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ça tombe bien...

OGM: Bové se félicite de la décision du Conseil d'Etat

AP

Le député européen d'Europe-Ecologie José Bové s'est félicité jeudi de la décision du Conseil d'Etat d'annuler un décret gouvernemental sur les organismes génétiquement modifiés, dénonçant l'attitude du gouvernement qui "n'a jamais voulu aller jusqu'au bout ni sur la nécessité de la transparence, ni sur l'obligation d'évaluer ce que sont les OGM".

La décision du conseil d'Etat est "légitime", a jugé M. Bové sur Europe-1. Le Conseil d'Etat a rendu en juillet un arrêt annulant à partir du 30 juin 2010 plusieurs dispositions d'un décret pris par le gouvernement Villepin en mars 2007 transposant une directive européenne sur la culture des OGM. "Le gouvernement n'a jamais voulu aller jusqu'au bout, ni sur la nécessité de la transparence, ni sur l'obligation d'évaluer ce que sont les OGM", a déclaré le député européen.

"Il faut que les gens soient au courant (des) lieux où sont implantés les OGM. Le gouvernement a toujours tergiversé parce qu'il ne voulait pas qu'il y ait une véritable précision", a-t-il estimé. "Or maintenant le conseil d'Etat dit: il faut la transparence totale et entière".

"Il n'y avait pas d'étude non plus sur les conséquences globales des effets des OGM que ce soit en terme environnemental, en terme de santé, en terme social, économique. Là, il va falloir maintenant qu'il y ait toutes ces études", a souligné M. Bové.

Le député européen a rappelé qu'il était convoqué le 28 août au tribunal de grande instance de Béziers (Hérault) pour un procès suite à un arrachage de maïs transgénique en 2007. AP

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Tu parles du vélo ? lotrela

Sinon on en aurait eu droit pendant plusieurs jours, de sa crevaison ! mdrmdr

@+ Marc

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Bonjour ,

A bicyclette :

Notre Nicolas remis de sa frayeur lors de ses petits ennuis de santé , s'est remis au vélo

dans la région du cap Nègre .

Enfin une bonne nouvelle mdrmdrlotrela

Eh M*****

Je ne suis pas en vacances la bas cette année

Les routes sont étroites et sinueuses :cool:

Enfin , l'année dernière il y avait eu beaucoup plus le bronx quand Quentin ( le :cool: de la Star'AC) que quand zébulon a pris l'avion :cool: lotrela

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Notre Nicolas remis de sa frayeur lors de ses petits ennuis de santé , s'est remis au vélo

dans la région du cap Nègre .

Enfin une bonne nouvelle revoltageshelpsoso

Chouchou, c'est le Président qui a des vapeurs : Carla devrait donc plutôt l'appeler Tchou-Tchou

OK revoltages je sors...

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Loto pour l'Afrique : à quand la tombola pour la Sécu ?

Le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, a assuré début août que la France étudiait de près l'idée d'un loto pour aider l'Afrique, notamment avec la Française des Jeux.

Le projet pourrait voir le jour en 2010.

Objectif : pallier l'insuffisance de l'aide publique au développement en proposant un financement innovant.

Concrètement, ce jeu de hasard prendrait la forme d'un loto ou d'un bingo accessible sur Internet.

Alain Joyandet, explique dans une interview au JDD.fr :

« Une partie de la mise irait à la bonne cause, permettant de sensibiliser la population à l'aide des plus pauvres et mobiliser les diasporas. Qu'on aime ou qu'on aime pas le jeu, une chose est sûre, les gens jouent. »

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Af...ouvelle-125107/

Le gain est estimé à 10 millions d'euros par an.

Une « cyberkermesse » pour financer l'action publique

Au-delà du côté farfelu voire grotesque de cette proposition, on pourrait même y voir du mépris pour l'Afrique.

Tout cela a un petit côté œuvre de charité, façon dame patronnesse du XIXe siècle.

Pourquoi ne pas aller plus loin dans « l'innovation », dans le genre « cyberkermesse » ?

Les femmes des ministres pourraient faire des gâteaux qui seraient vendus aux enchères sur e-Bay…

Alain Joyandet semble déplorer comme une fatalité « l'insuffisance de l'aide publique au développement ».

Mais n'en est-il pas responsable ?

Ne fait-il pas partie d'une majorité politique qui n'a de cesse que d'amoindrir les ressources de l'Etat ?

Alors que la politique fiscale du gouvernement s'apparente à une grande roue de la fortune

où toutes les cases seraient gagnantes pour les plus riches

(bouclier fiscal, droit de succession, réformes de l'impôt sur le revenu depuis 2002…),

voilà que l'on voudrait financer l'action publique par des jeux de hasard.

A quand la tombola pour financer la Sécu ?

On pourrait étendre cette pratique à d'autres secteurs.

Pour financer la Sécurité sociale ? Une grande tombola où les gagnants auraient droit au remboursement de tous leurs soins pendant un an…

Pour financer le logement social ? Un grand concours de casse-brique sur Internet !

Certes la Française des Jeux rapporte déjà 1,9 milliard d'euros annuels à l'Etat (dans la loi de Finances 2009),

mais n'oublions pas qu'il s'agit d'une sorte « d'impôt progressif inversé »,

supporté par les plus modestes qui sont ceux qui jouent le plus.

C'est d'ailleurs un signe de la désespérance qui règne dans la société française :

pour les plus pauvres, un des seuls espoirs de s'en sortir, c'est de gagner au Loto.

Pour terminer, un financement vraiment « innovant » de l'action publique serait un grand impôt progressif sur l'ensemble des revenus…

Ouai les pauvres ils z'ont pas beaucoup d'argent

mais ils sont nombreux...

(Coluche)

Modifié par Dom-trappeur
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Loto pour l'Afrique : à quand la tombola pour la Sécu ?

Le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, a assuré début août que la France étudiait de près l'idée d'un loto pour aider l'Afrique, notamment avec la Française des Jeux.

Le projet pourrait voir le jour en 2010.

Objectif : pallier l'insuffisance de l'aide publique au développement en proposant un financement innovant.

Concrètement, ce jeu de hasard prendrait la forme d'un loto ou d'un bingo accessible sur Internet.

Alain Joyandet, explique dans une interview au JDD.fr :

« Une partie de la mise irait à la bonne cause, permettant de sensibiliser la population à l'aide des plus pauvres et mobiliser les diasporas. Qu'on aime ou qu'on aime pas le jeu, une chose est sûre, les gens jouent. »

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Af...ouvelle-125107/

Le gain est estimé à 10 millions d'euros par an.

Une « cyberkermesse » pour financer l'action publique

Au-delà du côté farfelu voire grotesque de cette proposition, on pourrait même y voir du mépris pour l'Afrique.

Tout cela a un petit côté œuvre de charité, façon dame patronnesse du XIXe siècle.

Pourquoi ne pas aller plus loin dans « l'innovation », dans le genre « cyberkermesse » ?

Les femmes des ministres pourraient faire des gâteaux qui seraient vendus aux enchères sur e-Bay…

Alain Joyandet semble déplorer comme une fatalité « l'insuffisance de l'aide publique au développement ».

Mais n'en est-il pas responsable ?

Ne fait-il pas partie d'une majorité politique qui n'a de cesse que d'amoindrir les ressources de l'Etat ?

Alors que la politique fiscale du gouvernement s'apparente à une grande roue de la fortune

où toutes les cases seraient gagnantes pour les plus riches

(bouclier fiscal, droit de succession, réformes de l'impôt sur le revenu depuis 2002…),

voilà que l'on voudrait financer l'action publique par des jeux de hasard.

A quand la tombola pour financer la Sécu ?

On pourrait étendre cette pratique à d'autres secteurs.

Pour financer la Sécurité sociale ? Une grande tombola où les gagnants auraient droit au remboursement de tous leurs soins pendant un an…

Pour financer le logement social ? Un grand concours de casse-brique sur Internet !

Certes la Française des Jeux rapporte déjà 1,9 milliard d'euros annuels à l'Etat (dans la loi de Finances 2009),

mais n'oublions pas qu'il s'agit d'une sorte « d'impôt progressif inversé »,

supporté par les plus modestes qui sont ceux qui jouent le plus.

C'est d'ailleurs un signe de la désespérance qui règne dans la société française :

pour les plus pauvres, un des seuls espoirs de s'en sortir, c'est de gagner au Loto.

Pour terminer, un financement vraiment « innovant » de l'action publique serait un grand impôt progressif sur l'ensemble des revenus…

Ouai les pauvres ils z'ont pas beaucoup d'argent

mais ils sont nombreux...

(Coluche)

Et une tombola pour aider le fret ferroviaire??

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Et une tombola pour aider le fret ferroviaire??

c'est vraiment une honte !!

j'ai proposé il y a longtemps d'effecter les crédits militaires aux hôpitaux et à la recherche médicale, et que Bernadette lance son TGV pièces jaunes pour acheter UN tank à nos très chers képis ......

je n'ai pas été entendu :blush:

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C'est la rentrée politique...

Profitons en...

PS : "Un fonctionnement en vase clos"

LE MONDE | 26.08.09 |

Professeur en sciences politiques à l'université de Reims, membre du Centre d'études et de recherches administratives, politiques et sociales (Ceraps) de l'université Lille-II, Rémi Lefebvre est coauteur avec Frédéric Sawicki de La Société des socialistes (Editions du Croquant). Il a dirigé le numéro de la revue de l'Office universitaire de recherche socialiste (OURS) consacré aux "transformations du militantisme socialiste" (éd. OURS, juin 2009).

Quel diagnostic portez-vous sur la crise du Parti socialiste ?

Le terme de crise n'est pas vraiment approprié, car il fait référence à une situation transitoire. Le Parti socialiste est, en réalité, confronté à un processus de décomposition lente engagé bien avant le congrès de Reims. Ce congrès a certes accentué cette évolution, en rendant le PS ingouvernable, mais tout cela vient de plus loin. C'est le résultat d'un ensemble de dérèglements intervenus avec la succession de François Mitterrand lors du congrès de Rennes de 1990, qui se sont traduits par la "désidéologisation" et la professionnalisation du Parti. Je ne suis pas sûr cependant que cette crise affecte tous les socialistes. Un grand nombre d'entre eux semblent s'en accommoder et ne connaissent pas ladite "crise". Le PS n'a jamais eu autant d'élus locaux. Le PS est un Janus : un organisme national démobilisé, privé de leadership et de perspectives, un niveau local qui n'a jamais été aussi florissant.

Le PS ne serait-il devenu qu'un parti de notables locaux bien implantés, mais privé de perspectives nationales ?

Il reste difficile de connaître la composition du PS aujourd'hui, l'âge, l'origine socioprofessionnelle de ses adhérents. La dernière enquête remonte à 1998. Ce qui ressort toutefois, c'est qu'il s'agit d'un parti vieillissant, qui compte un grand nombre de retraités et beaucoup de fonctionnaires des collectivités locales. On sait aussi que la moitié de ses membres sont des élus absorbés principalement par la gestion locale. C'est ce lien essentiel et professionnel qui les retient à l'organisation. Le chiffre de 120 000 adhérents, habituellement retenu, correspond à la cartographie de cette implantation locale.

Dans vos enquêtes, vous évoquez aussi le rôle particulier des "professionnels" du PS, collaborateurs d'élus...

La professionnalisation des militants du PS est un phénomène plus récent. La filière de recrutement n'est plus le syndicalisme ou les réseaux associatifs. Un nombre de plus en plus important de ses adhérents vivent de et pour la politique. Avec la décentralisation, on a assisté à la montée en puissance d'une haute fonction publique territoriale et de collaborateurs d'élus, membres des cabinets ou salariés des collectivités locales qui se retrouvent militants semi-professionnels. Ce système endogamique fonctionne en vase clos, dans un milieu social fermé, entre personnes liées par des intérêts professionnels et politiques qui se confondent. Loin en tout cas des groupes sociaux que le Parti est censé représenter ou défendre.

Le PS s'est donc coupé de ses racines populaires et laïques ?

A l'exception de certaines grandes fédérations comme celles du Nord et du Pas-de-Calais, le Parti socialiste n'a jamais été un parti de masse, ancré dans le monde ouvrier. Il a notamment compensé ses faiblesses dans ce milieu par ses liens privilégiés avec les enseignants, une composante stratégique au coeur de l'organisation, qui étaient des relais d'opinion et la courroie de transmission auprès des classes populaires. Ces liens ont été rompus. Certes, le PS n'en est pas seul responsable. Le monde enseignant s'est transformé. Il est moins politisé et s'est embourgeoisé. Mais le Parti n'a rien fait pour reconstruire ces liens, notamment avec les syndicats. Il n'assure plus de promotion aux enseignants. Il suffit de se souvenir du nombre d'enseignants parmi les députés de la "vague rose" de 1981. Il n'y en a pratiquement plus aujourd'hui chez les nouveaux élus.

Cette transformation a-t-elle eu une incidence sur la ligne politique ?

Cette mutation s'est accompagnée d'un phénomène de désidéologisation. Même si on y débat en permanence - sans rien clarifier -, le PS n'accorde plus d'importance à la réflexion doctrinale, alors même que le déclin du modèle social-démocrate la rend impérieuse. Les prises de position cachent - mal - les luttes de position. Les élus sont dans une culture du pragmatisme. Ils sont devenus des notables qui cherchent à rassembler, à créer du consensus, en masquant souvent à cette fin leur étiquette politique. Cela ne signifie pas que la gestion de gauche est identique à celle de la droite. Le PS continue de s'appuyer sur le pouvoir local, mais il ne le conçoit plus comme un outil de transformation sociale. On est loin du cercle vertueux des années 1970, dans la relation entre le local et le national, lorsque les municipales de 1977 avaient préparé la victoire de 1981. Le désinvestissement de la question idéologique renvoie aussi aux courants en déshérence et aux liens totalement décomposés avec le monde intellectuel.

Comment évaluez-vous le désarroi des militants ?

Le PS, parti pluraliste, a toujours été agité par des divisions internes très fortes. C'est une constante historique. Mais pour les militants, elles s'appuyaient sur des substrats idéologiques qui n'existent plus. Les courants sont devenus des agrégats volatiles de soutiens qui se font et se défont. Les luttes internes, artificielles, n'ont plus de sens que pour les dirigeants. Confrontés aux citoyens et aux électeurs, les militants portent le fardeau de ces divisions et paient l'image de la dégradation de leur parti, d'où beaucoup de souffrance. Ce qui ne rend pas le parti attractif, d'où le repli dans l'entre-soi. Comment adhérer à une organisation qui donne un tel spectacle de mise en scène permanente de ses divisions ?

Sur quelles bases le PS peut-il espérer se reconstruire ?

L'équation sociologique est complexe : il doit réfléchir à la reconstruction d'une alliance de classes entre les catégories populaires et des classes moyennes, et pour cela redonner de la lisibilité au monde social. Ce n'est pas évident de faire converger des intérêts parfois contradictoires. Mais on ne sait plus qui le PS représente, qui il défend, quel est son adversaire. Il y a un déficit de conflictualisation, or la gauche ne peut faire l'économie du conflit dans une société profondément inégalitaire.

Le PS a tenté de se renouveler avec les adhésions à 20 euros. Quel bilan en tirez-vous ?

Comme toujours, le PS agit et bricole dans l'urgence et le court terme. Cette formule a été un succès, puisque 80 000 adhérents l'ont rejoint. Mais la plupart sont aussitôt repartis. Ces militants à 20 euros ont été souvent stigmatisés comme "utilitaristes". Ils ont adhéré pour la désignation de Ségolène Royal à la candidature de l'élection présidentielle. Comme elle a perdu, ils se sont retrouvés disqualifiés. Mais rien n'a été fait pour intégrer ceux qui voulaient rester et s'engager plus durablement. Le nouveau militant n'est pas forcément bien accueilli dans une organisation qui s'en méfie, car il perturbe les équilibres, peut contester l'élu en place, apporter un regard extérieur que l'appareil redoute. Or le PS a besoin de s'ouvrir. Un parti qui veut penser et changer la société ne peut se contenter d'une base étroite de 120 000 militants.

Propos recueillis par Michel Delberghe

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Martine Aubry favorable à des "primaires ouvertes"

Reuters

Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, se dit favorable à des "primaires ouvertes" pour désigner le candidat à l'élection présidentielle de 2012 dans une tribune à paraître ce jeudi dans Le Monde.

"Réinventer la démocratie, c'est changer profondément les pratiques et les règles politiques au sein de notre parti, notamment sur le non-cumul des mandats et sur l'organisation de primaires ouvertes pour la désignation de notre candidat", écrit-elle dans cette tribune dont le site internet du Monde publie des extraits.

Martine Aubry, qui devrait officialiser sa prise de position à l'ouverture de l'université d'été du PS, vendredi à La Rochelle, ne précise pas cette notion de "primaires ouvertes".

Sur la question des alliances, qui fait également débat au sein du PS, elle reste prudente, assurant que "c'est un PS porteur de valeurs et d'idées, modernisé dans son fonctionnement qui doit s'ouvrir à toute la gauche" et que "le projet précédera les alliances, c'est incontournable".

Ces derniers jours, les partisans de primaires ouvertes à toute la gauche ont intensifié leur campagne interne.

Plusieurs personnalités socialistes sceptiques, voire hostiles jusqu'alors, ont apporté leur soutien à une telle présélection en vue de l'élection présidentielle, un processus déjà utilisé par la gauche italienne.

L'ancien Premier ministre Laurent Fabius a jugé ce processus "inévitable" et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, fait partie des premiers signataires de l'appel "à une primaire populaire, ouverte au vote des sympathisants" lancé mercredi par la fondation Terra Nova, un cercle de réflexion socialiste.

"La primaire est d'abord un élément de la refondation de la gauche", affirme ce texte. "C'est pourquoi nous, citoyens de gauche, demandons au Parti socialiste, ainsi qu'aux autres partis progressistes, d'adopter un système de primaire populaire pour désigner notre candidat à la présidentielle."

Henri-Pierre André et Laure Bretton

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Les primaires du PS "ne concernent pas le centre", selon Marielle de Sarnez

AP

Les primaires socialistes "ne concernent pas le centre", estime Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, soulignant la nécessité pour la formation de François Bayrou d'affirmer son "identité" et son "autonomie".

"Ces primaires sont faites pour régler la question du leader au PS. Elles ne concernent donc pas le centre", déclare la député européenne dans un entretien publié dans "Aujourd'hui en France/Le Parisien Dimanche".

Marielle de Sarnez explique qu'en France, "l'élection présidentielle est à deux tours, ce qui n'est le cas ni aux Etats-Unis ni en Italie, pays de référence pour les promoteurs de cette idée". "On peut donc soutenir l'idée que la meilleure confrontation démocratique avec les Français reste le premier tour", juge-t-elle.

La vice-présidente du MoDem écarte également l'idée de listes communes avec le PS et les Verts au premier tour des élections régionales de 2010. "Personnellement, je suis pour affirmer d'abord notre identité et notre autonomie, et participer ensuite à des rassemblements plus larges, car personne ne peut gouverner seul, pas plus une région qu'un pays", souligne-t-elle. AP

Enfin quelqu'un qui rappelle l'essentiel...

Ben on est pas tiré d'affaire ni pour 2010 (les régionales), ni pour 2012 (les présidentielles)... :Smiley_41:

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Les primaires du PS "ne concernent pas le centre", selon Marielle de Sarnez

AP

Les primaires socialistes "ne concernent pas le centre", estime Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, soulignant la nécessité pour la formation de François Bayrou d'affirmer son "identité" et son "autonomie".

"Ces primaires sont faites pour régler la question du leader au PS. Elles ne concernent donc pas le centre", déclare la député européenne dans un entretien publié dans "Aujourd'hui en France/Le Parisien Dimanche".

Marielle de Sarnez explique qu'en France, "l'élection présidentielle est à deux tours, ce qui n'est le cas ni aux Etats-Unis ni en Italie, pays de référence pour les promoteurs de cette idée". "On peut donc soutenir l'idée que la meilleure confrontation démocratique avec les Français reste le premier tour", juge-t-elle.

La vice-présidente du MoDem écarte également l'idée de listes communes avec le PS et les Verts au premier tour des élections régionales de 2010. "Personnellement, je suis pour affirmer d'abord notre identité et notre autonomie, et participer ensuite à des rassemblements plus larges, car personne ne peut gouverner seul, pas plus une région qu'un pays", souligne-t-elle. AP

Enfin quelqu'un qui rappelle l'essentiel...

Ben on est pas tiré d'affaire ni pour 2010 (les régionales), ni pour 2012 (les présidentielles)... revoltages

Quels primates aux primaires ? !

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Prison avec sursis pour six ouvriers de Continental revoltages revoltages

Reuters

Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont été condamnés à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne lors d'une manifestation en avril dernier.

Un septième ouvrier a été relaxé par le tribunal correctionnel de Compiègne.

Le leader du mouvement des « Conti », le délégué CGT Xavier Mathieu, a été condamné à cinq mois de prison avec sursis.

Le tribunal a renvoyé sa décision au 4 novembre pour le montant d'éventuelles amendes.

Des peines de trois à six mois de prison avec sursis pour « destruction en réunion de biens au préjudice de l'État » avaient été requises à l'audience par le parquet.

Tant la CGT que l'Union syndicale solidaires ont dénoncé après le jugement une volonté de criminaliser l'action syndicale et les luttes sociales.

« Alors que les salariés ont un impérieux besoin de sécurité dans leur emploi et dans leurs droits, d'un côté on criminalise ceux qui luttent face aux décisions unilatérales des actionnaires, de l'autre on fait preuve d'indulgence voire de connivence avec les dirigeants qui imposent leurs décisions stratégiques sacrifiant les entreprises et l'emploi », déclare la CGT dans un communiqué.

Pour l'Union syndicale solidaires, ces condamnations apparaissent « comme une revanche vis-à-vis de salariés qui ont mené pendant des semaines une lutte sans concession ».

Le 21 avril dernier, environ 200 ouvriers de Continental avaient pénétré dans la sous-préfecture de Compiègne et détruit des bureaux et des ordinateurs. Les dégâts avaient été évalués à plusieurs dizaines de milliers d'euros.

À l'audience, les ouvriers avaient reconnu « un dérapage », expliquant avoir agi « sous la colère de l'annonce de la fermeture de l'usine » de pneumatiques.

Les sept prévenus risquaient une peine maximale de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.

Le groupe Continental a annoncé en mars dernier la suppression de 1 900 emplois et la fermeture du site de Clairoix, qui employait 1 120 salariés.

Les ouvriers de Continental Clairoix avaient manifesté pendant des mois et obtenu une indemnité de 50 000 euros par salarié licencié.

Pierre Savary, édité par Yves Clarisse

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Nouveau round Thibault-Sarkozy

Libération.fr

Comme il l'avait fait avant le sommet de Londres au printemps, Nicolas Sarkozy a commencé la tournée des leaders syndicaux en recevant hier Bernard Thibault. Officiellement, il s'agissait de préparer le G 20 qui doit se tenir à Pittsburgh le 24 septembre. Cela n'a pas empêché le chef de l'Etat et le secrétaire général de la CGT de faire, selon l'Elysée le tour «des principaux sujets économiques et sociaux de la rentrée».

Le président de la République s'est notamment engagé à «prendre l'avis des partenaires sociaux avant les décisions relatives à l'affectation de l'emprunt». Quant au patron de la CGT, il a fait part au chef de l'Etat «des inquiétudes et des demandes de son organisation», notamment sur «les risques de désindustrialisation de la France», et a repris sa proposition «de tenir des états généraux de l'industrie».

Bernard Thibault qui se rendra la semaine prochaine à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) pour soutenir les salariés de Molex, a aussi évoqué le sort de cette entreprise menacée de fermeture par son actionnaire américain. La CGT presse les pouvoirs publics de trouver un repreneur, faisant valoir que les principaux clients de Molex sont les constructeurs automobiles français.

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Allemagne...Die Lonke

Le parti d’Oskar Lafontaine bouscule le SPD

LE MONDE | 31.08.09 |

Berlin, correspondante

Triomphal Oskar Lafontaine ! Le chef de file de la gauche radicale allemande Die Linke ("La Gauche") et ancien patron des sociaux-démocrates (SPD) avait plus d'une raison de se réjouir, dimanche soir 30août. En Thuringe et en Saxe, deux Länder de l'ex-RDA, son parti s'est imposé comme deuxième force politique. Derrière la CDU d'Angela Merkel et loin, très loin, devant le SPD.

Mais c'est surtout vers la Sarre que M.Lafontaine avait le regard tourné. Dans cette petite région sise à la frontière française où il était lui-même candidat, et qu'il avait présidée entre 1985 et 1998 sous les couleurs du SPD, Die Linke a engrangé 21,3 % des voix. Bien au-delà de ce que prédisaient les sondages. Le résultat est inédit à l'ouest de l'Allemagne: il y a cinq ans, le PDS, ancêtre du Linkspartei, n'avait recueilli que 2,3 %.

"Die Linke a le vent en poupe", a proclamé le tribun devant ses troupes, en liesse à l'annonce des résultats. Assurément, la gauche radicale est la grande gagnante de ces scrutins qui ont égratigné aussi bien la CDU que le SPD. "Nous sommes aujourd'hui l'un des trois grands", pavoise Dietmar Bartsch, le secrétaire général du parti.

A un mois des élections générales, les scores obtenus par Die Linke ne sont, bien sûr, pas transposables au niveau fédéral. En ex-Allemagne de l'Est, ce parti, qui rassemble les déçus de la social-démocratie et les anciens communistes de RDA, jouit d'un statut particulier. Dans ces régions frappées par un taux de chômage jusqu'à deux fois supérieur à la moyenne de l'Ouest, le vote pour La Gauche est surtout identitaire. Les résultats en Thuringe (27,4 %) et en Saxe (20,6 %) ont de nouveau prouvé son ancrage.

En Sarre, la situation est toute autre. Ancien ministre-président et ancien maire de Sarrebruck, Oskar Lafontaine jouit toujours d'un capital de sympathie très élevé dans son Land natal. C'est sa personne – le "Napoléon de la Sarre" – et moins son parti que les électeurs ont plébiscité.

Les sondages pour le 27septembre esquissent d'ailleurs des perspectives très différentes: Die Linke y est crédité de 9% des voix. Prudent, l'état-major du parti s'est fixé comme objectif "10% et plus".

FRÈRES ENNEMIS

Il n'empêche. Un peu plus de deux ans après sa création, Die Linke démontre une nouvelle fois sa capacité à bouleverser le jeu traditionnel des coalitions. Dimanche soir, une grande question préoccupait commentateurs, analystes et personnalités politiques réunis sur les plateaux de télévision : le SPD, en Sarre, va-t-il s'allier aux Verts et surtout à la gauche radicale, une première dans l'ouest de l'Allemagne, pour mettre fin à un gouvernement dominé par les chrétiens-démocrates ? Pour l'heure, le flou demeure et les négociations s'annoncent longues.

En Thuringe aussi, Die Linke pose un cas de conscience aux sociaux-démocrates qu'elle dépasse de près de dix points. Ensemble, les deux frères ennemis pourraient renverser le ministre-président sortant, le conservateur Dieter Althaus. Des coalitions dites "rouge-rouge" ne sont pas un tabou dans les Länder de l'ex-RDA. Mais voilà, les Linke exigent de pouvoir nommer eux-mêmes le nouveau chef du gouvernement. Un camouflet pour le SPD.

A 66 ans, le charismatique Lafontaine tient sa revanche sur ses anciens camarades : il titille sur sa gauche ce parti devenu trop centriste à son goût. Dimanche, il s'est même offert le luxe d'exclure une coalition avec les sociaux-démocrates au niveau fédéral, arguant des trop grandes différences idéologiques entre les deux partis.

Marie de Vergès

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Comment Nicolas Sarkozy bidonne sa visite d'usine à l'aide de figurants

Le Post RichardTrois

Après Luc Chatel, Brice Hortefeux et Fadela Amara, c'est au tour de Nicolas Sarkozy de bidonner ses visites sur le terrain. C'est ce que révèle ce samedi le JT de la télévision belge, la RTBF.

En effet, jeudi, c'était le premier déplacement de Nicolas Sarkozy depuis son malaise de fin Juillet. Une visite d'usine dans l'Orne, à Caligny, celle de l'Equipementier Faurecia.

Seulement, comme le démontre le reportage de la RTBF, rien n'est laissé au hasard. Mieux, la mise en scène est très tellement soignée que l'on a désormais affaire à du bidonnage, devenu la marque de fabrique de l'UMP en déplacement dans la France.

Voici donc le reportage de la RTBF :

Des salariés figurants venant d'autres usines (mais volontaires), choisis sur un critère de taille, pour qu'aucune tête ne dépasse. Tous les accès de l'usine bouclés pour éviter les manifestants et le peuple.

Admirez le Président de la République chewing-gum à la bouche, expliquer sur un ton martial à la foule des figurants :

« Je suis payé pour agir, il faut se battre! ».

Drôle de manière de rester en contact avec la France!

Le journaliste de la RTBF a raison de conclure ainsi son reportage :

« Le Président ne veut voir qu'une seule tête, cela fait de belles images mais pas sûr que les Français soient dupes ».

En 2007, la RTBF avait déjà fait un beau travail en diffusant la vidéo d'un Nicolas Sarkozy visiblement éméché en conférence de presse au G8.

Merci la Belgique !

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A Faurecia, pas une tête plus haute que celle de Sarkozy

Rue89

Nos confrères belges de la RTBF se sont intéressés au coulisses de la visite de Nicolas Sarkozy dans une usine de l'équipementier automobile Faurecia, à Flers, dans l'Orne, le 3 septembre.

Le correspondant de la RTBF, Jean-Philippe Schaller, a eu la bonne idée de s'intéresser aux préparatifs de l'événement et à sa mise en scène. Il découvre d'abord qu'on a fait venir des employés d'autres sites, « un peu comme des figurants ».

Puis il interroge une femme, qui compte parmi les employés en blouse blanche placés derrière Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci prononce son discours. Elle confirme que ceux-ci ont été choisis « sur un critère de taille, pour ne pas être plus grand que le président ». « A part les ministres, aucune tête ne dépasse », commente Jean-Philippe Schaller. (Voir la vidéo)

Le journaliste de la RTBF constate que le périmètre de l'usine a été entièrement bouclé pour écarter tout imprévu. Il conclut :

« Pas de paysans en colère, pas d'ouvriers insultants, dans ses déplacements, Nicolas Sarkozy ne veut désormais voir qu'une seule tête, ça fait de belles images, mais pas sûr que les Français soient dupes. »

Surtout s'ils regardent la télévision belge, qui a une tradition d'irrévérence vis-à-vis des présidents français. On se souvient notamment des questions posées à François Mitterrand, par la RTBF en 1993, au sujet des écoutes de l'Elysée, ou des images montrant un Nicolas Sarkozy confus après une rencontre avec Vladimir Poutine (Voir la vidéo)

Ce nouvel épisode montrant les ficelles de la communication d'un homme politique suit les mises en scène des visites de Luc Chatel et de Nadine Morano dans des supermarchés (Voir les vidéos).

Un peu plus tôt, c'était Dominique Strass-Kahn qui avait une manière très particulière de faire ses emplettes. (Voir la vidéo)

Retrouvez les images, les vidéos et les sons sur Rue89

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http://fr.news.yahoo.com/63/20090906/tpl-v...-u-5cc6428.html

Visite bidonnée de Sarkozy dans une usine: l'envoyé spécial de France 2 n'a rien dit... Pourquoi ?

Hier, le camarade Richard III a publié sur son blog la vidéo d'un reportage de la télévision belge démontrant de manière magistrale comment un déplacement en province du président de la république avait été mis en scène par l'Elysée.

Si je me permets aujourd'hui d'y revenir, c'est pour ajouter deux remarques complémentaires.

1/ A ma connaissance, c'est la première fois dans l'histoire audiovisuelle de la Ve république qu'il est démontré que la présidence bidonne les sorties du président et pousse le souci du détail jusqu'à « recruter » des figurants qui ne sont pas plus grands que le chef de l'Etat lui même. Vivement que le président visite à nouveau Disneyland, ça ne devrait pas être compliqué de trouver sept figurants dignes de poser à ses côtés pendant le discours final. :)okok

2/ Si la télévision belge réussit à fabriquer un reportage prouvant que l'Elysée met en scène des visites au peuple de France absolument bidons, comment se fait-il que nos belles chaînes françaises soient incapables d'y arriver?

Je vous invite à vous rendre sur les sites de TF1 et France 2, pour y contempler les reportages de consacrés à la même visite de la même usine.

TF1 a choisi de se contenter d'un off (c'est ici) et de ne diffuser qu'un extrait du discours du président. Le rendu de la visite est moins télé de grand-papa et on fait plaisir au chef suprême en diffusant un long extrait de son discours. De l'art et la manière de s'en sortir en faisant plaisir au maître tout en ne faisant pas du JT à la Zitrone. Habile.

France 2 (c'est ici, sur ce site mal foutu, faut chercher France 2, JT, 20 heures, date du 3 septembre, le reportage est diffusé aux alentours des huit minutes et quinze secondes) a opté pour le traitement à l'ancienne, nous offrant un reportage de Michael Darmon comme on les mitonnait chez Alain Peyrefitte, ministre de l'Information, dans les années 60. Rien ne manque. Extraits: « le président repart à la conquête des ouvriers qui lui font défaut »; « chewing-gum et conversation informelle avec des apprentis »; « croissance en panne, chômage en hausse, le chef de l'État veut montrer qu'il se place du coté des salariés »; « Pour sa première sortie depuis son malaise de l'été, il redéploie son arsenal de formules chocs pour l'opinion »; « Après son message de fermeté sur la sécurité, il renouvelle en pleine crise ses promesses de justice sociale et économique (…) il compte s'impliquer fortement dans les prochaines élections régionales ». N'en jetez plus... A croire que Franck Louvier et Catherine Pégard, les grands manitous de la com' Elyséenne ont dicté directement le commentaire storytellisé du jour, ce qui est bien évidemment, absolument impossible.

Pour le reste, Michael Darmon n'a rien remarqué. Les figurants de taille sarko-compatibles, la mise en scène, le secteur bouclé afin que de vrais gens ne viennent pas perturber le monde reconstitué pour faire plaisir à notre Poutine national, tout ce que son confrère de la télévision belge a remarqué, notre reporter de la télévision publique (payé avec nos sous pour faire son métier) ne l'a pas vu.

Notre courageux héritier de l'ORTF, fils spirituel de Jacqueline Baudrier et Léon Zitrone, confié très tôt aux bons soins de sa nourrice Arlette Chabot, est passé à coté de l'essentiel. Aveugle et sourd au vrai monde, il s'est contenté de rapporter le monde tel que l'Elysée veut que les Français le voient.

Depuis je m'interroge. ce ratage de Darmon est-il involontaire?

PS: n'est ce point le même Michael Darmon qui nous disait il y a quelque semaines que lorsqu'il voit l'info politique sur TF1, il rigole?

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Un leader syndical de Faurecia:

"Les grands ne pouvaient pas poser à côté de Sarkozy"

Le Post

La RTBF (télé belge) a diffusé samedi un reportage sur la visite de Nicolas Sarkozy à l'usine Faurecia de Flers (Orne), le 3 septembre dernier. Dans la vidéo diffusée au journal télévisé et repérée par le posteur Richardtrois, on apprend que les ouvriers présents à l'image derrière le président de la République pendant son discours, ont été triés sur le volet. Une sorte de casting organisé pour offrir de belles images aux télés...

(Sources: RTBF, vidéo postée sur Dailymotion par RichardTrois)

Autre détail surprenant: l'une des salariées explique au journaliste qu'elle a été sélectionnée pour sa petite taille. "On m'a dit que vous avez été choisie sur un critère de taille. Est-ce que c'est vrai?", demande le reporter belge. "Oui", répond-elle. "Il ne faut pas être plus grand que le président?", insiste-t-il. "Voilà", confirme-t-elle, visiblement gênée...

Existerait-il un critère de taille pour figurer derrière le chef de l'Etat ? L'Elysée a démenti dimanche soir l'existence d'un tel critère, jugeant cette hypothèse "totalement saugrenue et grotesque". De son côté, la direction de Faurecia ne souhaite faire aucun commentaire.

Mais...

Contacté par Le Post, un délégué syndical de l'usine Faurecia de Flers (Orne) -souhaitant resté anonyme- confirme pourtant l'existence de ce critère: "Il n'y avait que des gens de petite taille qui pouvaient poser aux côtés du Président. Ceux qui étaient plus grands que Sarkozy ne le pouvaient pas."

Quand Le Post.fr demande à ce syndicaliste si c'est l'Elysée qui a interdit aux personnes de grande taille de poser derrière Nicolas Sarkozy, il répond: "Oui, je le pense... Vous vous doutez bien que ce n'est pas nous qui l'avons demandé..."

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