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Le gouvernement quitte l'Assemblée après les propos d'un député sur Claude Guéant

Les membres du gouvernement, le Premier ministre François Fillon en tête, ont quitté mardi la séance des questions au gouvernement, après qu'un député apparenté PS a évoqué "camps de concentration" et "régime nazi", au sujet des propos de Claude Guéant sur "les civilisations".

photo : Jean-Christophe Verhaegen, AFP

Serge Letchimy, député de la Martinique, a provoqué aussi le départ en masse des députés UMP et la levée de la séance en déclarant: "Mais vous, M. Guéant, vous privilégiez l'ombre, vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration", avant de se référer dans le brouhaha au "régime nazi".

Invité necroshine
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Dans tous arbres, il y a des branches pourries a élaguer.....

Idem pour le Mr en photo la !!!!!

Modifié par necroshine
Publication: (modifié)

Ca ressemble à du ramassage de voix à l'extrème droite + diversion pour éviter de parler d'autres choses plus facheuses en ce début de campagne ?

Ce dont je suis sûr , c'est que ce n'est pas un hasard .

Modifié par dav1077
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Pour qui votent les ouvriers ?

http://sondages.blog.lemonde.fr/2012/02/07/pour-qui-votent-les-ouvriers/

Omniprésents dans les usines, le casque de chantier vissé sur la tête à la moindre occasion, des lamentos pleins la bouche sur les malheurs de la "désindustrialisation"et des discours enflammés sur le "made in France" ou le "consommer français" : les candidats à la présidentielle ne ménagent pas leurs efforts pour capter les suffrages des ouvriers. Mais comment ceux-ci votent-ils, au juste ?

Sur 100 ouvriers, 33 voteraient au premier tour de la présidentielle pour François Hollande, autant pour Marine Le Pen, 12 pour Nicolas Sarkozy, 9 pour François Bayrou et 5 pour Jean-Luc Mélenchon, selon la dernière vague du baromètre "Présidoscopie", réalisée du 12 au 20 janvier par Ipsos-Logica Business Consulting auprès de 4 910 personnes.

Ces chiffres n'ont de sens que mis en relation avec les intentions de vote. Le fait que seuls 12 % des ouvriers se déclarent aujourd'hui pour le chef de l’Etat, alors qu'il est crédité du double de voix, montre combien celui-ci est rejeté par ce segment de l’électorat (en 2007, 26 % des ouvriers avaient voté pour lui au premier tour).

A l’inverse, le fait que 32 % des ouvriers veuillent voter pour Marine Le Pen, alors que les intentions de vote en sa faveur sont environ deux fois moindres, est le signe d’une surreprésentation des ouvriers dans son électorat.

Au cours des dernières décennies, le vote ouvrier a considérablement évolué. Comme l'explique au Monde Florent Gougou, doctorant au Centre d’études européennes de Sciences Po, "s’il y a eu, de l’après-guerre à la fin des années 1970, un survote des ouvriers en faveur de la gauche d’environ 15 à 20 points par rapport au reste de l’électorat, ce phénomène n’existe plus". En 2002 et en 2007, rappelle-t-il,"les candidats de gauche ont fait les mêmes scores chez les ouvriers qu’auprès des autres électeurs".

A ce déclin d’un "vote de classe" qui profitait principalement à la gauche s’est ajouté un deuxième phénomène : un basculement vers l’extrême droite d’une partie des ouvriers qui, auparavant, votaient à droite. "Bien qu’on l’oublie volontiers, il y a toujours eu une part importante des ouvriers votant à droite. Ce sont d’abord ces ouvriers-là qui ont rejoint le FN dans les années 1980", rappelle Guy Michelat, auteur d’une note sur le vote ouvrier, publiée il y a quelques jours par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).

Pour Florent Gougou, "cette radicalisation de la droite vers l’extrême droite est numériquement plus massive, bien que médiatiquement moins spectaculaire, que le basculement vers le FN d’anciens ouvriers communistes". Comme le précise Guy Michelat, et là encore à l'encontre d'une idée reçue, "il est rare que des ouvriers communistes deviennent soudainement des électeurs du FN : ce qui peut se produire, c'est une évolution de certains de l'extrême gauche vers l'extrême droite, mais de façon progressive, après des 'sas' qui peuvent être le vote socialiste ou l'abstention."

Le dernier facteur expliquant le renforcement du FN auprès des ouvriers est le renouvellement des générations. "Contrairement à leurs aînés, rappelle Florent Gougou, les ouvriers nés à partir des années 1960 n’ont pas été socialisés par les partis de gauche, ils ont toujours connu le chômage de masse et l’immigration, et le FN a toujours fait partie de leur horizon politique."

Se déterminant moins que leurs aînés sur des critères socio-économiques qu’ethnoculturels, ces nouvelles générations voteraient plus volontiers pour le Front national. Comme l'écrit Florent Gougou dans une contribution à l'ouvrage collectifUne droitisation de la classe ouvrière en Europe ? (éd. Economica, 2011), ces générations "ont vécu la cristallisation d’un clivage à forte composante culturelle produit par la mondialisation dans le jeu politique français, de la même façon que les cohortes ouvrières de l’entre-deux-guerres avaient vécu la cristallisation du clivage de classe. En clair, elles se sont polarisées sur la ligne de conflit dominante au moment de leur socialisation, tandis que les générations précédentes ont conservé de leur socialisation une plus grande sensibilité aux enjeux économique."

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Ca ressemble à du ramassage de voix à l'extrème droite + diversion pour éviter de parler d'autres choses plus facheuses en ce début de campagne ?

Ce dont je suis sûr , c'est que ce n'est pas un hasard .

Tout à fait juste !

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L'intégralité de la question du député Letchimy sur les propos de M. Guéant

Voici son intervention dans son intégralité :

"Nous savions que pour M. Guéant la distance entre immigration et invasion est totalement inexistante et qu'il peut savamment entretenir la confusion entre civilisation et régime politique. Ca n'est pas un dérapage, c'est une constante parfaitement volontaire. En clair, c'est un état d'esprit et c'est presque une croisade. M. Guéant vous déclarez du fond de votre abîme, sans remord ni regret, que toutes les civilisations ne se valent pas. Que certaines seraient plus avancées voire supérieures."

"Non M. Guéant, ce n'est pas "du bon sens", c'est simplement une injure qui est faite à l'Homme. C'est une négation de la richesse des aventures humaines. C'est un attentat contre le concert des peuples, des cultures et des civilisations. Aucune civilisation ne détient l'apanage des ténèbres ou de l'auguste éclat. Aucun peuple n'a le monopole de la beauté, de la science du progrès ou de l'intelligence. Montaigne disait "chaque homme porte la forme entière d'une humaine condition". J'y souscris. Mais vous, monsieur Guéant, vous privilégiez l'ombre."

"Vous nous ramenez, jour après jour, à des idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration au bout du long chapelet esclavagiste et colonial. Le régime nazi, si soucieux de purification, était-ce une civilisation ? La barbarie de l'esclavage et de la colonisation, était-ce une mission civilisatrice ?"

"Il existe, M. le premier ministre, une France obscure qui cultive la nostalgie de cette époque, que vous tentez de récupérer sur les terres du FN [À ce moment-là,François Fillon se lève et part, suivi du gouvernement]. C'est un jeu dangereux et démagogique qui est inacceptable. Il existe une autre [France], celle de Montaigne, de Condorcet, de Voltaire, de Césaire ou d'autres encore. Une France qui nous invite à la reconnaissance, que chaque homme..." [M. Letchimy est alors coupé par le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer].

Peu après l'incident, le premier ministre a demandé dans un communiqué aux responsables de l'opposition de condamner "une provocation indécente".

Pour le PS, les "provocations" de Guéant expliquent "la

radicalité" de Letchimy

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/07/pour-le-ps-les-provocations-de-gueant-expliquent-la-radicalite-de-letchimy_1640119_1471069.html#ens_id=1639290

En Martinique et en Guadeloupe, les élus de gauche n'accueilleront pas Guéant

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/07/en-martinique-et-en-guadeloupe-les-elus-de-gauche-n-accueilleront-pas-gueant_1640131_1471069.html#ens_id=1639290

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Brrrrrrr.... Zarbi il fait bon en Finistère...

La France bat son record de consommation d'électricité

http://fr.news.yahoo...BHRlc3QD;_ylv=3

PARIS (Reuters) - Le record de consommation d'électricité en France a été battu mardi à plus de 100.000 mégawatts (MW), conformément aux prévisions du Réseau de transport électricité (RTE) en raison du froid qui touche le pays depuis plus d'une semaine.

A 19h00, la demande en électricité atteignait 100.500 MW soit près de 4.000 MW de plus que le précédent record enregistré le 15 décembre 2010.

La vague de froid qui touche la France comme une bonne partie du continent européen a provoqué une forte hausse de la consommation d'électricité ainsi que des perturbations dans plusieurs régions.

Watt et mégawatt... :Smiley_54:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Watt

1 Mégawatt = 1 million de watts = 1.000.000 watts

100.500 mégawatts = 100.500.000.000 watts

Le gigawatt (GW) correspond, lui, à un milliard (109) de watts.

donc 100.500.000.000 wats = 100.500 mégawatts = 100,5 gigawatts

:Smiley_63: Si je me suis planté, merci de rectifier... :Smiley_58: :tongue:

Modifié par Dom Le Trappeur
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Le courage du Président. Reçu par mail

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Invité necroshine
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http://ump.blog.lemonde.fr/2012/02/08/convention-delocalisation-de-lump-il-faut-garder-les-riches/#xtor=RSS-3208

Serge Dassault, devant l’UMP : « On ne travaille pas assez en France »

A moins de trois mois de l'élection présidentielle et après près de dix ans à la tête de l'exécutif national, l'UMP, par la voix du ministre du travail Xavier Bertrand, a promis "de mettre le paquet sur les entreprises", mercredi 8 février, lors d'une réunion thématique du parti dédiée aux délocalisations, la protection des emplois et la réindustralisation.

Devant un parterre de militants et quelques chefs d'entreprises, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a voulu couper court au pessimisme. Ni le taux de chômage en France, qui frôle les 10% de la population active, ni le déficit commercial français, qui s'est creusé en 2011 pour atteindre 69,6 milliards d'euros, ni le trou de la dette publique française, qui gonflera davantage que prévu, à 89,1 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012 contre les 88,3 % attendus, ne freinent l'enthousiasme de l'ancien ministre du budget.

Il faut "lâcher les baskets des entrepreneurs"

Haut les cœurs ! "La France est la cinquième puissance économique mondiale, pas l'avant dernière", retient l'ancien ministre du budget. Le déclin de l'industrie française, le président de la République et candidat putatif de l'UMP à la présidentielle n'en est pas responsable, selon l'ancien ministre de l'industrie Christian Estrosi. Bien au contraire, à en croire le député et maire de Nice. "Celui qui préside notre pays a mis un terme à une lâcheté de la gauche et la droite qui n'ont pas soutenu l'industrie depuis des décennies. Depuis 2008, l'exécutif a mis fin à la perte d'emplois industriels. Les commentateurs disent que la France en a perdu 550 000. C'est faux. En 2009 et 2010, on en a gagné 10 %", jure-t-il.

Quelques minutes plus tard, c'est au tour d'Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l'UMP, de dresser un autre profil de la compétitivité nationale durant les deux derniers quinquennats : "En matière de coût du travail, nous avons commencé à décrocher entre 2000 et 2010." Les raisons du glissement ? Le temps de travail et le poids des charges sociales, selon le député d'Indre-et-Loire, ainsi qu'une instabilité réglementaire, assure-t-il : "Notre pays se caractérise pas un certain délice à compliquer les règles, les normes pour les entreprises. A chaque loi de finance, nous empilons les règlements. Il est nécessaire de poser des règles de stabilité, d'empêcher les législateurs de modifier les règles qu'ils ont votées six mois auparavant." Xavier Bertrand acquiesce : "Nous devons créer les conditions et lâcher les baskets des entrepreneurs, il faut alléger le carcan administratif des entreprises."

"On ne travaille pas assez en France"

Serge Dassault, sénateur UMP, et patron du groupe industriel éponyme présente également ses solutions pour accroître la compétitivité nationale : "On ne travaille pas assez en France", clame le patron, appelant l'exécutif a régler son compte à ce qu'il reste des 35 heures et à déréglementer les embauches. "Il faut libéraliser les CDD", clame le milliardaire, bottant en touche la question de la précarité des travailleurs : "tout est précaire, la santé, le travail et la vie", philosophe le parlementaire. Avant de rappeler les risques d'un retour de la gauche : "L'ISF [l'impôt de solidarité sur la fortune] est une catastrophe qui a fait fuir des milliers d'industriels, beaucoup sont partis et les autres vont partir car ils ont peur des socialistes. Ceux qui vont créer de la richesse, faire de la croissance ; ce n'est pas les pauvres... c'est les riches. Il faut garder les riches."

Malgré les critiques de l'industriel, la production tricolore serait néanmoins sur la bonne voie, et ce depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, assurent en cœur les cadres de l'UMP. Sur ce thème, "il faut arrêter d'être sur la défensive et défendre le bilan de la mandature", exhorte Christian Estrosi. "Bayrou, Le Pen, lorsqu'ils reprennent la formule 'acheter français', ils ne savent même pas de quoi ils parlent ces gugusses !" A ces mots l'auditoire jubile et applaudit.

Modifié par necroshine
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je vais en faire un copié collé et faire tourner ça partout....

ça résume assez bien l'oeuvre de Sarko One :Smiley_63:

C'est fait pour çà.

Publication:

http://www.lemonde.f...8;xtor=RSS-3208

Claude Guéant sous les huées à l'Assemblée

C'est par une mise au point du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer que s'est ouvert la séance de questions au gouvernement, mercredi 8 février, au lendemain d'une séance particulièrement agitée. Mardi, le gouvernement et l'ensemble des députés de la majorité avait quitté l'hémicycle après une charge virulente du député apparenté PS Serge Letchimy contre les propos de Claude Guéant sur les civilisations dans lesquelles il évoquait les camps de concentration et le régime nazi.

C'est par une mise au point du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer que s'est ouvert la séance de questions au gouvernement, mercredi 8 février, au lendemain d'une séance particulièrement agitée. Mardi, le gouvernement et l'ensemble des députés de la majorité avait quitté l'hémicycle après une charge virulente du député apparenté PS Serge Letchimy contre les propos de Claude Guéant sur les civilisations dans lesquelles il évoquait les camps de concentration et le régime nazi.

Tu re bégaies ?

Invité necroshine
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Tu re bégaies ?

Bien vu !!!!

Je reitère :

http://www.lemonde.f...8;xtor=RSS-3208

Claude Guéant sous les huées à l'Assemblée

C'est par une mise au point du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer que s'est ouvert la séance de questions au gouvernement, mercredi 8 février, au lendemain d'une séance particulièrement agitée. Mardi, le gouvernement et l'ensemble des députés de la majorité avait quitté l'hémicycle après une charge virulente du député apparenté PS Serge Letchimy contre les propos de Claude Guéant sur les civilisations dans lesquelles il évoquait les camps de concentration et le régime nazi.

"A la suite de l'incident d'une exceptionnelle gravité survenu mardi, le bureau de l'Assemblée nationale sera réuni le 14 février afin d'examiner le trouble profond né des propos inadmissibles de notre collègue", a indiqué Bernard Accoyer dans une prise de parole liminaire.

"DEHORS"

Les débats ont ensuite commencé dans le calme, l'UMP comme le PS ayant décidé dans la matinée, en réunion de groupe, de ne pas revenir sur la polémique. Chacun savait cependant qu'il y avait au programme une question adressée à Claude Guéant, qui l'obligerait à prendre la parole.

La tension est ainsi montée d'un cran quand la députée UMP du Jura Marie-Christine Dalloz a pris la parole pour demander au ministre de l'intérieur ce qu'il pensait des propositions de François Hollande en matière de sécurité. Les socialistes se sont alors mis à huer le ministre qui se levait pour prendre la parole, faisant claquer leurs pupitres, certains hurlant "dehors" et joignant le geste à la parole, lui pointant la sortie du doigt.

C'est dans cette ambiance extrêmement houleuse que M. Guéant a répondu à la question, concluant son intervention sur le programme socialiste en matière de sécurité, sous les huées de l'ensemble des députés de gauche, par un avis définitif : "l'application du programme de François Hollande signerait le retour de l'insécurité en France".

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http://ump.blog.lemonde.fr/2012/02/08/convention-delocalisation-de-lump-il-faut-garder-les-riches/#xtor=RSS-3208

Serge Dassault, devant l’UMP : « On ne travaille pas assez en France »

A moins de trois mois de l'élection présidentielle et après près de dix ans à la tête de l'exécutif national, l'UMP, par la voix du ministre du travail Xavier Bertrand, a promis "de mettre le paquet sur les entreprises", mercredi 8 février, lors d'une réunion thématique du parti dédiée aux délocalisations, la protection des emplois et la réindustralisation.

Devant un parterre de militants et quelques chefs d'entreprises, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a voulu couper court au pessimisme. Ni le taux de chômage en France, qui frôle les 10% de la population active, ni le déficit commercial français, qui s'est creusé en 2011 pour atteindre 69,6 milliards d'euros, ni le trou de la dette publique française, qui gonflera davantage que prévu, à 89,1 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012 contre les 88,3 % attendus, ne freinent l'enthousiasme de l'ancien ministre du budget.

Il faut "lâcher les baskets des entrepreneurs"

Haut les cœurs ! "La France est la cinquième puissance économique mondiale, pas l'avant dernière", retient l'ancien ministre du budget. Le déclin de l'industrie française, le président de la République et candidat putatif de l'UMP à la présidentielle n'en est pas responsable, selon l'ancien ministre de l'industrie Christian Estrosi. Bien au contraire, à en croire le député et maire de Nice. "Celui qui préside notre pays a mis un terme à une lâcheté de la gauche et la droite qui n'ont pas soutenu l'industrie depuis des décennies. Depuis 2008, l'exécutif a mis fin à la perte d'emplois industriels. Les commentateurs disent que la France en a perdu 550 000. C'est faux. En 2009 et 2010, on en a gagné 10 %", jure-t-il.

Quelques minutes plus tard, c'est au tour d'Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l'UMP, de dresser un autre profil de la compétitivité nationale durant les deux derniers quinquennats : "En matière de coût du travail, nous avons commencé à décrocher entre 2000 et 2010." Les raisons du glissement ? Le temps de travail et le poids des charges sociales, selon le député d'Indre-et-Loire, ainsi qu'une instabilité réglementaire, assure-t-il : "Notre pays se caractérise pas un certain délice à compliquer les règles, les normes pour les entreprises. A chaque loi de finance, nous empilons les règlements. Il est nécessaire de poser des règles de stabilité, d'empêcher les législateurs de modifier les règles qu'ils ont votées six mois auparavant." Xavier Bertrand acquiesce : "Nous devons créer les conditions et lâcher les baskets des entrepreneurs, il faut alléger le carcan administratif des entreprises."

"On ne travaille pas assez en France"

Serge Dassault, sénateur UMP, et patron du groupe industriel éponyme présente également ses solutions pour accroître la compétitivité nationale : "On ne travaille pas assez en France", clame le patron, appelant l'exécutif a régler son compte à ce qu'il reste des 35 heures et à déréglementer les embauches. "Il faut libéraliser les CDD", clame le milliardaire, bottant en touche la question de la précarité des travailleurs : "tout est précaire, la santé, le travail et la vie", philosophe le parlementaire. Avant de rappeler les risques d'un retour de la gauche : "L'ISF [l'impôt de solidarité sur la fortune] est une catastrophe qui a fait fuir des milliers d'industriels, beaucoup sont partis et les autres vont partir car ils ont peur des socialistes. Ceux qui vont créer de la richesse, faire de la croissance ; ce n'est pas les pauvres... c'est les riches. Il faut garder les riches."

Malgré les critiques de l'industriel, la production tricolore serait néanmoins sur la bonne voie, et ce depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, assurent en cœur les cadres de l'UMP. Sur ce thème, "il faut arrêter d'être sur la défensive et défendre le bilan de la mandature", exhorte Christian Estrosi. "Bayrou, Le Pen, lorsqu'ils reprennent la formule 'acheter français', ils ne savent même pas de quoi ils parlent ces gugusses !" A ces mots l'auditoire jubile et applaudit.

Bon dieu, je viens de gerber mon repas! ça doit être la grippe!

Invité necroshine
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Bon dieu, je viens de gerber mon repas! ça doit être la grippe!

Mme Rail cassé doit être heureuse !!!

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Bon dieu, je viens de gerber mon repas! ça doit être la grippe!

C'est contagieux, moi aussi.

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Bien qu'invalidé à deux reprises, Serge Dassault reste le vrai maire de Corbeil-Essonnes par le biais d'une marionnette totalement à ses ordres.

J'en sais quelque chose, j'y habite....

En plus de vouloir supprimer les 35 heures, Dassault est le principal lobbyiste pour la suppression du code du travail, des impots sur les sociétés, du salaire minimum et même du salaire tout court. Il est également un farouche partisan de l'immunité judiciaire des chefs d'entreprises.

Il a un temps envisagé de privatiser la police municipale afin d'éviter que les flics municipaux ne soient des fonctionnaires tentés par l'action syndicale, mais Sarko lui-même l'en a dissuadé. Il se dit néanmoins que les flics municipaux ont été invités à s'encarter à l'UMP pour bénéficier d'un déroulement de carrière normal.

Sarko, justement, est venu incognito (deux hélicoptères, 50 flics, pas de journalistes) à Corbeil 4 fois entre mai 2007 et l'été 2008 pour prendre des conseils de son "ami Serge".

Après sa dernière élection, invalidée quelques semaines plus tard pour cause de distribution de billets de 100 euros aux électeurs potentiels, Dassault avait nommé troisième adjoint le leader local du FN.

Publication:

Bien qu'invalidé à deux reprises, Serge Dassault reste le vrai maire de Corbeil-Essonnes par le biais d'une marionnette totalement à ses ordres.

J'en sais quelque chose, j'y habite....

En plus de vouloir supprimer les 35 heures, Dassault est le principal lobbyiste pour la suppression du code du travail, des impots sur les sociétés, du salaire minimum et même du salaire tout court. Il est également un farouche partisan de l'immunité judiciaire des chefs d'entreprises.

Il a un temps envisagé de privatiser la police municipale afin d'éviter que les flics municipaux ne soient des fonctionnaires tentés par l'action syndicale, mais Sarko lui-même l'en a dissuadé. Il se dit néanmoins que les flics municipaux ont été invités à s'encarter à l'UMP pour bénéficier d'un déroulement de carrière normal.

Sarko, justement, est venu incognito (deux hélicoptères, 50 flics, pas de journalistes) à Corbeil 4 fois entre mai 2007 et l'été 2008 pour prendre des conseils de son "ami Serge".

Après sa dernière élection, invalidée quelques semaines plus tard pour cause de distribution de billets de 100 euros aux électeurs potentiels, Dassault avait nommé troisième adjoint le leader local du FN.

Bon dieu je gerbe encore!

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Bon dieu je gerbe encore!

Consultes, consultes, mon brave.

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En même temps, il construit des avions destinés à détruire! si il construisait des avions long et moyen courriers, il y aurait une rame qui sortirait par chaques hublots ! la galère quoi!

Publication: (modifié)

On parle de serge dassault fils de marcel.....

quand je lis :

Après sa dernière élection, invalidée quelques semaines plus tard pour cause de distribution de billets de 100 euros aux électeurs potentiels, Dassault avait nommé troisième adjoint le leader local du FN.

ou quand je lis :

En plus de vouloir supprimer les 35 heures, Dassault est le principal lobbyiste pour la suppression du code du travail, des impots sur les sociétés, du salaire minimum et même du salaire tout court. Il est également un farouche partisan de l'immunité judiciaire des chefs d'entreprises.

j'ai peine à croire que ce monsieur se souvienne d'où il revient et qui l'a aidé ......lui et sa famille à sortir des griffes d'entre lesquelles cette famille était tombée....

voir l'histoire ici

quant on a été déporté, sous la férule de la gestapo comment peu t'on s'adjoindre les services d'un membre du FN ?

Quand on a été sauvé par un membre du PC comment peut on cracher sur le monde ouvrier et porter au pinacle le monde des patrons....?

y'en a qui visiblement ont la mémoire bien courte....!

Qie l'on me corrige immédiatement si mes références sont fausses.....

Modifié par capelanbrest
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Sur le blog de Serge Letchimy

Question au premier ministre : texte complet

http://www.serge-letchimy.fr/2012/02/07/question-au-premier-ministre-sur-les-propos-de-mr-gueant/

http://www.serge-letchimy.fr/

Invité
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