commune jusqu'à tard dans la nuit.

Dans l'Essonne, les municipalités de Brunoy, Yerres, Étampes et Savigny-sur-Orge ont d'ores et déjà instauré un couvre-feu. À Brunoy, le maire UMP Laurent Beteille a fait passer un arrêté visant à interdire aux mineurs âgés de moins de 13 ans de se promener non accompagnés d'un adulte entre 23 heures et 6 heures du matin dans le centre-ville du 1er juillet jusqu'au 31 août.

Tout enfant retrouvé dans les rues au-delà de 23 heures sera amené au commissariat ou reconduit chez ses parents. Une contravention de première catégorie est prévue pour les parents fautifs. Quant à la ville de Yerres, dirigée par Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement Débout la République (DLR), elle ne connaît pas une délinquance de grande importance. Pourtant, elle renouvelle son couvre-feu chaque été depuis 2001 pour ses plus jeunes habitants, mais la sanction encourue est différente de celle de Brunoy.

Les parents risquent de recevoir en plus de la contravention une convocation au commissariat. Objectif : les mettre devant leurs responsabilités. Dans le sud de la France, les moins de 13 ans sont également soumis à ces mesures de couvre-feu à l'approche de l'été.

«Quasiment entré dans les mœurs»

Les maires UMP d'Antibes-Juan-les-Pins et de Cagnes-sur-Mer, Jean Leonetti et Louis Nègre, se considèrent même comme des précurseurs en la matière puisqu'ils les ont instaurées au début des années 2000. «À l'origine, nous souhaitions lutter contre l'utilisation des mineurs dans le cadre de la mendicitéet des trafics de drogue. Les aînés envoient souvent leurs petits frères vendre de l'herbe car ils risquent moins pénalement», explique un collaborateur du maire d'Antibes, avant de préciser que «cet arrêté, qui est quasiment entré dans les mœurs, a permis aux forces de police de poser des limites».

Ces maires ont fait des émules. À Mazamet, dans le Tarn, le maire divers droite Laurent Bonneville a mis en place pour la première fois depuis le 2 juillet un couvre-feu interdisant aux adolescents de moins de 14 ans de sortir après 22 h. L'élu, qui se refuse à parler de «couvre-feu», affirme que «les habitants de sa commune sont très contents» de cette décision. Les magistrats apparaissent plus circonspects. L'Union syndicale des magistrats doute de l'utilité de ces arrêtés «publicitaires pour les maires» qui «posent plus de problèmes de mise en œuvre qu'ils en résolvent» puisque la plupart des familles des contrevenants seraient, selon les magistrats, insolvables et insaisissables.

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Déficit budgétaire de 88,7 milliards d'euros à fin mai :cool:

Apparté :

88.7 milliards d'euros

62.000.000 de français

soit 1430 euros par français

Reuters

Le déficit du budget de l'Etat en exécution était de 88,7 milliards d'euros à la fin du mois de mai, contre 50,1 milliards à la même date en 2008, annonce le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique.

L'écart s'explique à hauteur de 16,1 milliards par l'incidence de la mise en oeuvre des mesures de relance de l'économie (dont 6,25 milliards d'euros de prêts au secteur automobile) et, pour le reste, par l'évolution moins favorable des recettes fiscales due à la conjoncture, précise le ministère dans un communiqué.

"Le déficit de l'Etat atteindrait 125 à 130 milliards d'euros en comptabilité budgétaire" au titre de l'exercice 2009 a prévenu le ministre du Budget Eric Woerth devant l'Assemblée nationale lors du débat d'orientation des finances publiques le 30 juin.

"Dans ces 125 à 130 milliards d'euros, le déficit " hors crise" représente un peu plus de 40 milliards d'euros, et le déficit de crise environ 85 milliards d'euros, c'est-à-dire les deux tiers", avait-il alors précisé.

Au 31 mai 2009, les dépenses totales (dépenses du budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 152,1 milliards d'euros contre 147,4 milliards un an plus tôt, selon le communiqué du ministère.

"Ces chiffres traduisent pour l'essentiel les premiers effets de la mise en oeuvre du plan de relance voté dans le cadre du premier collectif budgétaire pour 2009", précise le ministère.

"Les dépenses exécutées au titre du plan de relance s'élèvent ainsi à 3,5 milliards à la fin du mois de mai (dont 0,8 milliard au titre des dépenses d'investissement)".

"Hors plan de relance, l'évolution des dépenses est en ligne avec les prévisions de la loi de finances. La baisse de la charge de la dette (1,5 milliard par rapport au mois de mai 2008) s'explique par l'évolution favorable des taux d'intérêt appliqués à la dette de court terme (BTF)", ajoute le ministère.

Les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements et hors prélèvements sur recettes) s'établissent quant à elles à 90,5 milliards au 31 mai contre 116,4 milliards un an plus tôt.

Les recettes fiscales nettes s'élèvent à 84,4 milliards, en repli de 25,4 milliards par rapport à la même date en 2008.

"Cette baisse s'explique à la fois par la mise en oeuvre des mesures de soutien à la trésorerie des entreprises dans le cadre du plan de relance (6,4 milliards) et par l'évolution défavorable des recettes fiscales sous le coup de la conjoncture", explique le ministère.

Sur un remboursement total de 6,4 milliards aux entreprises, 1,5 milliard concerne les reports en arrière de déficit d'impôt sur les sociétés, 3,1 milliards le crédit d'impôt recherche et 1,8 milliard les remboursements de crédits de TVA.

Hors plan de relance, l'évolution des recettes fiscales (-17,3% par rapport à 2008) est surtout affectée par un recul du produit de l'impôt sur les sociétés (-12,1 milliards par rapport à l'an dernier), conséquence de la dégradation des résultats des entreprises en 2008, et des recettes de TVA (-6,3 milliards), signale le communiqué.

Le produit des recettes non fiscales présente, au 31 mai, un recul de 0,6 milliard d'une année sur l'autre. Il intègre l'encaissement par le budget général de 901 millions d'euros de recettes perçues notamment au titre de l'octroi de la garantie de l'État à Dexia et à la Société de financement de l'économie française (SFEF).

Marc Joanny

Modifié par Dom-trappeur
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Quand l'état profite pour faire de la pub pour l'UMP à nos frais controleursncf

Trop cool l'UMP: une carte d'adhérent dans chaque paquet de TVA à 5,5%

TVA à 5,5

l'envoi a t'il était payé par l'UMP ou par l'argent du contribuable?

Le Président de « tous » les Français a invité une nouvelle fois les seuls parlementaires UMP à l'Elysée à nos frais

Sera-ce l'Elysée ou l'UMP qui réglera la note ?

C'est tout simplement du détournement de fond public!!! :blush:

Modifié par aydeg
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Quand l'état profite pour faire de la pub pour l'UMP à nos frais controleursncf

Trop cool l'UMP: une carte d'adhérent dans chaque paquet de TVA à 5,5%

TVA à 5,5

l'envoi a t'il était payé par l'UMP ou par l'argent du contribuable?

Le Président de « tous » les Français a invité une nouvelle fois les seuls parlementaires UMP à l'Elysée à nos frais

C'est tout simplement du détournement de fond public!!! :blush:

Sur la carte envoyée aux restaurateurs il faut être lucide : ce n'est pas le PS qui s'est battu pour la tva à 5,5%... alors que le parti qui a obtenu le truc à Bruxelles en profite pour prospecter... pourquoi pas ??? (je fais en revanche confiance au PS pour vérifier que l'Ump a bien payé de ses deniers l'impression et l'envoi des cartes lotrela )

PS : sinon le lien que tu donnes est une "chronique libre" pas un article : c'est toujours mieux de le préciser

Modifié par assouan
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Renault et PSA refusent d'indemniser les salariés de New Fabris

Reuters

Renault et PSA refusent de payer les indemnités demandées par les salariés de New Fabris qui menacent de faire exploser leur usine s'ils n'obtiennent pas satisfaction, annoncent des porte-parole des groupes. Lire l

Les travailleurs de cet ancien sous-traitant automobile de Châtellerault (Vienne) en liquidation judiciaire ont disposé des bouteilles de gaz reliées entre elles en assurant qu'ils peuvent déclencher une explosion quand ils le désirent.

Ils exigent le versement de 30.000 euros de primes en plus des indemnités légales pour chacun des 336 employés, soit dix millions d'euros au total, d'ici au 31 juillet.

Les deux constructeurs automobiles estiment avoir déjà soutenu leur sous-traitant pendant la période de redressement judiciaire et déclarent qu'ils n'ont pas à prendre en charge les indemnités demandées par des salariés qui ne sont pas les leurs.

"Les primes demandées ne sont pas prévues légalement. Renault n'est pas en leur faveur et de plus ce n'est pas au client de payer", a dit une porte-parole de Renault.

Un porte-parole de PSA a abondé dans le même sens en soulignant que le problème de New Fabris pourrait faire tache d'huile si ces salariés obtiennent gain de cause.

"A quel titre devrait-on payer des indemnités ? New Fabris est un client. On ne peut pas se substituer à l'actionnaire ou à l'Etat", a-t-il dit. "On ne peut pas supporter à nous seuls la restructuration de 12% de l'économie française."

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a annoncé lundi sur RTL qu'un rendez-vous avait été programmé le 20 juillet à Paris au ministère de l'Industrie avec les représentants du personnel de l'usine désormais fermée.

"C'est notre devoir d'être à l'écoute, d'entretenir le dialogue social, de discuter aussi avec les grands constructeurs que sont Renault et PSA, de voir ce qui est possible et ce qui n'est pas possible, mais on ne peut pas le faire sous la menace", a-t-il déclaré.

"Je dis à ces ouvriers: 'soyez raisonnables', parce que notre pays ne peut pas dans cette période de crise que nous traversons subir l'exemple d'une menace aussi puissante et aussi forte que de faire sauter son usine et son entreprise, ce n'est pas l'image de la démocratie et de la République", a-t-il dit.

PSA D'ACCORD POUR RACHETER LES PIÈCES

New Fabris a été placé en redressement judiciaire en novembre 2008 et, après la vaine recherche d'un repreneur, a été mis en liquidation en juin.

Les salariés retiennent un stock de pièces produites et des outils de production qui venaient d'être installés.

Durant la période d'observation fixée par la justice entre novembre et juin, les deux constructeurs disent avoir soutenu la société en maintenant leurs commandes.

PSA est d'accord pour racheter les stocks de pièces au prix normal, ce qui apporterait 1,2 million aux caisses du liquidateur, mais les salariés les retiennent, a dit le porte-parole du groupe.

Les syndicats de New Fabris ont souligné que l'ultimatum avait été initialement fixé au 15 juillet puis repoussé au 31 par une majorité des salariés.

Les employés refusent de laisser les constructeurs récupérer les pièces en stock et les machines encore dans l'usine.

Une délégation de salariés doit se rendre jeudi prochain à la direction de Renault pour tenter de négocier l'octroi des indemnités demandées.

Au printemps, des salariés menacés de licenciement dans une demi-douzaine d'entreprises françaises avaient séquestré des patrons, comme ceux de Caterpillar à Grenoble (Isère), 3M à Pithiviers (Loiret) et Sony (Landes).

Ces actions se sont avérées payantes puisque dans la plupart des cas les entreprises en question ont fait des concessions. A en croire les sondages, une majorité des Français disent comprendre, voire approuver ces stratégies.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Un article dans Libération :

http://www.liberation.fr/economie/01015795...i-et-la-revolte

Modifié par Dom-trappeur
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Sur la carte envoyée aux restaurateurs il faut être lucide : ce n'est pas le PS qui s'est battu pour la tva à 5,5%... alors que le parti qui a obtenu le truc à Bruxelles en profite pour prospecter... pourquoi pas ??? (je fais en revanche confiance au PS pour vérifier que l'Ump a bien payé de ses deniers l'impression et l'envoi des cartes pascontent )

PS : sinon le lien que tu donnes est une "chronique libre" pas un article : c'est toujours mieux de le préciser

En même temps ce n'est pas l'UMP qui va fait baisser la TVA et encore moins ce parti qui va combler le manque à gagner! cartonrouge .

Désolé Assouanne pour la chronique libre, je n'ai trouvé que ça sur internet. Ce repa remonte déjà à quelques semaines. J'aurais dû le préciser en effet bigbisous .

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helpsoso :)helpsosoJacques Chirac personnalité préférée des Français, selon un sondage

AP

Jacques Chirac conserve en juillet la première place du classement des personnalités politiques préférées des Français, selon un sondage IFOP pour "Paris-Match" rendu public mardi.

Selon cette enquête à paraître jeudi dans l'hebdomadaire, 73% des Français ont une bonne opinion de l'ancien président de la République, qui gagne un point par rapport au mois dernier.

Le directeur général du FMI (Fonds monétaire international) Dominique Strauss-Kahn fait son apparition dans le tiercé de tête. Il gagne dix points en un mois pour se hisser à la deuxième place du classement avec, lui aussi, 73% de bonnes opinions.

Le maire (PS) de Paris Bertrand Delanoë conserve sa troisième position mais gagne deux points, passant de 67% en juin à 69% en juillet. Avec 68% de bonnes opinions (+3 points), le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner reste en quatrième place.

Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme devenue secrétaire d'Etat aux Sports, dégringole de la deuxième à la cinquième place avec un pourcentage stable de bonnes opinions (6%).

Le Premier ministre François Fillon reste en douzième position avec 58% de bonnes opinions (+4 points) et le président Nicolas demeure à la 28e place avec 48% d'opinions favorables (+2 points).

- sondage réalisé au téléphone du 9 au 10 juillet auprès d’un échantillon de 955 personnes, constitué selon la méthode des quotas et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. AP

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L'Assemblée vote le texte sur le travail dominical

Reuters

Les députés français ont adopté par 282 voix contre 238 la proposition de loi qui prévoit la possibilité d'ouvrir les commerces le dimanche dans les zones touristiques et thermales.

Les groupes UMP et du Nouveau centre (NC), à l'exception de quelques-uns de leurs membres, ont voté pour. Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) ont voté contre cette proposition de loi présentée par le député UMP Richard Mallié et vivement soutenue par Nicolas Sarkozy.

Le Sénat doit l'examiner à son tour à partir du 21 juillet, l'objectif étant que le texte soit définitivement adopté par le Parlement avant la fin de la session extraordinaire du Parlement, le 24 juillet.

Engagé mardi dernier, l'examen de ce texte a été marqué par une bataille de procédure et d'amendements menée par les députés de l'opposition, socialistes notamment, qui affirment qu'il généralise le travail dominical.

Emile Picy, édité par Yves Clarisse

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