Dom Le Trappeur Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Vous croyez sincèrement que l'on peut se fier à ce type de sondage qui se base sur "l'idée que les gens se font de la pauvreté" et en déduire l'état de pauvreté de la France? Si ça c'est pas de la fausse info... C'est vrai que la statistique officielle du gouvernement sur l'inflation ou celle sur le chômage c'est la vérité vraie et absolue ! Quant au prix de la baguette, la sufffit de regarder l'étiquette chez le boulanger ... mais comme dit Madame la ministre Lagarde : "Oh... 5 centimes d'euros....)
Dom Le Trappeur Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Les stats on leur fait dire ce que l'on veut... non pas que je nie celles-ci, loin de moi cette idée. Mais il est quand même dommage que nous n'ayons pas de stat de début du siècle dernier, voire du milieu... je suis pas sûr que cela soit bien pire qu'avant. Le monde évolue mais justement en fonction de cette évolution, est-ce aussi bien ou mieux qu'avant ? pourrait-ce être autrement mieux et bien meilleur qu'avant ? Bon y'a un siècle vers 1900 il y avait 1 milliard d'êtres humains aujourd'hui 6,5 milliards...
laconi Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Bonjour France 65 ans après ....(je vous laisse deviner ) Une réponse http://contrejournal.blogs.liberation.fr/m...e-dub.html#more
titisse76 Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 C'est vrai que la statistique officielle du gouvernement sur l'inflation ou celle sur le chômage c'est la vérité vraie et absolue ! Quant au prix de la baguette, la sufffit de regarder l'étiquette chez le boulanger ... mais comme dit Madame la ministre Lagarde : "Oh... 5 centimes d'euros....) C'est sûr que nous allons nous faire une bonne idée de pauvreté de la France avec le prix de la baguette de pain...
Niko Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 C'est sûr que nous allons nous faire une bonne idée de pauvreté de la France avec le prix de la baguette de pain... Oui...enfin tant mieux pour toi si ça ne t'empêche pas de bouffer de ne plus trouver de lait à moins de 55 cts, de pain à moins de 80 cts; de tomates à moins de 2€ le kg....non vraiment tant mieux pour toi si ça ne t'empêche pas de te faire des bons repas tous les jours. Mais c'est loin d'être le cas de tout le monde
laconi Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 (modifié) Vous croyez sincèrement que l'on peut se fier à ce type de sondage qui se base sur "l'idée que les gens se font de la pauvreté" et en déduire l'état de pauvreté de la France? Si ça c'est pas de la fausse info... Bonjour Le père Wresincki fondateur d’ATD quart Monde « La définition du père Joseph Wresinski dans son rapport au Conseil économique et social français. "La précarité est l’absence d’une ou plusieurs des sécurités, notamment celle de l’emploi, permettant aux personnes et familles d’assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales, et de jouir de leurs droits fondamentaux. L’insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. Elle conduit à la grande pauvreté quand elle affecte plusieurs domaines de l’existence, qu’elle devient persistante, qu’elle compromet les chances de réassumer des responsabilités et de reconquérir ses droits par soi-même, dans un avenir prévisible". Définition contenue dans l’avis adopté par le Conseil économique et social français les 10 et 11 février 1987, sur la base du rapport "Grande pauvreté et précarité économique et sociale" présenté par Joseph Wresinski. Cette définition a notamment été reprise par les Nations unies, en particulier dans les travaux de la Commission et du Conseil des Droits de l’Homme sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté. » Voilà pour la définition Il y a de plus en plus de contrats précaire ce qui implique une baisse importante des revenus , entre 1978 et 2005 la part des revenus à baissé de 14 points (64,6 % à 50,7 %).On remarquera dans le tableau N°1 que les revenus de la propriété ont augmenté .Mais tout le monde ne peut pas devenir propriétaire du fait d’une forte augmentation des contrats précaires (depuis les années 1990 ,CDD,intérims,travails partiels ,stages ,contrats aidés etc ….).Ce qui entraîne des bas salaires (2/3 du salaire médian),la proportion est passée de 11,4 % en 1983 à 17,7 % en 1998 pour redescendre à 16,6 % en 2001 pour augmenter à nouveau depuis 2002.Pour les très bas salaire (1/2 du salaire médian) la proportion passe de 5% en 1983 à 10,6% en 1998 pour redescendre à 9,4 %en 2001 pour repartir à la hausse depuis 2002. Egalement un petit graphique qui permet de se rendre compte que le niveau de vie pour les salariés en 2005 est comparable aux salariés de 1955.Les possédants du patrimoine ont pu amortir cette baisse de salaire, pour les autres les conditions de vie sont de plus en plus difficile. Chiffres,tableau,graphique tirés du livre de Pierre Concialdi "Non à la précarité" tableau.bmp graphique.bmp Modifié 28 septembre 2007 par laconi
laconi Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Oui...enfin tant mieux pour toi si ça ne t'empêche pas de bouffer de ne plus trouver de lait à moins de 55 cts, de pain à moins de 80 cts; de tomates à moins de 2€ le kg....non vraiment tant mieux pour toi si ça ne t'empêche pas de te faire des bons repas tous les jours. Mais c'est loin d'être le cas de tout le monde Rebonjour Pour ces personnes il sera moins difficile de boucler les fins de mois.(un autre petit cadeau à 121 millions d'euros bien évidemment) http://www.liberation.fr/actualite/politiq...FR.php?rss=true
Moos Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Maintenant, on attribue la hausse de la baguette de pain à Sarko. Oui mais bien sur okok
Jeff2CY Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Rebonjour Pour ces personnes il sera moins difficile de boucler les fins de mois.(un autre petit cadeau à 121 millions d'euros bien évidemment) http://www.liberation.fr/actualite/politiq...FR.php?rss=true Comment ne pas avoir l'âme d'un révolutionnaire avec ça ?
Noisette Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Maintenant, on attribue la hausse de la baguette de pain à Sarko. Oui mais bien sur Ca y est on a trouvé le coupable !!! koiquesse
Invité ____ Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Maintenant, on attribue la hausse de la baguette de pain à Sarko. Oui mais bien sur Tu n'en sortirais qu'intelligent de ne pas raconter n'importe quoi. La réponse de Niko fait suite à celle de titisse76 sur l'idée qu'on se fait de la pauvreté en France, même si on est dans le sujet du karcher nain. Mais à n'en pas douter, sous l'ére Sarkosy, ça ira de mieux en mieux pour tous les français. Soyons patient.......... koiquesse
Noisette Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 La réponse de Niko fait suite à celle de titisse76 sur l'idée qu'on se fait de la pauvreté en France, même si on est dans le sujet du karcher nain. Mais à n'en pas douter, sous l'ére Sarkosy, ça ira de mieux en mieux pour tous les français. Soyons patient.......... Ca y est pas, c'est pas lui le coupable !!! koiquesse
Niko Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 (modifié) Maintenant, on attribue la hausse de la baguette de pain à Sarko. Oui mais bien sur J'ai écrit ça où ****? Tu veux peut-être mes lunettes... Message modifié. Pas d'insulte Niko. Merci. aigleroyal. Modifié 28 septembre 2007 par aigleroyal
Dom Le Trappeur Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 C'est sûr que nous allons nous faire une bonne idée de pauvreté de la France avec le prix de la baguette de pain... Disons qu'entre le petit déjeuner, le déjeuner, le goûter et le souper... je mangerai donc une baguette par jour: de 28 à 31 jours par mois... Disons un couple et deux enfants (ça dévorent ces petites choses) , ça nous fait donc 4 baguettes x 30 jours (en moyenne et pour faire simple...) soit 120 baguettes par mois (sans compter les invités...) 0,80 euros x120 = 96 euros Maintenant pour les familles qui ont des soucis financiers, nul doute qu'en se restreignant sur la baguette de pain, on peut trouver à faire quelques économies : exemple, passer de 4 à 3 baguettes / jours et on fait 24 euros d'économie... Alors oui dans certains cas, la consommation de pain (l'un des éliments les moins chers) peut constituer un critère et une référence en ce qui concerne l'alimentation et donc le pouvoir d'achat des français. Mais ne faisons pas dire plus à cet exemple même si l'alimentation des français à changer depuis 50 ans (baisse de la consommation de pain de 50 % environ mais en contrepartie hausse de la qualité des farines et de la préparation) chacun pourra prendre un exemple simple dans son propre panier de courses (camembert, lait, yaourt, petits suisses, steacks hachés...) en consultant ses factures de courses (c'est marrant parfois de faire la comparaison sur une année...) et je parle pas du prix du caviar et du champagne (le bon pas la piquette) ... koiquesse
titisse76 Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Comment ne pas avoir l'âme d'un révolutionnaire avec ça ? Il est plus que certain que cela aurait bien mieux servi à d'autres dans le besoin...
titisse76 Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Bonjour Le père Wresincki fondateur d'ATD quart Monde « La définition du père Joseph Wresinski dans son rapport au Conseil économique et social français. "La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités, notamment celle de l'emploi, permettant aux personnes et familles d'assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales, et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. Elle conduit à la grande pauvreté quand elle affecte plusieurs domaines de l'existence, qu'elle devient persistante, qu'elle compromet les chances de réassumer des responsabilités et de reconquérir ses droits par soi-même, dans un avenir prévisible". Définition contenue dans l'avis adopté par le Conseil économique et social français les 10 et 11 février 1987, sur la base du rapport "Grande pauvreté et précarité économique et sociale" présenté par Joseph Wresinski. Cette définition a notamment été reprise par les Nations unies, en particulier dans les travaux de la Commission et du Conseil des Droits de l'Homme sur les droits de l'homme et l'extrême pauvreté. » Voilà pour la définition Il y a de plus en plus de contrats précaire ce qui implique une baisse importante des revenus , entre 1978 et 2005 la part des revenus à baissé de 14 points (64,6 % à 50,7 %).On remarquera dans le tableau N°1 que les revenus de la propriété ont augmenté .Mais tout le monde ne peut pas devenir propriétaire du fait d'une forte augmentation des contrats précaires (depuis les années 1990 ,CDD,intérims,travails partiels ,stages ,contrats aidés etc ….).Ce qui entraîne des bas salaires (2/3 du salaire médian),la proportion est passée de 11,4 % en 1983 à 17,7 % en 1998 pour redescendre à 16,6 % en 2001 pour augmenter à nouveau depuis 2002.Pour les très bas salaire (1/2 du salaire médian) la proportion passe de 5% en 1983 à 10,6% en 1998 pour redescendre à 9,4 %en 2001 pour repartir à la hausse depuis 2002. Egalement un petit graphique qui permet de se rendre compte que le niveau de vie pour les salariés en 2005 est comparable aux salariés de 1955.Les possédants du patrimoine ont pu amortir cette baisse de salaire, pour les autres les conditions de vie sont de plus en plus difficile. Chiffres,tableau,graphique tirés du livre de Pierre Concialdi "Non à la précarité" Voilà quand même une info plus argumentée...
Noisette Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Comment ne pas avoir l'âme d'un révolutionnaire avec ça ? Tout en bas, il y a ceux qui sont pour le commerce équitable. A la tête de l'état Français ils sont pour la redistribution équitable... ENTRE RICHES !!!
Dom Le Trappeur Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Vous croyez sincèrement que l'on peut se fier à ce type de sondage qui se base sur "l'idée que les gens se font de la pauvreté" et en déduire l'état de pauvreté de la France? Si ça c'est pas de la fausse info... Il est intéressant de constater que "les gens" fixent à 1016 euros le seuil de ce qu'ils estiment être "un seuil de pauvreté" alors même que le smic est à 1005 euros nets. Je pense que dans le fond, les gens veulent dire : en dessous de 1016 euros nets par mois pour une personne, on a obligatoirement des difficultés pour vivre correctement (logement, alimentation, habillement, transport, chauffage, électricité, téléphone, assurances, impôts... Je ne crois pas que l'enquête utilise une référence scientifique, statistique sur cette question mais fait référence au "bon sens des français" argument me semble-t-il utiliser très régulièrement et fort justement par notre Président de la République.
titisse76 Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Il est intéressant de constater que "les gens" fixent à 1016 euros le seuil de ce qu'ils estiment être "un seuil de pauvreté" alors même que le smic est à 1005 euros nets. Je pense que dans le fond, les gens veulent dire : en dessous de 1016 euros nets par mois pour une personne, on a obligatoirement des difficultés pour vivre correctement (logement, alimentation, habillement, transport, chauffage, électricité, téléphone, assurances, impôts... Je ne crois pas que l'enquête utilise une référence scientifique, statistique sur cette question mais fait référence au "bon sens des français" argument me semble-t-il utiliser très régulièrement et fort justement par notre Président de la République. Si on vous avait interrogé sur ce sondage en vous demandant "à quel montant se situe pour vous le seuil de pauvreté?", auriez-vous répondu 1016e précisément (ou bien 1007, ou 10023e...)? Sur une question de ce type, ne répondriez-vous pas plutôt par un nombre plus rond? Du style 1000e, ou 1100e???
Dom Le Trappeur Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Leur perception du seuil de pauvreté est située en moyenne à 1.016 euros nets par mois pour une personne seule, soit tout proche du smic (1.005 euros nets), 1.016 euros correspond à une moyenne sur le nombre de personnes interrogées... exemple sur 7 personnes 800 850 900 1000 1050 1200 1300 total : 7100 divisé par 7 = 1014,29 ! Ce qui aurait été intéressant s'agissant d'une moyenne ce serait d'avoir les extrèmes : dans mon exemple pour 1014 de moyenne ça va de 800 à 1300...
Niko Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Si on vous avait interrogé sur ce sondage en vous demandant "à quel montant se situe pour vous le seuil de pauvreté?", auriez-vous répondu 1016e précisément (ou bien 1007, ou 10023e...)? Sur une question de ce type, ne répondriez-vous pas plutôt par un nombre plus rond? Du style 1000e, ou 1100e??? Tu me demandes ça je dirais qu'avec un SMIC oui on est pauvre... Et une famille avec deux SMIC est pauvre aussi.
Moos Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 J'ai écrit ça où ****? Tu veux peut-être mes lunettes... Message modifié. Pas d'insulte Niko. Merci. aigleroyal. Je n'ai jamais dis que tu avais écris ça. Mais c'est plus le fait de débattre de ça sur un topic dédié à Sarkozy. Pour les insultes, apparemment c'est inné chez toi alors je te laisse face à ta haine.
zoreglube Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Bonjour , Les magistrats aussi : http://syndicat-magistrature.org/spip.php?article545
laconi Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Bonsoir Depuis son eléction 224 passages télévisés dans les journaux télévisés.Dans le même laps de temps Chirac en était à 94 en 1995 et 75 en 2002.Suite à la dépèche qui suit il va être invité(va s'inviter)aux journaux de 20 H la semaine prochaine PARIS (Reuters) - L'euphorie consécutive à l'élection de Nicolas Sarkozy a fait long feu et la confiance des ménages français s'est nettement dégradée cet été sur fond de crise financière, d'incertitude sur la croissance et l'emploi et d'inquiétudes sur le pouvoir d'achat. L'indicateur résumé d'opinion des ménages a chuté de six points entre juillet et septembre pour revenir à -21 points, son plus faible niveau depuis mars, à la fin de l'ère Chirac, selon les données corrigées des variations saisonnières publiées vendredi par l'Insee. Toutes les composantes de cet indicateur synthétique se dégradent, qu'ils s'agissent du sentiment sur la situation financière, le niveau de vie ou l'opportunité d'acheter. Le sentiment concernant le taux de chômage à venir s'est aussi fortement détérioré. "Tout se passe comme si les ménages avaient perçu la hausse du nombre de demandeurs d'emploi en août et le ralentissement de la croissance depuis le deuxième trimestre", relève Nicolas Bouzou, économiste du bureau d'analyse indépendant Asterès. Le nombre de demandeurs d'emploi à plein temps et à durée indéterminée a augmenté de 0,6% en août (+11.800 personnes) pour s'établir à 1.970.600 personnes, interrompant plus de deux ans de baisse régulière du chômage. Il faut remonter à mai 2005 pour retrouver une hausse du nombre des demandeurs d'emploi (+7.500). Le ralentissement de la croissance au deuxième trimestre a par ailleurs été confirmée vendredi par l'Insee avec une hausse du produit intérieur brut de 0,3% après +0,6% au premier trimestre (révisé en hausse de 0,1 point). Avec ces chiffres, "il sera très difficile d'atteindre la prévision gouvernementale d'une croissance dans le bas d'une fourchette de 2,0% à 2,5%", a souligné Christian Parisot, économiste chez le courtier Aurel Leven. Les économistes tablent en moyenne sur une croissance de 1,8% cette année. "FIN DE LA SARKOMANIA" "La lune de miel" entre les Français et le président Sarkozy "est bel et bien finie", estime Alexander Law, économiste à l'Institut Xerfi. "C'est la fin de la Sarkomania", renchérit Nicolas Bouzou. Mais au-delà d'un "désamour politique", les économistes mettent en avant la crise financière de l'été, la hausse des prix et "le patinage" de la politique économique du gouvernement pour expliquer ce qu'Alexander Law qualifie de "perte de confiance dans l'avenir". "La crise financière de ces dernières semaines a indubitablement assombri les esprits", explique-t-il. L'incertitude quant à l'évolution des marchés financiers, le risque d'un accès plus difficile au crédit, la peur d'un repli marqué de l'immobilier... il y a bien là de quoi expliquer une déprime passagère", poursuit-il. Comme d'autres, il met en avant un pouvoir d'achat qui a marqué le pas au deuxième trimestre où le salaire mensuel de base des salariés a progressé de 0,6% quand les prix à la consommation hors tabac ont augmenté de 0,9%. Si l'on ajoute à cela la hausse des prix de l'énergie et des produits alimentaires soulignée par les effets d'annonce sur la baguette à un euro, "on comprend mieux le regain d'inquiétude". Nicolas Bouzou met en outre en cause "le patinage de la politique économique du gouvernement" auquel se sont ajoutées les déclarations alarmistes du Premier ministre s'estimant "à la tête d'un Etat en situation de faillite" et de la ministre de l'Economie et des Finances qualifiant le budget 2008 de "plan de rigueur pour les fonctionnaires". DES ENTREPRISES SANS MARGE DE MANOEUVRE "Depuis le sympathique mais très limité 'paquet fiscal', le gouvernement n'a pris aucune décision économique tangible, en dehors des exceptions notables de l'extension du crédit impôt recherche et du lancement de la réforme des régimes spéciaux de retraite", estime Nicolas Bouzou. "Concernant le relèvement du potentiel de croissance à long terme, et donc la capacité de l'économie française à verser des salaires, rien. Il faut bien le reconnaître, dans ce domaine, la rupture prônée par Nicolas Sarkozy se fait attendre", déplore-t-il alors que la situation des entreprises les privent de marge de manoeuvre. Le taux de marge des entreprises a reculé au deuxième trimestre pour le quatrième trimestre consécutif pour tomber à 30%, soit son plus bas niveau depuis la fin 2005. "Avec des profits aussi bas, les entreprises ne peuvent ni investir, ni exporter, ni augmenter les salaires de façon significative", relève Nicolas Bouzou. L'investissement a décéléré au deuxième trimestre (+0,4% après +1,4% au trimestre précédent) comme les exportations (+0,9% après +1,4% au premier trimestre). Plus que jamais la consommation des ménages apparait donc comme le moteur de l'économie française et le garant de l'hypothèse d'une croissance de 2,25% retenue par le gouvernement pour construire son budget 2008. "Si la consommation des ménages lâchait, la croissance du PIB ne serait pas de 2,25% en 2008, mais plutôt de 1,5%", prévient ainsi Nicolas Bouzou.
Dom Le Trappeur Publication: 28 septembre 2007 Publication: 28 septembre 2007 Et oui le prix de la baguette ... c'est un peu l'effet papillon...
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