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Actualités Politiques


katamiaw

Messages recommandés

La Française des Jeux (FDJ) ne connaît pas la crise:

elle a enregistré en 2011 le chiffre record de mises de 11,4 milliards d'euros, soit une augmentation de 8,5 % par rapport à 2010.

http://www.leparisien.fr/societe/2011-une-annee-jackpot-pour-la-francaise-des-jeux-04-01-2012-1796258.php

Elle a enregistré en 2011 le chiffre record de mises de 11,4 milliards d'euros, soit une augmentation de 8,5 % par rapport à 2010

En 2011, près de 27 millions de Français ont misé en moyenne 8 euros par semaine et la FDJ a payé plus de 800 millions de lots représentant 7,4 milliards d'euros en hausse de 8,5 %.

où est passée la différence ?

En 2011, La Française des Jeux a reversé au budget de l'Etat 3 milliards d'euros,

dont 2,7 milliards de prélèvements sur les mises,

soit une progression de 400 millions d'euros par rapport à 2010.

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Hop j'ai trouvé l'article via un lien sur le Télégramme...

Franchement pas de quoi sortir le fouet ...

on a vu bien pire...

http://www.leparisie...012-1796102.php

Et la vision du Journaliste du monde...

L'UMP accuse Hollande d'avoir "insulté" Sarkozy

D'autres journalistes participant à ce déjeuner "off" – les déclarations faites dans ce cadre sont destinées seulement aux journalistes –, parmi lesquels Patrick Jarreaudu Monde, ont compris autrement les propos de M. Hollande.

Le candidat socialiste, décrivant la démarche de Nicolas Sarkozy en se mettant à sa place, lui a prêté le discours suivant : "Je suis le président de l'échec, je suis un sale mec, mais, dans cette période difficile, je suis le seul capable, j'ai le courage..." "Il va se présenter comme le capitaine courage recherchant l'impopularité", a ajouté M. Hollande, se référant notamment au projet de TVA sociale.

http://www.lemonde.f...#ens_id=1590109

Cest qui déjà l'auteur des propos "Cass toi pau' con" .

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Cest qui déjà l'auteur des propos "Cass toi pau' con" .

Je ne te le fais pas dire...

Bon : les journaux les uns derrière les autres sont en train de rectifier les propos

et la manipulation umpiste -ils ont mis le paquet ce matin sur les radios, télés, sur le net, sur les forums, twitter etc...) est en train de se retourner contre leurs auteurs...

Le Parisien a été obligé de rectifier ses écrits...

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"Hollande n'a pas officiellement traité Sarkozy de 'sale mec'"

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/04/l-ump-accuse-hollande-d-avoir-insulte-sarkozy_1625431_1471069.html#ens_id=1590109

Extraits :

DÉMENTI DES JOURNALISTES PRÉSENTS

D'autres journalistes participant à ce déjeuner "off" – les déclarations faites dans ce cadre sont destinées seulement aux journalistes –, parmi lesquels Patrick Jarreaudu Monde, ont compris autrement les propos de M. Hollande.

Selon eux, le candidat socialiste, décrivant la démarche de Nicolas Sarkozy en se mettant à sa place, lui a prêté le discours suivant : "Je suis le président de l'échec, je suis un sale mec, mais, dans cette période difficile, je suis le seul capable, j'ai le courage..." "Il va se présenter comme le capitaine courage recherchant l'impopularité", a ajouté M. Hollande, se référant notamment au projet de TVA sociale.

Le journaliste du Monde, de France Inter, d'Europe 1, celle de l'AFP, du Point... La plupart des journalistes présents ont démenti la version du Parisien, expliquant que les propos de M. Hollande ont été mal interprétés, en étant sortis de leur contexte.

Une version corroborée par l'auteur de l'article du Parisien, qui explique en début d'après-midi sur son site pourquoi il a choisi de publier les propos qu'aurait tenus le candidat PS. "Le candidat socialiste n’a donc pas officiellement traité le chef de l’Etat de 'sale mec'. Mais le choix de ce qualificatif pour appuyer son raisonnement en dit long sur l'estime qu'il porte à son adversaire. Raison pour laquelle nous avons décidé, ce matin, de le publier", explique-t-il .

"CETTE HISTOIRE EST FAUSSE"

Deux porte-parole de François Hollande ont répondu aux critiques de l'UMP.

"Cette histoire est fausse. François Hollande n'a pas pour habitude de pratiquerl'invective", a déclaré le maire PS de Cherbourg, Bernard Cazeneuve, sur France Inter.

"Très honnêtement, si François Hollande avait dit à Nicolas Sarkozy 'Casse-toi pauvre con', il aurait eu légitimitement les raisons de s'en plaindre, parce que ce type de propos sont assez inconvenants et tout à fait incorrects et malséants. Mais ce n'est pas ce que François Hollande dit et François Hollande ne sera pas le président du 'Casse toi pauvre con!'", a-t-il ajouté, faisant allusion à l'invective lancée par le chef de l'Etat à un visiteur qui refusait de lui serrer la main au Salon de l'agriculture de Paris en 2008.

"Au-delà de ce qu'il aurait pu dire ou ne pas dire, je voudrais dire à l'UMP que cette manipulation grossière est particulièrement malvenue de la part d'un parti dont le président s'est caractérisé ces dernières années par une véritable vulgarité", a estimé pour sa part une autre porte-parole de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem sur BFMTV-RMC. "On se souvient du 'casse-toi pauvre con' par exemple et des dégâts considérables pour l'image de la fonction présidentielle. Il apparaît que ces propos n'ont pas été tenus comme cela, pas dans ce sens-là dans ce déjeuner : il imitait Nicolas Sarkozy", a-t-elle ajouté.

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Le Parisien...

Le journaliste s'explique...

Francois Hollande, Nicolas Ssarkozy et le sale mec

http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/francois-hollande-nicolas-sarkozy-et-le-sale-mec-04-01-2012-1796371.php

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Un monde merveilleux...

Les nouvelles peurs...

les nouvelles rumeurs...

Vous avez survécu à 5 années de Sarkozisme !

Vous avez survécu à l'endettement ! à la crise de l'Euro !

Résisterez-vous à ça ... ?

... Un énorme volcan allemand pourrait bientôt détruire l'Europe

Le volcan Laacher See, en Allemagne, est-il sur le point d'exploser ? Les scientifiques répondent positivement à cette question, laissant peser une forte menace sur l'Europe.

Une inquiétude règne chez les scientifiques. Le volcan Laacher See, en Allemagne, pourrait se réveiller brusquement, comme le relaie Daily Mail. Ce monstre, qui entre en éruption tous les 10 à 12 000 ans, a explosé pour la dernière fois il y a 12 900 années. La menace de son éveil en 2012 est donc de plus en plus pressante. Ainsi, son activité sismologique a débuté en 2010. Les dernières secousses remontent à février 2011, avec l'enregistrement de sept tremblements de terre allant de 2 à 4,5 de magnitude.

Caché sous les eaux du lac Laacher See, la taille du volcan peut être comparée à celle du Mont Pinatubo qui, en 1991, a créé la plus grande éruption du XXe siècle. Si l'hypothèse des experts se révèle exacte, des milliards de tonnes de cendres et de magma pourraient être éjectés.Ce volcan géant est qualifié d'actif de part de nombreuses activités sismiques et de fortes anomalies thermiques sous le lac. Des bulles de gaz provenant du magma - dioxyde de carbone (CO2) - sont encore visibles sur la rive sud.

Aussi, son éruption serait une catastrophe pour l'Europe. S'il ne s'éteint pas, cela pourrait conduire à une dévastation généralisée, des évacuations de masse et même à court terme, le refroidissement global par le nuage de cendres bloquant le soleil. La France serait également fortement touchée par l'éruption de ce volcan,avant d'être couverte d'un voile épais. Toutefois, il y a des raisons d'être rassuré. Selon le site Gizmodo, le volcan dégazerait régulièrement, empêchant ainsi son explosion. Et tant que ce phénomène se produira, toute l'Europe sera à l'abri du danger.

http://www.francetv....mand_45909.html

http://www.leparisie...012-1795185.php

http://www.maxiscien...e_art20192.html

http://www.lefigaro....agne-menace.php

Modifié par Dom Le Trappeur
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Procès-fleuves et instantanés d'audience, par Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde.

Le fichage en débat au procès en appel de l’ex « Conti » Xavier Mathieu

http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2012/01/04/le-fichage-en-debat-au-proces-en-appel-de-lex-conti-xavier-mathieu/

Les "Conti", la crise, les licenciements, le fichage génétique, l'élection présidentielle et le statut des magistrats du parquet, tout ces sujets avaient rendez-vous, mercredi 4 janvier, devant la cour d'appel d'Amiens, qui jugeait le délégué CGT des ex-salariés de Continental, Xavier Mathieu, poursuivi pour avoir refusé de se soumettre au prélèvement de ses empreintes génétiques, après sa condamnation pour dégradation de biens à la sous-préfecture de Compiègne.

Cela avait d'abord donné, au départ de la gare du Nord à Paris, un train rempli de militants et de quatre candidats à l'élection présidentielle, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, puis une manifestation devant le palais de justice. Le débat s'est poursuivi à l'audience, dans une atmosphère étonnamment apaisée.

Sans surprise, le représentant du ministère public, qui était à l'origine de l'appel contre la relaxe obtenue par Xavier Mathieu devant le tribunal de Compiègne, en mai 2011, a demandé la condamnation du dirigeant syndical à une peine d'amende "de 1 000 à 1 500 euros". Mais le substitut général, Eric Fouard, a tenu à répondre à la défense qui reprochait au parquet son "acharnement" et sa "soumission au pouvoir"dans cette affaire. "On est là dans la stricte application de la loi" qui prévoit l'inscription des personnes condamnées pour un certain nombre d'infractions au fichier national des empreintes génétiques et qui ne tient pas compte des "mobiles"de l'infraction – en l'occurrence, le combat syndical – a-t-il déclaré. Il a cependant ajouté : "Que cette question du mobile puisse se discuter, je le comprends, mais ce n'est pas à la justice de le faire", en renvoyant la responsabilité sur le législateur.

Avant lui, le président du Syndicat de la magistrature, Matthieu Bonduelle, cité comme témoin à la barre, avait dénoncé le "dévoiement" du fichage génétique. "On est passé d'un fichage restreint, ciblé, à un fichage fourre-tout. Le fichier national des empreintes génétiques a changé de nature. D'outil d'élucidation, il est devenu une sanction, une double peine", a-t-il observé, en rappelant que de 3 000 personnes concernées en 2002, on était passé à 1,7 million aujourd'hui. "Je ne connais qu'un seule affaire de dégradation où l'on a utilisé le fichier des empreintes génétiques, c'est celui du vol de scooter du fils d'une personnalité politique importante...", a ironisé Matthieu Bonduelle, en relevant la "disproportion" entre l'infraction et l'atteinte aux libertés que représente le fichage génétique.

C'est cette "disproportion" qui avait conduit les premiers juges à prononcer la relaxe de Xavier Mathieu. Dans son jugement, le tribunal d'Amiens soulignait en effet que les faits de dégradation volontaire qui avaient entraîné la condamnation du dirigeant syndical "avaient été commis en plein jour, dans le cadre d'une manifestation organisée, et s'inscrivent dans une logique parfaitement lisible de combat syndical et non dans une démarche à vocation purement délinquante et antisociale". Dès lors, poursuivait le jugement, "le recueil d'ADN du prévenu en vue de son identification et de sa recherche était inadéquat, non pertinent, inutile et excessif et il ne saurait être fait grief au prévenu de s'y refuser".

Après la plaidoirie de son avocate, Me Marie-Laure Dufresne-Castets, qui a demandé à la cour d'appel de conforter cette jurisprudence établie par le tribunal, Xavier Mathieu a pris la parole. "Moi, je ne vais pas parler juridique. Je vais parler honneur et dignité d'homme." La voix étranglée, il a rappelé l'annonce dans la presse de la fermeture de l'usine de Continental en 2009, l'émotion alors suscitée jusqu'au sommet de l'Etat par cette décision et la promesse qui avait été faite aux salariés de poursuivre les dirigeants de l'entreprise : "Nous, on a été jugés et condamnés pour avoir saccagé la sous-préfecture, mais l'Etat a oublié de poursuivre les dirigeants de Continental qui ont saccagé des vies."

Et puis, a-t-il ajouté, "j'ai un patrimoine génétique. Il m'a été donné par amour par mes parents, il a été transmis par amour à mes trois enfants et à mon petit-fils aujourd'hui. Jamais je ne donnerai mon ADN autrement que par amour."

La décision de la cour d'appel sera rendue le vendredi 3 février.

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A propos du " Parisien", Mme Marie-Odile Amaury (ce nom ne vous dit rien?) figure parmi les heureux élus de la dernière promotion de la légion d'honneur..ça valait bien un retour d'ascenseur....

même si ça montre, une fois de plus, que ce journal ne vaut pas grand chose en terme d'objectivité.

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Manipulation et intoxication...

Polémique du "sale mec" : comment l'UMP organise la riposte

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/05/polemique-du-sale-mec-un-cas-d-ecole-de-la-riposte-ump_1625739_1471069.html#ens_id=1590109

"Sale mec". La formule, prêtée par Le Parisien du mercredi 4 janvier à François Hollande à propos de Nicolas Sarkozy a mis le feu à l'UMP. Et qu'importe si la petite phrase a été démentie par les autres journalistes qui participaient au déjeunerautour du candidat socialiste à la présidentielle mardi.

L'occasion était trop belle pour les dirigeants de la majorité qui ne veulent pasmanquer une opportunité de décrédibiliser leur principal adversaire. Dans un élan impeccablement orchestré, des dizaines de réactions ont fusé des différentes personnalités de la droite. Les ministres Claude Guéant, Nadine Morano, Laurent Wauquiez, Gérard Longuet et Pierre Lellouche y sont allés chacun de leur commentaire pour dénoncer la supposée "injure" faite au chef de l'Etat.

Brice Hortefeux, vice-président de l'UMP s'est réjouit de l'"erreur" de M. Hollande et les parlementaires Valérie Rosso-Debord, Christian Estrosi et Jérôme Chartier ont inondé les médias de communiqués et de déclarations offusquées demandant des"excuses publiques".

MÊMES MOTS, MÊMES ARGUMENTS

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, qui présentait mercredi ses vœux à la presse, a résumé le sentiment affiché par la majorité. "Ça nous a profondément choqués". Chez tous, les mêmes mots, les mêmes arguments. L'affaire du "sale mec" est un cas d'école de la riposte systématique qu'entendmener l'UMP contre les socialistes en attendant que leur candidat, Nicolas Sarkozy, entre officiellement en campagne.

"Tout est fait à la demande du président. Nous sommes missionnés par Nicolas Sarkozy pour taper sur François Hollande, explique un ministre. Le but est de l'affaiblir avant que M. Sarkozy se déclare." Outre la cellule "riposte", composée d'une quinzaine de députés et de ministres et conduite par Jean-François Copé et Brice Hortefeux qui se réunit le mardi ou le mercredi, plusieurs dispositifs ont été mis au point pour, selon les termes de M. Copé, "ne rien laisser passer".

L'Elysée et l'UMP centralisent les listes des invités des matinales des radios et chacun reçoit par téléphone les consignes sur les différents sujets d'actualité. "La plupart du temps, ce n'est pas la peine de les appeler, ils téléphonent d'eux-mêmes pour se coordonner", assure un cadre du parti majoritaire. Exit les "éléments de langage" écrits noir sur blanc. "Nous voulons éviter les fuites à la presse", poursuit le même dirigeant. Tout se passe donc par oral ou parfois par textos.

HARMONISER LES ANGLES D'ATTAQUE

Trois hommes clés, bien que peu connus du grand public, sont à la manœuvre pour rameuter les troupes comme dans le cas de la réaction au "sale mec" : Jérôme Lavrilleux, bras droit de M. Copé, Geoffroy Didier, celui de M. Hortefeux et Olivier Biancarelli, conseiller parlementaire du président à l'Elysée. Ce sont eux qui battent le rappel et téléphonent aux ministres et parlementaires pour harmoniser les angles d'attaques.

Quand l'affaire est jugée "importante", comme ce fut le cas mercredi, MM. Copé et Hortefeux décrochent eux-mêmes leur téléphone. Mercredi, la communication a été facilitée par la tenue d'un bureau politique à 8 h 30 au siège de l'UMP où la centaine de cadres présents a eu tout le loisir d'enregistrer le message de la direction du parti.

"Pour tous ceux qui auront l'occasion de parler à la presse, vous pouvez y allergaiement", a enjoint M. Copé à ses troupes. "On a été assez efficace", constate M. Hortefeux. Pourtant, les pilotes de la cellule "riposte" planchent encore sur des améliorations de leur dispositif. Lundi, ils se réuniront pour "passer à la vitesse supérieure dès la semaine prochaine", selon l'un d'entre eux.

Vanessa Schneider

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Invité necroshine

Ce qui est marrant dans cette affaire du "sale mec".

C'est que la 1ere personne a etre monté au créneau fut : Nadine Pucelle Pugelle Morano....

La "poissonnière" comme les guignols de canal plus la targue....

Une affaire débile, sur des : on dit !!! des soit disant !!! De la rumeur quoi !!!

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Invité necroshine

http://www.lemonde.f...38_1471069.html

Jean-Jacques Bourdin : "Vous dites des bêtises Nadine Morano"

La ministre de l'apprentissage et de la formation professionnelle, Nadine Morano, s'est fait reprendre à plusieurs reprises par le journaliste de RMC Jean-Jacques Bourdin dont elle était l'invitée, jeudi 5 janvier, notamment sur le taux de la TVA en Allemagne.

Alors qu'elle défendait le projet de TVA sociale souhaité par le gouvernement, la ministre s'est vue demander par M. Bourdin quel était le taux de la TVA en Allemagne. "La TVA en Allemagne est plus élevée que la nôtre, elle est de trois points supérieure à la nôtre", a-t-elle répondu, quelque peu hésitante. Elle a été aussitôt reprise par le journaliste, qui lui a reproché de "ne pas maîtriser le sujet".

"Elle est de 19 points en Allemagne, la nôtre est à 19,6, vous dites des bêtises Nadine Morano. Vous ne maîtrisez pas le sujet", a dit M. Bourdin.

C'est en effet le taux normal de la TVA allemande. La ministre a ensuite tenté de justifier son erreur, expliquant qu'elle voulait dire que l'Allemagne avait augmenté son taux de TVA de trois points. Quelques secondes plus tôt, M. Bourdin avait corrigé Mme Morano sur une liaison grammaticale erronée.

Modifié par necroshine
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Un monde merveilleux...

Les nouvelles peurs...

les nouvelles rumeurs...

Vous avez survécu à 5 années de Sarkozisme !

Vous avez survécu à l'endettement ! à la crise de l'Euro !

Résisterez-vous à ça ... ?

... Un énorme volcan allemand pourrait bientôt détruire l'Europe

Le volcan Laacher See, en Allemagne, est-il sur le point d'exploser ? Les scientifiques répondent positivement à cette question, laissant peser une forte menace sur l'Europe.

Une inquiétude règne chez les scientifiques. Le volcan Laacher See, en Allemagne, pourrait se réveiller brusquement, comme le relaie Daily Mail. Ce monstre, qui entre en éruption tous les 10 à 12 000 ans, a explosé pour la dernière fois il y a 12 900 années. La menace de son éveil en 2012 est donc de plus en plus pressante. Ainsi, son activité sismologique a débuté en 2010. Les dernières secousses remontent à février 2011, avec l'enregistrement de sept tremblements de terre allant de 2 à 4,5 de magnitude.

Caché sous les eaux du lac Laacher See, la taille du volcan peut être comparée à celle du Mont Pinatubo qui, en 1991, a créé la plus grande éruption du XXe siècle. Si l'hypothèse des experts se révèle exacte, des milliards de tonnes de cendres et de magma pourraient être éjectés.Ce volcan géant est qualifié d'actif de part de nombreuses activités sismiques et de fortes anomalies thermiques sous le lac. Des bulles de gaz provenant du magma - dioxyde de carbone (CO2) - sont encore visibles sur la rive sud.

Aussi, son éruption serait une catastrophe pour l'Europe. S'il ne s'éteint pas, cela pourrait conduire à une dévastation généralisée, des évacuations de masse et même à court terme, le refroidissement global par le nuage de cendres bloquant le soleil. La France serait également fortement touchée par l'éruption de ce volcan,avant d'être couverte d'un voile épais. Toutefois, il y a des raisons d'être rassuré. Selon le site Gizmodo, le volcan dégazerait régulièrement, empêchant ainsi son explosion. Et tant que ce phénomène se produira, toute l'Europe sera à l'abri du danger.

http://www.francetv....mand_45909.html

http://www.leparisie...012-1795185.php

http://www.maxiscien...e_art20192.html

http://www.lefigaro....agne-menace.php

On en parle sur HB aussi:

http://www.hoaxbuste...truire-l-europe

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Invité Gnafron 1er

http://www.lemonde.f...38_1471069.html

Jean-Jacques Bourdin : "Vous dites des bêtises Nadine Morano"

La ministre de l'apprentissage et de la formation professionnelle, Nadine Morano, s'est fait reprendre à plusieurs reprises par le journaliste de RMC Jean-Jacques Bourdin dont elle était l'invitée, jeudi 5 janvier, notamment sur le taux de la TVA en Allemagne.

Alors qu'elle défendait le projet de TVA sociale souhaité par le gouvernement, la ministre s'est vue demander par M. Bourdin quel était le taux de la TVA en Allemagne. "La TVA en Allemagne est plus élevée que la nôtre, elle est de trois points supérieure à la nôtre", a-t-elle répondu, quelque peu hésitante. Elle a été aussitôt reprise par le journaliste, qui lui a reproché de "ne pas maîtriser le sujet".

"Elle est de 19 points en Allemagne, la nôtre est à 19,6, vous dites des bêtises Nadine Morano. Vous ne maîtrisez pas le sujet", a dit M. Bourdin.

C'est en effet le taux normal de la TVA allemande. La ministre a ensuite tenté de justifier son erreur, expliquant qu'elle voulait dire que l'Allemagne avait augmenté son taux de TVA de trois points. Quelques secondes plus tôt, M. Bourdin avait corrigé Mme Morano sur une liaison grammaticale erronée.

Pas nouveau de sa part .....wohaurf !

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Quand les déplacements de Nicolas Sarkozy ne font pas recette

http://www.humanite.fr/politique/quand-les-deplacements-de-nicolas-sarkozy-ne-font-pas-recette-487103

Vous n'avez rien vu? C'est normal. Tout a été fait pour qu'on ne voit pas les à-côtés pas très reluisants du déplacement de Nicolas Sarkozy à Metz. Le premier janvier dernier, le président inaugurait sa longue série de vœux par un hommage aux fonctionnaires. S'il y avait 600 "officiels" dans la salle du conseil général de la Moselle pour écouter le discours du futur candidat, il n'y avait pas grand monde dans les rues pour saluer un cortège présidentiel hué par quelques "casse toi pauvre con".

Un témoin nous raconte. " Peu avant son passage, c'est-à-dire trois-quarts d'heures avant, ne voyant quasiment personne dans les rues, tous les habitants de notre rue et ceux des rues sur le parcours de Sarkozy ont eu le droit à la visite de ce que je pense être son service de communication."

"le président serait honoré de voir les français mobilisé autour de lui..."

"Une dame et deux hommes en costumes sombres m' ont ainsi demandé d'avoir la gentillesse de descendre dans la rue pour le passage de" Monsieur le Président de la République et pourquoi pas peut être votre prochain président", sur un air très jovial, car cela n'arrivait pas souvent de pouvoir assister a un défilé officiel et que ce n'est pas grand-chose de descendre de l'immeuble."

"Ils ont fortement insisté sur le fait que monsieur le président serait honoré de voir les français mobilisé autour de lui..."

Bilan de l'opération: à peine une centaine de personnes pour saluer le passage de notre bon président qui a mobilisé 500 policiers et CRS. "Et le peu de monde qu'il y avait l'a hué, avec des "casse toi pauvre con", relate notre témoin.

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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/06/nadine-morano-on-cherche-a-m-atteindre-par-mes-origines-populaires_1626523_1471069.html#xtor=RSS-3208

Nadine Morano : "On cherche à m'atteindre par mes origines populaires"

Nadine Morano assume ses sorties médiatiques. Dans un entretien à Libération, vendredi 6 janvier, elle dénonce les attaques que ses déclarations lui ont valu, en expliquant qu'elles étaient "dignes d'une certaine gauche caviar qui déteste les ouvriers de droite".

Revenant sur l'algarade avec Sophia Aram, la veille sur France Inter, où l'humoriste avait qualifié Mme Morano de "vulgaire", la ministre chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle explique qu'elle a reçu des excuses de Philippe Val, patron de la radio publique. "Il m'a dit qu'il a trouvé cette chronique méchante, en rien humoristique et pour le coup, vulgaire !" Et d'ajouter : "Je ne viens pas dans une émission politique pour me faire insulter par une soi-disant humoriste que je ne connais même pas et dont je n'ai pas été prévenue de la présence en studio."

La porte-parole pressentie pour la campagne de Nicolas Sarkozy se défend. Non, elle n'en fait pas trop avec ses déclarations et ses tweets, assure-t-elle. "Un ministre se doit de faire et de faire savoir ! Telle est ma vision de l'action politique", insiste-t-elle. A ses yeux, les attaques dont elle est l'objet sont politiques : "Je suis très exposée parce que je suis proche du président de la République".

Elle fustige au passage les piques de la gauche qui seraient, selon elle, du mépris de classe : "On cherche à m'atteindre par mes origines populaires dont je suis fière". "Certains me reprochent d'avoir trahi mes origines parce que mes convictions me portent à droite", continue Mme Morano, qui assume d'être "pour le mérite et la réussite personnelle par le travail". "Je représente, par mon parcours, une personalité atypique et donc dérangeante", conclut-elle.

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Giulia est une petite fille de quelques semaines qui n'aura pas, comme la plupart des enfants,

la chance de grandir aux côtés de son père. Pourtant, son père ne l'a pas abandonnée et n'a pas, non plus, disparu.

Non, il fait tout simplement un métier qui l'oblige très souvent à s'absenter et à voyager à l'étranger...

Mais, contrairement à d'autres enfants, vous pouvez aider Giulia et cela, sans signer de pétition ou faire de don.

Pour qu'elle puisse grandir auprès de son papa chéri, un simple geste: En 2012, ne votez pas Nicolas.

Merci pour elle!

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Pauv'nadine Morano, on va la plaindre !!!!

Elle est bien une "militante politique" avec des idées ancrées bien à droite côté droite extrème...

et le fait d'être Ministre n'y change rien...

Alors pour elle plus c'est gros et gras... plus ça tâche !

Tout sur cette Dame...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nadine_Morano

Modifié par Dom Le Trappeur
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La coopérative est l'avenir de l'entreprise

par Clémentine Autain, gérante de la société coopératice de production (SCOP) du mensuel "Regards"

Là où la SNCF puis Louis Dreyfus Armateurs (LDA) ont renoncé, des salariés de Seafrance imaginent investir leurs indemnités de licenciement pour remettre à flot les navires qui relient la France à l'Angleterre. A l'imprimerie Hélio-Corbeil, dans l'Essonne, on s'apprête à sauver une centaine d'emplois par la reprise de l'activité en société coopérative ouvrière de production (SCOP). Les salariés de Fralib (Unilever), qui fabriquaient le thé Lipton, planchent sur une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), qui permet d'associer salariés, collectivités publiques et entreprises privées. La coopérative se rêve, se discute, se construit.

L'idée de créer une société coopérative et participative apparaît de plus en plus comme une solution envisagée par les salariés d'entreprises menacées. Ce regain dit à la fois l'esprit de combativité qui résiste à l'air du temps, la soif de démocratie et l'envie de retrouver du sens à la production commune de richesses.

Je comprends que, à Seafrance et ailleurs, certains hésitent. Ces temps de chômage massif et de précarité ne sont pas les plus favorables pour l'élaboration de projets à long terme, ambitieux, collectifs, avec la prise de risque qu'ils comportent. Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n'est pas l'ami de l'initiative, ni individuelle ni collective.

L'insécurité régnante conforte le repli et la peur ; elle mine la créativité et la mobilité. Je comprends aussi que l'on puisse se demander si les salariés ont à porter seuls un tel poids financier. Je ne juge pas, je n'ai pas de conseils à donner à ces hommes et femmes qui jouent leur emploi, leur argent, leur avenir.

Chacun se demande certainement, au fond de lui-même, si cela en vaut la peine, si le pari peut être gagné. Ils doivent s'interroger : en sont-ils collectivement capables ? Pour investir six mois, un an ou deux de salaire, il faut avoir de solides arguments... Seuls les salariés sauront si le projet industriel et commercial vaut d'être porté.

Comme gérante d'une SCOP, qui fait vivre le mensuel Regards, je veux dire ma conviction que la mobilisation exceptionnelle d'énergie positive toujours suscitée par le projet puis la création d'une SCOP peut, dans bien des cas, constituer une véritable solution.

Un documentaire de Mariana Otero, Entre nos mains, sorti en juin 2010, en a porté témoignage : dans l'industrie textile, des femmes et quelques hommes se sont découvert le courage de porter un projet industriel pour sauver la production de sous-vêtements et leur emploi. Cette découverte d'une capacité à penserensemble une affaire économique, une entreprise est une révélation. En ces temps où la dignité des travailleurs est si souvent mise à mal, l'idéal de la coopérative - un individu, une voix - est une bouffée d'oxygène. La coopérative est une forme ancienne de société, mais elle trouve aujourd'hui toute sa modernité.

Ce qu'elle met en jeu constitue, en ces temps de crise, une partie de la solution économique, industrielle et sociale. De plus en plus de salariés l'envisagent comme un recours quand leur entreprise est en difficulté ou quand se pose la question de la relève du patron historique - défi imminent pour des dizaines de milliers d'entreprises. Mais la SCOP n'est pas d'abord une solution pour faire face aux crises.

Des fleurons dans le secteur des services aux entreprises (Chèque Déjeuner), dans le secteur industriel (Acome), dans celui de l'ingénierie ou du bâtiment fonctionnent en SCOP, parfois depuis des décennies. Qu'on se le dise : la coopérative est souvent performante économiquement et solide dans la durée. Parce que le capital est majoritairement entre les mains des salariés, les SCOP ne se délocalisent pas. Parce que l'entreprise appartient aux salariés, ceux-ci vivent une expérience inédite, d'un grand intérêt pour eux-mêmes, ce qui donne du coeur à l'ouvrage.

Ce n'est pas un long fleuve tranquille, mais c'est autre chose que de se sentir un pion dans l'entreprise. Parce que chacun compte pour un et que l'avis de tous et toutes est entendu, la SCOP est une forme d'entreprise adaptée aux temps où l'imagination et le besoin d'entreprendre doivent être au plus haut. Quand il fautredéfinir les finalités d'une activité, construire les conditions de sa viabilité, on a absolument besoin de ce partage d'expérience et de responsabilité. La démocratie est le carburant des SCOP : c'est assez loin du fonctionnement traditionnel des entreprises "normales".

Même si, au quotidien, ce partage de la décision n'est pas une sinécure, bute sur les inégalités de capital culturel, sur les rapports de domination en tous genres, c'est dans cette originalité que réside son intérêt, sa pertinence pour l'avenir. Il fautsavoir se défaire des a priori sur ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Quand il faut inventer, réajuster ou redéfinir le projet de l'entreprise, la mobilisation des salariés est un atout inestimable. Coopérateurs, ils y sont incités.

Les SCOP se déploient dans le marché réel. Elles n'ont pas, à elles seules, les réponses à tous les dérèglements du néolibéralisme, de la financiarisation de l'économie, de la concurrence au mépris du bien commun.

Mais elles doivent faire partie d'une politique qui cherche une alternative aux désordres actuels. Car dans les SCOP s'éprouve un autre partage des pouvoirs, des richesses et des savoirs. Nous sommes très nombreux à être très fiers et pleins d'espoir devant l'audace de tous ces salariés qui osent le projet coopératif. Ils méritent notre solidarité et le soutien de la puissance publique.

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Invité Gnafron 1er

La coopérative est l'avenir de l'entreprise

par Clémentine Autain, gérante de la société coopératice de production (SCOP) du mensuel "Regards"

Là où la SNCF puis Louis Dreyfus Armateurs (LDA) ont renoncé, des salariés de Seafrance imaginent investir leurs indemnités de licenciement pour remettre à flot les navires qui relient la France à l'Angleterre. A l'imprimerie Hélio-Corbeil, dans l'Essonne, on s'apprête à sauver une centaine d'emplois par la reprise de l'activité en société coopérative ouvrière de production (SCOP). Les salariés de Fralib (Unilever), qui fabriquaient le thé Lipton, planchent sur une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), qui permet d'associer salariés, collectivités publiques et entreprises privées. La coopérative se rêve, se discute, se construit.

L'idée de créer une société coopérative et participative apparaît de plus en plus comme une solution envisagée par les salariés d'entreprises menacées. Ce regain dit à la fois l'esprit de combativité qui résiste à l'air du temps, la soif de démocratie et l'envie de retrouver du sens à la production commune de richesses.

Je comprends que, à Seafrance et ailleurs, certains hésitent. Ces temps de chômage massif et de précarité ne sont pas les plus favorables pour l'élaboration de projets à long terme, ambitieux, collectifs, avec la prise de risque qu'ils comportent. Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n'est pas l'ami de l'initiative, ni individuelle ni collective.

L'insécurité régnante conforte le repli et la peur ; elle mine la créativité et la mobilité. Je comprends aussi que l'on puisse se demander si les salariés ont à porter seuls un tel poids financier. Je ne juge pas, je n'ai pas de conseils à donner à ces hommes et femmes qui jouent leur emploi, leur argent, leur avenir.

Chacun se demande certainement, au fond de lui-même, si cela en vaut la peine, si le pari peut être gagné. Ils doivent s'interroger : en sont-ils collectivement capables ? Pour investir six mois, un an ou deux de salaire, il faut avoir de solides arguments... Seuls les salariés sauront si le projet industriel et commercial vaut d'être porté.

Comme gérante d'une SCOP, qui fait vivre le mensuel Regards, je veux dire ma conviction que la mobilisation exceptionnelle d'énergie positive toujours suscitée par le projet puis la création d'une SCOP peut, dans bien des cas, constituer une véritable solution.

Un documentaire de Mariana Otero, Entre nos mains, sorti en juin 2010, en a porté témoignage : dans l'industrie textile, des femmes et quelques hommes se sont découvert le courage de porter un projet industriel pour sauver la production de sous-vêtements et leur emploi. Cette découverte d'une capacité à penserensemble une affaire économique, une entreprise est une révélation. En ces temps où la dignité des travailleurs est si souvent mise à mal, l'idéal de la coopérative - un individu, une voix - est une bouffée d'oxygène. La coopérative est une forme ancienne de société, mais elle trouve aujourd'hui toute sa modernité.

Ce qu'elle met en jeu constitue, en ces temps de crise, une partie de la solution économique, industrielle et sociale. De plus en plus de salariés l'envisagent comme un recours quand leur entreprise est en difficulté ou quand se pose la question de la relève du patron historique - défi imminent pour des dizaines de milliers d'entreprises. Mais la SCOP n'est pas d'abord une solution pour faire face aux crises.

Des fleurons dans le secteur des services aux entreprises (Chèque Déjeuner), dans le secteur industriel (Acome), dans celui de l'ingénierie ou du bâtiment fonctionnent en SCOP, parfois depuis des décennies. Qu'on se le dise : la coopérative est souvent performante économiquement et solide dans la durée. Parce que le capital est majoritairement entre les mains des salariés, les SCOP ne se délocalisent pas. Parce que l'entreprise appartient aux salariés, ceux-ci vivent une expérience inédite, d'un grand intérêt pour eux-mêmes, ce qui donne du coeur à l'ouvrage.

Ce n'est pas un long fleuve tranquille, mais c'est autre chose que de se sentir un pion dans l'entreprise. Parce que chacun compte pour un et que l'avis de tous et toutes est entendu, la SCOP est une forme d'entreprise adaptée aux temps où l'imagination et le besoin d'entreprendre doivent être au plus haut. Quand il fautredéfinir les finalités d'une activité, construire les conditions de sa viabilité, on a absolument besoin de ce partage d'expérience et de responsabilité. La démocratie est le carburant des SCOP : c'est assez loin du fonctionnement traditionnel des entreprises "normales".

Même si, au quotidien, ce partage de la décision n'est pas une sinécure, bute sur les inégalités de capital culturel, sur les rapports de domination en tous genres, c'est dans cette originalité que réside son intérêt, sa pertinence pour l'avenir. Il fautsavoir se défaire des a priori sur ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Quand il faut inventer, réajuster ou redéfinir le projet de l'entreprise, la mobilisation des salariés est un atout inestimable. Coopérateurs, ils y sont incités.

Les SCOP se déploient dans le marché réel. Elles n'ont pas, à elles seules, les réponses à tous les dérèglements du néolibéralisme, de la financiarisation de l'économie, de la concurrence au mépris du bien commun.

Mais elles doivent faire partie d'une politique qui cherche une alternative aux désordres actuels. Car dans les SCOP s'éprouve un autre partage des pouvoirs, des richesses et des savoirs. Nous sommes très nombreux à être très fiers et pleins d'espoir devant l'audace de tous ces salariés qui osent le projet coopératif. Ils méritent notre solidarité et le soutien de la puissance publique.

Clémentine Autain m'est plutôt sympathique mais entre "sa" scop de 14 salarié(e)s et SeaFrance ....il y a un océan !

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Invité Gnafron 1er

bonjour

pourquoi Eva Joli est elle contre Jeanne d’Arc.....parce que la Jeanne a eu un très mauvais "bilan carbone" à la fin de sa vie ...

pas joli joli tout cela :Smiley_53:

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Question : vit-on mieux ou moins bien avec le smic chinois là-bas en chine ,

qu'avec le smic français ici en France ...?

Des villes chinoises relèvent le salaire minimum

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/01/05/des-villes-chinoises-relevent-le-salaire-minimum_1626146_3216.html#ens_id=1587226

Confrontées au manque de main d'œuvre ou aux troubles sociaux qui touchent certaines régions chinoises, plusieurs métropoles ont décidé de relever le salaire minimum.

A Shenzhen, grande métropole du Sud frontalière de Hongkong, le salaire minimal sera relevé de près de 14 % à 1 500 yuans (185 euros) à compter du mois de février, selon un communiqué du gouvernement local. A Pékin, il a progressé de presque 9 % à compter du 1er janvier pour atteindre 1 260 yuans par mois (155 euros), tandis que dans la province intérieure du Sichuan (Sud-Ouest), les hausses de salaire atteignent au moins 23 %, selon l'agence Chine nouvelle.

MANQUE DE MAIN D'ŒUVRE

"La politique du gouvernement reflète des changements au niveau du marché [de l'emploi]", a déclaré à l'AFP Stephen Green, économiste pour la Chine de laStandard Chartered Bank à Hongkong. "Le marché de l'emploi en Chine a connu un changement énorme dans les trois à cinq dernières années. Le manque de main d'œuvre est devenu monnaie courante", selon M. Green.

A Shenzhen, où le salaire minimum est le plus élevé de tout le pays, le secteur manufacturier est régulièrement confronté à une pénurie de main d'œuvre après la période des fêtes du Nouvel An lunaire (qui tombe le 23 janvier cette année), car beaucoup d'ouvriers rentrés à cette occasion dans leur région d'origine ne reviennent pas.

Zeng Xiangjin, gérant d'une société textile à Shenzhen, déclare perdre jusqu'à 30 % de son personnel après les fêtes, ajoutant qu'il doit augmenter les salaires pour retenir ceux qui reviennent. "Les ouvriers partent pour toutes sortes de raisons, dont de meilleurs salaires offerts dans d'autres villes. Cette année, je vais sûrement proposer des hausses de salaire de 10 %, voire plus", a expliqué M. Zeng.

GRÈVES

En novembre, la province méridionale du Guangdong, qui englobe Shenzhen, a connu plusieurs grèves contre des salaires trop bas ou des diminutions de revenus liés à la mauvaise conjoncture économique mondiale.

L'inflation, qui a culminé à 6,5 % en rythme annuel en juillet avant de redescendre à 4,2 % en novembre, a également rogné le pouvoir d'achat des salariés.

Mercredi, quelque 2 000 métallurgistes ont cessé le travail à Chengdu, la capitale du Sichuan, pour protester contre des salaires trop faibles, selon l'organisationChina Labor Watch, sise aux Etats-Unis.

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A comme Anti-social...

Le livret A dans la ligne de mire du gouverneur de la Banque de France

Ne pas revaloriser le taux du livret A, même si l'inflation augmente. C'est le petit calcul qu'envisage Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, quitte à déroger aux règles qui régissent le calcul de ce taux. S'il franchissait le pas, il s'agirait d'un nouveau coup porté contre le pouvoir d'achat des Français, déjà bien attaqué par les plans d'austérité successifs du gouvernement et la crise actuelle.

Soutenir la croissance

L'intervention de Christian Noyer ce matin sur Europe 1 a tout du ballon sonde pour habituer l'opinion à cette idée, avant de la rendre effective. La mise en place de cette mesure aurait pour conséquence de rendre un peu moins attractif le Livret A, donc d'inciter les Français à consommer plutôt que d'épargner. Or, avec le retour de la récession, nos compatriotes ont fait le choix inverse. Le total des dépôts sur le Livret A a atteint des sommets: +16,53 milliards d'euros déposés depuis 2011.

Un livret A à 2.25% plutôt qu'à 2.75%

Le gouverneur se cache derrière des arguments techniques pour justifier une telle entorse aux règles de la Banque de France. Celles-ci édictent, via un calcul savant et presque bicentenaire, que le taux du livret A doit évoluer proportionnellement à l'évolution de l'inflation. Or, l'inflation devrait repartir à la hausse en ce début 2012. De 2,25% actuellement, le taux de rémunération du livret A devrait passer au 1er février à 2,50%, voire 2,75%.

Le gouverneur et sa boule de cristal

C'est sans compter Christian Noyer qui, tel Madame Irma, pressent que l'inflation va décroître au second semestre 2012. Or, le gouverneur peut suspendre pour un temps l'évolution du taux du Livret A. "Ce que je regarderai, c'est l'inflation qui va venir, parce que ça ne servirait à rien que le taux augmente légèrement pour rebaisser immédiatement ensuite", a-t-il prévenu. "Si l'inflation baisse il n'y a pas de raison d'augmenter le Livret A, en effet."

Il faut noter que le gouverneur de la Banque de France n'a jamais réalisé la bidouille inverse: maintenir un taux de livret A élevé alors que les prévisions d'inflation s'orientaient à la baisse.

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