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katamiaw

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Ce vendredi, le PC fête ses trente ans !

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Ce-vendredi-le-PC-fete-ses-trente-ans-_39382-1905681_actu.Htm

enfin le Personnal Computer IBM 5150 ...

un lecteur de disquette, un écran et 64 ko de RAM

un système d'exploitation de type PC-DOS 1.0

un processeur Intel 8088 ...

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72.000F HT si je me souviens bien,

le jeu de sous-matin Gato était vendu 750FF,

puis on a compris avec vdisk en dos 3.2 comme copier des disquettes avec un seul lecteur !

Modifié par 2D2
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Analyse : vers une nouvelle phase de la crise ?

Pierre Ivorra - L'Humanité

http://www.humanite.fr/social-eco/analyse-vers-une-nouvelle-phase-de-la-crise-477717

La conjonction d’une baisse de la croissance mondiale et d’une exacerbation de l’endettement explique l’instabilité actuelle des marchés financiers et accroît les risques d’un krach sur les titres de dette publique en Europe et aux Etats-Unis.

Les inquiétudes à l’égard de la croissance mondiale ont été sérieusement ravivées cette semaine à la suite de la publication de plusieurs indicateurs révélant un ralentissement économique mondial. La France n’est pas épargnée.

Vendredi 12 août, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a annoncé une stagnation du produit intérieur brut (PIB) français au deuxième trimestre 2011. Ce zéro pointé de la croissance est dû principalement à un recul de la demande intérieure, c’est-à-dire de la consommation des ménages et de celle des administrations publiques. Cela confirme que les politiques de pression sur les salaires et l’emploi et de baisse de la dépense publique, loin de permettre un retour à l’équilibre de l’économie nationale, au contraire, étouffent l’activité en même temps qu’elles plongent les populations dans les difficultés.

Plusieurs autres pays européens sont également sur la pente descendante. La croissance en Espagne reste proche de zéro (+0,2 % au 2e trimestre) de même qu’en Italie (+ 0,3 %). La production industrielle est en baisse un peu partout au sein de l’Union européenne, même en Allemagne. On mesure les dangers dont est porteur le pacte Euro plus d’Angela Merckel et Nicolas Sarkozy qui prône une réduction drastique des dépenses publiques ainsi qu’une mise en cause des droits sociaux.

Lundi 8 août, déjà, une étude de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), l’organisme qui regroupe les principaux pays capitalistes développés, montrait que le climat de dégradation est général. Elle indiquait notamment que les indicateurs « pour le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, le Brésil, la Chine et l’Inde continuent à pointer vers des ralentissements de l’activité économique » tandis que « des signaux plus forts d’inversion des cycles de croissance ont fait leur apparition aux Etats-Unis, au Japon et en Russie ».

Comment expliquer ce début de retournement moins de deux ans après la récession de 2009-2010 ? C’est là le résultat des mesures prises par les gouvernements des grands pays capitalistes pour faire face à la crise. La nécessité une intervention publique inédite n’est pas en cause. Ce qui pose problème, c’est sa nature. Elle a visé essentiellement à voler au secours du système financier et des grands groupes sans que des conditions soient posées permettant de réformer leur gestion et leurs finalités. Des milliers de milliards de dollars, d’euros, de yens ont été injectés sans garde-fous. Le redressement de la rentabilité qu’ils ont favorisé a été obtenu contre l’emploi, les salaires, l’investissement, les services publics, ce qui explique les difficultés actuelles de la croissance. Cela a également conduit à un gonflement sans précédent des dettes publiques et sociales.

C’est ce triptyque : croissance faible, endettement public fort et groupes privés disposant d’énormes liquidités, qui explique à la fois le krach boursier de ces derniers jours et la spéculation qui sévit particulièrement sur les dettes publiques de la zone euro. Ainsi, les groupes regroupés au sein du CAC 40 parisien disposent-ils de 170 milliards de trésorerie. A quoi les utilisent-ils sinon à spéculer ? En même temps, les fonds américains, qui bénéficient de la part de la banque centrale des Etats-Unis de conditions de financement idéales, jouent leur propre partition et sont au cœur des mouvements spéculatifs. Ils ne seraient guère désespérés si cela aboutissait à un éclatement de la zone euro.

Pourtant, les Etats-Unis ne sont pas eux-mêmes à l’abri même s’ils disposent de l’arme suprême : un dollar, clé de voute du système monétaire international, qu’ils peuvent émettre à volonté afin de payer leurs dettes, qu’ils peuvent faire baisser pour « voler » de la croissance aux autres pays. En même temps, ce jeu est très dangereux, y compris pour les Etats-Unis. L’envolée des dettes dans un contexte économique quasi déclinant attise les risques d’un krach sans précédent sur les titres de dettes publiques.

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La Chine profite de la crise pour asseoir sa puissance

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/12/la-chine-profite-de-la-crise-pour-asseoir-sa-puissance_1559117_3234.html#ens_id=1216746

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Enfin le dindon de la farce c'est toujours le citoyen-consommateur...

L'Observatoire des prix et des marges agricoles pointe la responsabilité de la distribution

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0201465401872-l-observatoire-des-prix-et-des-marges-agricoles-pointe-la-responsabilite-de-la-distribution-186047.php

Philippe Chalmin, expert des matières premières agricoles, présente aujourd'hui son rapport final sur l'évolution des prix et des marges dans l'alimentation.

Il met en lumière l'importance et la constance des marges de la distribution sur dix ans quels que soient les prix payés aux agriculteurs.

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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/12/contre-la-dette-pour-l-emploi-ma-regle-d-or_1558928_3232.html

Contre la dette, pour l'emploi : ma "règle d'or"

En pleine crise de l'endettement et de la spéculation, M. Sarkozy réclame une limitation constitutionnelle des déficits. Le sérieux en matière financière est une révélation tardive pour celui qui, à quelques mois du jugement des Français, cherche d'abord à faire oublier sa responsabilité, celle d'un endettement qui aura doublé au cours des dix dernières années de gestion UMP.

La "règle d'or" qui est proposée, bien peu contraignante en vérité, est d'abord un exercice de communication dont le procédé n'est pas nouveau et le discours classique : la gauche pousserait au déficit des finances publiques tandis que la droite les ramènerait à l'équilibre.

Dispendieux contre sérieux, poches percées contre caisses remplies, c'est la fable de l'UMP pour 2012. Hélas pour la droite, cette fiction se heurte aux faits, d'autant plus têtus qu'il s'agit de chiffres incontestables.

Les précédents sont accablants pour les conservateurs d'ici et d'ailleurs. Aux Etats-Unis, Reagan et Bush ont creusé les déficits que Clinton dut résorber, et c'est désormais Obama qui doit faire face à l'irresponsabilité des républicains. En France, c'est Edouard Balladur, premier ministre secondé par son ministre du budget Nicolas Sarkozy, qui augmenta la dette de 50 % entre 1993 et 1995.

Alain Juppé parla à l'époque d'une gestion "calamiteuse", et c'est la gauche qui fit baisser le poids de la dette dans le produit intérieur brut (PIB) entre 1997 et 2002. Sur l'ensemble de la période 1981-2011, la dette est passée de 21 % à 82 % du PIB : 75 % de la hausse s'est produite sous une gouvernance de droite !

Les résultats récents sont plus implacables encore pour l'actuelle majorité. Depuis 2002, les deux tiers de l'endettement sont dus aux cadeaux fiscaux accordés à une minorité de privilégiés, comme l'a établi la Cour des comptes.

Même en retranchant les 100 ou 150 milliards d'euros de dette liée à la crise financière de l'automne 2008, les années Sarkozy resteront celles de l'explosion historique de la dette.

Autre point noir : le déficit de la Sécurité sociale. Lorsque j'ai quitté le ministère des affaires sociales fin 2000, les comptes sociaux étaient non seulement rétablis, mais en excédent. Deux présidents et sept ministres UMP plus tard, le seul déficit de la Sécurité sociale atteint 25 milliards d'euros !

La prétendue "règle d'or" révèle l'aplomb de son initiateur : non content de l'avoir négligée depuis qu'il préside le pays, lui-même se garde bien d'en appliquer la logique dès à présent ! Bien sûr, le gouvernement a adressé à la Commission européenne un programme de retour des déficits sous l'étiage des 3 % en 2013.

L'ennui est que personne - ni à Bercy, ni à Bruxelles, ni à Berlin - n'estime crédibles les hypothèses qui fondent cette promesse. La hausse "spontanée" des rentrées fiscales de l'Etat affichée à 7 % en 2013, alors même que ne sont prévus ni changement de taux ou d'assiette, ni aucune remise en cause des cadeaux aux plus hauts revenus ou aux très grandes entreprises ? Irréaliste, évidemment !

Quant à une croissance de 2,5 %, faute de politique économique favorable à l'emploi, à la consommation des ménages et à l'investissement des entreprises, elle est désormais improbable, comme en témoignent, hélas, les mauvais résultats enregistrés au deuxième trimestre.

La vérité est que la politique actuelle est une impasse. Sans croissance, dette et déficits ne se réduiront pas ; sans ressources nouvelles, les coupes aveugles dans les dépenses aggraveront la crise.

Même si la situation n'est pas la même, le scénario grec l'enseigne à tous les pays européens. Les résultats en France sont mauvais parce que la politique est mauvaise. Il faut en changer. Et il y a urgence.

Si le président sortant a le souci sincère de l'intérêt national, si pour une fois il joint les actes à la communication, il lui faut prendre plusieurs décisions positives, et cela dès maintenant et pour le budget 2012. J'en propose trois, qui pourraient relancer la croissance et l'emploi tout en réduisant les déficits.

Tout d'abord, supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires, véritable hérésie économique qui bloque les embauches - comme vient de le montrer un rapport parlementaire -, pour financer immédiatement un grand plan de création d'emplois pour les jeunes dans les secteurs de l'innovation sociale et environnementale.

Deuxième mesure, abaisser à 20 % l'impôt sur les sociétés des entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices, et l'augmenter sur celles qui privilégient les dividendes : l'investissement s'en trouvera dynamisé principalement dans les PME, sans coût pour les finances publiques.

Et, enfin, engager un premier train de réduction véritable des niches fiscales. Députés et sénateurs socialistes ont fait de nombreuses propositions, chaque fois repoussées par le gouvernement : la niche Copé sur les plus-values de cessions de filiales pour les holdings, la réduction de l'impôt sur la fortune, le rapprochement de l'imposition des revenus du capital avec ceux du travail... plus de 10 milliards d'euros peuvent être, dès 2012, utilement récupérés pour les comptes publics sans impact négatif pour les classes moyennes et pour l'économie réelle.

Au-delà de l'urgence, il faudra aller plus loin. Il y a un chemin pour sortir notre pays de la crise. Il consiste à s'attaquer en même temps aux trois déficits dont la France souffre : déficit des finances publiques, déficit d'emploi, déficit de compétitivité. C'est en agissant rapidement sur l'emploi et l'investissement que nous rétablirons la confiance et la croissance.

C'est par une action continue en matière d'innovation et par une nouvelle ambition industrielle que nous nous imposerons dans la compétition mondiale. Et c'est par une croissance durable associée à une gestion sérieuse de l'argent public que nous réduirons dette et déficits. Concrètement, comment y parvenir ?

Forte du soutien des Français, je procéderai à une profonde réforme de la fiscalité qui l'adapte aux exigences de justice, de modernité et d'efficacité.

Pour les particuliers, la réforme sera conduite avec une idée-force : à revenu égal, impôt égal, ce qui signifie que les revenus du capital cesseront d'être moins taxés que ceux du travail, et que le caractère progressif de l'impôt sera rétabli, restaurant ainsi la justice sans laquelle les efforts ne sont que bénéfices pour quelques-uns et sacrifices pour la majorité des Français.

Ces mêmes principes nous conduiront à supprimer nombre de niches fiscales - comme le Fonds monétaire international (FMI) nous y invite. Soixante-dix milliards de cadeaux fiscaux ont été accordés depuis 2002, qui n'ont rien apporté à notre pays et ont souvent contribué à creuser les inégalités.

Nous annulerons 50 milliards de ces dépenses inefficaces économiquement et injustes socialement. J'allouerai ses ressources pour moitié à la baisse du déficit et pour moitié aux financements des priorités qui sont les miennes, au premier rang desquelles l'emploi, l'école et la sécurité.

Oui, il faudra assumer que certaines politiques, essentielles pour la croissance, ou malmenées par M. Sarkozy, reçoivent des moyens nouveaux. Toutefois - c'est un engagement que je prends - il ne s'agira pas le plus souvent de dépenses additionnelles, mais de nouvelles approches qui rendent plus performante l'action publique. Ainsi, je réorienterai vers la construction de logements sociaux et l'accession sociale à la propriété les marges dégagées par la réduction des avantages fiscaux qui ne font qu'alimenter la spéculation immobilière.

Pour stimuler la compétitivité, au-delà des mesures d'urgence, je rehausserai l'effort de recherche publique et privée ; j'engagerai enfin la transition énergétique du pays ; je créerai une Banque publique d'investissement sous forme de fonds régionaux qui soutiendra filières d'avenir, industries stratégiques et PME ; je défendrai la création d'un gouvernement économique européen, d'une politique commerciale imposant la réciprocité des règles et des sauvegardes et ainsi que d'une régulation ferme du système financier.

La règle pour les 50 milliards de niches fiscales, je l'appliquerai aussi aux fruits de la croissance : 50 % pour le désendettement, 50 % pour les investissements du futur, voilà ma "règle d'or", celle que je suivrai avec constance et détermination si je suis élue présidente. Et c'est ainsi que je respecterai l'engagement européen de la France d'un retour de ses déficits en dessous de 3 % en 2013. Et c'est ainsi que notre pays renouera avec la croissance, l'emploi et le progrès.

Parce que la situation de notre pays est grave, et parce que des dégâts considérables peuvent à nouveau lui être causés dans les mois qui viennent si l'on continue à faire fausse route comme aujourd'hui, je dis à M. Sarkozy de ne pas perdre de temps dans de faux débats sur une pseudo-règle qui ne règle rien. Il est temps de passer aux actes pour réduire les déficits et pour soutenir la croissance et l'emploi. Dans une démocratie, le débat avec l'opposition doit être naturel. C'est ma conception de la politique. Je fais aujourd'hui des propositions précises. Discutons-en, dans l'intérêt de notre pays

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Le long passé de la dette publique

par Gérard Béaur

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/13/le-long-passe-de-la-dette-publique_1559248_3232.html#ens_id=1216746

Le problème de la dette publique surgit aujourd'hui avec une extrême urgence sur la scène économique, politique et médiatique. Par un jeu de dominos pervers, plusieurs pays de la Communauté européenne sont au bord de la banqueroute (Irlande, Grèce) ou mis en danger par l'explosion de leur dette publique (Portugal, Espagne, Italie), tandis que les Etats-Unis sont minés par leur déficit abyssal.

L'acuité de la crise financière et le désarroi des politiques incapables de la jugulerexpliquent la panique qui a saisi les marchés et l'angoisse qui a envahi les citoyens. Non que la question de la dette américaine ou du déficit des Etats européens ait été ignorée au moment du traité de Maastricht, en 1992, mais la tournure prise par les événements depuis 2008 lui confère le statut peu enviable de péril inouï.

C'est la monnaie unique et la construction européenne qui se trouvent menacées ; au-delà, c'est tout le système économique qui se lézarde sous nos yeux. Pourtant, la dette publique a un très long passé, riche de défauts de paiement, de réformes ratées, mais aussi de rétablissements spectaculaires. Il n'est pas indifférent derappeler que peu d'Etats ont pu se passer de dette publique. Pourtant, si l'Empire romain fut sans cesse à la recherche d'argent, il n'a jamais mobilisé des créances négociables sur un marché pour se financer et s'il y eut des emprunts, ils furent effectués de manière ponctuelle, sans qu'il y ait la moindre velléité de s'appuyer sur une dette d'Etat permanente.

Au Moyen Age, ce sont les cités italiennes (Venise, Florence...) qui ont été les instigatrices d'un système de dette publique. Le besoin de payer des mercenaires pour les conflits incessants entre les cités, et la présence de marchands riches, disposant de réseaux bancaires tentaculaires, incitaient à user de cette commodité financière.

Le procédé, assorti d'une certaine confusion entre les deniers publics et les deniers des grandes familles, avait le mérite de fournir aux marchands (florentins et autres...) une excellente occasion de s'enrichir davantage, comme à tous les créanciers. Il avait l'inconvénient d'alimenter des rivalités meurtrières entre factions et des troubles sévères.

Forts de leur fortune personnelle, les banquiers italiens prêtaient à toute l'Europe. Cela n'allait pas sans risque. Lorsque le roi d'Angleterre, Edouard III, fut incapable de payer ses dettes au début de la guerre de Cent Ans, ce sont les grandes banques italiennes qui lui avaient prêté inconsidérément qui en firent les frais. Elles firent faillite, sans que personne ne se sente obligé de voler à leur secours. Il existe donc un excellent moyen de se débarrasser de la dette publique, c'est de ne paspayer ses créanciers et cette panacée fut réutilisée à plusieurs reprises ultérieurement. Inconvénient : par la suite, les prêteurs ne se précipitent pas forcément pour apporter de nouveau leur argent à l'Etat impécunieux.

En France, Saint Louis fut le premier à endetter lourdement l'Etat. Ses successeurs accrurent le problème par une politique de renforcement de l'autorité royale et d'intervention hors du royaume. On connaît la réputation de Philippe le Bel, "le roi faux-monnayeur". Capter une partie du métal en circulation par des refontes successives, jouer sur la monnaie par des dévaluations et des réévaluations incessantes, c'est la troisième méthode pour contourner le problème.

Jusqu'à Louis XIV et la Régence incluse, tous les monarques français useront de cette solution. Mais cela ne suffisait pas. Philippe le Bel est connu aussi pour avoirpersécuté les juifs et les Templiers. Il s'agissait bien pour lui non seulement de ne pas payer sa dette mais de mettre la main sur les biens de ses créanciers. Lespressurer ou leur extorquer des fonds constitue des parades efficaces.

Au cours des siècles qui suivirent, si les besoins croissants de la monarchie étaient à peu près couverts en temps de paix par le prélèvement fiscal issu des désastres de la guerre de Cent Ans, la dette se creusait à chaque conflit majeur. Une grande partie de ce crédit était drainée par les emprunts sur l'Hôtel de Ville àpartir de François Ier, et par la mise en vente des offices.

Les premiers passaient par le canal de la Ville de Paris qui offrait plus de garanties pour les prêteurs que le pouvoir royal. La seconde consistait à pourvoir les charges (les fonctions administratives) à titre onéreux, en sachant qu'elles étaient cessibles sur un marché et transmissibles. On avait carrément basculé d'une dette d'Etat qui ne disait pas son nom à une véritable dette publique concurrente de celle que pouvaient servir jusque-là les financiers.

Pendant les premières années du règne de Louis XIV, la dette resta contenue par une politique d'économie sur la gestion des finances et une politique douanière agressive inspirées par Colbert. La réduction de la dépense publique et le protectionnisme représentent donc deux autres issues possibles. Malheureusement, à la mort de Louis XIV, à la suite de longues et difficiles guerres, la dette atteignait de nouveau des niveaux inquiétants. On peut l'estimer à quelque 3 milliards de livres, disons une bonne dizaine d'années de revenus de l'Etat, peut-être 80 % du produit intérieur brut (PIB), tandis que le service écrasant de la dette expliquait largement un déficit évalué à 80 millions par an.

Pour faire face à cette situation, le pouvoir actionna plusieurs leviers. Après avoirfait examiner les comptes, le roi imposa des amendes aux financiers ou agents du fisc, accusés d'avoir extorqué des fonds pendant les années de détresse financière du règne de Louis XIV. Il entreprit, ensuite, de réorganiser l'administration fiscale pour faire des économies dans l'appareil de gestion des deniers publics. Mais tout cela ne constituait que des expédients.

Le gouvernement du régent crut avoir trouvé la solution avec le système de Law. L'émission de papier-monnaie par une banque d'Etat, couplée avec la création d'une compagnie par actions, permit de rembourser les créanciers et de payer les fournisseurs. Au total, environ 2,5 milliards de livres de papier-monnaie furent émis. La faillite du système, en 1720, remit tout en cause. Après la banqueroute, on dutprocéder à un apurement des comptes et indemniser au mieux les déposants, tandis qu'une chasse aux spéculateurs rapportait près de 200 millions de livres.

A l'issue de ce désastre, le Trésor ne fut pas totalement perdant puisque la dette fut réduite de moitié. L'émission de monnaie papier est donc un autre moyen derésoudre des problèmes financiers, quand bien même les effets pervers de cette médication ne sauraient être ignorés : hausse des prix et des taux d'intérêt...

Durant le XVIIIe siècle, le problème de la dette héritée et accrue par les besoins croissants de l'Etat et par les guerres hanta les gouvernements. Les contrôleurs des finances parlèrent sans cesse de réforme fiscale sans l'entreprendre, tant la suppression du privilège dont disposaient les plus riches (noblesse en tête) suscitait d'opposition, et tant l'alourdissement de la charge sur certaines provinces mieux traitées que les autres était politiquement explosif. Il fallut emprunter et l'on eut recours à d'autres canaux, notamment la création de plus en plus intense de rentes viagères qui s'avérèrent désastreuses pour le Trésor.

En 1788, la dette se montait à environ 4 milliards de livres, alors que les recettes de l'Etat n'excédaient guère 500 millions et que les dépenses atteignaient 630 millions. Pour autant qu'on puisse le calculer, elle dépassait certainement 80 % du PIB. Il faut dire que l'intervention française dans la guerre d'indépendance américaine, à elle seule, coûta 1 milliard. A ce moment, le service de la dette absorbait environ la moitié du budget et l'endettement s'accroissait de manière inexorable. Il fallut serésigner à convoquer les états généraux pour demander des subsides. La suite est connue, sur le plan politique.

Sur le plan financier, l'assemblée proclama l'égalité de tous devant l'impôt et entreprit d'unifier à l'échelle du royaume le prélèvement fiscal. Pour éteindre la dette, elle confisqua les biens du clergé, que l'on peut estimer à 3 milliards de livres, avec l'engagement de prendre à son compte les charges qui incombaient jusque-là à l'Eglise : le culte, l'assistance et l'enseignement. Pour effectuer cette vente des biens dits nationaux dans de bonnes conditions, elle émit des billets destinés à les payer, les assignats. L'impossible réforme fiscale avait été réalisée et la dette était destinée à s'éteindre. Malheureusement ce beau scénario s'effondra rapidement.

La fuite du roi, puis la guerre, les troubles et enfin la désorganisation de l'administration fiscale eurent raison du redressement financier. L'assignat se déprécia rapidement, les dépenses montèrent de manière exponentielle, enfin non seulement le niveau des contributions destinées à remplacer les impositions de l'Ancien Régime fut fixé trop bas mais les Français ne payèrent quasiment plus rien pendant près de dix ans, ou alors en monnaie dévalorisée.

Le gouvernement révolutionnaire, acculé, transforma les assignats en papier-monnaie et en émit de manière massive (près de 50 milliards au total) pour faireface à ses dépenses. Il concourut ainsi à l'avilissement de la monnaie papier, avant de la supprimer en 1797, lorsque sa valeur tomba quasiment à zéro.

En 1797, le Directoire dut se résoudre à une banqueroute dite des deux tiers. En simplifiant, il se débarrassait d'un trait de plume de la plus grande partie de la dette en garantissant le paiement d'une rente réglée "rubis sur l'ongle" pour le tiers restant. En réalité, des mesures d'accompagnement furent prises qui permirent dedésembourber les finances de l'Etat : création de nouveaux impôts, réorganisation ferme de l'administration des finances, mise en confiance des banquiers dépositaires de la dette qui offrirent au Consulat et à l'Empire un budget assaini, conforté par l'arrêt provisoire des hostilités.

En jetant un regard rétrospectif sur cette longue histoire, on peut tirer quelques leçons simples. La dette publique sort tout droit des dépenses extravagantes induites par les grands conflits, et cette règle se vérifia aussi bien avec la première qu'avec la seconde guerre mondiale, mais elle se trouve confortée chaque fois qu'une crise économique ampute les ressources de l'Etat. Ce fut le cas à la fin du règne de Louis XIV comme pendant la Révolution, quand la récession économique conjugua ses effets avec la guerre.

Cependant, l'endettement de l'Etat est devenu chronique car ses dépenses se sont accrues et il est politiquement délicat de taxer les citoyens au niveau que requiert le financement. Deux postes sont devenus importants : le soutien à l'activité économique, notamment en cas de récession, au moins depuis 1929 ; les dépenses sociales induites par l'Etat-providence, au moins depuis Bismarck en Allemagne. Un troisième vient d'apparaître inopinément : le secours des banques mises en péril par l'absence de toute régulation.

Sauf en cas de guerre, et encore, la dette publique ne devenait insupportable qu'à la suite des errances antérieures de la politique financière et budgétaire. Si la monarchie succomba, c'est parce qu'elle ne fut pas capable de supprimer les avantages fiscaux des privilégiés. Le gaspillage des fonds publics, l'absence de système fiscal performant, l'incapacité à traquer la fraude, les politiques laxistes qui consistent à favoriser certaines catégories sociales ou certains lobbies sont les voies d'entrée d'un endettement excessif.

A partir d'un certain niveau de dette, celle-ci devenait incontrôlable puisque son service interdisait de la rembourser. Pour surmonter leur déficit, les Etats ont employé plusieurs remèdes mais il faut admettre que ceux-ci ont rarement été simples et jamais indolores. Trois chemins tortueux se sont offerts et s'offrent encore aux politiques : ne pas rembourser la dette ou la phagocyter, faire des économies, trouver des ressources supplémentaires.

- L'exécution des créanciers ou l'extorsion de fonds étant a priori exclus, la banqueroute ou l'inflation, en suivant l'exemple de Law ou de l'assignat. Elles permettent de spolier violemment ou en douceur les créanciers. L'inflation fut encore très efficace après les deux guerres mondiales mais on en entrevoit les effets indésirables.

- Une politique d'économies et de réductions des dépenses. Mais, de même que le non-financement de la guerre entraînait inéluctablement la défaite, de même les réductions de dépenses publiques débouchent facilement sur des troubles sociaux et une contraction économique, qui, à son tour, peut réduire les recettes fiscales.

- La taxation de pays occupés n'étant plus acceptable, l'aide des autres pays ou d'institutions internationales, sous forme de prêts ou de remises de dettes.

- La dévaluation ou, plus exactement, de nos jours, la dépréciation de la monnaie. Elle entretient l'espoir que la relance des exportations relancera l'économie et apportera des rentrées d'argent mais ses conséquences politiques peuvent êtrenéfastes.

- La vente des offices étant obsolète, le prélèvement fiscal, avec le sempiternel dilemme que connut si bien l'Ancien Régime : alourdir la charge, ce qui est économiquement et politiquement mal avisé ; élargir l'assiette en éliminant l'économie souterraine et en basculant vers une imposition forte des hauts revenus. Au-delà, il y a en ligne de mire une harmonisation des systèmes fiscaux (et sociaux) et une régularisation des flux de capitaux. De ce modèle historique rêvé, on est encore fort loin.

Gérard Béaur est directeur de recherches au CNRS et à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

Ancien président de l'Association française des historiens économistes de 2001 à 2004, il a notamment coédité "La Dette publique dans l'histoire" (Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 2006), ainsi que "Fraude, contrefaçon et contrebande de l'Antiquité à nos jours" (Droz, 2006).

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La question de la Fin de Vie...

La SFAP déplore la "méconnaissance" de la loi

La Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a déploré, dimanche 14 août, "la méconnaissance" de la loi de 2005 sur la fin de vie que révéleraient les réactions à l'affaire de Bayonne.

La SFAP rappelle que "l'acharnement thérapeutique est formellement condamné" ; que "le soulagement des douleurs est obligatoire" ; que "si un malade exprime le souhait d'arrêter les traitements, le médecin doit respecter sa volonté" ; et que "si un malade en fin de vie ne peut pas s'exprimer, sa personne de confiance ou, à défaut, l'entourage, peut témoigner de ce qu'aurait été sa volonté. Après en avoir pris connaissance, le médecin doit alors consulter l'équipe soignante, puis un confrère, avant de prendre la décision d'arrêter les traitements visant à prolonger la vie".

source :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/15/euthanasie-un-medecin-qui-confond-ses-convictions-avec-des-certitudes-c-est-dangereux_1559654_3224.html#ens_id=1558674

Le site de la SFAP :

http://www.sfap.org/

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Algues Vertes

La Vérité et la trasparence sont une exigence !

Mort de Thierry Morfoisse. Des parents avides de vérité

http://www.letelegra...011-1400858.php

Deux ans après la disparition de Thierry, leur fils unique, Jeanne et Claude Morfoisse sont toujours sans réponses. Convaincus que la mort de leur fils est due aux algues vertes, ils se battent pour que la vérité éclate et pour qu'ils puissent enfin faire leur deuil.

Le 22 juillet 2009, Thierry Morfoisse décédait d'un oedème pulmonaire et d'une crise cardiaque, à Binic. Chauffeur routier, le Guingampais avait déchargé, dans la journée, trois bennes d'algues vertes à la plate-forme de Lantic. L'enquête avait conclu à une mort naturelle. La famille et les scientifiques en doutent et pointent du doigt les algues vertes.

Faire enfin leur deuil

Deux ans après, Jeanne, 72ans, et Claude, 73 ans, se battent pour découvrir la vérité sur la mort de leur fils unique, enterré au cimetière de LaChesnaie, à Guingamp. Depuis la disparition de Thierry, Jeanne n'a plus quitté la couleur du deuil.

«Ils veulent qu'on leur rende la mort et la mémoire de leur fils», explique Mona Bras, membre du collectif de soutien à la famille Morfoisse. Et surtout, le couple attend des réponses à leurs innombrables interrogations. Dès le début, «on nous a caché la vérité», explique cette mère meurtrie par le chagrin. «Notre fils est mort à 15h30, et nous n'avons été prévenus qu'à 18h40. Nous n'avons pu le voir que le lendemain matin».

Une autopsie réalisée deux mois après

«On a dit qu'il était décédé de mort naturelle mais, deux mois après, une autopsie a été réalisée. C'est quand même curieux», note Mona Bras. Une autopsie réalisée dans des conditions plutôt mystérieuses, puisque la famille n'a jamais donné l'autorisation d'exhumer le corps et ne sait pas de qui vient cette demande.

C'est par un coup de fil, en septembre2009, que Carolane, la fille de Thierry, apprend que le corps de son père est à Rennes. C'est le choc. Une fois de plus, la famille est mise à l'écart et ne trouve que des portes closes lorsqu'elle souhaite obtenir des explications. Malgré des taux élevés d'hydrogène sulfuré dans le sang, trouvé lors de l'autopsie, la mort naturelle est confirmée et le dossier à nouveau classé.

Le dossier au Pôle santé de Paris

La famille a déposé une plainte contre X et attend que le Pôle santé de Paris rouvre le dossier. «Personne ne comprend notre peine. Nous voulons que l'on reconnaisse qu'il est mort du travail et au travail», expliquent Claude et Jeanne. «Il n'y a pas de débat, M.Morfoisse est mort d'avoir respiré du gaz sulfuré pendant une journée», conclut Mona Bras.

Dossier Algues Vertes Le Télégramme

http://www.letelegramme.com/tag/sangliers%20morts

Modifié par Dom Le Trappeur
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Record de rachat de dettes publiques pour la BCE

La Banque Centrale Européenne a annoncé lundi avoir acheté pour 22 milliards d'obligations publiques de la zone euro, afin de limiter la spéculation sur les taux d'intérêts.

http://www.liberatio...ues-pour-la-bce

Jean-Luc Mélenchon: «Rassurer les productifs, et non pas la finance »

http://www.humanite....inance-»-477683

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle voit dans la crise de la dette autant une source de tensions qu’un autre possible. À une condition : « Place au peuple ! »

Pierre Laurent: « Il y a un grand mensonge sur les responsabilités de cette crise »

Après l’addition sociale présentée aux peuples par les gouvernements, voici que se profile une « addition démocratique », dénonce le secrétaire national du PCF.

http://www.humanite....e%C2%A0»-477596

Economie. La crise financière en dix questions

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/economie-la-crise-financiere-en-dix-questions-16-08-2011-1400823.php

Modifié par Dom Le Trappeur
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OOOOOOOuuuuuuFFFFFFF !

Cantal. Une sexagénaire au volant avec 5,76g/L d'alcool dans le sang

http://www.letelegra...011-1401594.php

Une conductrice âgée d'une soixantaine d'années a été interpellée dimanche sur une route du Cantal, avec un taux de 5,76 grammes d'alcool par litre de sang.

Alertés par sa conduite irrégulière, les gendarmes d'Aurillac ont stoppé l'automobiliste alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre une route départementale, a précisé le parquet d'Aurillac, confirmant une information parue sur le site internet du quotidien La Montagne.

Ne parvenant pas à faire souffler la conductrice dans l'éthylotest, ils ont conduit cette dernière à l'hôpital d'Aurillac, où une prise de sang a permis d'établir son taux d'alcoolémie. La sexagénaire, dont le permis de conduire a été confisqué, était toujours hospitalisée hier soir.

"Elle sera entendue par les gendarmes dès qu'elle sera en état", a indiqué le parquet, ajoutant qu'il lui faudrait "au moins 48 heures" pour redevenir sobre.

La conductrice encourt une peine maximale de deux ans de prison et de trois ans de suspension ou d'annulation de permis.

Modifié par Dom Le Trappeur
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Je sens que cette affaire va tourner à l'affaire d'Etat avant peu...

Juste une question : qu'est-ce qu' "un périmètre de sécurité" à la descente de la rame dans laquelle se trouvait Omar Sy pour pouvoir appréhender un voyageur sans billet

et comment font les autres voyageurs (ayant un billet) pour passer ?

http://fr.news.yahoo.com/omar-sy-d-omar-fred-interpellé-à-gare-105016499.html

Le comédien Omar Sy, notamment connu pour le duo comique «Omar et Fred», a été brièvement interpellé après une altercation lundi soir avec des agents de sécurité de la SNCF à Paris à la gare de Lyon, a-t-on appris mardi de source policière.

L'altercation a eu lieu vers 21h alors que le comédien souhaitait descendre de son train en provenance de Marseille, selon la même source.

Les agents de la SNCF venaient de mettre en place «un périmètre de sécurité» à la descente de la rame dans laquelle se trouvait Omar Sy pour pouvoir appréhender un voyageur sans billet. Une échauffourée aurait alors éclaté entre le comédien et l'un des agents. La police est intervenue et a interpellé Omar Sy qui a ensuite été conduit à l'Unité de traitement judiciaire (UTJ) de la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la Gare de Lyon.

Auditionné pendant une heure, il est reparti libre mais sera de nouveau convoqué le 18 août dans ces mêmes locaux, selon la même source.

et une réaction sur le site du Figaro...

emma appert :

Bonjour,

Pour avoir été présente lors de cette interpellation, je souhaites souligner le comportement agressif et déplacé des autorités. Je n'avais pas reconnu l'acteur, mais de part sa notoriété, l'incident est relaté dans la presse, peut être cela permettra t il de relever un abus d'autorité?

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/16/97001-20110816FILWWW00299-un-comedien-d-omar-et-fred-interpelle.php

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Citoyens, la loi nous protège...

enfin, un peu...

Non, la police ne va pas tirer à balles réelles sur les manifs

http://www.rue89.com/hoax/2011/08/16/non-la-police-ne-va-pas-tirer-a-balles-reelles-sur-les-manifs-217976

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Nous serons 7 milliards de Terriens avant la fin de l'année

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Nous-serons-7-milliards-de-Terriens-avant-la-fin-de-l-annee_6346-1910396-fils-tous_filDMA.Htm

La population mondiale va franchir le seuil des 7 milliards d'habitants en 2011 et si la croissance démographique en moyenne ralentit, elle reste très forte en Afrique, selon une étude bisannuelle de l'Institut national d'études démographiques (Ined) publiée jeudi.

Le cap des 6 milliards avait été dépassé en 1999. Il aura fallu douze ans pour atteindre les 7 milliards mais il faudra 14 ans pour arriver à 8 milliards. Ensuite la population du globe devrait se stabiliser, dans un siècle, autour de 9 à 10 milliards, selon les projections de l'institut français qui réalise ses propres études en parallèle à celles réalisées par les Nations Unie, la Banque mondiale ou d'autres grands instituts nationaux.

La croissance diminue

La croissance démographique mondiale va descendre en 2011 à 1,1%, selon les estimations de l'Ined, alors qu'elle était grimpée, il y a 50 ans, à un maximum de 2%.

Le ralentissement de cette croissance s'explique par la diminution du taux de fécondité mondial, tombé à 2,5 enfants par femme en moyenne contre 5 enfants en 1950. Mais les différences sont énormes, entre par exemple le Niger (7 enfants par femme) alors qu'à Taïwan le taux est de 0,9.

Un humain sur trois sera Africain dans un siècle

La population du continent africain (Afrique du Nord comprise) pourrait, selon l'Ined plus que quadrupler en un siècle, pour passer de 800 millions en 2000 à 3,6 milliards en 2100, et ce malgré la forte mortalité due au sida. «Dans moins d'un siècle un habitant sur trois vivra en Afrique, contre un sur sept aujourd'hui», a indiqué à l'AFP le chercheur Gilles Pison, auteur de l'étude.

La moitié des humains dans sept pays

Actuellement le «G7» des pays les plus peuplés est composé de la Chine (1,33 milliard) devant l'Inde (1,17) les Etats Unis (306,8 millions), l'Indonésie (243,3), le Brésil (191,5), le Pakistan (180,8) et le Nigeria (162,3). Ces sept pays représentent à eux seuls, avec 3,59 milliards d'habitants, plus de la moitié de la population mondiale.

La Chine dépassée par l'Inde dans dix ans

Dans moins de dix ans, la Chine sera dépassée, selon les projections de l'institut, par l'Inde qui enregistre tous les ans près de 28 millions de naissances, contre 16,3 millions pour la Chine.

En 2050 le classement des pays les plus peuplés devrait être sensiblement modifié avec l'Inde en tête (1,69 milliard) devant une Chine moins peuplée (1,31) et le Nigeria qui, avec 433 millions d'habitants, passera devant les Etats Unis (423).

L'Union européenne (27 pays) compte actuellement 502,2 millions d'habitants mais n'en comptera guère plus (513) en 2050, alors que la France (métropole) atteindra 72 millions.

Le Japon, champion de l'espérance de vie

En termes de vieillissement de la population le Japon est aujourd'hui en tête avec 23% de 65 ans et plus, devant l'Allemagne (21%).

Le Japon est aussi le pays où l'espérance de vie à la naissance est la plus élevée (83 ans). La France est à la 9e place (82 ans), au-dessus de la moyenne de l'Union européenne (80 ans). L'espérance de vie, en moyenne mondiale, est de 70 ans, mais elle reste particulièrement basse en Afrique, surtout au Zimbabwe (46 ans). Pour l'Afghanistan, elle est évaluée à 44 ans.

Le Pakistan se hissera à la cinquième place devant l'Indonésie tandis que le Bangladesh accèdera à la septième place devant le Brésil.

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Excellent...

« Allô, bonjour… Je voudrais donner de l'argent à l'Etat » (1/2)

http://www.rue89.com/2011/08/17/allo-bonjour-je-voudrais-donner-de-largent-a-letat-12-218156

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"Omar Sy va porter plainte contre la SNCF"

http://fr.news.yahoo.com/omar-sy-va-porter-plainte-contre-sncf-064100054.html

Le comédien Omar Sy , brièvement interpellé après une altercation lundi soir avec des agents de sécurité de la SNCF à Paris , à la gare de Lyon, va saisir le procureur de la République pour « faits de violence et d'abus d'autorité », a annoncé mercredi son avocat. Dans un communiqué, Me Patrick Klugman a précisé que les agents de la sécurité de la SNCF, « sans aucune raison ou justification et en violation de toutes les règles déontologiques applicables », ont « tenté de faire usage de gaz lacrymogène, d'un tonfa (bâton de défense, ndlr) et de menottes ».

Selon son avocat, Omar Sy « n'a nullement fait l'objet d'une interpellation mais a été conduit devant des policiers afin d'être entendu ultérieurement sur les faits ». Me Klugman a assuré que son client se rendra à la convocation de la police prévue jeudi. Selon la police, l'altercation s'est produite lundi vers 21 heures, au moment où le comédien souhaitait descendre de son train en provenance de Marseille. Omar Sy aurait franchi un « périmètre de sécurité » mis en place par des agents de sécurité de la SNCF, qui souhaitaient appréhender un voyageur sans billet se trouvant dans la même rame que le comédien, a précisé cette source. Une légère échauffourée aurait alors éclaté entre le comédien et l'un des agents.

Des policiers sont alors intervenus et ont conduit le comédien à l'Unité de traitement judiciaire (UTJ) de la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la gare de Lyon. Après un peu plus d'une heure d'audition, il est reparti libre et a été convoqué jeudi dans les locaux de l'UTJ gare de Lyon. Omar Sy avait brièvement réagi sur son compte Twitter mercredi .

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Faisons travailler notre mémoire...

Explorez quatre années de présidence Sarkozy

http://www.lemonde.fr/politique/infographie/2011/05/06/retour-sur-les-quatre-annees-de-la-presidence-sarkozy_1517949_823448.html#ens_id=1508557

Utilisez le curseur à gauche sur le graphique chronologique...

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Faisons travailler notre mémoire...

Explorez quatre années de présidence Sarkozy

Ouais, ben non..... J'ai pas envie de me suicider tout de suite..... Un résumé de ces 4 années pour la France d'en bas:

"Profondément, à sec et intensément", selon des paroles du regretté Frédéric Dard

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Invité necroshine

"Omar Sy va porter plainte contre la SNCF"

http://fr.news.yahoo...-064100054.html

Le comédien Omar Sy , brièvement interpellé après une altercation lundi soir avec des agents de sécurité de la SNCF à Paris , à la gare de Lyon, va saisir le procureur de la République pour « faits de violence et d'abus d'autorité », a annoncé mercredi son avocat. Dans un communiqué, Me Patrick Klugman a précisé que les agents de la sécurité de la SNCF, « sans aucune raison ou justification et en violation de toutes les règles déontologiques applicables », ont « tenté de faire usage de gaz lacrymogène, d'un tonfa (bâton de défense, ndlr) et de menottes ».

Selon son avocat, Omar Sy « n'a nullement fait l'objet d'une interpellation mais a été conduit devant des policiers afin d'être entendu ultérieurement sur les faits ». Me Klugman a assuré que son client se rendra à la convocation de la police prévue jeudi. Selon la police, l'altercation s'est produite lundi vers 21 heures, au moment où le comédien souhaitait descendre de son train en provenance de Marseille. Omar Sy aurait franchi un « périmètre de sécurité » mis en place par des agents de sécurité de la SNCF, qui souhaitaient appréhender un voyageur sans billet se trouvant dans la même rame que le comédien, a précisé cette source. Une légère échauffourée aurait alors éclaté entre le comédien et l'un des agents.

Des policiers sont alors intervenus et ont conduit le comédien à l'Unité de traitement judiciaire (UTJ) de la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la gare de Lyon. Après un peu plus d'une heure d'audition, il est reparti libre et a été convoqué jeudi dans les locaux de l'UTJ gare de Lyon. Omar Sy avait brièvement réagi sur son compte Twitter mercredi .

Je préciserai que si un périmetre de sécurité a été installé, ce n'est pas juste pour un simple voyageur sans billet,

il y a surement dû y avoir altercation avec le personnel, et autres !!!

Mode humour noir : Il dira que c'est du racisme, il demandera des conseils de défense a Mme Laborde !!! cartonrouge

Modifié par necroshine
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Salut ,

Ce n'est pas la faute de la charité :

http://www.lesmotson...s-assures-10960

Et l'article des Echos du 9 Août 2011qui va avec...

Marrant nous n'en avons quasiment pas entendu parler...

Modifié par Dom Le Trappeur
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Pas de bises en Allemagne sur les lieux de travail : c'est choquant et érotique !

http://fr.news.yahoo.com/bises-allemagne-lieux-travail-cest-choquant-érotique-143636512.html

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http://www.liberation.fr/economie/01012354865-taxer-les-super-riches-ce-que-propose-la-gauche

Taxer les super-riches: ce que propose les partis de gauche

L'idée de taxer les très hauts revenus est inscrite dans les programmes de tous les partis de gauche pour la présidentielle. Passage en revue des positions des différents candidats.

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