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Une Petite Du Karcher Nain .... suite

Les liens de Nicolas Sarkozy avec les médias inquiètent

[2007-05-23 21:27]

PARIS (Reuters) - Les relations du président Nicolas Sarkozy avec les médias inquiètent syndicats, partis politiques de gauche et ONG, dont certains dénoncent des "pratiques berlusconiennes" qui menacent la liberté de la presse.

Laurent Solly, ancien directeur adjoint de la campagne du chef de l'Etat, a rejoint mercredi le groupe Bouygues et sera nommé "en temps voulu" à la direction générale de TF1, la première chaîne de télévision française avec une part d'audience de 31,6% en 2006.

Cette nomination intervient après l'arrivée à l'Elysée et à Matignon de deux journalistes, l'une venant du Point et l'autre du Figaro.

La CGT a dénoncé "le cynisme absolu" de Nicolas Sarkozy et déploré une "démarche scandaleuse quelques jours seulement après son élection. "Le geste est culotté et violent", a dit à Reuters Jean-François Pujol, secrétaire général adjoint de la CGT-Culture qui dit craindre "pour la démocratie".

De son côté, la CFDT de la Communication et de la Culture a parlé d'"une nouvelle ère étouffante" pour l'information. Son secrétaire général adjoint Philippe Debruyne prévient qu'"il ne faudra pas se laisser faire".

"L'affaire Solly est particulière, caricaturale et exacerbée", a-t-il dit à Reuters, dénonçant "toutes ces amitiés qui se font désormais d'une manière totalement décomplexée et au grand jour". "Tout est permis, il n'y a plus à se cacher".

Le Syndicat national des journalistes a jugé la nomination à TF1 de Laurent Solly "extrêmement choquante car elle va mettre un peu plus à mal le lien de confiance entre les citoyens et cette chaîne de télévision".

"On peut craindre que cette nomination ne soit pas la dernière du genre", ajoute-t-il dans un communiqué.

RSF APPELE LES JOURNALISTES A LA VIGILANCE

Robert Ménard, président de Reporters sans Frontières (RSF) a appelé les journalistes à "la vigilance" et à "résister aux pressions".

Nicolas Sarkozy "n'est pas le premier politique à être interventionniste. Ils le sont en général beaucoup. Mais lui, il l'est de façon plus ouverte, plus évidente", a-t-il dit à Reuters.

"Les pressions (..) il y en a toujours eu, mais Nicolas Sarkozy en exerce manifestement plus que d'autres. A nous de résister!", a dit le président de RSF.

Il a insisté sur ses "liens tellement proches avec un certain nombre de médias", citant Arnaud Lagardère, président du groupe du même nom.

Premier éditeur de magazines au monde avec notamment Paris Match et Elle, le groupe contrôle également la radio Europe 1.

Ami proche du chef de l'Etat, Arnaud Lagardère l'avait présenté, lors d'un séminaire des cadres du groupe Hachette à Deauville en avril 2005, comme "un frère".

Le constructeur Martin Bouygues, P-DG du groupe Bouygues, qui possède 42,9% de TF1 a été l'un des témoins de mariage de Nicolas et Cécilia Sarkozy. Il est le parrain de leur fils Louis.

L'autre témoin de mariage est Bernard Arnault, président du numéro un mondial du luxe LVMH et propriétaire du quotidien économique La Tribune.

Mercredi, le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande a dénoncé une "relation consanguine" avec certains groupes de presse, stigmatisant lui-aussi le groupe Lagardère.

La veille, son parti avait déploré une "collusion complètement indécente" et "un mélange des genres".

Pour la Ligue communiste révolutionnaire c'est "un danger" pour la démocratie. Dans un communiqué, la LCR condamne des "pratiques berlusconiennes qui mettent en danger la liberté de la presse et l'indépendance des médias".

Modifié par papic42
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Une Petite Du Karcher Nain .... suite

Les liens de Nicolas Sarkozy avec les médias inquiètent

[2007-05-23 21:27]

PARIS (Reuters) -

"L'affaire Solly est particulière, caricaturale et exacerbée", a-t-il dit à Reuters, dénonçant "toutes ces amitiés qui se font désormais d'une manière totalement décomplexée et au grand jour". "Tout est permis, il n'y a plus à se cacher".

Le Syndicat national des journalistes a jugé la nomination à TF1 de Laurent Solly "extrêmement choquante car elle va mettre un peu plus à mal le lien de confiance entre les citoyens et cette chaîne de télévision".

Pour la Ligue communiste révolutionnaire c'est "un danger" pour la démocratie. Dans un communiqué, la LCR condamne des "pratiques berlusconiennes qui mettent en danger la liberté de la presse et l'indépendance des médias".

Oh ! TF1 comme chaine de confiance lotrela lotrela je reve. Ca ne peut pas etre plus nul qu'aujourd'hui. De toute façon aujourd'hui il y a trois chaines interresante (hors satellite) FR2 - FR3 et ARTE

quand a la Ligue communiste révolutionnaire comme democrates on a connu mieux et ils seraient les premiers a vérrouiller l'information s'ils arrivaient au pouvoir

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Invité ibrahima

Les deuxièmes, puisque les premiers se sont chargés depuis belle lurette de le faire. Preuve en est que ce ne sont pas Madame Laguillier, Messieurs Schivardi ou Besancenot qui ont monopolisé le temps d'antenne ces 5 dernières années, bien au contraire.

Modifié par ibrahima
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Oh ! TF1 comme chaine de confiance :):) je reve.

Certes, mais quand on voit les records d'audiences affichés, on peut se dire qu'ils ont une certaine notoriété auprès des téléspectateurs...

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Oh ! TF1 comme chaine de confiance :)cartonrouge je reve. Ca ne peut pas etre plus nul qu'aujourd'hui. De toute façon aujourd'hui il y a trois chaines interresante (hors satellite) FR2 - FR3 et ARTE

quand a la Ligue communiste révolutionnaire comme democrates on a connu mieux et ils seraient les premiers a vérrouiller l'information s'ils arrivaient au pouvoir

C'est clair, et ça veut donner la leçon :)

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Invité ibrahima

C'est clair, et ça veut donner la leçon :)

C'est tellement mieux avec un directeur de campagne en directeur de chaîne. Bonne soirée sur la une.

voixdesonmaitre.gif

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Invité ibrahima

j'en ai une encore plus efficace: n'allume pas la télé :Smiley_39:

Pour ma part c'est la méthode de Nekro depuis très longtemps, reste parfois quelques bons Michel Audiard et cie qui passent souvent hélas tard le soir ou dans l'après-midi. Le Cinéma, dernier usage correct de la télévision ( sans la pub qui coupe le film bien sûr).

Ibrahima

Modifié par ibrahima
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j'en ai une encore plus efficace: n'allume pas la télé :Smiley_39:

Entièrement d'accord, la télé ca abrutit et ca rammolit le cerveau, d'ailleurs c'est le but...

Sortez, allez vous promener, allez sur internet, allez voir des amis au lieu de vous vautrer devant la lucarne magique!

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Certes, mais quand on voit les records d'audiences affichés, on peut se dire qu'ils ont une certaine notoriété auprès des téléspectateurs...

Notoriété ne veux pas dire fiabilité.

Et puis faut quand même reconnaître que dans le genre nivellement vers le bas, TF1 est champion.

Pour les audiences, ça fait peur de savoir qu'il y a autant de neuneus en France.

Regardez donc ça...assez éloquent

http://www.youtube.com/watch?v=DQRVFILbEi4

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hélas... mdrmdr

mais y aussi beaucoup de caisseux à la con qui oublient ce que c'est qu'un rétroviseur ou un clignotant ! et je ne parle pas de l'usage immodéré du portable au volant, et même maintenant, un nouveau truc : le GPS ! pendant que le clampin moyen regarde son GPS pour chercher sa route => BOUM !

autre aspect du problème : beaucoup de caisseux se sont reconnvertis à la 125, et ça se voit : ils conduisent nimpe !

Tout à fait d'accord.

D'ailleurs j'ai une idée au sujet du GPS: Va falloir renforcer les cours de géographie à l'école pour les générations futures.

D'ici quelques années, plus personnes en France ne saura placer une ville sur une carte de notre beau pays, s'orienter avec une carte routière ou trouver sa route grâce à son sens de l'orientation.

Pour la 125, c'est vrai que c'est assez flagrant. Il suffit de regarder les stat' d'accidents en 2 roues.

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Tout à fait d'accord.

D'ailleurs j'ai une idée au sujet du GPS: Va falloir renforcer les cours de géographie à l'école pour les générations futures.

D'ici quelques années, plus personnes en France ne saura placer une ville sur une carte de notre beau pays, s'orienter avec une carte routière ou trouver sa route grâce à son sens de l'orientation.

Pour la 125, c'est vrai que c'est assez flagrant. Il suffit de regarder les stat' d'accidents en 2 roues.

Ca pourrait bien arriver en effet

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Invité TRAM21

Fais comme moi, regarde une autre chaine......

où y a de la chaîne, y a pas de plaisir... lapleunicheuse

(je suis trèèèèèèèèèès loin...)

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Un rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (INHES)

dimanche 3 juin 2007, 12h58

Constat accablant

des rapports police-population dans le "93"

Par Rémy BELLON

PARIS (AFP) - Un rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (INHES), qui dépend du ministère de l'Intérieur, dresse un constat accablant des relations entre police et population en Seine-Saint-Denis et évoque un "climat d'insécurité permanent", risquant même de s'envenimer.

Ce rapport inédit, auquel l'AFP a eu accès, a été finalisé en décembre 2006 après deux mois d'étude et de rencontres avec des acteurs municipaux, policiers ou magistrats du "93", d'où sont parties les émeutes de 2005.

Il s'agit d'un "document interne qui n'avait pas vocation à être diffusé", a réagi samedi la direction générale de la police nationale (DGPN) selon laquelle "beaucoup a été fait en Seine-Saint-Denis" depuis fin 2006, notamment pour le "renforcement des effectifs" ou "l'accueil dans les commissariats".

La socialiste Ségolène Royal s'est insurgée contre le fait que ce rapport ait été "caché aussi longtemps", évoquant "des vérités qui dérangent".

La "mission d'étude" de l'INHES s'est concentrée sur quatre communes, dont Montfermeil ou Clichy-sous-Bois, où sont implantés des ensembles HLM difficiles. Elle a transmis son rapport en début d'année au ministère de l'Intérieur.

D'emblée, les auteurs indiquent que "les relations actuelles entre la police nationale et la population" en Seine-Saint-Denis "sont difficiles et empreintes de tensions évidentes".

Ils évoquent une "déferlante de violence" avec un "nombre croissant de mineurs" mis en cause dans la délinquance, une "dégradation", voire "parfois une césure" police/population.

L'état réel de la délinquance "révèle une face cachée significative d'un profond malaise": une "hausse considérable des violences", une "baisse discutable des faits constatés", une "violence endémique", ajoutent-ils.

La police se concentre trop sur la lutte contre les stupéfiants ou les clandestins, affirme par ailleurs l'étude, dénonçant une "hausse artificielle" de ses taux d'élucidation, qui donnent "une image agressive" d'elle.

Il souligne un "décalage" entre la "suractivité permamente" de la police et les "réalités subies par la population".

Le "93", soutient l'étude, est dans une situation de "marginalisation croissante" avec une "délinquance hors normes". Un "fossé se creuse avec les autres départements" notamment pour ce qui est des faits violents constatés.

L'étude constate par ailleurs un "faible taux de plaintes" et également une "faible réponse judiciaire vécue, selon les acteurs de terrain, par la population et la police".

Tous les éléments mis en avant dans l'étude ont pour conséquence un "climat d'insécurité permanent entre la police et les habitants des quartiers sensibles".

Les "racines du conflit" sont à chercher dans "l'affablissement du Parti communiste", dont le "93" fut un bastion, "et son réseau associatif (...) actif" ou dans une police "formée avant tout au maintien de l'ordre".

L'INHES demande de "prendre en compte le contexte dans lequel vivent" les "populations fragilisées" du "93" sur les plans économique et social; regrette qu'il n'y ait pas eu "d'analyse" des violences urbaines ou que la police soit perçue comme "partiale" du fait parfois de son "attitude irrespectueuse", à cause des "tensions".

Quelles sont les solutions ? Il faut "renouer les liens avec la population des quartiers", "réorganiser le travail de la police et de ses techniques d'intervention". Un train de mesures est préconisé comme l'accueil dans les commissariats, une "doctrine d'emploi" des policiers et particulièrement des CRS.

La police de proximité, dit aussi l'étude, a eu des "effets positifs incontestables" dans certains secteurs.

Elle observe en conclusion que "les policiers ont ressenti une dégradation des rapports" après les émeutes de 2005.

Sur ce rapport, le syndicat de police Alliance a dénoncé dimanche une "certaine pression de la hiérarchie sur les policiers" en Seine-Saint-Denis, selon Jean-Claude Delage, secrétaire général du deuxième syndicat de gardiens de la paix, pour qui "il ne faut pas confondre politique du résultat et abattage quantitatif".

"Les policiers ne sont pas contre la politique du résultat (NDLR : insufflée par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l'Intérieur) mais il ne faut pas confondre avec l'abattage qui leur est parfois demandé, pour faire du chiffre sur les procès-verbaux, par exemple ce qui est mal ressenti par la population".

Pour Synergie, deuxième syndicat d'officiers de police, "la population en Seine-Saint-Denis attend une réponse judiciaire" à l'insécurité après la divulgation du rapport de l'INHES.

"Il n'y a pas de malaise entre la police et la population du +93+ mais entre les policiers et une population criminogène", a estimé Bruno Beschizza, secrétaire général de Synergie.

Enfin, le Syndicat national des officiers de police (Snop - majoritaire) a déclaré dimanche que la situation décrite par le rapport est "une réalité que (son) syndicat a déjà dénoncée", a indiqué à l'AFP le secrétaire général du Snop Dominique Achispon.

"Il y a des tensions de plus en plus vives en Seine-Saint-Denis", a-t-il dit, "et les officiers subissent dans ce département des pressions tant au niveau des chiffres, du résultat, que de leurs conditions de travail qui se dégradent".

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Invité
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