Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Actualités Politiques


katamiaw

Messages recommandés

Le Sénat adopte la proposition de loi sur le vote des étrangers aux élections locales

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/09/le-senat-adopte-la-proposition-de-loi-sur-le-vote-des-etrangers-aux-elections-locales_1615905_823448.html#ens_id=1595295

Le Sénat a adopté, jeudi 8 décembre, par 173 contre 166, une proposition de loi de la nouvelle majorité de gauche accordant le droit de vote aux étrangers non communautaires aux municipales, à l'issue d'un débat houleux.

Le texte ne permet pas aux étrangers de devenir maire ni de participer aux élections sénatoriales en tant que grands électeurs. Ils pourraient seulement êtreélus conseillers municipaux. Une loi organique décidera des modalités, notamment de la condition de résidence, qui devrait être de cinq ans. Ce texte constitutionnel n'a aucune chance d'être voté sous cette législature. Deux amendements ayant été adoptés, il devra retourner à l'Assemblée nationale qui toutefois n'a pas le dernier mot dans ce type de texte. S'il est un jour adopté par le Parlement, il devra ensuiteêtre transféré au chef de l'Etat qui le soumettra à référendum ou le gardera dans un tiroir.

"UN TRAVAIL DE SAPE" POUR FRANÇOIS FILLON

Fait exceptionnel : c'est François Fillon qui a ouvert le débat pour "exprimer" sa ferme "opposition" à un "travail de sape d'un des fondements de notre République"."La gauche s'engage dans une voie dangereuse avec légèreté", en prenant "le risque de vider la nationalité et la citoyenneté française de leur substance", a lancé le premier ministre. "Dissocier le droit de vote de la nationalité française, c'estprendre le risque de communautariser le débat public", a-t-il jugé.

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a rappelé sa position sur un thème dont sa majorité entend faire un marqueur de la campagne électorale : "On vote parce que l'on est citoyen, on est citoyen parce que l'on est français, on n'est pas citoyen parce que l'on habite en France".

Esther Benbassa (EELV), rapporteure, a répliqué en lisant à la tribune des déclarations passées en faveur de ce droit, prononcées jadis par Nicolas Sarkozy,Eric Besson (ministre de l'industrie), l'ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin ou encore Brice Hortefeux. "Ce sont d'autres discours que nous entendons désormais" a déploré cette universitaire, qui possède la triple nationalité franco-turque-israélienne. "J'ai été moi-même une étrangère, une immigrée", a-t-elle noté.

Le patron des sénateurs PS, François Rebsamen, a accusé François Fillon de"mettre sous tension" la société française. "Il n'y a pas de pire ferment pour le communautarisme que le refus de la reconnaissance d'une citoyenneté de résidence" a-t-il dit. "Comment justifier qu'un salarié algérien ou marocain qui vit régulièrement en France depuis des décennies ne peut voter ni être élu à aucune fonction" a interpellé Eliane Assassi (PCF).

En inscrivant à l'ordre du jour le même texte voté à l'Assemblée en mai 2000 sous le gouvernement de Lionel Jospin — et qui avait été bloqué par le Sénat de droite —, la gauche sénatoriale a voulu lancer un signal politique avant la présidentielle. Nicolas Sarkozy avait le premier taxé cette proposition de "hasardeuse". L'UMP, notamment la Droite populaire, a ensuite accusé la gauche de "brader la citoyenneté".

"LA MAJORITÉ SÉNATORIALE DE GAUCHE S'HONORE"

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a salué vendredi l'adoption de la proposition de loi. "En adoptant aujourd'hui la proposition de loi (...) la majorité sénatoriale de gauche s'honore et fait ce pour quoi elle a été désignée :faire entendre au Parlement la voix du progrès, de la solidarité et de la République", écrit Mme Aubry dans un communiqué.

Selon elle, "le droit de vote des étrangers aux élections locales, c'est l'évidence d'une participation à la vie de la cité à laquelle ont naturellement droit tous ceux qui vivent, qui travaillent et qui paient des impôts depuis plusieurs années".

"Après les nombreux amendements au budget (...), le Sénat continue de montrertous les jours ce que sera la politique de la gauche à partir de mai 2012 si les Français nous font confiance : une politique de justice, une politique d'ouverture, une politique de progrès", conclut l'ancienne candidate à la primaire socialiste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Gnafron 1er

Le Sénat adopte la proposition de loi sur le vote des étrangers aux élections locales

http://www.lemonde.f...#ens_id=1595295

Le Sénat a adopté, jeudi 8 décembre, par 173 contre 166, une proposition de loi de la nouvelle majorité de gauche accordant le droit de vote aux étrangers non communautaires aux municipales, à l'issue d'un débat houleux.

Le texte ne permet pas aux étrangers de devenir maire ni de participer aux élections sénatoriales en tant que grands électeurs. Ils pourraient seulement êtreélus conseillers municipaux. Une loi organique décidera des modalités, notamment de la condition de résidence, qui devrait être de cinq ans. Ce texte constitutionnel n'a aucune chance d'être voté sous cette législature. Deux amendements ayant été adoptés, il devra retourner à l'Assemblée nationale qui toutefois n'a pas le dernier mot dans ce type de texte. S'il est un jour adopté par le Parlement, il devra ensuiteêtre transféré au chef de l'Etat qui le soumettra à référendum ou le gardera dans un tiroir.

"UN TRAVAIL DE SAPE" POUR FRANÇOIS FILLON

Fait exceptionnel : c'est François Fillon qui a ouvert le débat pour "exprimer" sa ferme "opposition" à un "travail de sape d'un des fondements de notre République"."La gauche s'engage dans une voie dangereuse avec légèreté", en prenant "le risque de vider la nationalité et la citoyenneté française de leur substance", a lancé le premier ministre. "Dissocier le droit de vote de la nationalité française, c'estprendre le risque de communautariser le débat public", a-t-il jugé.

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a rappelé sa position sur un thème dont sa majorité entend faire un marqueur de la campagne électorale : "On vote parce que l'on est citoyen, on est citoyen parce que l'on est français, on n'est pas citoyen parce que l'on habite en France".

Esther Benbassa (EELV), rapporteure, a répliqué en lisant à la tribune des déclarations passées en faveur de ce droit, prononcées jadis par Nicolas Sarkozy,Eric Besson (ministre de l'industrie), l'ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin ou encore Brice Hortefeux. "Ce sont d'autres discours que nous entendons désormais" a déploré cette universitaire, qui possède la triple nationalité franco-turque-israélienne. "J'ai été moi-même une étrangère, une immigrée", a-t-elle noté.

Le patron des sénateurs PS, François Rebsamen, a accusé François Fillon de"mettre sous tension" la société française. "Il n'y a pas de pire ferment pour le communautarisme que le refus de la reconnaissance d'une citoyenneté de résidence" a-t-il dit. "Comment justifier qu'un salarié algérien ou marocain qui vit régulièrement en France depuis des décennies ne peut voter ni être élu à aucune fonction" a interpellé Eliane Assassi (PCF).

En inscrivant à l'ordre du jour le même texte voté à l'Assemblée en mai 2000 sous le gouvernement de Lionel Jospin — et qui avait été bloqué par le Sénat de droite —, la gauche sénatoriale a voulu lancer un signal politique avant la présidentielle. Nicolas Sarkozy avait le premier taxé cette proposition de "hasardeuse". L'UMP, notamment la Droite populaire, a ensuite accusé la gauche de "brader la citoyenneté".

"LA MAJORITÉ SÉNATORIALE DE GAUCHE S'HONORE"

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a salué vendredi l'adoption de la proposition de loi. "En adoptant aujourd'hui la proposition de loi (...) la majorité sénatoriale de gauche s'honore et fait ce pour quoi elle a été désignée :faire entendre au Parlement la voix du progrès, de la solidarité et de la République", écrit Mme Aubry dans un communiqué.

Selon elle, "le droit de vote des étrangers aux élections locales, c'est l'évidence d'une participation à la vie de la cité à laquelle ont naturellement droit tous ceux qui vivent, qui travaillent et qui paient des impôts depuis plusieurs années".

"Après les nombreux amendements au budget (...), le Sénat continue de montrertous les jours ce que sera la politique de la gauche à partir de mai 2012 si les Français nous font confiance : une politique de justice, une politique d'ouverture, une politique de progrès", conclut l'ancienne candidate à la primaire socialiste.

Un référendum clorait le débat !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un référendum clorait le débat !

Je suis d'accord avec toi pour que la parole soit donné rapidement au peuple par voix de référendum.

De nombreux sujets pourraient être soumis à référendum après un vrai débat citoyen démocratique.

Avec les outils informatiques et internet il devrait être possible de trouver une solution technique pour recourir plus souvent et plus largement au référendum.

Ce serait l'occasion de bouleverser radicalement la vie politique dans notre pays pour que le Peuple y retrouve toute sa place et sa puissance de décision,

qu'on en finisse avec la délégation de pouvoir mais aussi le vol de la démocratie et de nos droits par les riches, les technocrates - non élus- la finance et les marchés.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Gnafron 1er

Je suis d'accord avec toi pour que la parole soit donné rapidement au peuple par voix de référendum.

De nombreux sujets pourraient être soumis à référendum après un vrai débat citoyen démocratique.

Mariage Homo , par exemple...car certains nous joue les tartuffes .on marie mais ça sera cassé .

Il y a des sujets , ce n'est pas une affaire "droiche - gôche ..."il y a tellement d'ingrédients : le vécu le moment etc....

Avec les outils informatiques et internet il devrait être possible de trouver une solution technique pour recourir plus souvent et plus largement au référendum.

Bien sûr que ça existe .Mais , ça occupe le terrain et on ne débat pas d'autres choses .Même si ce sont des sujets intérréssants,

qlq part on s'en tape un peu (soyons francs/il y a tellement plus grave )...........ça clorait tout !

Ce serait l'occasion de bouleverser radicalement la vie politique dans notre pays pour que le Peuple y retrouve toute sa place et sa puissance de décision,

qu'on en finisse avec la délégation de pouvoir mais aussi le vol de la démocratie et de nos droits par les riches, les technocrates - non élus- la finance et les marchés.

:Smiley_56: Dom est en forme ...wouharf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Gnafron 1er

Guy Carlier se paye le ministre de l'agriculture:

guy_carlier_sur_europe_1.mp3

Arianne quand elle veut , sait lançer des fusées .....et qui font "plus que décoller " ...wouharf !Elle s'est fait un copain .C'est un coup à finir au téléachat !

Par contre ,il aurait pu répondre :

" Voyons ,un Nectar ...., c'est une boisson à base de fruits ...! "WOUHARF

Au moins , il aurait été marrant .

Voici 8 "nectars "

photo1_175.JPG

Modifié par Gnafron 1er
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Arianne quand elle veut , sait lançer des fusées .....et qui font "plus que décoller " ...wouharf !Elle s'est fait un copain .C'est un coup à finir au téléachat !

Par contre ,il aurait pu répondre :

" Voyons ,un Nectar ...., c'est une boisson à base de fruits ...! "WOUHARF

Au moins , il aurait été marrant .

Voici 8 "nectars "

Ariane sait être "mordante" effectivement.... Sauf que là, quand même, c'est des questions basiques!!

La surface en m^2 d'un hectare, on demande çà à un gosse en école primaire et il sait répondre....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Gnafron 1er

Ariane sait être "mordante" effectivement.... Sauf que là, quand même, c'est des questions basiques!!

Oui , mais je pense que "le garçon " doit trainer une réputation dans les milieux branchés ( télé etc....) et donc en posant des questions anodines mais sachant qu'en parti il ne répondra pas ...bingo .

La surface en m^2 d'un hectare, on demande çà à un gosse en école primaire et il sait répondre....

Testé ,il y a une heure avec ma petite fille qui a mis , grosso modo , une petite minute ...le temps de compter mentalement les "zéro " .Je vais la proposer ministre de l'agriculture au Boukistan , ça devrait faire ....wouharf .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité necroshine

Testé ,il y a une heure avec ma petite fille qui a mis , grosso modo , une petite minute ...le temps de compter mentalement les "zéro " .Je vais la proposer ministre de l'agriculture au Boukistan , ça devrait faire ....wouharf .

Mais tu es tout jeune toi !!! ou peut etre qu' au Boukistan, la coutume, c'est un peu comme dans certain pays :

mariage a 12 ans,maman a 13.....

Tu ne plaisantes pas !!!! :jesuisdehors:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais tu es tout jeune toi !!! ou peut etre qu' au Boukistan, la coutume, c'est un peu comme dans certain pays :

mariage a 12 ans,maman a 13.....

Tu ne plaisantes pas !!!! :jesuisdehors:

Gnafron a gagné 150 millions d€ à Euromillion.... C'est pour çà qu'il a pris sa retraite à 29 ans et auparavant été grand père à 27 ans!!!! lol

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Gnafron 1er

Gnafron a gagné 150 millions d€ à Euromillion....

J'ai donc gagné à l'insu de mon plein gré

C'est pour çà qu'il a pris sa retraite à 29 ans

Non , à 50 ....

et auparavant été grand père à 27 ans!!!! lol

Le Roi du Boukistan a tjrs été en avance ...même au boulot ! wouaharf

Nécroshine écrit :

Mais tu es tout jeune toi !!!

Il y a des vieux cons mais aussi des jeunes .....hihi

ou peut etre qu' au Boukistan, la coutume, c'est un peu comme dans certain pays mariage a 12 ans,maman a 13...

Au Boukistan , il y a des cas où on coupe ce qui dépasse et pas forcément sur les arbres ...Et ce que tu expose en fait parti ! wouharf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Gnafron 1er

Pour avoir vu ce moment de télé , j'avoue avoir eu du plaisir (je pensais être le seul) de voir une femme de droite remise en place par une autre ...du même camp .Mais , la seconde est cultivée..............et la 1ére est ministre !

Et puis , elle a éclaircit sur la pseudo Germanophobie....................

http://www.marianne2.fr/Comment-Garaud-coupe-le-sifflet-a-Kosciusko-Morizet_a213363.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

2012 : combien de candidats sur la ligne de départ ?

http://www.liberation.fr/politiques/01012377139-2012-combien-de-candidats-sur-la-ligne-de-depart

En 2007, douze candidats étaient présents au premier tour de l'élection présidentielle, soit quatre moins qu'en 2002. Pour la cuvée 2012, seul Nicolas Sarkozy, le président sortant, ne s'est pas encore déclaré. Parmi la vingtaine de postulants à sa succession lancés dans la chasse aux signatures, tous n'obtiendront pas les 500 parrainages nécessaires pour participer au premier tour du 22 avril. Petite revue des forces en présence à un peu plus de quatre mois du scrutin.

Juste une question de temps...

Nicolas Sarkozy Le suspense est proche de zéro, mais le Président sortant n'est pour l'instant pas officiellement candidat à sa réélection. Selon les infos de Libération, il devrait officialiser son entrée en campagne au plus tôt mi-février. Pour l'instant dauphin du premier tour dans les sondages, il serait largement battu par François Hollande en finale. Mais la campagne n'a pas encore commencé.

Candidats quoi qu'il arrive...

François Hollande Pour la première fois, le député et président du conseil général de Corrèze portera les couleurs des socialistes et des radicaux de gauche à l'élection présidentielle. En tête du premier tour dans toutes les études d'opinion réalisées depuis sa désignation lors de la primaire citoyenne organisée par le PS et le PRG, il battrait très largement Nicolas Sarkozy au second tour. L'actuelle majorité pointe son inexpérience gouvernementale, lui ne nie pas l'évidence en ambitionnant d'être un président «normal». En l'état actuel des choses, l'Elysée lui semble promis. Mais la campagne sera longue.

Marine Le Pen Pour elle aussi c'est une première. La présidente du Front national, qui a succédé à son père à la tête du parti d'extrême droite, espère faire aussi bien que lui en 2002, en figurant au second tour de la présidentielle. A priori, elle devrait disposer des parrainages suffisants même si, comme c'est l'usage au FN, elle crie au complot en affirmant qu'on tente de l'empêcher de se présenter, elle la candidate antisystème. En troisième position dans tous les sondages avec un peu moins de 20% des intentions de vote, elle navigue à un niveau supérieur à celui de son père à la même époque. Si elle rate le coche et échoue aux portes du deuxième tour, elle renverra dos à dos les deux finalistes, quels qu'ils soient.

François Bayrou Troisième tentative pour le troisième homme de 2007 (18,57% des voix). Le président du Modem n'a jamais fait mystère de sa volonté de concourir une nouvelle fois, c'est chose faite depuis le 7 décembre. Considérant qu'il a été le premier à alerter l'opinion sur la question de la dette et de la nécessaire maîtrise des finances publiques, il fait montre d'optimisme pour la prochaine échéance présidentielle. Longtemps à la traîne dans les sondages avant de connaître ces derniers temps un vrai frémissement, il compte bien lui aussi figurer au second tour. Et, pourquoi pas, l'emporter. S'il n'est de nouveau pas qualifié pour la finale, il s'est engagé à donner cette fois une consigne de vote.

Jean-Luc Mélenchon En portant les couleurs du Front de gauche à la présidentielle, l'ancien ministre socialiste a réussi un premier pari. Labourant la France, il entend incarner une gauche de gouvernement bien à la gauche du PS. Du coup, il n'hésite pas à tacler François Hollande, le «capitaine de pédalo» et à dénoncer une possible alliance du PS et du centre. Dans les sondages, Mélenchon pointe pour l'instant en cinquième position (autour de 7%), derrière Marine Le Pen et François Bayrou. Pour lui, qui s'appuie sur les réseaux d'élus du Parti communiste français, obtenir les 500 parrainages devrait être une formalité. Il compte sur sa radicalité et ses talents oratoires pour réussir sa campagne. Au deuxième tour, s'il n'en n'est pas, il appellera à voter pour le candidat de gauche à même de faire barrage à Nicolas Sarkozy.

Eva Joly Trois ans après son entrée dans la vie politique, la candidate franco-norvégienne porte les couleurs d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle. Désignée candidate au terme d'une primaire qui l'a vue affronter le très médiatique Nicolas Hulot, elle a eu du mal à enclencher la seconde depuis. Le pataquès autour de l'accord de mandature signé entre Cécile Duflot, la patronne d'EE-LV, et Martine Aubry, celle du PS, ne lui a pas facilité les choses ces derniers temps. Bien décidée à reprendre la main et à s'affirmer telle qu'elle est, elle doit encore verdir son discours tout en cultivant sa différence. Faute d'argent, sa campagne s'annonce aussi modeste que ses scores actuels dans les sondages (au mieux 5% pour l'instant). Au deuxième tour, même si elle a eu un peu de mal à le dire clairement, elle appellera à voter pour François Hollande si celui-ci se qualifie.

Nathalie Arthaud Arlette Laguiller (1,33% en 2007) à la retraite et Olivier Besancenot en retrait, la candidate de Lutte ouvrière finit par être la plus connue des représentantes de la mouvance trotskiste. Pour l'instant très peu audible, elle sillonne pourtant la France à longueur de semaines pour des réunions qui ne rassemblent pas les foules. Elle qui ne dépasse pas 2% dans les sondages compte sur le début de la campagne officielle pour profiter d'une vraie exposition médiatique. Pour elle, l'essentiel est bien là: faire entendre sa voix au-delà des cercles de l'extrême gauche. Concernant les 500 signatures, elle devrait profiter des contacts établis depuis 1974 par LO avec de nombreux maires ruraux. En 2007, Arlette Laguiller avait appelé à voter Ségolène Royal contre Nicolas Sarkozy, Nathalie Arthaud devrait logiquement faire de même avec le candidat PS s'il est présent au second tour.

A quoi jouent-ils ?

Dominique de Villepin Il a pris tout le monde par suprise en se déclarant candidat dimanche 11 novembre au 20h de TF1. Le fondateur de République solidaire, ancien Premier ministre de Jacques Chirac mais jamais élu à une élection, revendique une démarche gaullienne qui le placerait au-dessus des partis dans un dialogue direct avec les Français. Se présentant à l'extérieur de l'UMP, Villepin n'a pas de moyens financiers et pourrait avoir du mal à récolter les 500 signatures permettant d'être présent au premier tour. Alors qu'il pèse moins de 2% des intentions de vote, la majorité présidentielle minimise son initiative en regrettant une «candidature de posture» et appelle ce «membre de la famille» à faire machine arrière. En vain, pour l'instant. Lui qui pensait en avoir fini avec les juges est cité dans plusieurs affaires. Les mauvaises langues y voient une des raisons de sa candidature ou plutôt du report de l'annonce de sa non candidature...

Jean-Pierre Chevènement Candidat en 2002 (5,33% des voix) mais pas en 2007, le «Che»s'est lancé le 5 novembre pour «faire bouger les lignes» à gauche. A 72 ans, il est bien capable d'aller au bout de sa démarche présidentielle s'il considère que François Hollande ne prend pas assez en compte les valeurs qu'il porte. Difficile de dire si le sénateur du Territoire de Belfort et président d'honneur du MRC est en mesure de réunir 500 parrainages. Au PS, où le 21 avril reste un traumatisme, on croise les doigts pour que l'ancien ministre, crédité de moins de 2% des intentions de votes, jette l'éponge avant le premier tour.

Hervé Morin Le président du Nouveau centres'est lancé contre l'avis de beaucoup de ses proches. Profitant de ce qu'il considère être l'espace laissé vacant par Jean-Louis Borloo, il compte bien incarner aux côtés de l'UMP le deuxième pôle de la majorité présidentielle. Ministre de la Défense dans la première partie du quinquennat, il a du mal à faire entendre sa différence. Convaincu de la légitimité de sa démarche, il a bien l'intention d'aller jusqu'au bout. A l'Elysée, on espère encore le voir renoncer.

Auront-ils les 500 signatures?

Nicolas Dupont-Aignan En 2007, il avait raté le coche pour une cinquantaine de signatures. Le président de Debout la République est bien décidé à obtenir cette fois les 500 parrainages nécessaires à sa candidature à la présidentielle. Il se dit «confiant mais vigilant». Mettant l'UMP et le PS dans le même sac, il se voit comme un nécessaire recours républicain faisant barrage au Front national, partisan comme lui d'un abandon de l'euro. Un message qui ne séduit pour l'instant qu'un petit nombre de Français.

Philippe Poutou Le NPA orphelin du candidat Besancenot (4,08% des voix en 2007), Philippe Poutou s'est jeté dans la bataille. Parce qu'il le faut bien. Pour l'instant inconnu du grand publicmalgré un passage compliqué dans l'émission de Laurent Ruquier sur France 2, il ne donne pas le sentiment de croire en sa propre candidature. Ouvrier et syndicaliste chez Ford, où il a mené la lutte sociale, il rame à obtenir ses parrainages. Autour de 1% dans les sondages, il n'est pour l'instant pas du tout assuré de concourir en 2012.

Corinne Lepage Déjà candidate en 2002 (1,88% des voix), la présidente de Cap 21, ancienne ministre de l'environnement de Jacques Chirac et un temps adhérente du Modem, s'est lancée un peu par surprise le 4 octobre. Il ne semble pas impossible qu'elle obtienne assez de signatures pour figurer au premier tour. On l'imagine mal appeler ensuite à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour.

Christine Boutin Candidate en 2002 (1,19% des suffrages), la présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) avait renoncé en 2007 après avoir dealé avec Nicolas Sarkozy. Ministre au début du quinquennat, elle a depuis pris ses distances avec la politique du gouvernement mais son mouvement est un «parti associé» à l'UMP. A l'écouter évoquer la difficulté de sa recherche de parrainages, «beaucoup plus dure qu'en 2002», son absence au premier tour est tout à fait possible.

Jacques Cheminade Candidat en 1995 (0.27% des voix), l'actuel président du parti Solidarité et Progrès espère bien figurer au premier tour de l'édition 2012. Son entourage, comme c'est l'usage, se dit «confiant» dans sa capacité à récolter les 500 parrainages. En 2007, il avait pourtant plafonné à 250 signatures et s'était reporté dès le premier tour sur la candidate socialiste Ségolène Royal.

Frédéric Nihous Le président de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT), a annoncé sa candidature dès le 17 juin. Assurant qu'il n'agit«pas contre le président de la République» mais pour la ruralité, il aura du mal à rééditer son score, pourtant modeste, de 2007 (1,15% des suffrages). Dans une récente étude portant sur le vote des chasseurs, pourtant sa base électorale, il est largement devancé par Marine Le Pen. Sur le plan des parrainages, il fait partie de ceux pour qui l'incertitude est totale, ce qui a un impact direct sur sa difficulté à obtenir les prêtsnécessaires au financement de sa campagne. Preuve de son inébranlable motivation, il a contracté un crédit en son nom propre.

Patrick Lozès L'ancien président-fondateur du Conseil représentatif des associations noires (Cran), candidat depuis fin septembre, est à la pêche aux signatures. S'il affirme avoir dépassé les 200 promesses, il semble toutefois peu probable qu'il en réunisse 500 en temps et en heure. Fin novembre, le Journal du dimanche a révélé qu'il est soupçonné par la justice d'abus de confiance et de blanchiment d'argent.

Maxime Verner C'est le benjamin de la cuvée 2012. A 22 ans et du culot à revendre, le président de l'Association des jeunes de France s'est fait connaître en étant l'initiateur du projet visant à abaisser l'âge de l'éligibilité à toutes les élections à 18 ans. Un texte voté par l'Assemblée nationale en décembre 2010. Portant une candidature de témoignage au service de la jeunesse, son unique crédo, Maxime Verner ne devrait logiquement pas être en mesure de concourir en 2012 malgré les 200 promesses de parraingaes qu'il revendiquait mi-novembre.

Finalement pas candidat...

Jean-Louis Borloo Il est pour l'instant le seul à avoir officiellement jeté l'éponge. Le président du Parti radical assure avoir jugé qu'en cette période de crise majeure, il ne souhaitait pas ajouter de la division à la division. Il semblait pourtant dans les starting blocks et a surpris ses principaux soutiens en renonçant à se présenter. Il a repoussé au début de l'année 2012 son choix de soutenir, ou pas, Nicolas Sarkozy au premier tour.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'adore le titre... "partenaires"...

Mais alors pourquoi refuse-t-il un vrai débat contradictoire sur le fond des programmes...?

Ceci étant reste à savoir si il y a réellement un programme...

Bon ça ne vaut pas sarkozy qui repousse à la ...mi-Février sa déclaration de candidature

alors qu'il mène déjà campagne sur le dos du citoyen-contribuable !

Hollande trouble ses partenaires sur la retraite à 60 ans

En laissant entendre qu'il ne reviendrait pas sur l'âge de départ à la retraite, le candidat PS s'est attiré les reproches d'EE-LV, du Front de gauche et, plus inattendu, de Fillon, qui l'accuse d'avoir menti. Ses proches calment le jeu.

http://www.liberation.fr/politiques/01012377413-hollande-trouble-ses-partenaires-sur-la-retraite-a-60-ans

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par ailleurs il n'a a jamis été dit ou écrit qu'un président de la république fasse un copié collé dans ses choix, du programme de son parti politique...!

ceci dit en général ses choix là il les fait une fois élu.....

Or Hollande n'est pas encore élu...!

Au moins nous voila rassuré ou plutôt informé sur un point précis !

On ne pourra pas dire que l'on ne savait pas !

Question : quel individu censé aurait pu imaginer que le ps reviendrait sur la réforme des retraites ?

Le sale boulot ayant été fait.....et sans l'avoir fermement combattu....il ne pouvait en être autrement !

En accusant Hollande d'avoir menti, Fillion ne fait qu'enfoncer le clou et au final il ouvre les yeux de ceux qui croyaient encore à la république des bisounours.....une façon sans doute de racoler les indécis, ces quelques pour cent, qui sont de droite, mais qui voteraient bien à gauche rien que pour se débarrasser de Sarkosy....

Toit le monde parle d'un raz de marée à gauche, méfiance.....!

Avec ce genre d'impairs tout risque de se jouer au sprint final et à la corde....il reste encore bon mal an, presque 6 mois et le PS est capable de s'auto détruire une fois de plus !

Modifié par capelanbrest
  • J'adore 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sarko place ses amis. Encore cartonrouge

Alain Minc nommé patron des autoroutes Sanef

De mémoire, Alain Minc n'a, jusqu'à présent, dirigé qu'une seule entreprise...et elle a fait faillite!

Bon courage aux employés de la Sanef...quand aux automobilistes, cherchez un autre itinéraire...ou prenez le train!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.