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Publication:

C'est désespérant ...

Je lisais ce matin un article qui expliquait comment les américains vivent à crédit et où, merveilleux pays, 27% des habitants ont moins de 1000 dollars d'épargne.

Dès 25-30 ans, ils ont des crédits pour les 30 ans à venir sans pour autant avoir acheté un bien immobilier. Non, juste pour se payer soisn, éducation et vie courante.

Chez nous, il y a une tradition d'épargne et en face (outre atlantique) on a donc en ce moment même l'exemple inverse (et ses conséquences). Un gamin saurait choisir entre les deux ... pas nos gouvernant, enfin si, ils prennent le pire et nous l'applique.

Invité necroshine
Publication:

N'empeche que le livret A par exemple, l'épargne préférée des Français,

ils sont bien contents de la trouver pour financer divers projets avec....

Rappelez vous en 1995, A.Juppé, pour relancer la croissance, voulait pousser les Français a depenser leur épargne...

Pour ce faire, il avait baissé les rémunerations des comptes d'épargne, comme ça, ils etaient moins interessants,

et, il se disait que les français dilapideraient ce matelas de sécurité...

Publication:

C'est désespérant ...

Je lisais ce matin un article qui expliquait comment les américains vivent à crédit et où, merveilleux pays, 27% des habitants ont moins de 1000 dollars d'épargne.

Dès 25-30 ans, ils ont des crédits pour les 30 ans à venir sans pour autant avoir acheté un bien immobilier. Non, juste pour se payer soisn, éducation et vie courante.

Chez nous, il y a une tradition d'épargne et en face (outre atlantique) on a donc en ce moment même l'exemple inverse (et ses conséquences). Un gamin saurait choisir entre les deux ... pas nos gouvernant, enfin si, ils prennent le pire et nous l'applique.

Aurais-tu conservé un lien ou une source. Merci d'avance.

Publication: (modifié)

La France coupée en 5

Sondage en ligne JDD-IFOP:

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/intentions-de-vote-hollande-sarkozy-plus-que-deux-points-d-ecart-08-01-2012-1558333.php

Nathalie Arthaud..............................0,5%

Philippe Poutou...............................0,5%

Jean-Luc Mélenchon...................... 6%

Eva Joly ..........................................3%,

François Hollande.........................28

Jean-Pierre Chevènement............. 0%

François Bayrou...........................12%

Christine Boutin............................. 0,5%

Corinne Lepage............................ 0,5%

Dominique de Villepin................... 2,5%

Nicolas Dupont-Aignan.................. 0,5%,

Hervé Morin................................... 1%,

Nicolas Sarkozy.............................26%

Marine Le Pen...............................19%

Modifié par Dom Le Trappeur
Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

C'est désespérant ...

Je lisais ce matin un article qui expliquait comment les américains vivent à crédit et où, merveilleux pays, 27% des habitants ont moins de 1000 dollars d'épargne.

Dès 25-30 ans, ils ont des crédits pour les 30 ans à venir sans pour autant avoir acheté un bien immobilier. Non, juste pour se payer soisn, éducation et vie courante.

Pour avoir un très proche vivant sur le continent américain , ma femme y ayant vécu 10 ans ainsi que ma belle famille......

Vu de là bas , nous sommes une didacture prolétarienne..............

Pour l'éducation , le jeune s'endette avant d'avoir travaillé....afin de financer ses études .

Les soins = l'automédication est la règle

Fracassé ou pas = il faut aller au boulot

En bref , il faut être jeune et bien portant.

Des amis de ma belle famille sont revenus en Europe en 2011.......pour ne pas perdre leurs biens (revendus sur place)dans des soins et assurances de plus en plus couteux.Ils étaient commerçants avec des revenus assez conséquents .

Chez nous, il y a une tradition d'épargne et en face (outre atlantique) on a donc en ce moment même l'exemple inverse (et ses conséquences). Un gamin saurait choisir entre les deux ... pas nos gouvernant, enfin si, ils prennent le pire et nous l'applique.

Là bas , il n'est pas rare (l'inverse est has been )d'avoir 10 à 15 cartes de crédit .....

l'organisme préteur étant prêt a venir te dépouiller de "leurs " biens dès que la 1ére mensualité n'est pas couverte (vécu par un proche.......48h après l'échéance)

Pour Dom :

j'ai trouvé cela ..mais.ça date un peu :

http://www.oecd.org/...1_1_1_1,00.html

Ici , il est même question d'épargne négative....même si ça date un peu aussi :

http://www.asmp.fr/fiches_academiciens/textacad/larosiere/eurogroup50_vienne.pdf

Et ça plus récent :

Parfois , il est question de "mortgage" en plus du mot crédit ....Grosso merdo , c'est un crédit hypothécaire ....Je sais qu'ils en ont tous une trouille bleue

Modifié par Gnafron 1er
Publication:

«La gauche, ce n’est pas que la social-démocratie bégayante»

Jean-Luc Mélenchon espère convaincre, au-delà du Front de gauche, les électeurs socialistes, avec des idées plus affirmées que François Hollande :

http://www.liberation.fr/politiques/01012381841-la-gauche-ce-n-est-pas-que-la-social-democratie-begayante

Déjà un an qu’il est candidat. Jean-Luc Mélenchon, représentant du Front de gauche à la présidentielle, compte sur le mois de janvier pour décoller. Après l’adresse aux Français de François Hollande dansLibération, l’ancien socialiste répète qu’il est là pour porter les couleurs d’une «autre gauche» en 2012.

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Copé = 10 000 euros par mois en 2009 (en brut =ouf!)

http://www.politique...ancois-cope.htm

Le salaire de Jean-François Copé : 9 730 euros brut par mois, 200 000 euros d'honoraires d'avocat par an, soit un revenu supérieur à celui de Sarkozy

salaire-cope.jpg

Jean-François Copé est le champion du cumul d'activités : trois mandats (député de Seine-et-Marne, maire de Meaux, président de la communauté d'agglomération), une fonction politique de premier plan (président du groupe UMP à l'Assemblée nationale) et un poste d'avocat à temps partiel.

Grâce au magazine Capital du mois de mai 2009, on en sait maintenant un peu plus sur les revenus du cumulard. Et l'on découvre que son travail d'avocat à temps partiel lui rapporterait deux fois plus que toutes ses activités politiques.

L'argent des élus est un tabou. Les informations existent, des enquêtes sont régulièrement publiées dans la presse, des chiffres sont avancés, mais les informations restent cloisonnées, les passerelles entre les différents supports (journaux, magazines, sites d'information, blogs) sont très limitées. L'enquête du magazine Capital de mai 2009 reflète les limites d'un système médiatique cloisonné. Ce mensuel a publié les salaires des principaux responsables politiques et ceux de 500 élus locaux. La presse s'en est fait l'écho de manière très partielle et ces informations sont aussitôt retombées dans l'oubli. Parce que nous considérons que ces informations sont intéressantes en soi, sans chercher à dénigrer tel ou tel responsable politique, ni à tomber dans la dénonciation facile des privilégiés de la République, nous allons publier dans le détail les revenus de 60 responsables politiques de premier plan.

Modifié par Gnafron 1er
Invité necroshine
Publication:

Copé = 10 000 euros par mois en 2009 (en brut =ouf!)

http://www.politique...ancois-cope.htm

Rappelez vous de sa liste de mariage qu'il avait faite !!!! (decembre 2011)

Aidons JF Copé !!!

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/03/1231020-la-liste-de-mariage-de-cope-cree-le-buzz.html

Si Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, voulait se marier discrètement aujourd'hui avec Nadia d'Alincourt, c'est raté.

En effet, le site internet Politicsinside.fr a dévoilé hier que les futurs époux avaient déposé sur le site internet des Galeries Lafayette leur liste de mariage. Une liste qui a immédiatement créé le buzz sur internet.

Des verres Christofle à 75 € pièce, une paire de peignoirs, un porte-savon, un shaker Alessi 95 €, etc. Une liste type assez classique - mais avec quelques cadeaux bling-bling - qui s'est attirée l'humeur sarcastique des internautes sur Twitter. « Pour les twittos d'humeur généreuse, la liste de mariage de Jean-François Copé est en ligne », a écrit hier Thomas Guien.

« Le mariage du siècle sera celui de Jean-François Copé avec Eva Joly en calèche », s'est amusé un autre internaute, Catnatt. Certains ont toutefois l'humour acide comme Pierre Deruel qui, faisant référence à la fameuse photo de Jean-François Copé dans la piscine de Zied Takieddine, s'est demandé « Pas de piscine sur la liste de mariage de Copé ? Celle de Takieddine suffira ? » Divorcé en 2007, Jean-François Copé se remariera dans sa mairie de Meaux devant son adjoint Jean-François Parigi.

Publication:

Il y a des fois ...

On ne sait à quel saint se vouer...

SeaFrance : un syndicalisme à la dérive

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/09/seafrance-un-syndicalisme-a-la-derive_1627342_3224.html#ens_id=1593764

Demain, des syndicats dans la gendarmerie ?

http://moreas.blog.lemonde.fr/2012/01/07/demain-des-syndicats-dans-la-gendarmerie/

Publication: (modifié)

Landerneau. Rencontre avec le père de l'indice de bonheur mondial

http://brest.leteleg...012-1558071.php

Ancien énarque, Pierre Le Roy publie depuis dix ans son indice de bonheur mondial, une mesure du développement des pays qui contraste avec l'austère PIB. C'est avec joie qu'il a répondu à l'invitation de Don Bosco à Landerneau (*) et à nos questions.

Quelle est la méthodologie de votre indice de bonheur mondial?

Je l'ai élaboré en quatre chapitres: "paix et sécurité", "liberté, démocratie et droit de l'homme", "qualité de vie", "formation, culture". Chaque chapitre contient dix indicateurs. Lorsque j'ai démarré ce calcul, en 2000, j'ai placé au niveau 100chacun des 40 critères (les classement sur le site www.globeco.fr). En dix ans, mon indice du bonheur mondial (IBM) a progressé de 1% par an. Sur cette même période, le produit intérieur brut mondial a augmenté de 40%.

L'argent ne fait donc pas le bonheur?

L'IBM tempère la vision idyllique du PIB. Sa contribution au bonheur est tout à fait discutable.

Quels pays réalisent le plus grand écart?

Les États-Unis sont parmi les premiers au monde selon le PIB, ils sont bien moins classés par l'indice de développement humain (IDH) à cause de leur espérance de vie (inférieure à Cuba par exemple) et se retrouvent très mal classés à l'indice de bonheur mondial (22e sur les 60pays de plus de 5millions d'habitants retenu) car c'est un pays perpétuellement en guerre et frappé d'un taux de morts violentes très supérieur à la moyenne. Les pays nordiques s'illustrent par un décalage inverse. Prenons la Suède, seulement 70e au classement PIB, elle est seconde à l'IDH et je la classe première à l'IBM.

Et la France?

Septième ou huitième au PIB, 13-14e à l'IDH et 11e à l'IBM. Je me demande si nous n'allons pas intégrer le top ten car l'Irlande, dixième, régresse.

On n'est pas si malheureux que cela en France alors?

Dernièrement, l'Insee a réalisé un sondage auprès de 25.000 Français, leur demandant de placer leur niveau de satisfaction sur une échelle allant de 1à 10. À la grande stupéfaction, le curseur s'est arrêté à une moyenne de 7,2. Après, si on leur demande comment va la France, il y a peut-être moins d'enthousiasme.

Vos paramètres signalent néanmoins des choses à améliorer...

Oui, le taux de pauvreté ne diminue plus depuis 5-10 ans, par exemple. Mon critère d'analyse révèle un taux de pauvreté de 13,5% en 2010. Moins bien que les pays scandinaves (autour de 8-10%) mais mieux que la Grande-Bretagne (15%) et que l'Allemagne (16%) pourtant citée en modèle pour son faible taux de chômage. C'est oublier qu'en Allemagne, 5millions de jeunes doivent faire des petits boulots pour obtenir leur allocation de 500 € par mois.

(*) Conférence au siège de Don Bosco (parc d'innovation de Mescoat, Landerneau), à 16h15 ce lundi (entrée libre et gratuite). Projection du film «Indices», au cinéma Le Rohan, par le collectif ciné, à 20h30 (5 €), suivie d'échanges avec la salle.

Une démarche prise au sérieux

Don Bosco s'inspirera de l'indice de bonheur mondial et de bonheur national brut (autre création, plus récente, de Pierre Le Roy) dans la rédaction de son futur Agenda 21 social. «Une bonne idée», soutient Pierre Le Roy. «Je veux bien leur donner un coup de main. Qu'une association mène une réflexion peut inciter des collectivités, des municipalités, des administrations, des ONG à débattre à leur tour». Selon le développeur de l'IBM et du BNB, on peut retenir dans la liste de ses 40 critères, ceux qui paraissent significatifs et utiles à l'amélioration des conditions de vie de chacun. Des élus ont d'ailleurs déjà mené cette réflexion. Pierre Le Roy cite Jean-Louis Borloo à la mairie de Valenciennes et Marie-Christine Blandin quand elle était présidente du conseil régional Nord-Pas-de-Calais. «Mais ils n'ont pas osé appeler cela du bonheur».

Cache ta joie

Un terme tabou? «Quand j'ai annoncé à ma femme mon intention de créer un indice du bonheur mondial, elle m'a prévenu que l'on allait se foutre de moi». Pierre Le Roy s'en moque. Il sourit quand les Pays-Bas instaurent un indice de bien-être économique, quand un institut de Dubaï celui de prospérité. Du bonheur qui ne dit pas son nom. Mieux encore, l'ONU prend la démarche de Pierre Le Roy de plus en plus au sérieux: «Elle a ajouté des critères que j'utilisais déjà, comme la sécurité, à son indice de développement humain. Du coup, son classement est très proche du mien. Seule différence, je suis le seul à ne pas avoir honte de parler de bonheur».

Modifié par Dom Le Trappeur
Publication: (modifié)

On en rigole encore...

Taxe Tobin. Déjà votée en 2001!

http://www.letelegra...hp#go_reagissez

Une taxe sur les transactions financières, dite taxe Tobin, que Nicolas Sarkozy entend instaurer, a déjà été adoptée par le Parlement en 2001 et figure dans le code général des impôts, comme le révèlent plusieurs titres de presse dont Le Canard Enchaîné.

L'article fixe un taux maximum de 0,1 % sur les transactions de plus de 75.000 €. Mais son dernier alinéa le rend inapplicable. Il prévoit que le texte ne prendra effet que lorsque «les Etats membres de la Communauté européenne» auront, eux aussi, adopté une telle taxe. Un sujet toujours d'actualité.

Modifié par Dom Le Trappeur
Publication:

Un vrai roman...policier !

Sauf que c'est la réalité...

dans les méandres du Pouvoir...

Comment le "chantier" monté par l'IGS s'est retourné contre les policiers

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/11/comment-le-chantier-monte-par-l-igs-s-est-retourne-contre-les-policiers_1628113_3224.html#ens_id=1628126

Bureau des affaires réservées, 14 h 55, le 30 mai 2007, à la préfecture de police à Paris. La porte s'ouvre avec fracas. L'inspection générale des services (IGS), la "police des polices" débarque, provoquant la stupeur des employés. Zohra Medjkoune et Dominique Nicot, deux agents expérimentés du service, doiventquitter leur bureau, escortées par les enquêteurs de l'IGS. Deux jours et une longue garde à vue plus tard, elles sont mises en examen pour "corruption" et "trafic d'influence" par la juge Michèle Ganascia.

On les accuse d'avoir indûment délivré des titres de séjour. Trois autres personnes sont ciblées par l'IGS, qui se fonde sur des écoutes téléphoniques : Bruno Triquenaux, administrateur civil, chef du bureau des affaires réservées, Christian Massard, officier de sécurité de l'ancien ministre socialiste de l'intérieur Daniel Vaillant. Et Yannick Blanc, le patron de la police générale à Paris, connu pour ses sympathies à gauche. Gros émoi au sein de la préfecture, les fonctionnaires sont suspendus. Et vite oubliés.

Quatre ans et demi après, que reste-t-il de cette affaire? Rien. Toutes les charges sont tombées. Seul flotte un parfum de scandale. Les cinq fonctionnaires ont compris qu'ils avaient été l'objet d'une manipulation policière. Il fallait avoir la peau du soldat Blanc, par tous les moyens. Ils se sont retournés contre l'administration, ont saisi la justice, qui leur a donné raison. Balayée, l'enquête initiale. Place aux investigations sur l'IGS et ses méthodes douteuses.

L'enquête de l'IGS avait débuté en janvier2007. Et dès le 3 avril 2007, les policiers semblaient sûrs d'eux, assurant que M. Blanc était "parfaitement au courant de toutes les interventions et manœuvres de Mme Medjkoune". Quelques semaines plus tard, lors de leurs auditions, les suspects se défendent pourtant de toute implication dans le trafic de papiers, produisent des preuves, carnets de chèques, attestations, établissant qu'ils n'ont octroyé aucun passe-droit en échange de cadeaux. Rien n'y fait.

Dans une note adressée le 2 juin 2007 à Michel Gaudin, tout nouveau préfet de police nommé par Nicolas Sarkozy, le n°3 de l'IGS, Claude Bard, aujourd'hui directeur du service, se montre très ferme: "Mme Medjkoune a reconnu avoirpermis, de sa propre initiative et sans contrôle de sa hiérarchie, l'attribution de plusieurs titres de séjour à des clients d'un individu (…) en contrepartie de cadeaux et de sommes d'argent". Mme Nicot a droit au même traitement. Ces accusations reprennent les termes d'une synthèse d'enquête, réalisée par l'IGS le 1er juin 2007 et adressée au magistrat instructeur. Les mises en examen ont été décidées sur la seule foi de ce document. Les deux femmes, le 7 juin 2007, font l'objet d'un arrêté de suspension, qui reprend exactement les arguments retenus dans l'enquête judiciaire par l'IGS. Pourtant, une procédure administrative ne peut se fonder sur des éléments judiciaires. Une anomalie de plus dans une affaire qui en est truffée…

LE FAUX RAPPORT DE SYNTHÈSE

Très curieusement, le 18 juillet 2007, MmeMedjkoune est visée par un second arrêté, signé par Michel Gaudin lui-même. Il y est cette fois ci simplement fait mention du fait que "Mme Medjkoune a été entendue" par l'IGS "sous le régime de la garde à vue". Il n'y a plus d'accusations précises. Encore moins d'aveux. Un revirement brutal, qui s'explique aujourd'hui… C'est que la synthèse présentée par l'IGS à la juge est mensongère. Le cas de Mme Nicot est emblématique. Celle-ci, selon la synthèse de police, aurait "reconnu avoir favorisé à l'insu de sa hiérarchie"la délivrance d'un titre de séjour. Que découvre MeDavid Lepidi, son avocat, en consultant les procès-verbaux de garde à vue de sa cliente? A la question d'unofficier de police, elle répond, clairement: "cette intervention a été envoyée à M.Blanc". Sa hiérarchie avait donc été avisée, contrairement à ce que prétend la synthèse policière.

Autre élément révélateur, elle aurait, selon l'IGS, "reconnu être intervenue dans la régularisation du dossier" d'un ressortissant japonais. En garde à vue, Mme Nicot a pourtant contesté cette accusation, assurant même "qu'il y a eu une intervention du cabinet du préfet. Je pense que ce devait être M. Gaudin". Mieux, à en croire la synthèse policière, la fonctionnaire aurait "reconnu" avoir agi ainsi "sur l'intervention" d'un commerçant, Simon C., soupçonné d'être au cœur du trafic. Or, entendue en garde à vue, MmeNicot a dit précisément le contraire, assurant n'avoir"jamais rien fait" en faveur de cet homme. Manifestement, les policiers n'ont pas relu leurs PV avant de rédiger leur compte rendu d'enquête… Les déclarations initiales de Mme Medjkoune ont subi le même sort, tronquées, gonflées dans le procès-verbal de synthèse.

C'est sur la base de ce document que les deux femmes ont pourtant été mises en examen, puis suspendues de leurs fonctions. MeLepidi décide donc de saisir la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, estimant que des "faux en écritures publiques" ont été commis sciemment par les enquêteurs de l'IGS.

Car, dans la foulée de la suspension de ses deux collaboratrices, l'adjoint de Yannick Blanc, Bruno Triquenaux, est lui aussi placé en garde à vue, le 19 décembre 2007. Un nouveau procès-verbal de synthèse est rédigé par l'IGS, encore une fois adressé à la juge Ganascia. On y lit, sous la plume du commandant Jean-Pierre Delcher: "Concernant Yannick Leblanc [blanc]: l'analyse des 123 dossiers saisis à la police générale fait apparaître que de nombreuses régularisations ont été opérées avec son aval, sinon sur ses instructions, en détournant la législation en vigueur ou pour la convenance personnelle de ses collaborateurs".

Entendu le 18 mars 2010, en tant que partie civile, M. Blanc a rappelé: "Un mois après la date de ce procès-verbal de synthèse, j'ai été limogé". Saisie de l'affaire, la cour d'appel rend, le 25 janvier 2011, dans l'indifférence générale, une décision spectaculaire. "Dispenser des informations juridiques à des usagers ne sauraitconstituer une infraction pénale", relève le président Patrick Desmure, un magistrat expérimenté. La chambre de l'instruction ne "peut que s'étonner de l'ampleur des moyens procéduraux déployés", ajoute l'arrêt. Tant Mmes Nicot et Medjkoune que MM. Massard et Triquenaux sont totalement blanchis. Tous bénéficient de non-lieux, qui entérinent le fiasco judiciaire. Fait rarissime, la juge Ganascia est dessaisie, et c'est le juge Philippe Jourdan qui reprend l'enquête. Comment l'IGS a-t-elle pu commettre de telles fautes? Le magistrat n'est pas au bout de ses surprises.

LES ÉCOUTES FALSIFIÉES

Il va, notamment, se pencher sur les retranscriptions des écoutes téléphoniques réalisées par l'IGS. Au tout début des investigations, deux services, l'Unité de soutien aux investigations territoriales (USIT) et l'IGS opéraient les mêmes interceptions. Mais il semble que l'IGS ait choisi son camp. En effet, en écoutant les conversations du commerçant suspecté de vouloir corrompre des fonctionnaires, la police des polices note qu'il est de mèche avec des enquêteurs du 3e district de police judiciaire de Paris (DPJ). Simon C.promet à ses interlocuteurs, moyennant leur intervention pour faire sauter des contraventions, des produits de beauté, des portables… L'USIT relève, le 6 mars 2007 : "Vous aurez plein de produits de beauté pour toi et ta femme et pour Christophe et sa femme", lâche le suspect, en ligne avec un enquêteur du 3e DPJ. Réponse du policier, retranscrite par l'USIT: "OK ben, c'est sympa, ça roule." Dans la retranscription de l'IGS, la réponse du fonctionnaire a disparu, remplacée par un laconique: "N'intéresse pas l'affaire en cours." D'autres extraits très gênants pour le 3e DPJ sont ainsi caviardés. Or, il apparaît que des policiers du 3e DPJ se font fournir gratuitement du matériel téléphonique, qu'ils jouent les intermédiaires auprès de collègues pour rendreservice au commerçant, etc.

Mais la cible de l'IGS, c'est le bureau des affaires réservées. Quitte à fabriquer des preuves. C'est ce qui ressort de l'audition, le 15septembre 2010, de Jean-Pierre Delcher, alors à l'IGS, aujourd'hui retraité. C'est lui qui est censé avoir signé le procès-verbal de synthèse mettant gravement en cause, le 19décembre 2007, Yannick Blanc. Que dit-il à la juge Jeanne Duyé, qui instruit la plainte de ce dernier? Que cette synthèse ne peut avoir été écrite qu'à partir de 23h45 puisqu'elle reprend les passages d'une audition réalisée tard dans la soirée.

Or, M. Delcher ne travaillait pas au-delà de 20heures, en raison d'une grave maladie. En conséquence, il ne peut avoir rédigé ce document. M.Delcher précise à la juge: "Pour ce qui est de la signature, ce n'est pas la mienne. Ce n'est même pas mon “gri-gri”. Ce n'est pas moi qui ai rédigé ce compte rendu. C'est monstrueux. J'ai l'impression que je me suis fait avoir…" Les magistrats enquêtent: qui a pu rédiger cette synthèse? "C'est un style rédactionnel de commissaire", pense savoir le policier. Qui rappelle la très forte hiérarchisation du service. "Les OPJ étaient totalement sous contrôle", avait déjà indiqué Pascal Collot, l'ancien adjoint de M. Delcher. "La phrase incriminant M. Blanc ne pouvaitavoir été rédigée que sous le contrôle et avec l'approbation du directeur de l'IGS et de son adjoint, voire sous leur dictée", avait-il certifié à la magistrate. Isabelle Sablayrolles, une fonctionnaire de l'IGS, n'avait pas hésité à parler de "censure", expliquant que "tout était relu à la virgule près". Jusqu'au commissaire divisionnaire Daniel Jacquème, actuel n°2 de l'IGS, qui a eu cette réflexion troublante devant les juges, le 14avril 2010: "il fallait gérer politiquement la garde à vue de M. Blanc".

LE CARNET DE CHÈQUES DU PATRON DE L'IGS

Les juges remontent donc la chaîne hiérarchique. Après M.Jacquème, ils vontentendre, le 27avril 2011, Claude Bard, patron de l'IGS depuis juillet2010. En effet, au cours de leurs investigations, les magistrats ont relevé l'intervention à l'IGS, en juin2007, d'un attaché de la préfecture de Lyon, mandaté pour analyser les pièces saisies au service des affaires réservées. Tout sauf un expert assermenté du droit des étrangers.

Stéphane Béroud débarque à l'IGS le 21juin et le 31octobre 2007. C'est Claude Bard qui est allé le chercher, en province, sur les conseils d'un ami, Christophe Bay, un ancien de la PP, ex-directeur adjoint du cabinet de Brice Hortefeux au ministère de l'intérieur. Alors n°3 de l'IGS, Claude Bard va jusqu'à signer deux chèques de son compte personnel – de 230 puis 254,20euros – afin d'héberger"l'expert" dans un hôtel à Créteil et d'assurer son couvert. Du jamais vu. "Je sais qu'il s'est posé le problème de frais", s'est justifié devant les juges M. Bard. Il aurait simplement voulu faire preuve de "courtoisie et délicatesse" en défrayant l'attaché de préfecture.

M. Bard, qui vit cette affaire comme "un écorché vif", dit-il, se défend d'avoir jamais"été instrumentalisé dans un quelconque dossier". Et il assure: "Je suis stupéfait devoir qu'à l'inspection générale des services on pourrait faire un faux". M. Béroud, qui a eu l'obligeance, peut-être par retour de courtoisie, de rendre en 2007 un avis très négatif sur les initiatives prises par les proches de M. Blanc, parlant de "fait du prince", pense avoir pu faire l'objet d'une manipulation de l'IGS. Mais "à mon insu, peut-être", admet-il le 6 mai 2010 devant les magistrats.

PERQUISITION CHEZ DANIEL VAILLANT

Les magistrats tentent aussi de comprendre les raisons de la mise en cause de Christian Massard, ex-officier de sécurité de Daniel Vaillant. Ce commandant de police a eu droit à une longue garde à vue le 31 mai 2007. Il a dénoncé, depuis, des violences volontaires sur sa personne : le tutoiement qu'on lui a imposé, l'interrogatoire subi alors qu'il souffrait d'un cancer de l'œil, la non-observation par l'IGS des recommandations des médecins, qui avaient enjoint les policiers de l'amener à un nouvel examen médical, le 1er juin 2007… Pour ajouter à l'humiliation, on a même fait défiler son fils, pas encore majeur, devant sa cellule de garde à vue. Les magistrats ont enquêté sur la perquisition de son bureau, à la mairie du 18e arrondissement, le 31 mai 2007. Un Massard sans lacet, tenant son pantalon avec ses mains, honteux, planté devant son patron, le maire Daniel Vaillant. Les policiers ont déboulé sans s'annoncer dans le bureau de l'ancien ministre. Entendu le 15 janvier 2010, M. Vaillant a relaté au juge son souvenir d'un Massard "au bord des larmes (…) Ils n'ont pris aucune précaution". L'IGS ira même jusqu'à fouiller l'ordinateur du chef de cabinet de M. Vaillant, en pleine période électorale. "Le poste du chef de cabinet a été perquisitionné alors que les officiers de sécurité ne s'en servaient pas", a déclaré aux juges la secrétaire du maire.

Les magistrats ont aussi entendu, comme témoins assistés, les préfets Pascal Mailhos, ex-patron des RG, ancien secrétaire général adjoint du ministère de l'intérieur, et Michel Gaudin lui-même. Ils s'étonnent que MM. Gaudin et Mailhos aient pu avoir connaissance des éléments de la procédure judiciaire et suspendresur cette base les fonctionnaires des affaires réservées. Le 1er mars 2011, des perquisitions menées par les juges place Beauvau ont permis de saisir les dossiers administratifs de MM. Triquenaux et Blanc. Ils contenaient des éléments judiciaires, au mépris de la séparation des pouvoirs.

Gérard Davet et Fabrice Lhomme

Publication: (modifié)

Bon départ des rencontres Hollande-syndicats

http://social.blog.l...ande-syndicats/

François Hollande boucle, jeudi 12 janvier, son cycle de rencontres avec les syndicats, en recevant successivement Bernard Thibault et François Chérèque. Le candidat socialiste, qui voulait entendre les propositions des syndicats avant de présenter sa plateforme présidentielle le 22 janvier, se défend d'avoir voulu organiser un contre-sommet avant le rendez-vous des partenaires sociaux convoqué par Nicolas Sarkozy le 18 janvier. Lundi 9 janvier M. Hollande a reçu dans son QG de campagne, avenue de Ségur à Paris, la CFTC, l'Unsa, Solidaires, Force ouvrière et la CFE-CGC.

Selon Marisol Touraine, responsable du pôle social, et Alain Vidalies, chargé de l'emploi, qui ont assisté à tous les entretiens, "tout s'est trés bien passé", même avec Annick Coupé, la responsable de Solidaires, l'organisation la plus contestataire, qui, aux dires des responsables socialistes, a exprimé les "fortes attentes sociales des Français".

Philippe Louis, le nouveau président de la CFTC, qui faisait ses premières armes dans ce type d’exercice, a qualifié l'entrevue de de "cordiale et respectueuse", notant que le candidat socialiste avait manifesté son "respect pour notre indépendance". Sur l'emploi, la centrale chrétienne a manifesté son accord avec le "contrat de génération" qui vise à maintenir l'emploi des seniors sans faire barrage à l'embauche de jeunes. Elle a redit son opposition à la défiscalisation des heures supplémentaires et sa préférence pour un système de "retraite à la carte". M. Louis s'est déclaré défavorable à une "TVA sociale" qui aurait pour effet de "faire baisser le pouvoir d'achat". M. Hollande a évoqué la réforme de la fiscalité - "il n'est pas dogmatique", a relevé le président de la CFTC - et a parlé du quotient familial. "Il ne remet pas en cause le quotient familial, ce qui serait une erreur, a souligné M. Louis, mais son idée est de donner plus à ceux qui ne paient pas l'impôt sur le revenu. Là dessus, on peut l'entendre". La CFTC a réitéré son opposition à la loi de 2008 sur la représentativité syndicale, qui obligera en 2013 les organisations syndicales à obtenir au moins 8 % des voix aux élections professionnelles pour être représentatives au niveau national interprofessionnel, et a demandé au candidat quelle serait son attitude. "François Hollande, a expliqué M. Louis, a indiqué qu'il ferait appliquer la loi et l'esprit de la loi".

Avec la délégation de l'Unsa, conduite par son secrétaire général Luc Bérille, il a été question de l'emploi, de la protection sociale et de la démocratie sociale. M. Bérille a attiré l'attention du candidat sur les difficultés du système de santé, notamment au regard de l'accès aux soins. "C'est une question incontournable", a-t-il insisté. Il a redit son opposition à la TVA sociale. M. Hollande a confirmé que sur la fiscalité il s'orientait vers un rapprochement entre la contribution sociale généralisée et l'impôt sur le revenu, une fusion n'étant envisageable qu'à la fin du quinquennat. Ils ont développé des approches convergentes sur le renouveau de la démocratie sociale.

Le président de la CFE-CGC, Bernard Van Craeynest, s'est expliqué sur la TVA sociale, indiquant qu'il n'y était pas hostile à condition que cette réforme ne soit pas faite de façon précipitée et que son produit soit affecté au financement de la protection sociale et non à la réduction des déficits.

Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO, a souligné le "bon climat" de la rencontre qui "s'est déroulée de manière conviviale". Le candidat socialiste, qu'il avait rencontré en tête à tête fin novembre 2011, "a beaucoup écouté et n'a pas fait d'annonces". Des divergences très claires sont apparues sur la question de la démocratie syndicale. "Je ne crois pas un seul instant, a assuré M. Mailly, qu'il soit nécessaire d'établir un mur entre la loi et le contrat. Je ne suis pas favorable à la constitutionnalisation de l'accord contractuel. Ce qu'il faut c'est renforcer les mécanismes du dialogue social". M. Mailly s'est aussi montré réservé sur la conférence sociale que M. Hollande envisage de tenir à l'été s'il est élu: "J'ai toujours dit que ces grandes messes c'est de la scénarisation mais encore faut-il qu'il s'y passe quelque chose". Le secrétaire général de FO a plaidé pour "le service public républicain" et pour la création d'une structure comparable à ce qu'était auparavant le Commissariat général au Plan, "un lieu de démocratie transversale à froid". Une proposition qui semble avoir rencontré quelque écho du côté du candidat socialiste.

Modifié par Dom Le Trappeur
Invité Gnafron 1er
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Le Chirac...

Le "France " était un porte avion ? wohaurf !

Invité Gnafron 1er
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Décidément l'écologie est en panne , ça part en sucette chez EELV !

De la part d'un parti écolo, elle n'a pas d'autres propositions touchant directement à sa raison d'exister ?

Pourquoi j'ai mis ce titre :

1/Hé bien je serais curieux de savoir comment elle articulerais cela ?

A part déclarer à son employeur qu'on est muslman ou juif...donc inscription dans le code du travail......Le patron sera bien obligé de demander à ses salrié(e)s : juif ou musulamns ?Et cela afin d'organiser le boulot . Donc pour lui , férié supplémentaire à accordé = je n'embauche pas de juif , ni de musulmans et dans le cul la balayette ......

2/ Et a contrario , certains vont demander que les fêtes cathos leurs soient retirées....si on poursuit sa logique jusqu'au bout

Elle veut diriger le pays ?

Eva Joly veut accorder un jour férié aux juifs et aux musulmans

Paris (XIe), mercredi soir. Eva Joly, candidate d'EELV à la présidentielle, propose qu'un jour férié soit accordé aux juifs et aux musulmans pour célébrer Kippour et l'Aïd-el-Kebir afin que «chaque religion ait un égal traitement dans l'espace public». |

Voilà qui va sans doute relancer la campagne un peu morose d'Eva Joly. Mercredi soir, la candidate écologiste a proposé qu'un jour férié soit accordé aux juifs pour célébrer Kippour et et aux musulmans pour l’Aïd-el-Kebir. Une idée qu'elle a lancée lors d'une «Nuit de l'égalité», à Paris, dans un Bataclan bien rempli, où elle a d'abord rendu hommage au journaliste Gilles Jacquier tué ce même jour en Syrie.

Entre vidéos, concerts, sketchs et débats, l'ex-magistrate a déclaré que «le rêve français pour (elle) est celui de la passion de l'égalité». Pour elle, «cette égalité, élément clé de l’identité nationale, a été mise à mal par cinq ans de présidence sarkozyste».

«Quand j’entends Claude Guéant et Marine Le Pen, j’ai mal à ma France, j’ai mal à notre France», a fait valoir la Franco-Norvégienne, parlant notamment de la circulaire sur les étudiants étrangers. A l'entendre, sa «première priorité du quinquennat, si elle est élue, sera «l’égalité territoriale car les habitants des banlieues, ou des zones rurales ont le droit d’être traités dignement».

Sur l'éducation, elle a plaidé pour «une nouvelle carte scolaire pour combattre l’apartheid scolaire». En matière d'égalité hommes-femmes, elle a proposé que «pas un euro d'argent public n'aille à une entreprise qui pratiquerait une inégalité de salaires».

Favorable à des «statistiques de la discrimination»

En matière de laïcité, pour que «chaque religion ait un égal traitement dans l'espace public», Eva Joly, se référant au rapport Stasi, a souhaité que «juifs et musulmans puissent célébrer Kippour et l’Aïd-el-kebir lors d’un jour férié». Ainsi, d'après elle, «l’égalité et la laïcité auront avancé dans notre pays».

Elle est aussi favorable à des «statistiques de la discrimination», «instrument utile pour permettre demain un même accès à l'emploi, à la santé, au logement, voir aux responsabilités politiques». Celle qui entend «représenter la France qui n'est pas bien née» s'en est, une nouvelle fois, pris à Marine Le Pen (FN), dont «le projet porte en lui-même la fin de la France».

Par ailleurs, dans la journée, un séminaire stratégique s'était réuni autour d'Eva Joly pour faire le point sur sa campagne alors qu'elle plafonne à 3% ou 4% d'intentions de vote dans les sondages. La candidate d'EE-LV souhaite mener une «campagne plus lisible, avec plus de cohérence» en se recentrant sur les questions d'écologie, d'emploi, de réindustrialisation et d'Europe. Elle détaillera vendredi ses propositions sur l'emploi.

LeParisien.fr

Publication:

Les 2 jours fériés peuvent être pris à la place de 2 jours fériés actuels.

Le président Giscard d'Estaing avait supprimé le férié du 8 mai sous le noble prétexte qu'on" ne fête pas une victoire sur un pays maintenant ami" (et il y avait le 11 novembre pour le cri commun "la guerre, grosse Malheur").

Qui peut nous expliquer la signification religieuse du lundi de Pentecôte ?

Pentecôte est un fait religieux mais le lundi?

Tiens on vient de trouver 2 jours à redistribuer sans distinction de religion et sans dévoiler les convictions de chacun.

NB: on parle des juifs et musulmans mais bizarre d'oublier les parpaillous: la ST Barthélémy est-elle plus forte qu'un jour pour l'Assemblée du désert?

Invité Gnafron 1er
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Les 2 jours fériés peuvent être pris à la place de 2 jours fériés actuels.

Le président Giscard d'Estaing avait supprimé le férié du 8 mai sous le noble prétexte qu'on" ne fête pas une victoire sur un pays maintenant ami" (et il y avait le 11 novembre pour le cri commun "la guerre, grosse Malheur").

Qui peut nous expliquer la signification religieuse du lundi de Pentecôte ?

Pentecôte est un fait religieux mais le lundi?

Tiens on vient de trouver 2 jours à redistribuer sans distinction de religion et sans dévoiler les convictions de chacun.

NB: on parle des juifs et musulmans mais bizarre d'oublier les parpaillous: la ST Barthélémy est-elle plus forte qu'un jour pour l'Assemblée du désert?

Sur ces aspects , tu n'as pas tort .

Pour Pentecôte , un brin d'histoire :http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentec%C3%B4te

Mais ce qui m'interpelle le plus , c'est le côté pratique qui pourrait être mise en place pour accorder ces journées à ceux et celles qui les voudraient ?

Invité Gnafron 1er
Publication: (modifié)

Tiens qlq chose qui tiens la route contrairement à la dernière proposition d'Eva Joly sur de nouveaux fériés .Pour comprendre, il faut savoir qu'ils doivent vivre au moins 6 mois en France et avoir une adresse sur le térritoire.......Donc obligation de rester et de "mourir à petit feu " dans des foyers de célibataires minables .Ce qui n'est pas leur volonté profonde .

Hé oui , ces anciens méritent une meilleure fin de vie .Car , ici , ils survivent tout juste avec leurs pensions alors que "chez eux" , ils vivraient tout à fait correctement.On se doit aussi de faire des gestes vis à vis des anciens qui ont combattus pour la France (ancienne puissance coloniale)....et qui touchent beaucoup moins que les français .

Borloo demande «un petit cadeau» à Fillon et au gouvernement

Jean-Louis Borloo a surpris mercredi lors de ses voeux en demandant à François Fillon de lui faire le cadeau de publier enfin les décrets d'application d'une loi de 2007 pour l'aide à la réinsertion des vieux travailleurs maghrébins, «les Chibanis», dans leur pays d'origine.

«Puisque c'est la nouvelle année, j'aimerais bien demander au gouvernement un petit cadeau. Un cadeau qui me tient très à coeur, si François Fillon voulait me faire plaisir», a expliqué Jean-Louis Borloo lors de ses voeux devant de nombreux journalistes. L'ancien ministre de l'Ecologie a demandé au Premier ministre de publier enfin les décrets d'application d'une loi qu'il avait portée en 2007 et qui, chose rare, avait été votée à l'unanimité par les deux assemblées.

«Un beau cadeau pour l'honneur de notre pays»

Elle permet aux vieux migrants étrangers, essentiellement maghrébins, surnommés Chibanis («anciens» en arabe), bénéficiaires d'une aide au logement, de l'assurance maladie ou de l'assurance vieillesse, de percevoir ces aides quel que soit l'endroit où ils résident et notamment dans leur pays d'origine s'ils souhaitent y retourner pour leur fin de vie. Mais cette loi n'est pas entrée en vigueur car les décrets d'application, deux sur le niveau des ressources et un sur la maladie, n'ont jamais été publiés, a précisé Jean-Louis Borloo qui a découvert le pot-aux-roses, il y a quelque mois en appelant un directeur de foyers.

«Ils sont venus en France il y a 35-40 ans pour servir l'industrie française, ils n'ont pas demandé le bénéfice du regroupement familial, ils sont pour l'essentiel célibataires, ce sont nos anciens», a expliqué Jean-Louis Borloo. «Nos Chibanis souhaitent pour la plupart rentrer au pays. Ils bénéficient pour l'essentiel de l'assurance vieillesse et de garanties des soins. Mais cette allocation n'est pas exportable. Alors ils vivent dans des Sonacotra à Marseille ou à Paris.»

«Alors, si François Fillon avait envie de me faire un cadeau et puis de leur faire un cadeau et de faire un cadeau à la République, au respect du vote du parlement, de nos anciens, de ceux qui sont venus aider notre industrie, il ferait que l'on publie ces décrets d'application. Ce serait un beau cadeau pour l'honneur de notre pays», a-t-il conclu.

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Modifié par Gnafron 1er
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